De sa chambre de Reims, de la Maison du repos du guerrier, apres un bon bain au parfum divin de pivoine, dans un vetement léger d'intérieur, Helenia prit le temps d'écrire une lettre au Maire de Vertus pour lui demander un petit service.

Prenant la plume sur la petite table elle trempa celle-ci dans l'encrier et en ces termes elle débuta sa missive, sur son parchemin parfumé aussi de Pivoine

Citation :

Monsieur le Maire,

Demain, Jeudi, je devrais arriver à Vertus et sincèrement comme je sais que ce n,est pas Paris, j'aimerais vous demander, si bien sur vous en avez le temps, de me trouver une petite chaumière sans prétention. Car je présume bien que Vertus ne possède pas de véritable auberge, même minable.

En espérant que vous le pourrez,

Une dévouée pour son Royaume,

Au plaisir de mieux vous connaitre,

Helenia.

Ce ne sera qu'une fois qu'elle aura sortie de la maison qu'un pigeon survolera la petite distance qui séparaient Reims et Vertus. Alors qu'à pieds elle en aura pour la journée.

Entrant dans son bureau, il l'invita à s'assoir sur un des fauteuils de style réservés aux invités. Installée confortablement, il s'installa sur les abords de la table tout en l'observant. Ambroisie remarqua qu'il sembla pensif. Surement ses nombreuses affaires, pensa-t-elle. En plus, elle avait ouï dire que le Duc en personne allait faire une visite dans le village. Autant dire que cette arrivée allait chambouler la vie tranquille du hameau. Elle comprenait ses nombreuses préoccupations. A l'évocation du charmant village, elle eut un sourire lumineux. Heureusement qu'elle connaissait au moins le visage du maire sinon elle se sentirait perdue au milieu de cette aventure.

J'en suis certaine, messire ...

Il lui proposa alors le choix des masures. C'était bien généreux de sa part. Elle devrait dès lors visiter le village afin de trouver son petit coin de paradis.

Je ne demande pas grand chose messire, un toit sur ma tête, de quoi vivre paisiblement. C'est là tout ce qu'il me faut. Oh ... j'ai failli oublier ... Voici la lettre de dame Julie concernant la valeur du champs que j'ai laissé à Paris. L'évocation seule du nom de la grande ville, où Roy et nobles peuplaient les rues, l'a fit rêver un court instant. Elle continua alors d'une voix douce. Pourriez vous me trouver un champs équivalent, messire ?

Elle lui tendit le pli remit un peu plus tôt par le secrétaire. Sa main était légèrement tremblante. Bien entendu, si je peux vous aider à la mairie, je suis à votre disposition. elle rougit qu'il cite ainsi des capacités qu'elle ne se connaissait même pas en arrivant à Paris. Sans doute que le temps passer à gérer la ferme familiale l'avait prédisposée à certains réflexes.

Pouvez vous me conseiller afin de trouver une demeure à mon goût, messire Meganilo ? Par où devrais je commencer mes recherches ?

Helenia s'était bien prélassé a la petite fontaine. Ses pieds avaient récupéré de leur légereté et c'est ainsi, un sourire aux levres, qu'elle s'était relebée pour prendre le chemin de la mairie.

Elle remit bien sur ses chausses. De nature a marcher pieds nus, non juste parce qu'elle était une gueuse, mais par plaisir, quand elle voyageait elle agissait avec intelligence. Meme dans les rues des villes.

Dans cette promenade a la recherche du batiment, elle prit le plaisir de regarder autour d'elle et ce qu'elle vit lui plus grandement.

Plus calme, plus petite, Vertus donnait l'impression chaleureuse d'une famille réunie.

Cheveux au vent, elle prit le temps de savourer le soleil sur sa peau, la brise encore présente, sur son visage, et dès qu'elle vit la Mairie elle y entra.

Devant le secrétaire qui la regardait elle lui dit de son sourire charmeur,

J'aimerais rencontrer le Maire Megalino, dites-lui qu'Helenia est arrivée.

C'est qu'il est déjà occupé, ma....dame.... dit-il incertain du dernier terme.

Pas grave, dites lui seulement que je suis là, cela suffira.

Sur ce, Helenia alla s'asseoir sur l'un des bancs proposés pour les gens qui devaient attendre.

Elle apposa sa tete sur le mur de pierres derriere elle, allongea ses pieds devant elle et doucement ferma les yeux.

On pouvait y voir ses chevilles, sa robe la moulant harmonieusement, tout en gardant à l'extérieur, une petite chemise sur celle qu'elle portait transparente quand elle était dans des lieux plus adéquat.

Meganilo ravi que dame Ambroisie ait accepté sa proposition, lui assura :

Voyez-vous en ce moment rien ne me ferais plus plaisir que d'oublier les tracas des papiers pour vous montrer la ville, et je pense que tout ces formulaires peuvent attendre.

Il se leva mais soudain son secrétaire entra une nouvelle fois dans le bureau, tout rouge et apparemment gêné :

Heu...messire le maire, une autre jeune femme...

Il déglutit un peu puis reprit :

...Désire vous parlez, elle s'appellerait Hélénia.

Meganilo regarda Ambroisie, déçu de ne pas pouvoir l'accompagner tout de suite, dit au secrétaire :

Très bien, faîtes-là entrer.

Puis meganilo, se rassit, et attendit dame Hélénia avec un sourire, il était heureux que les trois premiers membres du futur conseil soit rassemblé ainsi, il pourrait aussi mettre certaine chose au clair.

Le secrétaire revint avec un sourire satisfait sur le visage, lui si craintif au départ comme si Megalino était pour le dévorer.

Oui bien sur, Helenia oublie toujours que son apparence laisse entrevoir sa légèreté des moeurs. Ce qui souvent provoque de la gene et de l'embarras.

Monsieur le Maire veut bien vous recevoir.

Il ne savait que dire, rougissant lorsqu'il vit la jeune femme d'un geste souple et un tantinet provocateur se lever et s'approcher de lui un peu trop à son goût.

Merci cher ami,

Elle lui offrit l'un de ses sourires charmeurs, qui le fit encore plus rougir et se dirigea vers le bureau de Megalino.

Dans le bureau, elle dit d'emblée,

Votre secrétaire mon cher Megalino est rouge comme un coquelicot.... et elle lui sourit doucement. Avec lui, pas de charme a outrance. Si ce n'est que pour rire. On se demanderait pourquoi, le pauvre ange.

C'est a ce moment qu'elle aperçut l'autre jeune femme et qu'elle lui rendit le meme sourire qu'au Maire.