Kenedor était bon chrétien. Il croyait à la résurrection du Christ et au bienfaits de Dieu.

Il prenait donc chaque jour un temps pour aller à la messe, malgré ses dures études, qui touchaient enfin à leur fin.

Il prit place sur un banc, et attendit le début de la messe. Il était assis dans les premiers rangs, étant un personnage plus important que la majorité des gueux de Reims, et étant surtout arrivé en avance.

Il entendit dire qu'il y avait un nouveau curé à Reims. Pour Kenedor, cela ne faisait aucune différence, la foie était la foie, la religion était la religion, quelque soit le curé.

Il attendit donc le début de la cérémonie.

Je pris une profonde inspiration avant de commencer.

- Mes très chers fidèles, bienvenue dans la cathédrale de Reims et dans la Sainte Eglise Platonicienne.
Partout, en ces jours sombres, des hérétiques viennent mettre à mal votre foy et c'est pourtant dans ces moments que nous nous devons nous unir, chanter en coeur la vrai Parole, la Parole de nos deux prophètes Platon et Christos. Ces deux sage nous en enseigner la vrai Voie, la Voie de la sagesse et de l'amour. Ne l'oublions pas ! Et que nos bouches chantent à jamais leurs louanges.

Pour ceux qui douteraient de l'existence du Très-Haut, je pense qu'ils ne mettent point en doute le début et la finalité de note monde matérielle. Maintenant, que ces sceptiques s'imaginent un potier. Celui-ci peut-il faire un vase sans argile ni mains ? Non, impossible. Il en va de même pour le Démiurge, le Grand Artisan, qui a ordonné le Chaos originel pour en faire de l'ordre. De rien, rien ne peut venir.
Ainsi, si notre monde a commencé, il a dû avoir un créateur !

Le choeur des jeunes enfants entonna un chant de louange pour le Divin Créateur.

(Pour éviter tout amalgame et pour éviter d'exiter les haines entre les religions, nous avons choisi de nommer notre église la Sainte Eglise Platonicienne et de choisir Platon et Christos comme prophètes. )

Le chant terminé, je pris le Grand Livre et lus un passage aux fidèles réunis.

- Ainsi parlait Platon le divin !

La foule murmura : "Gloire à Platon à jamais."

"Écoute donc quelle est, selon l'opinion commune, la nature et l'origine de la justice. C'est, dit-on, un bien en soi de commettre l'injustice, et un mal de la souffrir. Mais il y a plus de mal à la souffrir que de bien à la commettre. C'est pourquoi les hommes ayant essayé des deux, et s'étant nui longtemps les uns aux autres, les plus faibles, ne pouvant éviter les attaques des plus forts, ni les attaquer à leur tour, jugèrent qu'il était de l'intérêt commun d'empêcher qu'on ne fît et qu'on ne reçût aucun dommage. De là prirent naissance les lois et les conventions. On appela juste et légitime ce qui fut ordonné par la loi. Telle est l'origine et l'essence de la justice : elle tient le milieu entre le plus grand bien, qui consiste à pouvoir être injuste impunément, et le plus grand mal, qui est de ne pouvoir se venger de l'injure qu'on a soufferte. On s'est attaché à la justice, non qu'elle soit un bien en elle-même, mais parce que l'impuissance où l'on est de nuire aux autres la fait regarder comme telle. Car celui qui peut être injuste, et qui est vraiment homme, n'a garde de s'assujettir à une pareille convention; ce serait folie de sa part. Voilà, Socrate, quelle est la nature de la justice; voilà d'où l'on prétend qu'elle a pris naissance.
Et pour te prouver encore mieux qu'on n'embrasse la justice que malgré soi, et parce qu'on est hors d'état de nuire aux autres, faisons une supposition. Donnons à l'homme de bien et au méchant un égal pouvoir de faire tout ce qui leur plaira; suivons-les ensuite, et voyons où la passion les conduira l'un et l'autre. Nous ne tarderons pas à surprendre l'homme de bien marchant sur la trace du méchant, entraîné comme lui par le désir d'acquérir sans cesse davantage, désir dont toute nature poursuit l'accomplissement, comme d'une chose bonne en soi, mais que la loi réprime et réduit par force au respect de l'égalité. *"

Que tout le monde garde en mémoire ces paroles ! La justice n'est ni bonne ni mauvaise. Elle est nécessaire pour contenir les instincts de notre nature animale. Elle peut et elle se doit de réduire par la force toute protestation, car sans elle le monde ne serait que chaos. C'est grâce à elle que le Démiurge a pû crééer l'ordre du monde et ainsi la vie. Enlevez la et le monde ne sera qu'une terre nue et aride. C'est à nous tous de la respecter, car nous devons du respect à autrui. Tandis que ceux qui font les lois, ont la responsabilité de s'éloigner des chemins tortueux de l'ignorance et de la démogagie pour rester gouverner par la Raison. Ils portent l'ordre du monde sur leurs épaules.
La justice doit également régner dans le foyer. Le père ne devra point être trop méchant ou trop gentil avec son enfant. Le juste milieux, n'oubliez pas ! Tout n'est que constance dans l'homme. Celui qui restera dans ce milieu pourra mériter le titre de sage.

Les enfants chantèrent ensuite un chant de louange pour les divines paroles de Platon.

(*librement cité de "La République)

Kenedor avait suivi la messe avec grande attention et intérêt. Il fut agréablement surpris de voir qu'il connaissait le nouveau curé, mais se posa une question.

A la sortie de la cérémonie, il alla le trouver et lui demanda:

Mon père, l'office était très bien. Vous m'avez captivé durant votre sermont.

Puis il se baissa et lui chuchoté:

Entre nous, un prêtre ne fait-il pas voeux de chasteté? Car j'avais cru comprendre que vous et Alicia...Enfin, cela respecte-t-il les règles du Très Haut?

HRP/ Les premiers pas de Dja dans le RP ^_^ J'applaudis!

Kenedor sortit de la cathédrale, un vague sourire aux lèvres. Un personnage amusant que ce curé. Très sympathique aussi.

Il descendit vers le parvis lorsqu'il vit, agenouillé devant le tympan, un homme qui priait. Kenedor attendit respectueusement que l'homme ait fini, puis, étant donné qu'il ne le connaissait pas, il vint se présenter:

Mes salutations messire, je suis Kenedor, un étudiant en droit de cette ville. Je ne vous ai jamais vu à Reims. Puis-je m'encquérir de votre nom?

Moi de même!

Kenedor entendit les cloches, et su qu'elles sonnaient autre chose que la fin de la messe.

Messire je dois vous quitter. Je suis en retard, je n'ai en ce moment que peu de temps pour moi. J'esère que nous nous reverrons!

Sur ce, Kenedor partit de manière pressé et se fondit dans la foule.

dja54 arriva a Reims ou il voulait s'entretenir avec son ami andré.
il deposa son cheval a un poteau et monta les grands escaliers qui menaient aux grandes portes de la cathédrale .
il ouvrit celles ci avec force et entra dans la cathédrale .
sa premiere réaction, a lui qui n'y avait jamais mis les pieds, etait de regarder tout autour de lui,cela lui semblait magnifique.
quand il eu fini de contempler la cathédrale il alla pres d'un banc s'appuiya avec sa main et se mit a genou, fit un signe de croix comme il pouvait car il est vrai, dja54 n etait pas un fervent croyant .

quand il eu fini il chercha du regard un peu partout pour trouver son ami andré,ou était t-il se demanda dja54.
alors il chuchota d'une voix mais de façon assez basse pour ne point deranger les fideles .

andré !!!!!!!
andré !!!!!!!
andré où est tu !!!!!!!!!
andré !!!!!!!


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edit by modo: s'il te plait dja, utilise un correcteur (comme celui de word) avant de poster ensuite fais un "copier/coller", tu verra, les fautes disparaitront!!!