Helenia sortait de cet établissement que les gens banissaient avec un large sourire aux levres.

Elle le quittait avec plusieurs pieces d'or en sa possession. Sa besace assez pleine elle pourra enfin se payer un toit un peu plus respectable que ce lieu dite sordide, mais dont elle appréciait a petites doses l'atmosphere.

Dame Miraille était assez charmante avec elle malgré sa présence trop peu régulière. Mais comme elle savait qu'Helenia aimait ce travail, elle la voyait revenir avec plaisir. Sachant qu'aucun de ses clients n'auraient à redire sur la qualité du travail qu'elle faisait.

Meme que les autres membres, plus présentent, en ressentaient de la jalousie.

Loin au dessus de tel comportement, Helenia faisait son travail comme cela lui plaisait et quand elle en avait assez et avec suffisamment d'or pour poursuivre plus normalement, elle embrassait Dame Miraille et quittait les lieux.

En ce merveilleux apres midi, en franchissant le sueil, elle croissa un enfant qui tenta de la bousculer sciemment, que cela la mit en rogne,

NON mais garnement, tu pourrais faire attention dis ?

Surtout qu'elle avait eut le plaisir de prendre un bon bain chaud dans la chambre de Dame Miraille au parfum d'amende et d'Orange, et que propre elle désirait le rester le plus longtemps possible.

HO! Dame pardon! lui dit le garnement avec un faux sourire contrit et de dire avec un large sourire gouguenard, je désirais tater vos ....... soudain il s'arreta au regard noir que lui lança Helenia.

Allé file! avant que je te prennes pas les oreilles et t'oblige a t'excuser, lui dit-elle durement.

D'un large sourire, le garnement disparu non sans dire,

Dommage, j'aurais bien aimé me faire tirer les oreilles par une aussi joli dame qui sent si bon.

Helenia ne put résister et éclata de rire et poursuivit son chemin, croissant hommes et femmes, leur souriant chaleureusement et meme un peu plus pour les hommes.

Ça elle ne pourra jamais s'en départir. Son métier ressortant jusqu'aux bout de ses levres et ses yeux.

Helenia ne sera pas restée bien longtemps dans la ville de Paris. Cette ville sommes toutes attrayante elle désirait la quitter.

Elle avait meme pensée au Cher Dja prisonnier dans une sinistre prison. Surement avec raison, mais elle n'aimait pas que ces semblables y soient enfermés.

Désirant lui faite une visite d'agrément elle s'y était rendu, toutefois le geolier aucunement conciliant, Helenia avait dû repartir bredouille. Et enfin elle prit la direction des portes de Paris pour Reims.

Et ce chemin fut ardu. Orniere, scélérat s'y dissimulait.

Hey ma belle! lui cria un homme a la mine patibulaire qui sortait d'un fourré non loin. En attente probable d'une proie, tout comme elle. Tu ne veux pas t'amuser avec nous ?

Les autres hommes qui étaient avec lui riaient encore plus grassement.

Soulevant les yeux au ciel par ces imbéciles, elle répondit à leurs attentes et quelques heures plus tard, elle poursuivait son chemin.

Elle était tant habitué a ce genre d'aventure que s'en était prévisible.

Le soir venu, elle trouva une petite auberge, minable pour y dormir. Demain a l'aube elle parcourerait le reste du chemin jusqu'à Reims.

D'ailleurs elle ne devait pas etre trop loin.

En se promenant dans les rues elle s'était rendu compte combien la ville était grande. Elle y avait croisée toute sorte de gens.

Maintenant elle bagnaudait, en regardant les maisons, et elle se disait qu'il fallait qu'elle trouve un endroit pour se loger.

Ce ne serait surement pas une grande et belle maison elle n'en avait pas les moyens mais une jolie petite chambrette qu'elle pourrait arranger à son goût lui suffirait.

Elle voyait déjà comment elle pourrait l'intaller. Peu de meuble mais juste ce qu'il fallait, et des rideaux de couleurs claires.

Il allait falloir qu'elle se renseigne pour trouver ça très vite.

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Ils avaient dormi et déjeuné à la taverne de La Rose Blanche.
Et, c’est tantôt précédés, tantôt suivis de leurs animaux, qu’ils arpentèrent les rues de la capitale à la recherche d’une taverne.

Ils étaient un peu perdus dans le dédale des ruelles, dans certaines rues, une calèche ne pouvait même pas passer.

Ils arrivèrent dans la Grande Cour des Miracles, Fief d’Alby.

Pomme serrait très fort la main de Mc Gregor de peur de le perdre où d’être enlevée, attaquée ou volée par les malingreux, francs mitoux, piètres, marfaux, millards, mercandiers, prostituées et autres horribles personnages qui grouillaient alentours.

Heureusement, la taille des chiens dissuadait tous ces malfrats de les approcher. Le lynx en faisait aussi reculer plus d’un. L’Ecossais gardait une main sur son épée.

Seathiel, où sommes-nous ? Nous ne trouverons jamais une taverne par ici.
Retournons sur nos pas, nous allons nous faire égorger.
Ne serait-il pas plus sage d’aller voir un notaire ?

Elle tremblait et ses yeux imploraient Mc Gregor.

Ils avaient marché longuement et s'étaient retrouvés dans un coin de la ville qui ressemblait à un vrai coupe-gorge. La populace environnante ne se montrait point trop amicale.

Les molosses de Pomme et son lynx dissuadaient les individus de tous horizons de s'approcher trop près d'eux.
Pomme n'était pas rassurée, le Capitaine pouvait le sentir à sa façon de lui tenir la main.

Elle le pria de faire demi tour et d'aller voir un notaire. L'idée lui semblait raisonnable. Aussi le lui fit-il savoir.

Oui, vous avez raison ma chérie. Nous allons rebrousser chemin et prendre contact avec un notaire.

Après avoir marché en arrière pendant plusieurs mètres, ils finirent par sortir de cet endroit mal-famé.
Ils firent une pause et se regardèrent.

Et bien, je ne savais pas qu'il existait ce genre d'endroits ici, lui dit-il en poussant un lourd soupire, tout va bien pour vous ma chérie?

Après avoir repris leurs esprits, il se remirent en marche dans les rues plus calmes et plus hospitalières que les précédentes.

Je vais bien, lui dit-elle en lui adressant un clin d’œil.

Elle se hissa sur la pointe des pieds pour l’attraper par le cou et lui donner un baiser.

Oh ! Regardez Mc ! Là-bas !
Voyez cette enseigne ?
On dirait celle d’un notaire.
Allons-y !

Elle se mit presque à courir entraînant le géant Ecossais par la main.