je pense que oui mon ami.

Bon il est l'heure de nous désaltérer.

Arrivant devant la taverne du rondouilard, Godefroy poussa la porte, qui, comme à son habitude, faisait un bruit du tonnerre.

Aprés vous cher ami.....

Un homme encapuchoné déambule dans les rues de Reims. Il s'arrête à tous les passants qu'il croise et les invite à la révolte. Il fait néanmoins attention à ne pas dévoiler son identité et à rester loin de la garde.

Mon cher compagnon villageois, vous avez sûrement besoin d'argent comme presque nous tous.

Je dis presque nous tous parce que les dirigeants de la ville sont fortunés. Il pourraient vendre le pain moins cher mais ils sont trop cupides.
Cet argent dont ils disposent, c'est nous, le peuple qui le mérite. Nous travaillons tous les jours pour une misère alors que ces individus ne font que profiter de notre argent.

Je veux organiser une manifestation au cours de laquelle nous déroberons les caisses de la ville. Nous paragerons ensuite l'argent pris de manière équitable.

Si vous êtes intéressé(e) par cette manifestation, écrivez moi un mot et j'organiserai tout ça afin que nous menions notre projet à bien.

Suite à la réunion pour la venu du Roy, Kenedor s'en était allé dans une auberge, pour se détendre. On lui avait apporté une missive, de la part de l'école de droit. Pour ses excellents résultats, on lui accordait, en fin d'études, le poste de Jug, ici-même, à Reims. Tous ces efforts depuis son arrivée de la campagne payaient enfin. Tout ce temps consacré aux études payaient enfin.

Après s'être détendu en taverne, il passa dans la rue.

Il fut interpellé par un sombre individu qui lui parla de révolte, de dirigeants fortunés, d'injustice.

Il l'écouta attentivemment, l'observa et enregistra l'apparence, la silouhette de l'homme, le maximum de détails qu'il pouvait enregistré.

Puis, lorsque l'homme eut finit, il lui répondit:

Messire, soyez certain que je vais en parler autour de moi. Je suis sur que messire Pathard sera très intéressé par votre projet. Nous nous reverrons, ne vous en faites pas.

Et Kenedor prit la direction de son cabinet, faisant un détour, voir son ami Pathard.

Non point mort n’y même absent, suite a la réunion du conseil il avait eu à faire, maintenant il arpentait les rues cherchant ou il devait disposer les force de police.
Quant ou loin il aperçu la silhouette de messire le juge.
Il arriva à sa hauteur

Je vous salut messire Kenedor une belle journée pour une promenade peut de personne certes dans les rues de notre cité mais cale je ne gène point j’en profite pour observer.

Son regard fut attiré par un homme la capuche sur le nez on ne voyait rien de lui.
Il chuchota

Avez-vous vu l’homme qui parle au peut de gens croisés ?
Je ferais bien d’aller voir ce qu’il en retourne.
Un homme qui ne montre point son visage à des raisons qui ne sont peut être point honnête.

Messire le juge le lieutenant de police que je suis vous salut bien.

Kenedor attrapa vivement le bras de Pathard:

Ce badaud encourage les foules à se révolter...On a pendu pour moins que ça...Enfin, je vous laisse faire votre travail, mon ami.

Sur ce, il lui lâcha le ras, mais le suivit...Un tel individu, aussi louche, ne pouvait qu'apporter des ennuis...

Au mot du juge il ne répondit que par un sourire

Révolte messire ?
Ici je ne pense point, nous ne sommes point dans une ville franche et si ce personnage continu dans ces dires il goûtera suivant le cas d’une cellule bien fraîche ou d’un reconduit aux portes de la villes.
C’est un choix honnête non ?

Ils avancèrent donc vers l’individu pour lui demander de quoi il en retournait.

Messire ?
Puis je savoir votre nom et ce que vous voulez.
Il est étrange de voir un homme capuchonné
Etes vous du clergé ?
Un moine ?

Il attenta donc la réponse de l’homme, fouillant dans sa mémoire ,cherchant si il y avait trace dans les archive des arrivants trace d’un homme comme lui .

Shadow ne prit le temps de répondre qui pour dire

Je suis du clergé des hommes libres...

Et il s'enfuit devant ces individus.

Il commença à courir. Il zigzaga de ruelle en ruelle afin de semer un éventuel poursuivant.

Il devait bien connaître la ville parce qu'à un moment donné, ses poursuivants ne virent plus l'individu encapuchoné.

Kenedor fut désemparé de voir que l'individu se fut volatilisé si vite...Un homme d'Eglise...Il n'y croyait pas trop, pas un brigand pareil.

Il se tourna vers Pathard:

Messire Pathard, je ne sais que dire. Il est clair que ce personnage est dangereux, surtout avant la venue du Roy! On ne peut laisser un tel homme courir dans nos rues! J'ai déjà rapidement prévenu Madame le Procureur.

Quoiqu'il en soit, si nous mettons la main sur ce bonhomme, nous avons des preuves et des témoins, il est bon pour le cachot. Le tout est de le retrouver, alors que Reims est grande.

L'homme avait le visage couvert et était encapuchonné, donc il était assez difficile de le voir.

Voyons, il mesurait à peu près ça, un peu plus petit que Pathard. Il portait des habits noirs, un peu comme la veste de l'homme là-bas. Il était aussi légèrement trapu, un peu bossu il m'a semblé, à moins qu'il ne se baissait pour être moins repérable.

Et Kenedor dit tout ce qu'il avait vu au maire, afin qu'un avis de recherche soit lancé. La Justice allait s'occuper de l'individu.

Ysabau, qui se promenait dans les rues, vit s'approcher d'elle deux hommes d'allure suspecte qu'elle n'avait encore jamais vu à Reims.
Ils avaient l'air d'être en grande discussion et elle dut s'écarter de leur chemin pour ne pas se faire bousculer.

- Vous pourriez faire attention où vous allez tout de même grommela-t-elle dans ses dents

Elle continua son chemin lorsqu'elle vit messires Kenedor et Godfroy en grande discussion eux aussi et messire Pathard qui courait vers elle ne savait où.
Elle se dirigea vers eux et les salua de la tête.

- Bien l'bonjour messires ... comment vous portez-vous?

Soucieuse à propos des deux hommes qu'elle avait croisé, elle continua sans attendre leurs réponses

- Dites messires, je viens de croiser deux hommes à l'allure peu conventionelle, ils avaient une mine à ne pas croiser au coin d'un bois. Ils ont bien failli me renverser tant ils semblaient absorbé dans leur discussion. Les connaîtriez-vous par hasard?

Fichtre! Ca doit être nos brigands! Pathard vient de partir chercher du renfort, mais il ne faut pas les perdre! Je vais tenter de les siivre discrètement, afin de découvrir leur repère.

Et sur ce, Kenedor partit vers la direction indiquée par Ysabau, en essayant de prendre un air furtif, réussissant surtout à se ridiculiser.

Il repéra vite les deux hommes, et les suivit discrètement. Mais ce n'est qu'après qu'il se demanda comment Pathard et sa garde pourraient le rejoindre, sans qu'il ne doive quitter son poste de guetteur...