NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

Dja après s'etre fait jetter comme un mal propre eerer dans les rues de paris il n'avait presque plus d'ecus sur lui et il avait tres faim.
C'était le dèche,alors il s'installa dans une rue de l'autre coté d'un marchant de legumes assis par terre il regardait les aller et venus pour surveiller si du monde passer dans cette avenue .
car n'ayant pu se restaurer a l'auberge dja avait l'intention de voler de trois legumes afin de subsister.
Et oui le mot voler etait venu dans la tete de dja lui qui auparavant n'aurait meme pas éfleurer ce point de vue .

Leane avait emmené Lomax dans un magnifique jardin, qui n'était pas sans rappeler des contrées verdoyantes de la campagne de sa jeunesse.
Ils s'asseyèrent tous deux, sous un arbre robuste, observant des enfants s'amusant au bord d'un ruisseau.

C'est un endroit tout à fait magnifique, Leane. Vous y venez souvent ? je comprendrais en tous cas que l'on puisse vouloir y revenir, lui dit-il.

Le soleil dominaient le ciel, au point qu'il en faisait presque chaud. Heureusement, le chêne massif donnait de l'ombre au travers de ses branchages encore peu feuillus.
Lomax observait Leane du coin de l'oeil, est avait l'air paisible. En cet instant, il lui sembla que le temps s'arrêtait, et que Paris lui offrait son plus beau spectacle.

Si timide et pourtant si tenté, Lomax hésita un long moment. Puis, l'air de rien, regardant ici et là les passants défiler, il prit la main de Leane dans la sienne.

Il ne dit mot, préférant attendre sa réaction, aussi imprévisible fut elle.

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 11/02/2008

Un peu plus loin, se tenant à l'écart des autres un gamin sanglotait.
Il n'avait pas guère plus d'une dizaine d'années. Le visage enfoui dans ses mains, il semblait porter toute la misère du monde sur ses épaules.
Chaque fois qu'il fermait les yeux, il revoyait la scène, le massacre.
Qui étaient tous ces hommes qui avaient tué ses parents et sa petite soeur sous ses yeux.
Gaspard ne savait pas comment il avait réussi à s'enfuir, il sétait mis simplement à courir, aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient.
Il avait couru longtemps, si longtemps... A bout de souffle il avait fini par s'écrouler dans ce parc, incapable de savoir depuis combien de temps il était là.
Il pleurait toutes les larmes de son corps depuis des heures. Et puis, d'un coup, elles s'arrêtèrent de couler, la source était tarie.
Il se leva, encore secoué de sanglots. Les autres enfants jouaient et riaient, insoucients...mais lui, rirait-il de nouveau un jour?

Il commença à marcher, au hasard des allées du parc, il se demandait ce qu'il allait faire, où il allait dormir ce soir et les autres nuits. Comment mangerait-il?
Le gamin commençait à trembler de peur, il n'avait jamais été seul, toujours choyé par ses parents. Et si les méchants hommes le retrouvaient? Le tuerait-il aussi?

Il devait trouver quelque chose, quelqu'un...
A proximité d'un vieux chêne, il apperçut un couple qui discutait.
Essayant de ravaler ses sanglots, il s'approcha timidement...

Bonjour Ma Dame, bonjour Messire... Dit-il d'une toute petite voix.

Leane avait appuyé son dos contre le tronc et étendu ses jambes dans l'herbe. Elle se sentait étrangement bien et commençait à se détendre un peu, chose qui ne lui était pas encore arrivée depuis sa venue à Paris.
Elle se perdait dans ses pensées, savourant simplement le moment présent.
La main de Lomax vint doucement effleurer la sienne avant de l'envelopper. Instinctivement, la vagabonde se raidit, elle tourna la tête vers lui, son regard croisa le sien un bref instant, elle n'y lut aucune animosité et encore moins de perversité commune aux hommes qu'elle rencontrait généralement.
Elle inspira un peu et sentit ses muscles se relacher, elle garda la main du jeune homme dans la sienne.
Arriverait-elle un jour à lacher prise?

Elle remarqua un enfant venir dans leur direction. Plutôt bien vêtu, certainement issu d'une bonne famille.
L'enfant ne fit qu'emettre un timide bonjour, mais il restait là devant eux semblant ne pas vouloir passer son chemin.

Tu es perdu petit? Que cherches tu ici?

Leane regarda Lomax, une légère lueur amusée dans les yeux, décidément, ils n'en finissaient pas de croiser du monde.

Dja qui était assis dans la rue en face de l'etalage de legumes et de fruits décida de passer a l'action .
il se leva d'un pas bien décider il traversa la rue,et se presenta a l'étale de légumes .

Oyé,l'ami que tes légumes sont fort jolie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le maraiché regarda dja qui venait de se presenter a lui et lui disa:(tire toi d'ici pouilleux tu va faire fuir ma clientèle des beaux quartiers)
Dja le regarda et sorti le dernier malheureux ecus qu'il tenait en sa possession et disa a son tour:

Voyons,l'ami je veux juste quatre cinq tomates,j'ai de quoi payer regarde .

Dja lui montra alors sa malheureuse pièce qu'il lui rester se qui fit beaucoup rire le marchand de légumes qui lui affirma aussitot avec un rire moqueur(quatre,cinq tomates dit tu le pouilleux,c'est a peine si tu peux t'en payer une,mais etant bon prince et ne voulant pas te voir trainer ici je t'accorde le droit d'en prendre une et de me donner ta pièce)
Dja n'était pas satisfait son écus ne valait donc rien,mais il consentit néanmoins a lui donner celle-si contre un légume .
Il tenda alors son bras pour remettre l'ecus au marchand et d'un geste il fit tomber la pièce qui tomba dèrrière l'étalage .

OH,je suis confut monseigneur quel maladresse de ma part,quel nigot je fait !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le marchand de légumes le regarda d'un air furieux et se baissa pour ramasser la pièce,c'est alors que dja aussi vive qu'une guèpe en profita pour lui subtiliser quelques produits tomates,pommes,et poires qu'il s'empressa de cacher directement sous sa chemise ainsi que son chapeau
Le marchant se releva disa alors a dja (alors pouilleux tu le prend ton fruit)
Dja lui fit un sourire et opta pour une tomate,puis la reluisant a l'aide de ses vetements il conclua:

Que monseigneur est bon .

C'est alors que dja malencontreusement voulant saluer le marchant de légumes pour son geste enleva son chapeau pour lui faire signe et la une pomme dégringola de celui-si .
éffaré par se qu'il venait de voir le marchant de légumes cria(o voleur,o voleur,)
Dja paniquer remetta son chapeau et disa:

tais-toi tu beugle comme un cef !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

c'est alors que dja pris ses jambes a son cou,et coura le plus vite possible pour aller se cacher ..............................................

Leane avait laissé à Lomaxou la liberté de prendre sa main. Il voyait en cela un signe d'espoir. Il s'était déjà attaché à elle, et ne voulait pas la brusquer.
Alors qu'ils regardaient ensemble le jardin, un petit garçon s'avanca vers eux. Il balbutia 2-3 à peine audible. Ce fut Léane qui lui répondit :

Tu es perdu petit? Que cherches tu ici?

Le petit ne sembla pas répondre, sans doute vaincu par sa timidité.
Lomax remarqua qu'il avait le souffle court. Il avait apparemment couru pour se rendre ici, mais son visage ne laissait pas transparaître beaucoup de choses.

Ca va mon garçon ? reprends ton souffle. Nous pouvons t'aider ?

Alors qu'une réponse était toujours attendue, Lomax n'avait pas laché la main de Leane. Il avait tellement souhaité cet instant depuis qu'il l'avait vue, et surtout pour lui qui n'avait jamais connu d'histoire amoureuse... Il espérait de tout coeur qu'elle ne le rejetterait pas, bien que toutes les interruptions successives par les passants purent en être un signe.

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 11/02/2008

Gaspard regardait le Sieur et la Dame avec de grands yeux. Ils se tenaient la main, ils devaient être amoureux et puis ils avaient l'air gentils. Lui, il ne voulait pas rester tout seul, il avait peur, il pensait à son papa et à sa maman.
Il ne savait pas comment leur dire...

D'une voix étranglée, il commença.

Les méchants hommes, ils ont réussi à entrer sur notre domaine, et puis ils ont tué mon papa et ma maman et aussi ma petite soeur.
Maintenant je suis tout seul et je ne sais pas où aller.

Le p'tit bonhomme s'arreta un instant, il ne savait pas comment continuer, il triurait ses doigts, rongé par la peur d'être rejeté et de devoir passer la nuit dans ce parc, à la merci des vagabonds.

Il finit par dire d'une traite:

Emmenez-moi avec vous, dans votre maison. Je vous aiderai, je suis fort, je sais travailler. Des fois, à la maison, j'aidais notre Servante Mary à mettre la table, et puis je suis petit, je ne prends pas beaucoup de place, et je parle pas beaucoup, je ne vous embeterai pas.

Ils les regardait en suppliant.

Le garçonnet commença enfin à s'expliquer d'une voix tremblante.
Dès le début de son récit, la main de Leane exerça une pression sur celle de Lomax, elle ne savait que trop ce que c'était que de se retrouver seul, livré à soi même. S'en sortir était loin d'être facile et les épreuves à surmonter innombrables, sans compter les mauvaises rencontres.

Le regard de la vagabonde changea, il se fit plus doux.

Mais, tu n'as pas de la famille quelque part? Un parent qui pourrait t'accueillir.

Elle ne souhaitait pas s'attendrir sur son sort, le plus important étant que ce gamin puisse retrouver quelqu'un, ses parents devaient bien avoir, frères et soeurs.

Elle était sur le point de le questionner d'avantage quand il déversa un flot de paroles.

Tous les mots se mélangeaient dans la tête de Leane. Elle ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Son regard passait de l'enfant à Lomax, elle avait peur de comprendre.

Après quelques instants, elle finit par dire d'une voix ferme.

C'est impossible. Puis elle ajouta comme pour l'effrayer: Je ne suis pas gentille et je n'aime pas les enfants, et ... NOUS n'avons pas de maison.

Son coeur de pierres aurait sans doute pu fondre mais elle se l'interdit.
Comment pourrait-elle s'occuper d'un enfant alors qu'elle avait tant de difficultés à s'occuper d'elle même? Elle n'avait reçu aucune éducation, elle avait passé sa vie dans les rues, quel exemple pour un enfant!
Non décidément, elle n'avait rien à lui apporter.

Peu encline à l'embarras habituellement, elle se sentait cette fois-ci gênée vis à vis de Lomax.

Elle plongea son regard dans le sien et murmura:

Je suis désolée, c'est assez peu commun pour une première rencontre.

Lomax écoutait le flot de paroles deversé par le petit. Il observa également Leane qui semblait se crisper, sensation confirmée lorsque sa main serra la sienne. Elle avait du avoir une enfance difficile elle aussi.
Lorsque le petit les supplia, il vit que Leane était sur le point de flancher, pour la première fois il la vit destabilisée. Aussitôt elle s'était reprise, mais elle ne devait pas être insensible à la situation.

Ecoute petit, nous n'avons pas de maison. Comme te l'a dit la Demoiselle, il se pourrait que tu aies de la famille quelque part. Nous ne pouvons pas t'emmener. Alors je te propose une chose :

Voici 10 écus pour que tu ailles passer la nuit à l'auberge. Demain matin, si Leane souhaite venir avec moi, nous viendrons te chercher pour aller à la mairie, ils doivent savoir si tu as de la famille. On leur demandera de faire des recherches. Ca te convient ?

Lomax chercha soutien dans les yeux de Leane qui visiblement était troublée. Il prit soin de lui caresser délicatement la main pour la rassurer, tant qu'il serait là, tout irait bien.

Léane remercia Lomax d'un sourire, il avait trouvé la meilleure solution pour l'instant.
Elle s'approcha de l'enfant et lui dit d'une voix plus douce, regrettant d'avoir , sans aucun doute, était un peu trop agressive enver lui.

Ecoute, il a raison, prends cet argent. Il y a une auberge pas très loin d'ici, tu prends la ruelle en face de la sortie du parc, et sur la gauche, tu la trouveras, tu ne peux pas la manquer.
Je t'y retrouverai même ce soir, et demain, si Lomax le veut toujours, il viendra nous chercher et nous t'emenerons voir Julie.

Le pauvre petit lui faisait de la peine et sa situation la touchait, mais elle ne pouvait rien y faire. Elle était soulagée de la promptitude de réaction de Lomax. Elle n'aurait sans doute pas supporté de savoir cet enfant dehors toute la nuit, elle savait trop ce que c'était.

Leane avait cette impression étrange d'être poursuivie par la malchance. Chaque fois que la vie lui souriait enfin, quelque chose venait mettre de l'ombre.
Peut-être n'était-elle pas faite pour connaître le bonheur.

Elle posa simplement sa tête contre l'épaule de Lomax, attendant que l'enfant s'éloigne et espérant quil leur ferait confiance.

Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 11/02/2008

Gaspard écoutait les explications du Sieur et de la Dame. Il ne comprenanit pas pourquoi deux amoureux n'avaient pas de maison.
Son papa et sa maman, ils en avait une. Une grande même!! Elle ressemblait presqu'à un château.

Il tendit la main pour prendre les écus; il n'était pas bête, il la trouverait bien cette auberge.

Il les regarda de ses grands yeux tristes.

Je vous fais confiance.

Il haussa les épaules et partit en direction de la taverne, espérant qu'ils tiendraient leur promesse.

Pourquoi personne ne voulait de lui. Avait-il été si méchant pour être ainsi puni?

La petite fille avait entendu de loin la discussion des grands avec le garçon au drole de chapeau. Elle savait bien qu'ils ne le prendraient pas car elle s'était bien rendue compte que les grands n'aimaient pas les enfants et ne leur prêtaient même pas attention.
Quand le jeune garçon partit, elle décida de le suivre à distance sans se faire remarquer. Elle était assez douée pour cela.
Quand il entra dans l'auberge, elle attendit quelques minutes et ne le voyant pas ressortir, elle fit demi tour et se dirigea sur la place du marché où les paysans laissaient tomber quelques fruits et légumes en remballant leurs marchandises.
Elle se nourrissait comme cela depuis quelques temps. Quand l'eglise était ouverte, elle y passait la nuit. Les autres nuits, elle trouvait quelques fois une grange pour y dormir et quand elle avait de la chance, des vaches y étaient abritées. Elle appréciait leur lait au réveille.
Un matin, elle se fit surprendre par le paysan. Celui-ci lui proposa du pain en echange elle du traire ses trois vaches. Une fois le travail fini, il lui fit comprendre, comme les grands du parc, qu'il ne pouvait la garder chez lui, que la bernadette ne serait pas très contente donc elle repartit avec sa miche de pain qu'elle coupa en trois pour tenir la journée.
Et chaques jours se ressemblaient. Chercher où dormir et trouver à manger.
Ce soir là, elle ramassa trois pommes et un oignon qu'elle enfuit rapidement dans son sac et retourna voir devant l'auberge avant d'aller pousser la porte de l'eglise.

Nombre de messages : 929 Royaume : France Date d'inscription : 02/02/2008

Meganilo qui faisait son interminable ronde, hallucina en découvrant une petite orpheline courir en direstion de l'église, décidément en ces temps les parents semblaient ne plus vouloir s'occuper de leur enfants. Il suivit la jeune fille du regard, se disant qu'elle devrait aller à l'auberge, vaincre son apparente timidité, les coins sombre de Paris la nuit n'était pas fait pour une fillette, il se décida à attendre là qu'elle ressorte de l'église. N'osant déranger la prière, il la conduirait à l'auberge après.

Cela faisait bien une heure maintenant que Tachin tournait en rond dans les ruelles de Paris.

- ruelle à droite...ruelle à droite...et l'arrière-train de mon cheval aussi ? grommelait-'il dans sa barbe, qu'il ne portait pas d'ailleurs... Sacrebleu ! Mais elle est où cette fichue taverne de la marée basse ? Pas fait tout ce chemin pour rien quand même ?

Tachin ne faisait pas attention aux quelques badauds qu'il croisait dans les ruelles sales de Paris. Il allait bien tomber sur une taverne tout de même...

Après s'etre rempli le ventre dans les jardins publics dja trainer dans les rues il s'avait pas ou il devait aller,mais il marcher sans but precis.
il fallait qu'il trouve un pigeon comme il disait pour pouvoir lui piquer sa bourse afin de prendre un bain car c'etait se qu'il lui manquer et qu'il voulait par dessus tout .

Zuzu sortit de l'eglise et fila à la rivière. Elle y plongea ses mains pour se debarbouiller. L'eau était très froide.

Le souvenir du jeune garçon lui revint. Elle l'avait suivi la veille et son chemin l'avait menée à L'auberge. Peut-être y était il encore.

La petite fille ramassa son sac et se mit en route. Elle mangeait un morceau de pain dur en sillonnant les ruelles, ne levant pas la tête pour ne pas croiser le regard des passants. Sa couverture lui servait de protection contre le froid mais aussi pour ne pas être reconnue par ce personnage si dur et cruel...

Elle arriva enfin devant l'auberge. Elle n'y entrerait pas. Peut être le verrait elle en sortir.

Cela fesait quelques jours maintenant que dja trainait d'endroit a un autre .
Ou aller t'il pouvoir se restaurer convenablement et pouvoir se reposer .
Sentir un bain chaud sur le contact de sa peau et pouvoir revetir des vetement convenable.
Il en rever il est vrai,mais sa préocupation etait de pouvoir subvenir a sa famine quotidienne .
Dja était tomber bien bas depuis son retour de reims,sans argent et sans un aspect convenable cela lui etait très difficile de refaire surface.
Les gens en oublier meme qu'il avait été maire de cette jolie ville de paris .
Mais il s'en moquer des quand dira t'on car au fond de lui il savait que l'habit ne fesait pas le moine.

Tachin avait réussi à trouver un lopin de terre dans les environs de la capital et ce, très rapidement. Il avait décidé de se spécialisé dans le blé car ses parents en avaient cultivé et Tachin en avait donc gardé quelques souvenirs.
Mais l'achat de cette terre lui avait coûté une bonne partie de ses économies et il devait désormais s'attacher à économiser pour pouvoir prospérer.

C'est donc d'un pas décidé qu'il traversa les rues de Paris. Il en avait profité pour s'arrêter dans une échoppe pour se procurer quelques vêtements qui remplaceraient ses haillons.

Un nouvel homme était né ! Tachin le cultivateur !

Continuant sa visite, elle regarda autour d'elle, la ville était grande et si l'on y prenait garde, on pouvait se perdre dans les rue et les ruelles.
Elle croisa un homme qui avait l'air bien pressé, ainsi que différentes personnes se croisant sans même se voir.
L'amabilité n'avait pas l'air d'être leur point fort par ici pensa t'elle.
Scrutant chaque coin et recoin, elle restait sur ses gardes, elle n'avait pas l'habitude de se laisser surprendre, et une seconde d'inatention pouvait couter trés cher.

Je me demande comment les gens font pour vivre sans même se côtoyer, drôle de ville, il passe sans même se voir. Je n'ai jamais vu ça. Dans mon village tout le monde se connaissait, manque de chaleur humaine ici. Enfin.....

Elle continua cependant, espérant que son séjour en ses lieux serait animé, car pour le moment, à part des regards vide et des visages fermaient, elle ne trouva aucune chaleur en ses lieux.

Tachin passa devant une jeune femme qui paraissait un peu perdue. Elle avait la même expression que nombre de nouveaux habitants.
Il la croisa donc et s'arrêta pour se retourner.

- Pardonnez-moi gente Dame...M'est d'avis que vous venez d'arriver en ville, n'est-ce pas ?

Il ne savait pas réellement pourquoi il avait engagé la conversation...peut être était-ce sa bonne humeur du moment...

Perdu dans ses pensées, elle fut étonnée que quelqu'un lui adresse la parole. Elle se retourna et regarda l'homme un peu surprise.Depuis son arrivée, elle n'avait vu aucun visage amicale, seulement des personnes ne voyant pas ce qui se passe autour d'eux.

Et bien messire, je ne peux nier le contraire, je viens juste d'arriver et je visite un peu la ville.
Et vous messire, êtes-vous d'ici.

Elle le fixa, restant sur ses gardes

Tachin se mit à sourire et prolongea donc la discussion. Il faut avouer que lui non plus n'avait pas eu le loisir de prendre du temps pour bavarder.

- Eh bien ! Ma foi ! Je suis un peu comme vous, je suis arrivé il y a de çà quelques jours...Je ne connais pas très bien le ville mais nous pourrions...Oh !?

Tachin s'interrompit un peu confus...

- Pardonnez mon manque de manières, je ne me suis même pas présenté. D'où je viens, on m'appelle Tachin. Puis-je avoir l'honneur de vous demander le votre ?

Elle le regarda restant méfiante. Il s'appelait donc Tachin. Elle répondit poliment à son sourire.

Enchantée messire Tachin, je me nomme Fineasse.

Elle s'arrêta un instant, elle avait peu l'habitude de parler sans connaitre la personne, mais il ne semblait pas lui vouloir de mal, de plus elle voulait savoir ce qu'il voulait dire avant de s'interrompre pour se présenter.

Mais il me semble que vous vouliez me demander quelque chose si je ne m'abuse.....

Elle l'observa, attendant de savoir le font de sa pensée.

Tachin, peu habitué à interpeller les habitants ou les voyageurs, marqua une pause en la regardant et poursuivit :

- Je suis enchanté de faire votre connaissance. J'ai entraperçu dans votre regard, l'espace d'un instant, la même expression que moi lorsque je suis arrivé...et j'ai supposé que vous veniez d'arriver.

Tachin remonta quelque peu sa besace qui glissait sur le côté droit de sa hanche :

- Une amie m'a un peu parlé de Paris avant de venir mais malgré cela, j'ai quelque peu tourné en rond dans ces ruelles boueuses.
A vrai dire, je n'ai que très peu d'éducation et peut être même que ce que je vais vous proposer dépasse la bienséance...

Tachin marqua une pause pour remonter à nouveau sa besace et sourit :

...mais si vous le souhaitez, je peux vous servir de guide dans ces rues.

Elle le regarda indécise, d'un coté elle ne savait trop où elle allait et un guide serait le bienvenu, mais de l'autre, cet homme était un étranger et elle ne savait si elle pouvait lui faire confiance.
Elle le regarda, essayant de voir dans son regard si elle pouvait lui faire confiance.
Perdu dans ses réflections, elle mit du temps à lui répondre, le regardant à nouveau, elle vit qu'il attendait sa réponse.

Veillez m'excuser, mais je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation.

Elle lui sourit timidement.

Mais si cela ne vous dérange pas de me montrer un peu la ville, il me serait appréciable de passer un peu de temps en votre compagnie.

Elle s'arrêta un instant hésitante, puis repris.

Mais je ne veux pas vous retarder, vous aviez l'air pressé, et je ne veux pas être la cause d'un retard quelconque.

Son regard se faisait un peu fuyant, non qu'il la mettait mal à l'aise, mais elle ne voulait pas abuser de son temps.

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