Matteo était bien sagement en train de se reposer quand il entendu mégalino crier:

Citation :

Villageois de Vertus ! Venez à moi, la Reyne a apparemment disparu. Ce serait peut-être l'œuvre d'un brigand. Suivez-moi et aidons-la !

A ces mots il sorti de sa maison qui se trouvait sur la place du village.Il vit un attroupement tout autour de mégalino et se dit:

Je vais donc pouvoir défendre le Royaume.Qu'est-il arrivé à la Reyne?Où est-elle?Est-elle vivante?
Puis il leva les yeux au ciel et dit: .

Grand-père,je vais enfin pouvoir porter l'armure noire que tu m'avais offerte,toi qui voulais que je soit un vaillant chevalier,tu ne vas pas etre déçu.

Il se rapprocha de Mégalino:

Monsieur le Maire que se passe-t-il?Expliquez-nous comment on va s'organiser.

Les deux gardes de la route avaient finalement peu répondu à ses questions. Lassé, il avait pris le chemin du petit village où il errait depuis quelques jours dans cette cité morte. Rares étaient les gens à croiser dans ces rues et il s'ennuyait fermement.
Il avait reçu une missive intéressante quelques jours auparavant, le menant ainsi à se faire une petite idée de l'endroit où il se trouvait et sa nouvelle mission.

Baladant sur le marché, il entendit un homme crier aux armes. C'est en riant qu'il s'approcha, tout d'apparat vêtu par son rang et son prestige, il s'adressa à l'homme qui gesticula en tout sens. Il avait reconnu là, le maire de Vertus.


Mon bon messire, ohla ! Sa voix couvrait les quelques gens qui observaient la scène.

Je vous arrête de suite ! La Reyne a changé ses plans et ne viendra pas à Vertus. Je suis navré d'avance de cette déception pour vous tous. Je pensais qu'elle avait envoyé un de ses pages pour vous l'annoncer !

Toussotant de toute cette poussière. La campagne ne lui réussissait pas, décidément. Il épousseta de la main le velours chaud qui le couvrait.

Oh mais je ne me suis point présenté, que me voici bien mal poli !
Michel de Castelnau, Baron de Joinville. Soyez ainsi honoré de ma présence ! Peut-être pourrions nous discuter plus amplement dans vos bureaux, ou encore à l'auberge ?

L'invitation ne se devait d'être refusé. L'étiquette se faisant, le baron n'attendit pas la réponse de Méganilo avant de se diriger vers la mairie, l'air hautain et décidé.

Déjà, les paysans sortait des maisons avec des fourches, les artisans prenaient leur outils les plus tranchants, les gardes distribuaient des épées de mauvaise facture. Assurément, la situation était mystérieuse, et l'on ne savait pas à quoi s'attendre mais il fallait parer au pire. Meganilo se maudirait à jamais, si le cortège avait... été décimé par des brigands, il ne pourrait plus vivre tant qu'il n'aurait pas passé sa lame au travers de la gorge des assassins de Squad et de la Reyne.

Il vit là messire Matteo, un homme courageux assurément, Meganilo allait lui parler, lorsqu'un individu lui adressa la parole hautainement, semblant lui donner des ordres. Meganilo l'écouta et exaspérer par le comportement hautain que les titres pouvaient donner à certaines personnes, il interpella le baron qui déjà se dirigeait vers la mairie, croyant que Meganilo allait le rejoindre bien docilement.

Messire, je suis moi aussi enchanté de faire votre connaisse. Cependant vos dires m'étonnent, comment vous, un baron, en saurait plus sur les plans de la Reyne, que le duc lui-même ! Meganilo sortit la lettre d'Albert de Laffite, et mit en évidence le sceau.
C'est bien étrange... Et même si je vous croyais, ce qui n'est pas le cas... Je serais obligé de me rendre à Reims, même si par le statut de pair je suis l'équivalent de messire de Laffite, par son statut de comte il est mon supérieur.
Je ne comprends pas le but de votre manœuvre... en tout cas, si vous êtes noble, vous devez savoir vous battre, ainsi je vous propose de nous aider.

Meganilo se détourna de l'homme, puis cria à la population:

Attendons encore un peu, équipez-vous, prenez des vivres. Nous partons pour Reims avant la fin de la journée.

Meganilo donna un ordre bref à deux gardes, afin que ceux-ci ramènent des chevaux des écuries.

[HRP : Pëtite précision : à Paris, Limose m'a interdit d'utiliser la garde de la ville pour toute action militaire car la garde est assignée à la ville uniquement. De plus, dans tes lettres de demande aux habitants, tu es prié de demander à ceux qui te répondent s'ils sont ou non engagés dans l'armée car si c'est le cas, ils ne peuvent participer à l'action.

Comment Méga reçoit une lettre de Albert sur la même journée ? Vous êtes très fort dites donc ... Quelle organisation pour quelque chose de soudain .. /HRP]

[HRP : petit rajout, RP parlant, comment tu es au courant ?, juste juste pour que je me resitue.]

[HRP: arf désolé Squad, j'ai supprimé ton post, je voulais te répondre par MéSaNge, et je n'avais pas vu les autres. Bon pour répondre à Ambroisie, je signale que j'ai envoyé au villageois de Vertus, une lettre dans laquel je demande si les villageois sont d'accord pour que je les utilise RP, il y a eu pas mal de réponse positive (15 pour l'instant), ce qui me fait 15 hommes .
Ensuite pour la garde, j'ai tout à fait le droit de la prendre, je suis le maire de ce village, les gardes doivent aussi obéir aveuglément comme tu dis Ambroisie.

Limose, je suis au courant parce que j'ai reçu une lettre d'Albert qui s'est inquiéter parce que la Reyne devrait déjà être arrivée depuis un bon bout de temps en Champagne, et si je dois être informé Ambroisie, c'est parce que c'est moi qui est rempli l'escorte de la Reyne.

Squad, bon je te réponds là, que veux-tu, Meganilo imagine le pire, surtout avec ces histoires de Sephren, lui aussi a des soldats, je réunis donc des hommes pour les vaincre.

Voilà, j'espère que vous êtes satisfait, à l'avenir, contactez-moi plutôt par MP, parce que là c'est un endroit RP . /HRP]

[HRP : et dans les 15 réponses que tu as eue, il n'y en a aucun engagé dans l'armée ???

Euh ... Sephren n'a rien à voir dans cette histoire ? C'est quoi encore ça ?

J'adore l'excès de zèle avec laquelle tu supprimes les posts sans te poser de questions ... /HRP]

Meganilo hésita, malgré le comportement hautain et dédaigneux de l'individu, celui-ci disait détenir une lettre de la Reyne... Meganilo ressortit la lettre d'Albert, et la lue attentivement. Elle était claire et précise, mais peut-être que la Reyne était arrivée entre-temps... Mais ce baron... dont les manières exaspéraient au plus haut point Meganilo, avait peut-être raison...

Quoi qu'il en soit, il ne devait pas commettre une erreur en déplaçant ses villageois pour rien, mais il ne voulait pas commettre l'erreur de ne pas venir au secours de la Reyne... si elle en avait besoin. Mais Squad, Squad l'aurait averti ! Meganilo se passa la main sur le visage, le mal de tête le reprit, il ne savait que faire. Il coupa "la poire en deux".

Messire Matteo, dit-il en interpellant celui-ci, je vous confie les villageois, menez les à Reims, empruntez les routes afin que je puisse vous retrouver facilement. Je vais aller voir cet homme et aller voir ce qu'il a à m'apporter. Si ce n'est pas concluant, je vous rejoindrais, si c'est concluant, vous ne devriez pas être loin, et je vous rattraperais aisément, nous rentrerons ensuite. C'est une tâche importante que je vous confie, ne me décevez pas, et ne m'attendez pas, de toute façon ma jument est très rapide.

Meganilo sourit à Matteo, et fit un signe de tête en direction des chevaux, pour lui dire qu'il pouvait partir, et qu'il avait le plein contrôle des villageois. Les villageois, les plus fidèles étaient là: Transallian, Eprona, Zorus, Standardou, Sam, et même Telya et Père Huon !
Meganilo adressa un signe de la main au Père, qui se tenait décidément assez près de son assistante.

Enfin, il rentra à la suite de l'étranger dans la mairie.

Meganilo dut s'arrêter encore une fois, il remercia le messager, et déplia la lettre. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il constata que c'était une lettre de Squad. Un soupir de soulagement...
Mais il ne comprenait plus rien. Pourquoi la Reyne aurait-elle envoyé un message au baron, qui se trouvait ici-même à Vertus alors que Squad lui avait envoyé un messager... les deux lettres disant apparemment la même chose en plus.

Cela ne voulait rien dire... mais que se tramait-il donc ? Assurément, ce baron était de plus en plus louche... Meganilo leva le nez, le ciel était bleu à Vertus, bien que quelques nuages noirs flottaient au-dessus des plaines, comme d'habitude. Etrange... Paris, était à une journée et demi de marche, et même pas une demi-journée à cheval, mais le temps était agréable à Vertus. De plus Squad le vouvoyait dans la lettre... jamais les deux hommes ne s'étaient vouvoyé !
Meganilo ne savait plus où il en était, la situation se transformait en un labyrinthe infernal, où tout les chemins paraissaient mauvais.

Non Squad ne l'aurait jamais vouvoyé, c'était trop louche... peut-être s'inquiétait-il pour rien... Le maire pénétra à l'intérieur de la mairie, ainsi il laissait Matteo partir pour Reims.

Tant pis, marmonna-t-il, déjà il regrettait, et s'il faisait une grosse erreur ? Trop tard, il était tellement têtu que lorsqu'il avait pris une décision, il ne pouvait plus se convaincre lui-même...

Lugar avait marché depuis plusieurs jours à la recherche d'un coin idéal pour élire domicile. Étant issue de la campagne et sans grande instruction, elle atteignit enfin la civilisation. Un attroupement de quelques personnes se tenait là à la place centrale. Certains s'apprêtaient à chevaucher leur monture chargé de vivres et d'objets comme s'ils partaient à la guerre. Elle aperçu une fontaine tout près de ces gens. Pieds nus et cernée par le voyage, elle s'en approcha timidement afin de se rafraîchir et se désaltérer, en évitant de se faire trop remarquer. Elle n'avait pour seul bagage que sa personne et un baluchon dans lequel elle transportait une gamelle et quelques écus.

Après avoir bu et s'être arrosé le visage, elle scrutait les environs afin de constater un lieu pour passer la nuit. Elle se dit qu'un repos confortable serait bienvenue et qu'elle pourrait ensuite trouver du travail, question de se faire une petite santé monétaire et finalement trouver un logis. Cet endroit lui plaisait et les habitants semblaient à première vue bien sympatiques. Elle s'assied donc sur le sol, adossée à la fontaine sur son côté Nord pour être à l'ombre.

Ouvrant les yeux, Lugar vit quelqu'un sortir d'une chapelle. Il semblait réveillé depuis peu. Elle l'avisa humant les fleurs des balcons. Ce geste, peu anodin, la fit sourire. Elle avait elle-même cette légèreté dans l'âme. Elle en profita pour lui adresser la parole.

- Bonjour monsieur. Vous ne semblez pas du coin. Moi non plus d'ailleurs. Il y a longtemps que vous êtes ici ? -

Blancos se releva tout en se tenant le dos pour être au même niveau que son interlocuteur. Pendant sa chute,il avait fait tomber sa bourse.

-Je vous prie de m'excuser j'avais la tête qui ne pensait plus qu'à cette belle ville.
Mais à qui ai-je l'honneur?

Lugar regarda la scène d'un air amusée. Deux individus s'étaient heurtés accidentellement. Elle se releva et ramassa la bourse et son contenu répendu du jeune homme qui venait de tombé pour lui rendre. Elle lui tendit ses effets en lui offrant un de ces plus beaux sourire.

- Voila, c'est à vous je crois. Vous ne vous êtes pas fait mal j'espère ? -

Puis s'adressant aux 2 hommes elle se présenta. - Bonjour à vous. Je me nomme Lugar, fille de paysan. Je viens d'arriver ici il y a quelques minutes et je cherche un endroit où piauler quelques jours le temps de me trouver du travail. J'aimerais bien me procurer un lopin près de l'océan. Vous connaissez un endroit où on cherche de la main d'oeuvre ? -

L'invitation de celui qui disait se faire appeler Blancos tentait beaucoup Lugar. Mais le travail à la mine ne lui souriait pas beaucoup. L'image qu'elle avait en tête était celle des cavernes sous le roc sans jamais y voir le soleil. Mais il ne fallait pas rejeter cette opportunité sans s'y attarder un peu.

- Votre invitation, messire Blancos, me ravie. Il m'importe peu la grandeur de votre demeure je n'ai besoin que d'un tout petit coin pour refaire mes forces. C'est votre grande bonté qui me touche beaucoup. Mais sachez qu'hélas, je n'ai que très peu d'argent pour payer ma visite. -