Entendant une voix, Mirwen se retourna. Elle s'attendait à voir les 2 personnes croisées en place publique mais elle reconnut dame Ermeline qu'elle croisait régulièrement au conseil municipal.


Bienvenue! Bienvenue! dit elle en faisant de grands gestes Entrez, je vous en prie!


Elle indiqua une chaise à la visiteuse et se dirigea vers le comptoir.

Puis je vous servir quelque chose? Je pense faire une inauguration officielle de la première taverne de Reims mais nous pouvons déjà fêter cela ensemble.

Ne s'attendant pas à être appelé ainsi, elle se mise a rire avec elle puis elle tourna la tete sur le coté s'attendant a voir son frère, elle eut un air songeur et dit d'une voix insouciante
Hoo ! Je crois que je l'ai perdu ! Pourtant un grand gaillard d'1m80 ca se perd pas facilement. Peut etre qu'il a eut peur de se retrouver en taverne avec deux jolies dames et une demoiselle Elle fit un clin d'oeil aussi jolie que nous.

Prenant le verre entre ses mains, elle sentit le parfum sucré du breuvage puis se mit ale boire d'une seule gorgée comme si elle buvait de l'eau aromatisé au miel.
L'espace d'un instant, elle sentit un goût agréable lui frotter le palais mais lorsqu'il descendit dans sa gorge, une sorte de brûlure vive la fit tousser à lui faire monter les larmes aux yeux.
Elle fit un petit sourire crispé a la tavernière qui se mise a rire alors que ses joues commencer a prendre une jolie couleur rouge.

Etes vous sur que cet boisson soit bonne à boire ? Je suis sur qu'elle décrasserait les roue d'un carrosse tellement que c'est fort...

Puis elle posa son verre vide devant elle

Mirwen salua sa collègue qui partait mais en entendant le sieur présent parler ainsi, elle chercha du regard ce qui pouvait être qualifié de charmant dans sa taverne.

Avisant la bouteille de chouchen, elle se dit que le sir devait parler de cela et lui présenta.


Bonjour messire,

Voulez vous vous joindre à nous? Faites vite, le chouchen a tendance à s'évaporer rapidement ces temps ci on dirait...

Albert était resté un peu dehors, histoire de se familiariser plus avec les lieux avant de pouvoir dormir dans un vrai lit. Il avait fait le tour de la place publique.

Pendant sa petite virée, il avait pensé à ce qu'avait dit Dame Mirwen, elle travaillait au service des impôts de la ville, peut être pourrait elle l'aider en lui donnant quelques conseils sur la façon de gérer ces finances. Au monastère, il n'avait que très peu d'argent, et les moines avaient fait le voeux de vivre avec le stricte minimum en s'engageant dans les ordres... L'argent n'avait donc pas une place prépondérante dans ces lieux. Il lui poserait la question à l'occasion, peut être quand il la connaitra plus.

De retour devant la bâtisse, il prit le soin de correctement s'essuyer les pieds à l'entrée, puis salua l'assemblée d'une voix claire et distincte.

Bonsoir

Albert Deroche, frère de la demoiselle, enchanté Rajouta t'il en s'adressant à l'homme, en lui tendant la main.

Albert se rapprocha du dossier de la chaise où était installée sa soeur puis il lui dit

Je crois Eléanore que l'alcool n'est pas encore de ton âge...

Le jeune homme éloigna le verre de l'adolescente, sachant très bien que dans ces moments il passait pour le rabats joie de service... avait il réellement le choix?

Pour finir, il s'adressa à Dame Mirwen

Je vous remercie pour votre hospitalité, néanmoins je ne peux accepter que vous nous logiez gratuitement. Si je peux vous être d'une quelconque utilité n'hésitez pas, je vous rendrais avec grand plaisir service.

Albert afficha un sourire

Il est bien normal qu'elle veuille gouter à ces boissons qui font tourner la tête des Hommes, mais elle est encore jeune elle aura bien le temps d'en boire.

Vous avez raison, il faut mieux prévenir que guérir. Une fois le mal installé, il est difficile de l'éviter...

Le jeune homme remercia l'homme d'un signe de tête.

Puis il sourit "bêtement" à Dame Mirwen intimidé quelque part de parler directement avec une femme, il avait passé toute son adolescence entouré d'hommes. Et il rajouta

Je vous suis bien volontiers, je ne voudrais vous retarder plus longtemps. C'est déjà fort aimable à vous de nous accueillir sous votre toit. Que je ne manquerais pas de remettre en état dès que le temps le permettra.

Le jeune homme emboita la pas derrière la jeune femme, pour regagner sa chambre.

Un lit, un vrai, douillet dans des draps propres, ce n'était plus un rêve... Une dernière fois il se retourna en direction de sa soeur

Léa ne te couche pas trop tard Dit il en lui faisant un clin d'oeil...

Albert salua l'homme et monta