Eloïse rougit en entendant le chuchotement d'Olbrie.
Un duel au corps à corps?
Elle se rappella les entrainements avec sa soeur et regarda un moment Olbrie.
Il semblait très fort...Bien plus qu'elle!
mais une De La Tour ne fléchissait pas, hors de question de faire marche arrière.

A votre gré monsieur!
A l'épée ou...au corps à corps

Elle ne put s'empêcher de rougir imaginant son corps contre le sien...
Une douce chaleur l'envahit lui faisant presque oublier la réalité d'un duel.
Elle jeta un regard sur sa soeur se maugréant qu'elle assiste à tout cela.
Décidement leurs retrouvailles prenaient une drôle de tournure.
Se tournant à nouveau vers Olbrie elle ajouta

J'espère ne pas faire honte à ma famille monsieur mais je gage que la partie ne sera pas aisée.
ce duel suffira t-il à laver l'affront fait par notre famille ou souhaitez vous un autre enjeu?

L'affront, demoiselle, n'est pas familial. Je ne le considère pas comme tel, et n'ai nulle intention de vous occire à la place d'un maraud.

Quant au duel... J'ai une idée. Commencons a l'épée, et puis dans un endroit discret nous terminerons... autrement. Ainsi si vous gagnez mon honneur sera sauf. Et le votre aussi...

Détaillant sans vergogne la jeune fille, il se dit que la seconde partie de l'affrontement risquait d'etre fort agréable.

Mais peut-être serait-il bienseant de mettre votre jeune soeur loin de tout cela ?

Il insista sur le mot soeur.

Trop de violence pourrait lui nuire...

Il fixa Eloise, les levres a peine entrouvertes, avec un imperceptible sourire.

Eloïse regarda Olbrie...Devait elle comprendre ce qu'elle comprenait!
Bien qu'encore innocente en actes, elle avait appris très jeune les choses de la vie, visitant les fermages voisin et passant son temps à regarder les animaux vivre!
Elle sourit à Olbrie sachant très bien qu'elle jouait un rôle dangereux et cependant elle ne pouvait s'empêcher de répondre à cet insolent qui savait de quelques mots ou d'un regard la laisser le souffle court.

Monsieur avez vous un endroit ou...commencer ce duel...et surtout l'achever?
Je gage que dame Lugar n'apprécierait pas notre petite...rencontre dans son établissement...

Elle se tourna vers Rosée un sourire légèrement crispé sur les lèvres.

Rosée...Peut-être devrais tu aller t'installer dans la maison familiale. Pihle garde la maison..Tu verras il est un peu porté sur la bouteille mais il est gentil.
C'est l'ainé des enfants De La Tour.
J'ai un duel à faire...Et ce n'est pas un spectacle pour une jeune fille de bonne famille convenable et tout...Nous reprendrons à la maison si tu le veux bien.

Elle se rendit compte qu'elle avait tutoyé sa soeur et sourit...Comme il était simple finalement de l'accepter comme soeur.
Eloïse se tourna vers Olbrie le coeur battant à tout rompre

Alors monsieur?
Avez vous un endroit?
Je connais un pré près de Vertus, il est bordé par des champs et dispose même d'une cabane de chasseur...Mais si vous connaissez un autre endroit...

Matteo évoqua le nom de Meganilo, le maire défunt. Je ne sais pourquoi, mais je ressentais un honneur d'avoir la possibilité de monter sur ce cheval. Peut-être suis-je trop symboliste. J'étais tout de même ravie que Mathilde me propose son cheval.

Matteo me proposa de m'accompagner. L'idée était bonne de ne pas se ballader en forêt seule mais je ne pu m'empêcher de songer à Gloria qui aurait bien aimé être à ma place. Me raisonnant que je n'y était pour rien, j'acceptai son offre.

- J'aimerais bien faire cette promenade avec toi Matteo. Seulement, il faudra attendre après le repas du soir. Si tu es d'accord on se rejoindra à l'écurie. -

La porte s'ouvrit avec fracas ce qui me fit sursauter. C'était messire Olbrie qui entrait en maugréant. Il ne semblait pas du tout de bonne humeur. Mais Dame Éloïse sut, disons, refroidir cette ardeur, la remplaçant par une autre. Olbrie réclamait à boire mais vu la tournure des évènements je ne savais pas s'il allait quitter ou s'il allait prendre le temps de se désaltérer. En pareil doute je lui apportai ce qu'il demandait.

-Je reviens dans quelques instants. - dis-je à mes convives.

Discrètement je laissai sur la table près de lui une carafe et des verres. Je me disait qu'au pire, il allait emporter la boisson pour fêter son duel. C'est toujours pratique d'avoir de quoi boire après de si grands efforts^^

Revenant vers mes ami-e-s, j'arrêtai à la table de la jolie rouquine. Je fis bien attention d'éviter de poser des yeux compatissants, ayant bien compris dans sa discussion avec Dame Éloïse qu'elle n'appréciait guère sentir de la pitié. Non pas que j'avais de la pitié pour elle, mais mon penchant naturel à me préoccuper du bien être des autres m'ammenait à éprouver de l'empathie pour cette jeune fille. Je pris, tant bien que mal, mon air enjoué habituel.

- Bonjour. Je suis Lugar l'aubergiste. Vous aimeriez boire quelque chose ? -

Il saisit avec reconnaissance la chope tendue par la tavernière, et la remercia d’un sourire. Il la vida d’un trait, il avait soudainement très chaud.

Bon. Si vous avez le lieu, ca me convient. Vous aurez l’avantage du terrain, n’en profitez pas pour me mettre le soleil dans les yeux, je suis suffisamment ébloui comme cela.

Pour les épées… Il nous faudra trouver des armes émoussées. Je n’ai nulle envie d’abimer le satin de votre peau.

Mais la nuit tombe, peut-être devrions-nous reporter ces rejouissances à demain ? Ou bien inverser les plaisirs ?

En réalité, sous une apparente nonchalance, son cerveau bouillait. Quoique le terme cerveau ne soit pas forcément le meilleur. Il eut été raisonnable de plutôt s'occuper de trouver un logis, mais le sang commandant, il était bien plus interessé par la perspective de voir jusqu'ou elle allait aller.

Eloïse sourit amusée.
Cet homme était il un mage...Elle avait bien pensé le mettre face à elle, elle avait envie de voir les reflets plus clair dù au soleil dans ses prunelles chaudes.
Elle sourit penaude de voir son petit jeu mit en plein jour et lui fit un clin d'oeil malicieux

Très bien monsieur! Voulez vous que j'aille chercher dans le genier de la maison familiale,
nos épées qui virent jadis nos jeux d'enfants à mes cousines et moi?
Nul besoin de les émousser, et vous avez raison il serait dommage que JE vous inflige des dommages.

Elle sourit innocement

Je gage que votre..Humm que votre corps recelle déjà de nombreuses cicatrices!

Elle le regarda en coin complètement sous le charme de cet homme hors du commun...
Son regard se porta par la fenêtre, les reflets rosés du soleil couchant teintaient le ciel, lui donnant un air féerique.

Vous avez raison, peut être serait il bon d'attendre demain...
En attendant que diriez vous d'aller inspecter les lieux, histoire que vous connaissiez vous aussi le terrain.
Car entre taupinières et trous de charrue, le terrain est loin d'être plat!

Elle se tourna vers Rosée.

N'ayez crainte Rosée, Pihle est un amour, il risque juste de vous faire visiter la cave, faites mine d'apprecier ses grands crus et il vous venerera...

Tournant à nouveau son visage vers Olbrie elle lui sourit et lui prit le bras

Voulez voir cet endroit qui se trouve pas très loin du lac?

Par le diable, elle n'avait pas froid aux yeux... Lui proposer une promenade nocturne et isolée était prendre un risque, il espérait qu'elle le réalisait pleinement.

Malgré son envie, il se demandait s'il était raisonnable de la coucher dans les chaumes... Avec d'autres il n'eut pas hésité, mais il aimait leur jeu, sa répartie, et la lueur ensoleillée qui dansait dans ses yeux, alors même qu'elle le provoquait.

Tant pis pour le logis à trouver, il décida d'accepter, il ne pouvait de toute façon reculer.

Je vous prends au mot, jolie demoiselle, et vous accompagne volontiers. Il est élégant de votre part de me faire découvrir par avance le champ de nos ébats. De nos combats veux-je dire ! Mais ne prenez pas, cette nuit, la peine de chercher vos jouets d'enfant. Deux solides batons nous iront à merveille, et ainsi vous ne risquerez pas de .... D'ajouter une cicatrice à ma collection...

Il lui sourit, amusé par son impertinence.

Mais vous n'ignorez pas, demoiselle, qu'il est dangereux pour une jeune fille si jolie de se promener nuitamment avec un homme jeune et plein de sève, de surcroît inconnu, et qui s'il l'était, ne le serait peut-être pas favorablement ?

Il faillit rire en ajoutant :

Dérogerons-nous donc à la sacro-sainte règle des duellistes, qui exige au moins un témoin ? Vous m'arrangeriez, ce faisant, je ne connais personne à qui le demander.

Il la laissa prendre son bras, et en sortant salua l'assemblée.

Dame Lugar, le survivant paiera les dettes du perdant !

Les deux jeunes gens s'échangeaient des propos bien audacieux quand à leur projet de soirée. Leur discussion ne manquant pas de couleur. J'aimais bien ces personnes. Leur enthousiasme déteingnait sur mon humeur. Je leur souhaitait une magnifique soirée.

Matteo avait à faire en attendant notre rendez-vous. Il laissa une poignée de louis sur la table avant de quitter. Je pris la monnaie et la mis dans une poche de mon tablier. Je lui rendit son sourire et le salua.

- Eh bien à plus tard Matteo. - Je trépignais de hâte à l'idée de me permettre une sortie, qui plus est, en agréable compagnie. Mais pour mieux apprécier le congé, je devais terminer adéquatement mon travail à la taverne.

-Enchantée Demoiselle Rosée. Je vous apporte votre breuvage à l'instant.-

Je débarrassai les verres vides des tables et me dirigeai vers la cuisine. Je versai un verre de lait frais et revins auprès de Rosée. J'observai les traits de la jeune fille. Elle ne semblait pas beaucoup moins âgée que moi. Deux ou trois années tout au plus. Elle me semblait fort sympathique.

-Voilà pour vous. Vous êtes nouvellement arrivée à Vertus ? Vous avez un endroit pour dormir ce soir ? J'ai cru comprendre que vous pouvez aller à la maison familiale des De la Tour, mais cette idée ne semble pas vous enchantée. Si vous voulez, je vous offre le gîte. Nous pourrions nous entendre pour un échange de service. -

Je ne pu cacher ma joie que mon offre plaise à Rosée. J'affichai un large sourire. À vrai dire, j'avais lancé cette proposition innocemment sans m'attendre à ce quelle soit acceptée. Du coup, je me sentais libérée. Non pas que je me sentais prisonnière, mais il fallait admettre que tenir cette auberge demandait tout mon temps. Matteo avait raison, j'allais avoir de l'aide.

- Hey bien vous me voyez ravie que l'idée vous plaise. Depuis quelques temps la taverne tourne très bien. Je ne suis pas sortie d'ici depuis quelques jours. En fait, j'ai pris congé pour aller aux joutes à Reims, encourager notre Capitaine messire Lothar, qui s'est très bien tiré d'affaire d'ailleurs. - Je me demandai en disant ses mots comment il se sentait après sa chute.

- Mais je suis revenue le jour même. Maintenant, j'aimerais me dégager ne serait-ce qu'une soirée. Dame Mathilde, assise là-bas,- je désignai ma collègue au Conseil du regard - ... m'a offert sa jument le temps d'une ballade. J'aimerais y aller ce soir. Si ça vous va, nous effectuerons le service pendant l'achalandage du repas et je vous confierai les lieux pour la soirée. Vous fermez quand vous voulez. Je vous fais faire le tour ? -

L'offre semblait lui convenir. Je lui souris et lui tendis la main.

- Marché conclu alors. Nous commençons par la réserve. -

Avant de m'engager dans l'escalier qui menait à la cave, je jetai un coup d'oeil dans la taverne, m'assurer que tous soit bien servis. Je pris la chandelle sur une tablette attenante à l'escalier et descendis avec Rosée.

-Ici se trouve les boissons et aliments qui doivent rester au frais. Je n'achète que des denrées de première qualité. Si un marchand itinérant se pointe ce soir, veillez à ce qu'il apporte que du meilleur. -

Je l'amenai dans un petit coin au fond de la salle.

-Ici constitue la réserve privilégiée. Il y a dans cette caisse des alcools rares. Je les réserve pour des occasions particulières. N'hésitez pas à les servir si vous jugez qu'il en vaille la peine. -

Remontant au rez-de-chaussée, je me dirigeai vers la cuisine. J'en profitai pour mettre le ragoût à chauffer.

-Ici, nul besoin de vous détailler l'endroit. Vous trouverez verres, ustensiles et aliments nécessaires à court terme. Dans cette commode, j'ai des tabliers et torchons. J'ai une réserve d'eau pour les besoins. Le puits est dans la petite cour arrière si vous en avez besoin de supplémentaire. -

Nous nous dirigeâmes à l'étage. Je pris une clé pour la chambre de Rosée et la lui remis.

- Nous voici à l'étage du repos. Je vous propose cette chambre. Je crois qu'elle sera adéquate. Vous avez une vue sur la ville. Au fond c'est la chambre que je dis nuptiale. Elle est plus éloignée pour offrir intimité aux couples fougueux. - J'avais une image en tête et ça me fit sourire.

Passant devant la chambrette où était le métier, je m'y engagea. Je restai bouche bée en voyant l'outil qui semblait en parfait état. Matteo avait fait un excellent travail. *très habile cet homme*, me dis-je. Je passai ma main sur le contour de l'engin tout en le détaillant. Je pensai à Shandra qui saura en retirer de magnifiques étoffes. Je ressortis de la chambre.

- La chambre à l'autre bout de la pièce est ma chambre. Voilà nous avons fait le tour.- J'entendis la porte s'ouvrir à fréquence plus rapprochée. Je compris qu'il était temps de se mettre au travail.

Nous retournâmes en bas.

- Une dernière chose, je tiens à faire de cet endroit un lieu accueillant et chaleureux. Aussi, j'insiste pour que toute personne soit servie avec égard. Tant qu'on ne vous a pas autorisé à tutoyer, vous vous adressez avec les formules de politesse habituelle. Ici, le client est Roy. Par contre, vous ne tolérez aucun écart de comportement. Si vous avez des problèmes, n'hésitez pas à prendre les mesures nécessaires pour vous faire respecter. S'il le faut, on signale les malfrats au Capitaine de la maréchaussée. Je vous le présenterai, vous verrez, il est bien consciencieux. J'espère que vous vous plairez. Des questions ? Posez-les, n'hésitez pas. Nous allons commencer le service.-

prince faisait le tour de l auberge , collant son museau aux fenétres .

grattant par çi par là le chambranle d une fenétre ou de la porte d entrée


il se mit à hurler , grogner .

il regardait la porte qui ne s ouvrait pas...........

Un large sourire se dessina sur mon visage lorsque d'un aplomb fort sûre d'elle, Rosée déclara «je suis prête». J'avais confiance de laisser mon commerce entre bonne mains.

- Vous savez Rosée, vous me rendez un grand service. Je vous suis très reconnaissante. - Je lui tendis un jolie tablier et de quoi prendre des notes. Je lui proposai d'aller dans la taverne et pendant qu'elle se familiarisait avec le service je rangeai la cuisine.

Je la regardais s'effectuer avec grâce. Elle apprenait vite et je décelais une facilité à entrer en contact avec les gens. J'espérai qu'elle apprécie ce travail. Habituellement, tout ce passe bien, je voudrais qu'il en soit pareil pendant mon absence. Je m'en voudrais s'il fallait que des gens mal intentionnés viennent mettre le trouble ... je chassai ces idées noires, remettant le destin entre les mains du Tout-Puissant. *Fais confiance Lugar, fais confiance !* me répètais-je pendant que je rangeai les verres dans l'armoire.

Un bruit incessant d'animal se faisait entendre à l'extérieur. Je jetai un coup d'oeil par la fenêtre et vit un chien, très excité. * Ah, ce n'est qu'un toutou qui veut sûrement de quoi se mettre sous la dent. Je lui apporterai un morceau de viande en sortant. *

Voyant que la soirée s'anonçait somme toute assez calme, je me dirigeai à ma chambre pour me refaire une toilette. *Je crois que ça peut aller maintenant. Matteo doit m'attendre aux écuries à l'heure qu'il est. * Je détachai mes cheveux, les brossai et décida de ne pas les attacher. Je pris quelques effets et les mis dans ma besace. Je passai par la cuisine avant de quitter, et pris quelques denrées, pour les chevaux et le chien. Sans oublié de quoi se désaltérer ... je suis tavernière après tout^^.

Avant de passer la porte, je m'adressai à Rosée. - Je crois que ça va aller. Je sors prendre l'air. Vous savez même si en apparence on se dévoue entièrement à la clientèle, dans la réalité, nous sommes maîtres ici. - Je souris.

- AH oui, j'oubliais, sous le comptoir, il y a une ardoise. Et vous pouvez prendre pour vous tout ce dont vous voulez. Je ne compte pas lorsqu'il s'agit du bien-être de ceux qui oeuvrent dans ces lieux. Je vous souhaite une agréable soirée. Vous êtes, à partir de maintenant, l'hôtesse des lieux.- Je souris.

Je passai la porte, mis un morceau de viande sur le seuil pour le canin et, me tournant vers la façade, je contemplai le bâtiment. *Voilà Lugar, maintenant tu te détaches pour ce soir. Tu te détaches c'est compris ?* Je riais intérieurement. Je pris le chemin vers l'écurie, d'un pas léger. Le chien n'a pas touché l'offrande mais me suivis de près.

Une agréable odeur émanait dans la place. Judith sentait son estomac gargouiller. Après s'être étirée, elle appela la tavernière.

- Mademoiselle ? J'aimerais bien que vous me serviez quelque chose à manger et quelque chose à boire s.v.p. -

(HRP pas de soucis, on joue quand on a le temps^^)

Judith se concentrait sur le bruit des ustensiles et des verres. Elle ferma les yeux pour mieux évaluer l'énergie de l'endroit. Elle décelait une atmosphère champêtre récente. Elle fut tirée de sa concentration lorsque l'aubergiste vint la rejoindre lui souhaiter la bienvenue. Cette dernière lui offrait tant de choix que Judith ne savait quoi prendre. D'ordinaire frugale, elle se délectait habituellement de pain et de fruits, bien souvent dérobés à la sauvette.

- Bonjour Mademoiselle. Cet endroit me semble charmant. Vous avez tous mes honneurs. Je prendrai bien une soupe et du pain s.v.p. - Elle ajouta, tandis qu'on lui avait offert, - à l'ail. Et pour boire, apportez-moi une cervoise bien fraîche -

Elle jaugeau la rouquine avec un sourire amicale. Elle trouva chez elle un brin d'insécurité. - Vous vous sentez bien Mademoiselle ? -

Blood venait d'arriver dans l'auberge de vertus,
le lieu était assez sobre et petit, une auberge toute simple a l'allure un tantinet décrépit,
l'ambiance n'était pas des plus joyeuse sans pour autant être monotone ou même mélancolique, non c'était plutôt une sensation de calme qui régnait,
Blood s'approcha lentement de l'une des clientes

Vous vous sentez bien Mademoiselle ?

il était vrai que la concernée semblait tendu, voir nerveuse en tout cas rien qui ne pouvait être en harmonie avec l'ambiance général du lieu, Blood s'installa donc a côté de la cliente et lui fit un sourire,

je pense qu'elle est seulement un peu tendu, cela devrait passé

il se tourna ensuite vers la rouquine

n'est-ce pas mademoiselle?

Dégustant avec appétit sa soupe, Judith vit un homme entrer en prendre place à côté d'elle. Elle lui sourit.

Citation :

je pense qu'elle est seulement un peu tendu, cela devrait passé

- Vous avez sûrement raison messire. Et bienvenue à ma table. Au fait, je me présente. Dame Judith mais vous pouvez m'appeler Jude, j'aime mieux cela. Et moi à qui ai-je l'honneur ? -