NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 17/05/2008

Ce fut au terme d'une longue nuit de marche que Flaiche arriva à Paris. Il aimait la nuit, froide et sereine, silencieuse et tranquille...la plupart du temps. Il avait donc profité du coucher du soleil pour partir.

Fier et droit malgré la fatigue qui le gagnait, il contempla les abord de la ville alors que les premiers rayons de soleil jaillissaient de l'horizon enflammé. Il se demanda ce qu'il allait bien pouvoir trouver dans cette vaste ville. Plus une cité grandissait, plus les dangers qui s'y trouvaient augmentaient, mais l'homme avait trainé dans suffisamment de quartiers sombres pour connaitre une bonne partie des dangers qui ne manqueraient pas d'exister ici aussi.

Son fusil sur l'épaule, il repris sa marche vers la ville. La nuit avait été tranquille, il n'avait pas eu à se défendre, et les rares personnes qu'il avait croisées paraissaient plus mal en point que lui. Peut être son arme avait t'elle dissuadée les rares brigands de tenter un coup.

Entrant par la porte est de la ville, il se mit en quête d'une auberge pour prendre un repos bien mérité.

Nombre de messages : 295 Ville : Paris Date d'inscription : 14/11/2007

Anne après être passé au marché, son panier remplis de bonne chose pour faire un repas comme il faut…
Elle ne voulais pas de suite rentrer, juste flâner un peu dans les rues…Histoire de voir si tout cela avait changer…

Les rues étaient bien calme, a par quelques mendiant qui réclamait quelques piécettes…
Anne leurs en donnaient volontiers….

Mais plus personne n’était au pouvoir dans la ville…a par la Mairesse…Qui faisait du bon travaille…

Anne se laisser allée a ses pensées…. Marchant sans avoir de but réel…ni sans même savoir ou elle allait…

Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 02/04/2008

Andrinath déambulait dans les rues de Paris, il fréquentait souvent la taverne et les conversations de certains gardes avinés lui en avaient appris beaucoup.

Il songeait qu'une bonne guerre civile servirait les dessins de son Maître. Une fois le pays à feu et à sang ce serait un jeu d'enfant pour les troupes postées à sa frontière de s'en emparer.

Mais encore fallait-il que toute l'histoire soit connue, c'est pour cela que, la veille, il avait envoyé son lieutenant Alaric porté une missive de la plus haute importance en Champagne. Quelle serait sa réaction, elle qui ne vivait que pour un seul Dieu reprendrait-elle les armes, c'est qu'elle savait les manier la bougresse, sa douceur apparente cachait un tempérament de feu, il en avait fait les frais et espérait un jour la retrouver sur un champ de bataille pour savourer enfin sa vengeance.

Une ruelle sombre se profila devant ses yeux il s'y engouffra et disparut.

La nouvelle s'était répandue comme une trainée de poudre, le crieur parcourait les rues de la ville, il passait près des maisons et l'annoncait de vive voix à tous.

Oyé Oyé!!! Le Roy de France Louis 1er est mort!! Il sera enterré d'ici quelques jours. Un nouveau Roy sera bientôt proclamé.

Sa tache accomplie, il continua sa route.

Nombre de messages : 295 Ville : Paris Date d'inscription : 14/11/2007

Anne se promenait dans les rues, elle avait entendue les annonces faite pour le roy, il était mort...
Cela ne lui fit pas grand chose a vrai dire.Faut dire qu'elle ne le connaissait pas.

Anne parcourait les rues tranquillement s'arretant de temps a autre devant un étal de marchand.

Elle se demandait vraiment se qu'elle pourrait faire ici...
Anne traversait les ruelles étroite de la ville....

Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 18/07/2008

L'animal haut de 2métre étais on ne sais comment dans les rue de Paris reniflant moindre odeur regardant a droite et a gauche elle s'arrêta quand elle vît un mendiant elle le flaira ce mît sur ses patte arrière et donna un coup de griffe a l'homme du sang gicla et laissa une longue trainer sur les murs d'un bâtisse la bête sortie de Paris sans même gouté au cadavre qu'elle venait de faire

Perceval sorti de la taverne de la Rose Blanche sans avoir été servi par les propriétaires. Le ventre vide, la faim le tiraillait. Il errait dans les rues de Paris à la recherche d’un endroit chaleureux pour passer la nuit.

Le temps passait et sa promenade dans les rues de Paris, le fini par se perdre. Toutes les maisons et boutiques se ressemblaient. Il se demandait même s’il ne tournait pas en rond. Il tourna dans une ruelle et trébucha sur un cadavre, celui d’un mendiant. Un malaise traversa son esprit et un frisson d’effroi se répandit dans son corps. Il ne voulait pas terminer comme cet inconnu qui gisait au sol. Il regardait de plus prêt et remarqua les lacérations parcourant son visage et son corps. Il releva la tête et vit le sang qui avait giclé sur le mort.

Un air de dégoût tressailli le nouvel arrivant. Décidément, cette ville n’était guère accueillante, et il n’était pas bon de passer la nuit dehors si une créature rôdait dans les rues. Perceval continua son chemin, se dépêchant de s’éloigner de celui macabre …

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 24/08/2008

A droite ou à gauche? Pourtant je les connaissais ces rues, je les parcourais souvent, pourquoi maintenant ne m'y retrouvais-je plus?

C'est vrai que normalement il ne faisait pas si sombre, normalement ce n'était pas des ombres effrayantes qui se mouvaient autour de moi mais des gens vaquant à leurs affaires..

Ne pas paniquer, rester calme, il me suffisait de retrouver un endroit connu, un point de repère.

Aude! cesse de t'affoler! Tu trouveras, il n'y a rien qui ne te fera mal, ici, dans les rues de ta ville!

Facile à dire en plein jour, mais maintenant que la nuit était tombée... je n'étais plus si courageuse.. Encore quelques pas.. cette enseigne je l'ai déjà vu non? oui... peut-être?

Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 23/08/2008

Sortant de la taverne, Thibaut prit conscience du fait que l'automne venait d'arriver.

Beaucoup d'humidité dans l'air, un ciel couvert, des ruelles obscures.

Décidément, la ville lui semblait bien grande, et bien hostile.

Où diriger ses pas pour trouver Lucyle?

Il avise une jeune femme qui semble inquiète...

"Ma Demoiselle? Ma Demoiselle, n'ayez aucune crainte, je me nomme Thibaut de La Tour, Argentier du Conseil de Champagne."

Il s'incline pour la saluer.

"Oserais-je vous déranger un instant?"

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 24/08/2008

Une lumière soudaine, le bruit de voix et de rires, je regarde mais éblouie par la lumière ne distingue qu'une ombre.. je recule.. je dois partir,maintenant j'ai peur et je comprend mieux pourquoi on m'interdit de sortir seule..

N'approchez pas, j'ai une épée!

Jamais l'homme ne me croira, ma voix sonne comme celle d'une enfant qui craint un monstre sous son lit.. je fais quoi maintenant.. ? Il parle d'une voix calme, assurée

Il dit être l'Argentier de Champagne.. je suis naïve mais pas à ce point...que ferait l'argentier du conseil de Champagne ici a Paris

Qui me dit que vous dites vrai Messire? vous pourriez être n'importe qui et puis.. que ferait l'Argentier de Champagne dans une ruelle de Paris en pleine nuit, seul?

Je fais ma fière et ma forte, mais je sens ma voix trembler.. peut-être que si je cours assez vite arriverai-je a le semer?

Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 23/08/2008

Il éclate de rire!

"Moi aussi, j'ai une épée, jeune fille, mais elle rangée!"

Il reprend un peu de sérieux.

"Ma Demoiselle, je suis céans car je cherche ma soeur, que l'on m'a signalé comme habitant à Paris.
Je ne l'ai pas vu depuis près de trois années, et je parcours le Royaume à sa recherche."

Il s'incline et ôte son chapeau.

"Mais je manque à tous mes devoirs. A qui ais-je l'honneur?"

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 24/08/2008

Mais!!! C'est qu'il se moque de moi! J'ai presque envie de lui répondre: ''Ah! mais la mienne est plus grosse! '' Mais bon, je ne suis plus une enfant. Du moins je veux le croire et surtout le démontrer.

Il répond de lui-même à la question pensée mais non formulée: il cherche sa soeur.

Mais Monsieur l'Argentier de Champagne, avez-vous la moindre idée du nombre d'habitants à Paris? La ville est grande, chercher votre sœur, comment espérez-vous pouvoir? Autant cogner à toutes les portes de chacune des maisons de la ville et je vous en avise tout de suite, vous en aurez pour quelque temps.

J'ai esquivé sa question, il n'est pas question que je lui dise mon nom..qui sait, si cet homme dit vrai, il doit être connu et je ne veux surtout pas courir le risque que mes frères sachent ce que je fais en ce moment quoique.. Je regarde la lune.. il est tard, déjà mon absence au diner doit avoir été remarqué..

Je regarde l'homme, lit dans ses yeux comment retrouver sa soeur lui importe.. il me vient soudain une envie de l'aider..

J'aimerais bien pouvoir vous aider.. mais .. je ne connais que très peu d'habitants de Paris, mais à tout hasard, comment se nomme votre soeur?

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 01/09/2008

La nuit était tombée depuis plusieurs minutes maintenant. La famille attablée en train de manger un délicieux repas, mais manquait à cela le sourire sur les visages. Pas un mot ne sortait, si tout le monde était concentré à savourer ce repas, c'était se mentir.

La chaise restait désespérément vide, la colère de Père qui se faisait voir...où était elle?!!! Cette fois s'en était de trop, depuis quand un repas en famille se faisait de la sorte. Keur, d'habitude calme et patient, n'arrivait plus à tenir la colère qui montait en voyant le visage des parents. Ce n'étais pas ainsi que nous avions été éduqués.

Il se leva, s'excusant aupres des parents, mais il se devait de la retourver avant qu'il ne lui arrive malheur, peut être ne pas parler trop vite, car elle va y avoir droit lorsqu'elle sera face à père.

Quelques minutes plus tard, le voila à la recherche de sa soeur dans les rues de Paris. D'habitude si complice depuis leur tout jeune age, jamais elle n'était partie sans lui parler. Parler, la complicité, voila où était leur force. Mais plus il avançait, plus l'inquiétude se faisait ressentir.

Il faisait nuit, bien trop nuit, quelle idée! Que voulait elle chercher , se prouver à sortir à pareil heure. Elle restait néanmoins comme elle avait toujours été, s'aventurant je ne sais ou profitant de chaque instant, elle le risque, lui la prudence, ainsi ils se complétaient, bien qu'il devait s'y prendre à plusieurs fois pour lui faire prendre raison...en vain

Au détour d'une ruelle, des voix, perdu dans ses pensées, il ne faisait attention et bouscula une de ces personnes...

Oh...excus...

Pas le temps de finir sa phrase, c'était elle....avec un homme... Qu'est ce qu'il lui passait par la tête. Il la saisissa par le bras, fermement mais sans lui faire trop de mal, l'éloignant un peu de cette inconnu...

Aude! Qu'est ce tu fais dehors à pareil heure!
Tu te rend pas compte de ce que tu fais?
Dehors en pleine nuit...imagine l'inquiétude et la colère de père et mère!
Sans rien me dire en plus...décidément, tu en fais toujours qu'à ta tête, tu changera donc jamais.
Quand est ce que tu vas te montrer, un brin raisonnable.

Continuant ainsi sa réplique du frère inquiet de sa seur adorée, il n'en pensa pas moins qu'elle était dehors un homme..

Et qui est cet homme avec qui tu discutes au détour d'une ruelle?

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 24/08/2008

Il n'a pas le temps de me répondre qu'on me percute et c'est assez violemment que je me retrouve le nez dans sa chemise.. je rougit, puis m'éloigne me tournant vers le mal appris, toute peur envolée c'est la colère qui me fait ouvrir la bouche prête à l'injurier copieusement.. mais elle reste ouverte en découvrant mon frère qui semble de fort méchante humeur..

... et le sermon commence

D'un air gêné je regarde le champenois, une mine toute contrite alors que mon frère n'arrête plus.. quand enfin je réussis à placer une parole je n'ai presque plus envie de tout lui expliquer

C'est une longue histoire Keur, elle concerne la Comtesse et .. enfin.. je te raconterai.. et cet homme ne m'est rien.. il cherche sa soeur c'est tout, peut-être pourrais-tu l'aider? Toi qui connais tant de gens ici

De nouveau je regarde l'homme, lui montre mon frère

Monsieur l'Argentier de Champagne dont je ne me souviens pas du nom, je vous présente mon frère Keur..

Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 23/08/2008

Thibaut avait déjà la main sur la garde de son épé, en voyant l'attitude peu civile de l'homme qui venait d'arriver.

Quand la jeune fille lui annonça qu'il s'agissait de son frère, il relacha son attention.

"Bonsoir, messire."

Il regarde à nouveau la jeune femme.
Décidement, ell est vraiment ravissante...

"Ma Demoiselle dont j'ignore le nom, ma soeur se nomme quant à elle Lucyle de La Tour, et un cavalier m'a informé il y a quelques jours l'avoir vu récemment à Paris."

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 01/09/2008

Parler, parler, parler, mais rien n'y faisait, c'est comme si elle n'écoutait pas, les donneurs de leçon, elle n'appréciait vraiment pas, ca rentrait d'une oreille pour en sortir de l'autre. Quand est ce qu'elle se rendra compte que ce frère protecteur tenait bien trop à elle pour qu'il lui arrive quoi que ce soit.

Lorsque Keur lui posait les questions, elle y répondait rapidement, évitant le sujet, préférant se focaliser sur l'homme qui semblait chercher sa soeur.

Ma Demoiselle dont j'ignore le nom, ma soeur se nomme quant à elle Lucyle de La Tour, et un cavalier m'a informé il y a quelques jours l'avoir vu récemment à Paris.

Lucyle?!

Surprise et calme reprenaient le dessus sur l'inquiétude et la colère du frère attentif, à présent qu'il connaissait l'identité de cet homme.

Et bien si je la connais...je l'ai croisé quelques fois.
Elle est Juge de Paris, vous aurez donc plus de chance de la trouver au Palais de Justice...

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 04/09/2008

Elle déambulait dans les rues parisiennes, le nez en l'air regardant les façades des immeubles. C'est que les gens voyaient grand dans ce quartier, des hôtels de maitre aux boutiques luxueuses, tout rappelait au chaland l'endroit où il se trouvait.
La belle cité attirait de plus en plus de monde, tant les paysans venant vendre leur production sur les marchés, que les artisans proposant meubles, vêtements et autres bricoles.
Elle s'avança vers l'une de ces boutiques, une belle robe y était exposée ce qui laissa la jeune femme rêveuse, ce n'était pas demain la veille qu'elle pourrait porter une telle tenue.
Sa bourse était bien maigre, et son estomac lui rappelait qu'il fallait qu'elle prenne un repas, un bol de soupe et un morceau de pain ferait l'affaire.
Elle quitta ce quartier en s'engouffrant dans une petite rue au bout de la place. Distraite, elle failli se faire renverser par un attelage, l'homme qui le conduisait ne se contentait apparemment pas de livrer les fûts de vin en taverne, il avait dû bien épancher sa soif, le bougre.
Elle arriva devant l'entrée d'une taverne, elle regarda l'enseigne, et s'efforça d'en lire le nom du mieux qu'elle pût "Taverne de la rose blanche", un endroit qui portait son nom, peut-être était ce là un signe?
Elle n'y croyait pas plus que cela, mais là ou ailleurs, il fallait qu'elle mange.

Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 23/08/2008

Ainsi, on ne lui avait pas menti...Lucyle était bien à Paris.

Et Juge! Incroyable ce que cette gamine avait sans doute déployé comme énergie pendant son absence.

Il s'incline et remercie Keur.

"Messire, ce que vous me baillez là me fait grand plaisir!"

Il se retourne vers la soeur de Keur.

"Ma Demoiselle dont j'ignore toujours le nom, faire votre connaissance a été un plaisir.Hélas, je dois partir,aller à la recherche de ma soeur, mais je compte bien vous revoir."

Il s'éclipse, et part d'un pas rapide, ce qui lui fait presque bousculer une charmante parisienne coiffée d'un superbe chapeau.

"Pardon ma Demoiselle, veuillez m'excuser."

Puis il continue sa quête dans les rues de Paris, cherchant du regard le Palais de Justice.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 04/09/2008

Elle n'était pas lectrice aguerrie, et mit un certain temps, si pas un temps certain à lire la pancarte de la taverne, si bien qu'elle se fit presque bousculer à nouveau.
Heurtée à l'épaule, elle se retourna vivement et se retrouva face à face avec un homme.

"Pardon ma Demoiselle, veuillez m'excuser.", lui dit-il.

Elle lui sourit, vous êtes tout excusé, messire.

Il se retourna et continua sa route, tandis qu'elle le regardait partir, se demandant où elle avait bien pu le croiser auparavant.
Ce regard ne lui était pas inconnu, mais sorti de leur contexte, elle avait parfois du mal à reconnaître les gens.

Sa mémoire lui faisant défaut, elle haussa les épaules et entra dans la taverne.

[suite en taverne]

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 10/09/2008

C'est sans aucune difficulté que l'homme à qui on avait donné se surnom ridicule de Plouqi pénétra dans la vie de Lutèce. Il était décidément plus simple de rentrer dans une ville qui devait être gardée convenablement par des soldats pour assurer la garde des nobles de la cité et de ses habitants que de se loger dans une étable sans se faire attraper.

L'individu continua son chemin, le vent laissait ces cheveux courir au vent, où allait il crécher cette nuit là ? C'était la question qu'il se posait quasiment tous les jours. Les nuits devenaient de plus en plus fraîches et contrairement à il y a quelques semaines, il devenait difficile de dormir au pied d'un arbre à la belle étoile.

Le jeune homme fit quelques pas en direction du cœur de la cité, il se retrouva rapidement dans les rues parisiennes. Un rapide coup d'œil, il aperçu un pont, c'est ici qu'il allait passer la nuit, à même les pavés, le ventre vide criant famine. Sur le fleuve qui traversait la Capitale, des petites vaguelettes se dessinaient rythmées par la brise qui frappait cette nuit là. Le reflet de la lune venait accompagner cette danse nocturne. Plouqi avança sous le pont, il laissa choir au sol son cabas, puis il en fit de même. Installé en position fœtale, il continuait de scruter l'horizon écoutant les bruits de la ville avant de plonger dans les bras de Morphée.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 10/09/2008

Au petit matin le jeune garçon se réveilla, le soleil se levait doucement offrant ses premiers rayons. Bien que la nuit fut fraîche, Plouqi avait le sourire aux lèvres ce matin là, se redressant sur ses deux jambes il s'étira tel un félin. Il prit sa besace et vérifiant que son nécessaire à écriture était encore bien dedans. Tout était là, les quelques affaires qu'il possédait, n'avaient pas bougé

L'individu se mit à genoux non pas pour faire une prière mais il trempa les mains dans le fleuve testant la température de l'eau. Froide elle était, mais il avait bien besoin d'un décrassage, sans réfléchir il plongea directement la tête dans l'eau. En apnée quelques instants, il frottait vigoureusement ses joues et ses cheveux crasseux. La tête en dehors de l'eau il se frotta la nuque, puis les avants bras. Impossible de se mettre à nu et de plonger dans cette eau pour se laver complètement, de toute façon il n'avait aucune affaire de rechange.

Plouqi attendit que l'eau redevienne plus paisible pour observer son reflet. "C'est déjà nettement mieux" se confia t-il. Il passait la main dans ses long cheveux essayant de les mettre en place. Du regard, il cherchait quelque chose qui lui permettrait de les attacher, il chercha dans son sac et en tirant un petit morceau de ficelle. Quelques instants plus tard, il avait terminé son entreprise et regardant de nouveau son reflet il ne semblait pas déçu du résultat.

La prochaine étape de la journée bien qu'il soit encore trop tôt était de trouver un travail pour la journée. Il reprit son sac et sorti de dessous le pont. Il vagabondait dans les rues encore déserte, cherchant le lieu où il pourrait travailler.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 10/09/2008

Pour une fois la chance avait été de son côté, il avait pu trouver un emploi à la mine. Bien que ça soit une tâche pénible, la journée était passée beaucoup plus vite en pensant à diverses choses. Cette femme avec qui il correspondait depuis un banal échange d'estime l'intriguait. Par pure coïncidence, cette grande Dame avait perdu également la mémoire et elle essayait de l'aider dans cette rude épreuve. Pendant de longues heures il s'imaginait son visage, sa silhouette, elle semblait idéalisée dans ses rêveries. Il avait également repensé à cette demoiselle, ce simple regard et petit sourire l'avaient marqué, frappé...

Il attendit que la nuit tombe pour retourner sous le même pont, où il avait dormi la veille. Sous la lueur de la Lune il prit sa plume et composa quelques alexandrins. Ce n'était pas du grand art, mais l'écriture lui permettait d'avancer, de mettre noir sur blanc ce qu'il avait en tête en l'instant présent.

Chose faite, il rangea son matériel dans son sac. Pendant quelques minutes, allongé à même le sol, les mains derrière la nuque en guise d'oreiller, il contempla la voûte céleste. L'immense toile ornée de milliers de point de lumière était d'une extrême beauté, Plouqi était émerveillé devant un tel tableau. Il finit par sombré après cette rude journée, oubliant ainsi les vieilles douleurs qui étaient ressorties ainsi que la faim.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 10/09/2008

Une nouvelle journée de labeur à la mine s'était achevée. Le jour s'était présenté selon le même rituel que la veille, à la différence près que Plouqi avait pu manger quelques tomates au petit déjeuner. S'en était suivi un brin de toilette, avec la remise en place de sa queue de cheval...

Sur le chemin en direction de la mine qu'il avait pris quasiment à la même heure, il avait espéré croiser la demoiselle de la veille. Mais il en fut autrement, le trajet fut singulier sans aucune rencontre.

Le travail accomplit, le jeune homme sortit avec ses 20 Louis d'Or en poche, il était satisfait, d'ici peu il pourrait certainement se payer une nouvelle chemise, de quoi lui donner une meilleure allure. L'individu fit le chemin inverse pour retourner sous son pont, en plein milieu il fut interpellé par un coursier.

Plouqi c'est vous ?

D'un signe de la tête vertical il approuva, le coursier poursuivit

Ce pli est pour vous, de la part de Dame Irlandy

Plouqi prit la missive et remercia l'homme d'un sourire. Il entreprit directement la lecture, elle lui proposait gracieusement de trouver refuge chez elle. L'homme resta songeur quelques instants, pouvait il accepter cette proposition d'une femme dont il ne connaissait pas grand chose ? Il continua en direction du pont. La bibliothèque Louis 1er où pouvait elle se situer, comment demander son chemin ? De nouveau sous le pont, il fit un brin de toilette pour retirer toute la poussière accumulée au travail. Pensif il prit un des fruits qui lui restait, il croqua à pleines dents dedans. Il finit par se convaincre que cette proposition était peut être une aubaine pour lui qu'il ne pouvait pas laisser échapper. Sur un morceau de parchemin déjà usagé il écrivit

La bibliothèque Louis 1er s'il vous plaît

Il s'élança dans la ville sans savoir où il allait, il trouverait bien un passant si ces recherches devenaient trop longue pour lui demander son chemin...

Nombre de messages : 102 Ville : Paris Date d'inscription : 24/08/2008

Petit matin… comme à mon habitude, je profite de Paris alors que la plupart des habitants dorment… mes pas m’ont guidé sur un de ces ponts qui surplombent la Seine… Le brouillard est plus épais icelieu… je n’arrive pas à distinguer l’eau… Juste quelques masses me faisant penser que quelques embarcations ne sont point loin…

Etonnant… je croise habituellement une ou deux personnes à cette heure-ci… et là… personne… tiens l’autre jour c’était cet homme aux cicatrices... c’est étrange comme certaine personne marque… peut être le fait de son visage tailladé ou de son regard… j’en sais trop rien…

Les mains sur la rambarde, je laisse mon regard se perdre dans le brouillard, mes pensées s’envoler et virevolter… mes yeux s’habituent doucement… où serait-ce le brouillard qui se lève ? Peu importe… cela n’a aucune importance… juste à ce moment là, je voudrai que le temps s’arrête… mon esprit est si rarement au repos… habituellement tout se bouscule… et là… oui je voudrai vraiment que le temps s’arrête…

Je sursaute en entendant des pas sur le pont… une silhouette se dessine… Le Sergent ?... l’homme passe… déception… désormais, je ne me retourne plus… à quoi bon espérer de toute façon… et ça changerait quoi… oublies-le…

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