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Mirwen salua Hephaistos. Arrivée en haut des marches, elle ouvrit deux portes l'une en face de l'autre. Elle indiqua la première au jeune homme.

[RP] Taverne de la marée basse - Page 2 Blonay12

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Vous avez de la chance, étant mes premiers clients, vous avez la possibilité d'avoir une chambre chacun. Voici la vôtre si elle vous convient.

Elle salua le garçon

Je vous laisse à présent. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous me trouverez dans la chambre du fond. Vous avez chacun une bougie dans le tiroir près de la fenêtre et de l'eau dans l'aiguillière.

Bonne nuit messire.

Puis elle se dirigea vers sa chambre et grimaça en pensant à toute la paperasse qui l'attendait derrière la porte.

Nombre de messages : 359 Ville : Reims Date d'inscription : 02/02/2008

Le hoquet était a présent passé et Eléanore pu enfin se présenter
Je me prénomme Eléanore Deroche, ravie de....

Elle fut couper dans sa phrase lorsque que son frère arriva derrière elle et constata qu'elle avait du de l'alcool alors qu'il lui avait défendu d'en boire a son age. Un peu confuse de s'être fait prendre, elle dit d'une petite voix
On m'a gracieusement offert ce verre pour trinquer a l'ouverture de la taverne. Je ne pouvais pas refuser un tel cadeau car cela aurait était un manque de courtoisie de ma part.

Elle fit un sourire a son frère qui partit rejoindre Mirwen. L'effet de l'alcool était en train de se dissiper petit a petit laissant place a la fatigue. Elle se retourna vers Hephaystos
Je suis désoler de vous fausser compagnie, mais la nuit derniere était des plus courte alors que la journée était plutot longue. Je vous souhait une bonne nuit.

Elle se leva de sa chaise et prit la direction des chambres après avoir saluer les personnes présente dans la pièce... A moins que c était des chaises vide qu'elle salua...

Albert regarda la pièce d'un rapide coup d'oeil, puis il remercia la jeune femme.

Bonne nuit à vous ma Dame, merci encore

Le jeune homme referma la porte, une aiguière voilà qui lui permettrait de se nettoyer le visage ainsi que les mains. Dans une petite bassine, il vida un peu d'eau commença par se frotter les mains, puis le visage.

Al, regarda le lit, il ôta sa chemise, qu'il ne posa pas sur le dossier de la chaise, mais à même le sol, il ne voulait salir le mobilier de la patronne. De son baluchon, il prit des sous vêtements propres, qu'il enfila avant de se glisser dans les draps frais.

Il ne fallut pas longtemps au garçon pour trouver un sommeil paisible et profond !!!

Un pâle rayon de soleil vint réveiller la tavernière. Les marques de parchemins encore imprimées sur le visage, elle se frotta les yeux.

Tout en guettant ses clients, elle descendit dans la salle commune ouvrir la porte de la taverne. Les clients viendraient surement après le travail aux champs mais peut être aurait-elle de la visite avant.

Elle commença donc à balayer les vestiges de la soirée d'hier en attendant le chaland.

Le soir était tombé. Déjà les verres étaient prêts à être remplis, les bouteilles à être débouchées et la salle à être remplie. Mirwen espérait que ce soir encore elle passerait la soirée avec des gens aussi agréables que la veille.

Elle n'avait pas vu ses 2 locataires. Il lui faudra leur demander si les chambres étaient à leur goût.

La nuit avait été bonne, et le jeune homme n'était sorti de sa chambre que très tard dans la mâtiné.

Il avait trouvé travail à la mine un peu avant le repas du midi. La journée enfin demi journée, terminée, Albert retourna à l'auberge.

C'est vêtu de vêtements encore couvert de poussière et de boue, qu'Albert pénétra dans la taverne. Un rapide coup d'oeil dans la salle puis se dirigea vers la patronne.

Bien le bonsoir, Dame Mirwen.

Comment allez vous aujourd'hui ?

Le jeune homme s'installa sur un tabouret pour continuer la discussion

Mirwen regarda le jeune homme, bouche bée. Ses yeux ronds allait de la tenue du garçon au sol qu'elle venait de cirer. Lorsqu'elle retrouva son souffle, elle se souvint qu'il était client ici. Elle ne dit rien mais ses yeux continuaient de rouler dans leurs orbites.

Noz vat jeune homme,

Je vais... glups... bien merci. Avez vous passé une bonne journée? Je vois à votre...glups... tenue que vous avez travaillé dur. Un remontant? Rassurez moi, vous ne tenez pas le même régime sans alcool que vous imposez à votre jeune soeur?

Elle parvint à sourire malgré son angoisse.

L'homme sourit.

Ma journée fut bonne bien que difficile. La mine je n'ai pas l'habitude de piocher ainsi toute la journée.

Albert réflechit un remontant, il n'avait pas l'habitude de boire de l'alcool. Même au monastère, le Père Abbé ne voulait pas qu'il boive le vin pendant la messe, c'est pour dire...

Un remontant, et bien disons que... je ne bois point d'alcool. Enfin que très rarement pour pas dire jamais.

Je ne voudrais toutefois pas vous offenser, alors je vais accepter votre proposition.

Pour ma soeur, il est vrai que je me montre peut être trop protecteur, c'est pour l'heure la seule personne qu'il me reste dans ce monde alors...

Mais bon passons.

Regarde la femme, puis détourne son regard pour observer la salle

C'est une belle auberge que vous avez là. Permettez moi de vous remercier encore une fois, la nuit fut très bonne grâce à vous.

Et le service est de qualité rajouta t'il avec un large sourire

Mirwen sourit et tendit un verre bien plein au jeune homme.

Allez buvez cela, vous allez oublier toute votre fatigue, c'est moi qui vous le dit! Chez nous en Bretagne, on met du cidre dans le biberon des nourissons pour les rendre plus forts.

Je vous remercie pour vos compliments. Je m'improvise quelque peu, je suis donc bien contente de m'en sortir. Le chaland se fait rare mais il est de qualité.dit elle en faisant un clien d'oeil.

En parlant de votre soeur, où est-elle? La nuit fut elle bonne pour elle aussi?

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Léa s'était levé à l'aube pour pouvoir profiter de la ville dès le levé du soleil. Marchant dans les rues, elle remarqua au bout d'un moment une échoppe de tisserand. Regardant le reflet de ses habits à travers la vitrine, elle se dit qu'il était peut être temps de songer de refaire sa garde robe.

Un parchemin était collé sur la vitre du magasin proposant d'aider à confectionner ses propres vêtements. Ni une ni deux, Eléanore sauta sur l'occasion et entra dans la boutique.

La journée passa rapidement et la nuit tombé elle sortit avec sa nouvelle tenu empaqueté dans du papier épais et se dirigea vers l'auberge.

Poussant la porte, elle entendit des voix s'élever du comptoir, s'approchant elle reconnu son frère qui était en grande discussion avec Mirwen. Elle s'avança vers eux et prit un siège.

Bonsoir dame Mirwen, bonsoir grand frère.

Mirwen leva la tête, perdue qu'elle était dans sa contemplation horrifiée de la tenue d'Albert.

Noz vat petite damoiselle!

Dites donc, vous voici bien chargée! Dites moi tout, je suis curieuse! Est-ce que cela se mange? Est-ce vivant? Vous buvez quelque chose?

Albert espérait que l'alcool ne le rende pas malade durant la nuit. Il avait tellement peu l'habitude de boire de l'alcool...

A votre santé ma dame.

Et bien si en Bretagne on boit dès le plus bas âge, moi en Normandie à l'adolescence, le Père Abbé ne voulait pas me faire gouter le vin de messe...

Albert boit une gorgée dans son verre. Le liquide de cette boisson, descendit le long de son œsophage, et il la sentit passé, il avait l'impression d'avoir l'intérieur en feu. Son visage se teinta d'un rouge vif. Il poussa en tapotant sur son torse

Ca brûle mais... c'est... tousse une nouvelle fois bon...

Albert n'eut pas le temps de répondre concernant Eléanore, elle rentrait dans la taverne.

Bonsoir Léa

Il retrempa ses lèvres dans son verre, en regardant par dessus celui ci la tavernière, pendant que les deux femmes discutaient entre elles.

Edit rajout bonsoir léa
Edit 2: rajout balise

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Elle posa son paquet sur la chaise a coté d'elle
Non cela ne se mange pas et ne se boit pas également. C'est une nouvelle robe pour remplacer la mienne qui commence a être des plus usée.
J'ai trouvé une boutique ce matin qui proposait d'aider les débutants a confectionner leur propres vêtement et du coup j'ai sauter sur l'occasion.

Reprenant sa respiration elle continua
Ha oui merci, je pense qu'une tisane sera très bien

Rigolant de la jolie couleur rouge qu'avaient prise les joues d'Albert, Mirwen sortit une boite remplie d'herbes sèches pour la jeune femme ainsi qu'un peu de l'eau qui chauffait dans l'âtre. Elle poussa le tout vers Eléanore.

Une robe dites vous? Oulala! Quelle riche idée!! Aurons nous l'honneur de la voir ce soir ou la gardez vous pour un évènement précis?

Puis, réfléchissant.

Au fait, pardonnez ma curiosité mais qu'est ce qui vous a ammené de si loin que la Normandie jusqu'ici?

Regarde sa soeur et lui dit

Une robe, voilà une très bonne idée, la tienne est bonne à jeter ou à brûler...

Depuis la Normandie, nous sommes partis, car je souhaite apprendre l'art de la vigne et du vin de Champagne.

J'ai travaillé pendant quelques années dans un monastère, où j'ai appris à brasser de la bière, le vin également. Mais le vin de Champagne, d'après certains frères il est d'une toute autre qualité. Albert est passionné, lorsqu'il raconte son envie d'apprendre.

Alors lorsque j'ai atteint mes 18 ans, nous avons repris notre route avec Léa, elle ne voulait rester chez les nonnes. Dit il en souriant à sa soeur

Se servant un autre verre de chouchen, Mirwen écoutait Albert raconter.

Vous etes partis seuls sur les routes?! Vous etes bien téméraires!!

Je vous ressers?dit elle en agitant la bouteille.

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Elle le regarda d'un petit air ronchon
Tu n'a pas vu ta chemise et tes braies, ils sont encore plus sale que ma robe

Prenant sa tasse de tisane entre ses mains, elle se mit remuer doucement le continue avec une petite cuillère de bois pour qu'il puisse refroidir un peu. Faisant un sourire nostalgique, elle écoutait son frère se remémorant ses dernières années passé en Normandie.
Albert s'arrêta laissant Mirwen l'interrogeait, Eléanore se permit de répondre.

Ce n'est pas de la témérité d'etre parti sur les routes. Cela était quelque peu nécessaire à notre... Elle ferma un peu les yeux tristement en cherchant ses mots puis dit avec un sourire .... à notre bien être je dirais. Mais cela est bien loin maintenant et nous n'avons plus l'intention de voyager.

Se redressant brusquement

Ca c'est une bonne idée!! Enfin, je dis cela mais je suis arrivée il y a peu moi même.

Cependant, si je peux faire quoi que ce soit pour vous aider dans votre installation à Reims, n'hésitez pas. Il est bon d'avoir des gens sur lesquels on peut compter.
En tout cas, ma taverne vous sera toujours ouverte, sachez le.

Albert regarda son verre, il restait encore un peu de breuvage... Il but le reste de son contenu.

Un frère qui buvait souvent, même trop l'alcool a fini par avoir raison de lui, disait souvent :

"Verre plein je te vide, verre vide je te plains"

Alors je vais dire oui...

Albert rebondit sur les paroles de sa petite soeur

Nous avions déjà l'habitude de voyager tous les deux, depuis que je suis haut comme trois pommes. Enfin non n'exagérons rien, mais depuis que j'ai 12 ans nous voyageons, de La Rochelle à la Normandie, de la Normandie à Reims... Posons nous quelques temps, peut être repartirons nous un jour. Albert sourit, il n'avait pas de mal à parler de son sombre passé. Il en avait beaucoup discuté avec le Père Abbé, et d'autres moines. Avec l'alcool, une certaine confiance qu'il ressentait en parlant avec Mirwen, faisaient en sorte qu'il se livrait plus facilement. Albert préféra couper court à la conversation toutefois, il savait que sa soeur avait encore du mal à parler de sa tendre enfance chez leur tante...

Nous pourrons reparler de tout cela plus tard, quand j'aurais l'esprit bien clair. Albert sourit

Merci pour votre hospitalité, je me répète mais, nous aurions dormi encore dehors sinon.

Alors cette toiture pourrons nous la requinquer dès les beaux jours ?

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Après une journée aussi remplis, Eléanore commença a piquer du nez. La tisane l'avait aidé à se détendre et elle se dit qu'il était tant d'aller se reposer. Reprenant les dernière paroles de son frère, elle dit
Albert à raison, merci pour votre hospitalité. Je ne peux pas réparer de toiture ou fabriquer une table en bois brute, mais si je peux vous êtes utile pour l'entretient des lieux ou en cuisine, je serais ravis de vous donner un coup de main. Sur ceux, je tombe de fatigue, je vais donc aller rejoindre ma chambre. Bonne nuit a tous le deux

Elle se leva de sa chaise encore chaude, fit une bise a son frere, salua Mirwen et partit en direction de sa chambre

Voyant Eleanore piquer du nez et son frère entamer son 2e verre de chouchen, Mirwen se dit que ces deux là allaient encore roupiller comme des loirs.

Levant la tête, elle fit la grimace.

Ma foi, au plus vite pour ce toit. Il ne tient que par miracle, j'en ai peur. Dites moi une journée où vous n'etes pas accaparé par la mine et nous nous en occuperons. C'est à dire que je superviserais, vous travaillerez et votre jeune soeur vous apportera son soutien moral.

Voyant la jeune femme aller se coucher, elle la salua et décida d'en faire autant.

Bien le bonsoir messire, je vous laisse le soin de verrouiller la porte si vous désirez sortir un peu avant de vous coucher. Il n'y a pas grand chose à voler ici mais je ne voudrais pas qu'une bête entre et casse quelque chose.

A demain je l'espère.

Albert regarda son verre fraichement rempli.

Et bien, attendons que les gelées soient finis ça sera plus prudent.

Je vois que vous me serez toutes deux d'une grande aide, vous à l'organisation ma sœur au casse croute...

A peine le temps de rendre la baiser à sa soeur qu'elle était déjà partie, et là jeune femme en faisait autant.

Il lui retourna son salut

Je prendrais le soin de tout fermer derrière moi, n'ayez crainte madame.

Que votre nuit soit douce.

Il la regarda monter son regard sur son verre. Cette boisson était bien enivrante et agréable à boire. L'alcool l'avait déjà bien attaqué même s'il savait encore ce qu'il disait.

L'air bien songeur il regardait dans le chouchen, cherchant peut être élément de réponses à certaines questions, ou de l'inspiration. Subitement, il redressa la tête affichant sourire, laissant son verre en plan, il remonta les marches deux à deux, pour aller chercher dans sa chambre son nécessaire d'écriture.

Albert voulait faire courir sa plume sur le parchemin, retournant près du comptoir, il y posa ses affaires, prit son verre et sortit prendre l'air.

Respirant à plein poumon l'air frais de cette nuit d'hiver, il but tranquillement son verre en regardant le ciel légèrement dégagé. Il s'amusait à regarder les fumées s'échapper des cheminées, chercher les chats dans la nuit facilement repérables par leurs yeux qui bien souvent trahissaient leur présence... C'est seulement lorsqu'il eut fini son verre, qu'il rentra dans la taverne, les mains légèrement bleutées par le froid, le visage encore rougit.

Il ferma la lourde porte en Chêne et la verrouilla. Marchant sur la pointe des pieds il retourna jusqu'au comptoir là où il avait laissé ses affaires, il s'assit puis sortit ses affaires pour écrire une missive.

Il déboucha son encrier, y trempa légèrement sa plume. Droitier, il posa sa tête sur son bras gauche et laissa défiler la plume sur son parchemin.

Albert n'eut pas le temps d'écrire toute sa missive, la fatigue le gagnait petit à petit, jusqu'à avoir raison de lui. Le jeune homme fit un joli raté sur le parchemin adressé aux moines de l'Abbaye.

Le verre vide en bout de comptoir, la bougie continuant de se consumer, le garçon s'était endormi à même le comptoir.

Au petit matin, Mirwen avait trouvé la porte bien verrouillée mais un jeune homme endormi sur son comptoir, le nez dans un parchemin, de l'encre sur sa chemise et de la cire sur ses mains. Heureusement, la bougie n'avait rien brûlé mais il s'en était fallu de peu.

La tavernière ne dit pas un mot, devant passer la journée à la mairie dans son bureau. Elle referma derrière elle sans toutefois tourner la clé. Elle se dit que le garçon aurait assez de jugeote pour ne pas mettre en péril son établissement.

Une crampe dans le bras gauche c'est ce qui réveilla le jeune homme ce matin là. "Aie Aie ça fait mal" se confia t'il à lui même avant de redresser la tête complètement perdu.

Le matin semblait déjà levé et il fallait aller retravailler. Surtout se dépêcher pour pouvoir obtenir un poste en tant que garde. Albert s'activa le plus vite possible.

Ah mais non il faut que je range toutes mes affaires je ne peux laisser ça en plan comme cela.

Il prit le verre vide et se permit de passer derrière le comptoir pour le nettoyer. Il en profita pour retirer la cire sèche de ses mains. Ensuite il remonta à toute allure dans sa chambre pour ranger son nécessaire d'écriture et remettre nouvelle chemise.

Al partit travailler, le ventre vide, espérant trouvant un moment dans la journée pour se nourrir.

La journée avait été longue. Mirwen était lasse. Elle s'assit donc près du feu, un simple godet à la main. La bouteille n'était pas loin heureusement...

Elle n'aspirait qu'à un peu de douceur mais la Bretagne était bien loin. Sa mère n'était plus là pour la serrer contre elle comme elle le faisait autrefois.

Mirwen soupira et vida d'un trait son verre;

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