NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

Eloïse prit un air boudeur en entendant les paroles de Thibaut.

-Rhooo mais je ne suis plus une enfant cousin Thibaut!! Je n'ai plus besoin de ma soeur pour me surveiller...

Elle regarda Thibaut se lever et sortir en trombe en direction de Paris à la recherche de Lucyle.
Elle se tourna vers sa soeur un sourire innocent sur les lèvres

-Ma soeur, ne vous en faites point, je sais me débrouiller, vous me connaissez...Et puis messire Olbrie est à mes côtés...

Elle lui sourit les yeux pétillants de malice en entendant le mot dessert et passa un bout de langue gourmande sur ses lèvres!

-Monsieur, pas de doute vous savez parler aux gourmandes!
Je prendrais bien de cette délicieuse tarte aux pommes dont on sent les arômes jusqu'ici.

Elle se tourna vers Alinéa en souriant.

-Ma soeur, je ne crois rien risquer avec une part de tarte a part peut être un étouffement mais je suis certaine que monsieur Olbrie saurait m'aider en pareil cas...

Elle lui adressa un sourire malicieux et rieur..

Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 24/08/2008

Si il avait eu la bouche pleine... Certainement il se serait étouffé, en imaginant comment lui rendre sa respiration après une tarte avalée de travers... Pas en lui tapant dans le dos, non...

Certes, demoiselle, je ne vous laisserais pas dans la detresse ! Alors, essayons la tarte aux pommes, sait-on jamais...

Il eut un sourire mutin, détacha ses yeux des lèvres tentatrices et chercha du regard Lugar.

Dame ? Quand vous aurez un moment, vous serez aimable de nous porter un peu de cette tarte dont le fumet nous rejouit d'avance ! Mais prenez votre temps, je ne suis pas pressé, ma foi, d'écourter ce repas !

Pendant son travail,Matteo entendit une personne monter.Il pensait que c'était Lugar qui lui apportait à boire.Il ne se retourna pas de suite puis entendit:

mattéo je vous apporte de quoi vous désaltérer

Il se retourna et vit Gloriana,qui avait l'air intimidée.

Ah merci Gloria,ça me fais plaisir,je commençais à avoir soif.Merci beaucoup.

Il lui sourit.

dame lugar vous fait dire que votre plat sera bientot pret

Très bien,j'ai presque fini.

Matteo sentait qu'il était observé.Elle lui dit:

que faites vous ????

Là je fini la restauration du métier à tisser pour Shandra.Il me reste plus qu'une pièce à mettre et c'est fini...Hop!Ca y est,j'ai terminé.

Il se releva,regarda Gloria et soupira de soulagement.

Voilà,à présent allons manger.Voulez-vous venir à ma table?Je vous y invite.

Eloïse sourit en entendant la phrase d'Olbrie

Mais prenez votre temps, je ne suis pas pressé, ma foi, d'écourter ce repas !

Elle non plus n'avait pas hâte d'écourter ce repas qui lui permettait de faire plus ample connaissance avec cet homme si mystérieux.
Plus elle le regardait plus elle devenait curieuse de lui...

Cependant les arômes de la tarte aux pommes lui rappelait cette gourmandise de tous les instants.
Heureusement son goût pour l'escrime et l'équitation avait fait de son corps une silhouette musclée et svelte.

Elle sourit à olbrie et attendit patiement l'arrivée de la tavernière qui ne tarda pas ...
La jeune femme arriva rapidement avec les gourmandises demandées.
Eloïse regarda olbrie les yeux pétillants d'espièglerie.

Ne vous étouffez point monsieur Olbrie où je serais obligée de vous sauver!

Elle jeta un regard en biais vers sa soeur qui fort heureusement semblait fort occupée dans une discussion animée avec la tavernière.

Dédaignant les couverts, elle prit sa part de tarte en main et la porta à ses lèvres avant de croquer avec avidité dedans montrant ses dents perlées...

Hummmm hâtez vous monsieur avant que je ne vous vole votre part! Un tel délice ne devrait point exister...

Elle sourit et passa un petit coup de langue sur ses lèvres afin de n'en laisser aucune miette...Elle surprit le regarde d'Olbrie et ne put refreiner une légere accéleration de son coeur...

Les demandes affluaient de toute part. Je ne savais plus où donner de la tête. En cuisine, lorsque je portionnai la tarte, je déposai le couteau, ferma les yeux et pris une bonne respiration. * Hey bien ma fille, tu ne peux être partout à la fois. Pffff Bon reprenons. *

Je retournai dans la taverne effectuer le service. Thibaut avait décidé de quitter promptement. Il me salua avant de partir, salut que je lui rendis.

Matteo revins avec Gloria. Je lui apportai une assiette bien garnie et du vin pour lui et le lieutenant.

- Je t'ai réservé le meilleur morceau *lui fit un clin d'oeil* Avec tout le temps que tu as mis, tu arrives à quelque chose ? Je suis vraiment reconnaissante pour ton aide. Je ne sais trop comment te remercier. C'est Shandra qui va être contente à son retour ! -

Les verres tous plein, les convives servis, je pris le temps de m'asseoir un peu avec Matteo et Gloria, tout en gardant un oeil attentif à ce qui ce passait dans la salle. J'invitai Dame Mathilde à venir nous rejoindre.

M'adressant à Matteo et Mathilde :

-Dites, vous ne connaîtriez pas un bon ébeniste dans le coin ? J'aurais besoin de plus de tables et de chaises que j'installerais dehors sur une terrasse que j'aménagerais. -

[RP] Auberge des oiseaux de passage - Page 10 595731fin%20fin

Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 24/08/2008

Il eut soudainement un peu chaud, et à son grand dam, s'aperçut qu'il était resté bouche ouverte, les yeux rivés sur la langue qui venait de passer sur des lèvres parfumées à la pomme. Il déglutit péniblement, et mordit à son tour la tarte, le temps de reprendre contenance.

Ca n'est pas l'étouffement que je risque, demoiselle, mais l'apoplexie... Voire la crise cardiaque !

Il la fixa, posant son menton dans sa main, le coude sur la table.

Vous êtes ravissante, charmeuse, et avez un je ne sais quoi qui vous rend.. très intrigante. Je me pose une question...

Il continuait de la fixer.

Je ne connais pas la ville. Me la feriez-vous visiter après ce repas ? Si bien entendu tous ceux qui semblent s'ériger en chaperons vous y autorisent ?

Plissant les yeux, il attendit sa réponse, presque sur qu'au mot "chaperons" elle allait prendre le mors au dents et lui dire oui, ne serait-ce que par défi.

Eloïse bondit presque en entendant le mot "chaperon". Elle redressa le menton et le regarda fièrement.

Monsieur, je n'ai d'ordres à prendre de personne et je serais ravie de prolonger...

Se reprenant elle reprit

Je serais ravie de vous faire visiter Vertus, il y a de forts jolies ruelles et les berges du lac sont agréables en cette saison.
D'ailleurs j'ai souvenirs d'un petit bois près de vertus où l'on peut y entendre si l'on sait être patient et silencieux, gibiers de toutes sortes.
Chevreuils et pics vert pullulent en cette saison...
Peut-être aurons nous cette chance!

Elle lui sourit ravie de l'aubaine qu'il lui fournissait en lui demandant cette promenade.

Finissant sa part de tarte d'un air gourmand elle bondit sur ses pieds, lissa sa robe et attendit que se lève son compagnon.
Le voyant debout elle sourit.
Elle approcha un doigt de ses lèvres en riant

Monsieur vous êtes plein de miettes! Vous feriez le bonheur des poules que l'on voit se promener librement sur la place du village...

Elle sourit amusée et jeta un regard à sa soeur avant de la saluer gaiement.

Ali...Je vais guider monsieur Olbrie, ne t'en fais pas pour moi, je me rappelle très bien la ville. A tout a l'heure soeurette!

Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 24/08/2008

Il se leva, ravi, et prit le temps de ceindre son épée avant de présenter son bras à Eloïse. Elle posa dessus une main chaude, et il se dirigea vers la porte en se penchant vers elle.

Chevreuils et piverts, dites-vous ? Voilà des animaux farouches, qui ne s'aperçoivent que dans le silence, effectivement. Il nous faudra rester immobiles, en quelque sorte ne faire qu'un. Avec la nature, s'entend...

Il se redressa, prudent, avant de risquer de plonger vers sa compagne, attiré par la veine qui battait doucement à la base de son cou. Tournant la tête, il s'arreta sur le seuil.

Dame Lugar ! Mes felicitations pour ce festin, vous cultivez l'art de magnifier les mets les plus simples ! Je passerais vous payer plus tard, je vous laisse en gage mon cheval, le digne animal attaché à l'anneau.

Pour LJD Eloïse, si vous souhaitez poursuivre, Place du village.

a c est bien un homme qui est habile avec ses mains lui dis je en rougissant

je veux bien vous tenir compagnie ,mais je viens de finir mon repas à moins que vous ne vouliez voir quelques boutons de mon corsage volaient dans les airs , mais je pense que cela ferai mauvais effet sur ma personne

je me mis à rire en lui disant cela sans le quitter des yeux .

lugar nous rejoignit , je la plaignais mais je savais qu elle etait de taille à affronter tout ce monde

bon appetit mattéo

je pris mon verre et sirotta quelques lampées de ce délicieux nectar

________________________

glorianna16 lieutnant de la maréchaussée de vertus

L'heure du repas s'achevant, les gens quittaient vaquer à leur occupation. Je ne pu camouffler un sourire à la sortie des tourtereaux qui ne s'étaient pas quitter des yeux le repas durant, s'échangeant subtilité avec grâce. Oh je me garde bien d'être indiscrète, la plupart du temps, mais mon métier, pour ne pas dire privilège, m'apporte bon nombre d'information. Je les salua, même s'ils étaient bien occupés à se courtiser. Que mon établissement puisse susciter de telle rencontre me donna que satisfaction. Je leur souhaitais un fort bel après-midi, sachant ô combien certains sentiments sont si agréables ... je secouai la tête pour éviter de chavirer dans la nostalgie.

Je me tournai vers Dame Alinéa, qui fut laissée là après les retrouvailles bien enjouées de sa famille.

-Venez chère Dame. Venez partager ce bon vin avec nous. - Je désignai la bouteille sur la table.

Je songeai tout à coup qu'à s'attrouper autour du lieutenant et Matteo allait peut-être éloigner Gloria de son objectif; objectif s'il en est un, n'étant qu'une supposition. Je lui lançai un regard inquisiteur réclamant qu'un seul geste de sa part pour m'effacer. De toute façon il fallait bien débarrasser les tables, laver la vaisselle et préparer le repas du soir.

[RP] Auberge des oiseaux de passage - Page 10 595731fin%20fin

Matteo redescendit acompagné de Gloria,L'auberge commençait à se vider peu à peu.Lugar lui dit:

Je t'ai réservé le meilleur morceau *lui fit un clin d'oeil* Avec tout le temps que tu as mis, tu arrives à quelque chose ? Je suis vraiment reconnaissante pour ton aide. Je ne sais trop comment te remercier. C'est Shandra qui va être contente à son retour

Matteo la regarda et lui répondit:

Ah merci c'est gentil!Toujours aussi appétissant!Et bien figure-toi que j'ai terminé!Il a retrouvé une nouvelle jeunesse.Il est très beau en plus.Shandra sera heureuse,je pense.

L'aubergiste demanda à ses invités s'ils ne connaissaient pas un ébéniste.Matteo,fit une petite grimace et essayait de se rappeller s'il avait vu un ébéniste dans le village.

Hum...Non je ne crois pas qu'il y en ait un à Vertus.Reims probablement,mais Vertus je ne sais pas.Peut-etre que Peredunod sait ou en trouver un.On lui demandera à son retour.

Il continua de manger...

je regarda lugar d un air déçue

hey bien lugar j ai ete ravis de votre cuisine , mais je vais devoir y aller quelques petites choses à régler

je regardais mattéo plus occupé à son assiette qu a ma personne

Matteo m'annonça que la réparation du métier à tisser était enfin terminée. J'affichai un large sourire enthousiaste. Grande rêveuse dont je suis, je m'imaginais assise au banc en compagnie de Shandra, tissant étoffe et draperie, haut en couleur.

Mais la joie ne se lisait pas dans le regard du maréchal. Cela m'attristait et j'aurais voulu l'enlacer pour l'encourager. Mais le geste n'aurait pas été subtil. Je me contentai de lui adresser un regard compatissant, essayant d'amenuiser sa déception. Je me levai et l'accompagna vers la sortie.

- Ravie à mon tour de ta visite Gloria. Et encore une chance que t'aies été là au moment où ce Thibaut s'est approché de sa cousine et de son, disons, gallant. Tu es très vigilante. Je n'aurais pas apprécié voir l'atmosphère dégénérer en baston. M'acharnant à rendre cet endroit chaleureux et accueillant ... j'ai réalisé que les débits de boisson pouvaient apporter son lot de problèmes éventuellement. Merci de ta présence ... et de ton amitié. - Je déposai une bise sur sa joue.

- Bonne journée Gloria. -

Revenant à Matteo, je m'informai si tout était correct pour lui.

- Ça va ici ? C'est à ton goût ? Ça a été bien mouvementé ce midi. De voir la taverne fourmiller de la sorte, j'en suis fort ravie. Il me faudra vraiment ajouter des tables ... et penser à engager de l'aide. Ne serait-ce que pour avoir des moments à moi et sortir d'ici de temps en temps. D'ailleurs, je sens mes pieds chauffer. - Je ne plaignais pas, mais je devais admettre que j'avais des faiblesses.

Je m'assied le temps de me servir un dernier verre avant d'entammer le rituel du prochain repas. Verre que je pris le temps de boire lentement cette fois. Je pensai que j'avais besoin de baigner mes pieds pour les détendre. Le seul plan d'eau que je connaissais, à part la rivière aux souvenirs, dont j'y retournerai sans doute jamais, était celui près de la cure de Peredunod. Mais m'y rendre à pied ne me disait rien en rien.

- Matteo, tu sa un cheval ? -

Eloïse galopa à bride abattue jusqu'au centre du bourg.
Vertus était à cette heure fort animée, les villageois rentraient de leurs labeurs et se dispersaient au gré de leurs envies.
Qui au logis, qui à la taverne pour un dernier verre réparateur.
Avant même de poser pied à terre, Eloïse reconnu le cheval qu'avait enfourcher sa jeune soeur...Sa soeur?
Elle eut un moment de surprise...Comme ce terme était venu vite dans son esprit!
Elle sauta de la monture et la confia à un jeune garçon qui servait aux écuries

Prends en soin petit! Son propriétaire m'en voudrait éternellement si je lui causais du mal.
Donne lui double ration d'avoine mon garçon! je repasserais le prendre d'ici peu...

Elle lui donna une piecette et poussa la porte de l'auberge...
Il y avait moins de monde que plus tôt dans la journée, dame Lugar discutait tranquillement avec la douanière et Eloïse les salua
d'un signe de tête avant de se diriger vers une alcove près de la grosse cheminée qui séparait en deux la pièce.
Rosée était assise, le visage baissé, de grosses larmes coulant sur ses joues.
Eloïse la regarda en silence se mordillant la lèvre agacée...Comment cette fille pouvait elle lui inspirer des sentiments de pitié et de tristesse mêlée.
Elle n'avait rien demandé non plus c'est ce qu'elle avait dit avant de s'enfuir du lac...Mais bon sang!!!
Eloïse serra les poings, comme elle avait envie de se battre en cet instant, extérioriser ses peines, ses peurs...
Elle pensa à Olbrie qu'elle avait abandonné pour rattrapper l'écervellée qui lui servait à présent de benjamine.
Elle se surprit à sourire en revoyant son beau sourire.
Vite rejoindre Rosée, lui expliquer sa rage, sa colère mais non contre elle, elle était une victime innocente dans cette histoire.
Et puis son cousin Thibaut avait raison...
Les De La Tour se devaient de rester liés et unis...
Elle s'approcha d'un pas, regardant la jeune rouquine. Elle n'avait a priori hérité que du nez mutin des filles de Charles.
Elle sourit ironiquement.
Leur père avait fait un triplé parfait
Une brune, une blonde, une rousse...
Prenant son courage a deux mains et laissant échapper un soupir elle s'avança vers la table, pressée de s'expliquer et il fallait bien l'admettre aussi, impatiente de retrouver Olbrie...

Nombre de messages : 214 Royaume : Champagne Date d'inscription : 09/03/2008

Mathilde était assise en compagnie de matteo et de lugar. Dame Gloria était partie. Sa tête penchée en arrière les yeux fermés, on aurait pu pense qu'elle dormait. Mais non... elle écoutait. Les voix, aussi différentes les unes que les autres. Certaines graves et suaves, d'autres plus aigues et douces. On pouvait distinguer le bruit des couverts et des verres que l'on entrechoquent... Le bruit des chevaux sur les pavés... Tout ces sont la travaillaient, et lorsqu'elle se mettait à écouter, elle en oubliait tout le reste. Elle revenait peu à peu dans le monde réel et elle entendit la conversation de ses voisins de tables.

Matteo avait réparé le métier à tisser... Cela serait fort utile à Vertus d'avoir une couturière. D'ailleurs, quand elle y repensait, sa robe avait le plus grand besoin d'avoir un rafraichissement. Quoiqu'en y repensant, elle se doutait que le travail serait éreintant. Cette dernière pensée la fit sourire. Elle n'était pas très bavarde, mais elle aspirait à comprendre les gens non par le langage parlé, mais par celui du corps. Le dernier regard de Gloria a Matteo, le comportement complice entre gloria et lugar.Pas besoin de mots pour se faire comprendre.

Une demande de lugar a matteo lui fit se mettre à écouter plus attentivement. Lugar souhaitait trouver un cheval, or il y avait sa jument, son souvenir de Meganilo. Elle n'allait quasiment jamais se promener avec elle, et elle se doutait que celle ci serait on ne peut plus heureuse de galoper. Elle se permit alors d'intervenir, d'une voix calme, presque chuchotée...

-Lugar si tu le permet, j'ai écoutée votre conversation, et je vois que tu cherches un cheval. Si tu le souhaite, je peux te prêter ma jument Amra, elle se trouve aux écuries de vertus, et je crois qu'elle aimerait beaucoup se dégourdir, ria t'elle.

Ensuite c'est comme tu veux. Mais je peux te garantir qu'elle sera t'obéir,reprit elle d'un ton beaucoup plus sérieux, elle n'osera jamais te faire une frayeur, j'en mettrais ma main à couper.

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 26/08/2008

Rosée avait fuit sa demi-sœur , avait fuit plutôt ses cruelles paroles , ne pouvait plus rester une seule seconde à entendre de tels propos , avait monté sa jument et chevauché à grand galops , les larmes aux yeux qui lui brouillait la vue , laissant se guider par sa monture , et écouter sa peine ... Elle avait depuis toujours souffert , vécue dans un orphelinat , loin de sa mère qui lui rendait visite quelques fois , ne pouvant pas l'élever avait-elle dit ... Mais elle fut surprise de son héritage , qui n'était pas rien ...
Vécue dans un orphelinat , parmis les pauvres et gueux , toutes ces années , mais elle avait pu se libérer lors du décès de sa mère , et profiter de son héritage , qui la rendait indépendante ... Rosée avait cru que tout ce cauchemar avait finit , non , ce fut le contraire , pas quelques semaines et la voila au courant d'une famille paternelle , d'un père qu'elle n'avait jamais connu ... Tout ceci en un laps de temps si court , et enfin , une demi-soeur qui ne voulait pas d'elle , la traitant de tous les noms ...

C'est ainsi qu'elle avait fuit , elle vit de loin une auberge éclairée , assez fréquentée , laissa sa jument aux portes de celle-ci ...Elle entra discrètement dans la taverne et vit quelques personnes présentes , se faufila dans un coin libre et s'y installa ...Ne commanda rien , attendit d'abords qu'elle reprenne ses forces après cette course inattendue , cette journée pénible ...

Quelques instants après , elle sentit quelqu'un la fixer , elle leva sa tête , sortit de ses songes lentement , puis vit ... Eloïse ?? Elle avait réussit à la trouver , on ne sait comment , surement une bonne cavalière ... Elle essuya ses joues humides puis dit , difficilement , en tous cas il fallait finir cette affaire et au plus vite , quelque soit sa fin ...

Eloïse ? Mais ...

Elle ne retrouva plus ses mots , ne savait plus quoi dire ...

je fis la bise à lugar et fis un signe de main à mathilde

je vais au bureau là lugar , si tu as besoins de moi n hésites pas

je vais pour l instant commençer a chercher là bete il faut la trouver avant qu il n y ai d autres morts

je la regarda et lui sourit me détourna et partis vers le bureau

Eloïse s'approcha de Rosée. Sa longue cavalcade l'avait apaisée, calmée...Elle ne l'a voyait plus comme la fille d'une autre que sa mère, mais comme celle de son père!
Voyant les larmes de cette jeune fille, encore presque une enfant elle se mordit la lèvre agacée de la vindique qui l'avait saisie à l'annonce de cette révélation.
Sans réfléchir elle avança des quelques pas qui la serrait de celle qui bien qu'encore dur à admettre était sa petite soeur.
Elle la petite dernière choyée par sa soeur, aimée de sa mère n'était plus la poussinette...Non elle passait au stade de grand soeur et cela lui faisait peur...Si peur!
Et si Rosée choquée par ses paroles ne lui pardonnait pas ses terribles paroles...

Elle s'approcha encore jusqu'à en froller Rosée qui laissait couler de grosses larmes.
c'est d'un ton un peu bourru qu'elle reprit

Pardonnez moi...Je suis peinée de vous voir dans cet état.
Je...

Elle ne trouvait plus ses mots face au chagrin évident de sa jeune soeur. Car quoi qu'elle ait pu en penser cette petite était bien sa soeur. Et si elle avait été à sa place au lieu d'être une des filles légitime de Charles De La Tour...

Rosée...Je suis navrée...Mes paroles étaient mesquines et dictées sans doute par une jalousie enfantine à l'idée que père ait pu vous aimer.
Connaissait il votre existence?
Je ne peux vous en vouloir, vous n'êtes en rien responsable de cette situation qui en incombe uniquement à père.

Se mordillant nerveusement les lèvres, gênée de faire des excuses elle qui n'en avait point l'habitude...Elle attendit une réaction.

À la proposition de Dame Mathilde, j'écarquillai les yeux.

-Dame Mathilde, vous me feriez très plaisir de me prêter votre jument. J'aimerais me rendre au lac près de la cure du maire, j'ai grand besoin de sortir d'ici. Si ça vous va, après le dîner, j'irai vous rejoindre à l'écurie. Vous me montrerez ce qu'il faut que je sache ... espérant que votre monture saura m'apprécier. -

Je remémorrai les dernières paroles de Gloria avant de quitter. Elle invoqua le souvenir de l'horrible bête ... un frisson me parcoura le dos. J'espérai qu'on finisse par rendre la forêt de Vertus plus sécuritaire ... moi qui voulait aller au lac ce soir. Mais à cheval, le courage y était plus présent.

Discussion faisant, une jeune rouquine entra dans l'auberge. J'allai la rejoindre lorsqu'une Dame entra peu de temps après elle et se dirigea vers cette dernière. Je reconnu Dame Éloïse. Je compris à leur mines déconfites qu'il vallait peut-être mieux que je ne m'interpose pas ... enfin pas tout de suite. L'atmosphère entre eux deux semblaient disons tendu. Je restai tout de même attentive à ces Dames, au cas où elles auraient besoin de moi.

[RP] Auberge des oiseaux de passage - Page 10 595731fin%20fin

Matteo termina son repas et Gloria fut obligée de les quitter.Il la regarda partir et lui esquissa un petit sourire.Lugar lui dit:

Ça va ici ? C'est à ton goût ? Ça a été bien mouvementé ce midi. De voir la taverne fourmiller de la sorte, j'en suis fort ravie. Il me faudra vraiment ajouter des tables ... et penser à engager de l'aide. Ne serait-ce que pour avoir des moments à moi et sortir d'ici de temps en temps. D'ailleurs, je sens mes pieds chauffer.

Oui ça va merci.C'était très bon!je pense que tu vas te faire un nom dans tout le duché tellement ton auberge fonctionne bien.Oui il y avait énormément de monde,ce sont tous ces nouveaux arrivants,il font revivre le village,ça réchauffe le coeur...Ne t'inquiètes pas de l'aide tu vas en trouver,c'est pas ce qui manque.

Lugar lui demanda si il avait un cheval.Mathilde les interrompit:

-Lugar si tu le permet, j'ai écouté votre conversation, et je vois que tu cherches un cheval. Si tu le souhaites, je peux te prêter ma jument Amra, elle se trouve aux écuries de vertus, et je crois qu'elle aimerait beaucoup se dégourdir, ria t'elle.

Ensuite c'est comme tu veux. Mais je peux te garantir qu'elle saura t'obéir,reprit elle d'un ton beaucoup plus sérieux, elle n'osera jamais te faire une frayeur, j'en mettrais ma main à couper.

Ah...Amra,le cheval de Meganilo.Superbe monture,elle est très belle.Si tu veux aller faire une balade je peux t'accompagner,à moins que tu ne veuille être seule.Une bonne baignade te ferait le plus grand bien.

Il regarda Lugar...

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 26/08/2008

Rosée avait levé ses yeux vers Eloïse qui s'approchait d'elle , ne pu retenir son regard triste vers elle , elle baissa les yeux ... Qu'allait-elle dire encore ? Allait-elle l'insulter et la traiter de tous les noms encore une fois ? Pourquoi l'avoir suivit ? N'avait-elle pas terminé ce qu'elle avait à dire ? Sortir toute sa rage et sa colère envers sa demi-sœur , qui dans tous les cas restera sa demi-sœur , malgrès le refus d'Eloïse ...
Payer la faute de ses parents , voilà ce qu'elle endurera le restant de sa vie , rester une fille illégitime aux yeux de toutes et tous , encore pire devant sa famille , si elle n'avait guère découvert tout cela ? Elle aura pu vivre tranquillement , trouvé un travail respectable et vivre .... tout simplement ...
Elle leva une nouvelle fois ses yeux rougis vers Eloïse , celle-ci avait un regard triste vers elle , avait-elle de la pitié pour elle ? Rosée détestait plus que tout ce sentiment d'elle une "pauvre" aux yeux de tous .Elle l'écouta silencieusement dire ce qu'elle avait à dire :

Pardonnez moi...Je suis peinée de vous voir dans cet état.
Je...

En effet , c'est que qu'elle avait pensé exactement ... de la pitié pour elle ... Elle entrouvrit la bouche pour parler , avec hésitation :

Etes-vous venue pour me dire vos cruelles paroles encore une fois ? Car moi je ne peux accepter cela dorénavant ... plus jamais ...

Elle commençait à devenir en colère ... elle ne l'était jamais , d'habitude si passive et douce , une immense pression l'envahissait , ne savait même pas ce qui se passait autour d'elle , si des gens les regardaient ou bien la tavernière qui était préoccupée par sa taverne qui allait être complètement démolie dans n'importe quel moment ... Mais Rosée n'était pas du genre à se battre ni insulter , d'abord elle était si jeune et puis calme ...Son visage s'adoucit en entendant les propos de sa demi-soeur :

Rosée...Je suis navrée...Mes paroles étaient mesquines et dictées sans doute par une jalousie enfantine à l'idée que père ait pu vous aimer.
Connaissait il votre existence?
Je ne peux vous en vouloir, vous n'êtes en rien responsable de cette situation qui en incombe uniquement à père.

Elle la regardait , avec un visage neutre mais peiné , elle lui répondit sur le même ton :

Notre père connaissait mon existence , Thibaut avait su lui même toute cette histoire par Charles , avant de mourir ...

Qu'avait-elle a dire de plus ... Elle n'avait d'ailleurs guère le choix que de lui pardonner , c'était tout de même sa sœur , fallait l'accepter telle qu'elle est .... on ne choisit guère sa famille ni ses parents ...

Vous êtes toute pardonnée ...

Eloïse regardait la jeune fille si frèle si fragile...Un flot d'émotion l'envahit, causant un grand tumulte dans son coeur.
Comment avait elle pu être si dure, si méchante...
Elle n'en revenait pas?
Regardant les yeux rougis de Rosée elle comprit la peine qu'elle avait causé a celle qui partageait son nom mais aussi son sang.
Sa fierté l'empêchait cependant de tomber à genoux devant elle et de la serrer contre elle.
Comment aurait elle pu alors qu'elle ne connaissait de la tendresse que les accolades de sa soeur et les tapes viriles dans le dos de son père.
Elle portait une robe certes, mais sa féminité avait du mal à s'exprimer dans la tendresse et la douceur.
Elle écouta Rosée lui demander d'une voix hésitante :

Etes-vous venue pour me dire vos cruelles paroles encore une fois ? Car moi je ne peux accepter cela dorénavant ... plus jamais ...

Eloïse rougit, elle l'avait bien chercher...

Non Rosée...Je suis venue m'excuser de mon comportement ignoble envers vous.
Vous êtes en peine, seule et en plein chagrin et au lieu de vous accueillir dans la famille, vous offrir une place chez les De La Tour, je vous ...
Thibaut aurait dù nous dire la vérité plus tôt!!

Elle se dit que cela n'aurait peut être rien changé...Elle aurait aimé apprendre l'existance de Rosée de la bouche de son père.
Pourquoi ne lui avait il point dit! Pourquoi n'en avoir parlé qu'à Thibaut...
Ali aussi avait eu un choc elle ne lui aurait d'ailleurs jamais caché pareil secret.
Quand elle entendit sa jeune soeur lui chuchoter

Vous êtes toute pardonnée ...

Elle sentit quelque chose éclater dans son coeur et sourit à la dernière De La Tour

Il nous faudra sans doute quelque temps pour acquérir cette complicité qu'Ali et moi avons développé durant nos années d'enfance...Mais...

Elle alla prendre Rosée dans ses bras pour une rapide accolade. Elle l'a sentit se raidir sous la marque de tendresse et la relacha rapidement.

Rosée...Sachez que ...

Elle hésitait cherchant ses mots, ne voulant pas brisé le fin voile de leur relation.

Enfin bienvenue dans la famille. Sachez que dorénavant vous pouvez compter sur moi.
Et...

Elle ne put s'empêcher d'ajouter espèrant ne pas froisser sa jeune soeur

Votre mère devait être charmante...Car vous êtes ravissante!
J'en veux à père de vous avoir tenue éloignée de nous.
Où avez vous grandit?
père venait il vous visiter régulièrement?

Elle ne put s'empêcher de replacer une mèche rousse derrière l'oreille de sa soeur scellant en cette instant son rôle de soeur aînée...

Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 24/08/2008

Il ouvrit la porte à la volée.

Où est passé le marin d’eau douce ? Planqué au fond de la cale ? C’est un cas unique celui-là ou bien c’est l’éducation locale ?

Enervé, il jeta son chapeau sur une table.

Rien que d’imaginer mon cheval au galop pour Paris, alors qu’on en arrive juste…

Il serra les dents, et marmonna :

Si jamais il y a des traces d’éperon… Un coup d’épée par cicatrice…

Dame Lugar, à boire je vous prie, du frais et du fort !

Regardant enfin autour de lui, il aperçut, surpris, Eloïse et sa cousine. Non, sœur. Euh non, sa demi-sœur.

Mesdemoiselles… Surpris et ravi de vous revoir si vite.

Il sourit à Eloise, restant a quelque distance des retrouvailles familiales, discret.

Eloïse sursauta en entendant le vacarme assourdissant de la porte de l'auberge claquer contre le mur de pierre.
Elle sourit cependant en reconnaissant le beau ténébreux avec qui elle avait passé un si agréable moment.

Souriant à Rosée et lui passant une main douce sur la joue elle lui chuchota
Je reviens...petite soeur

Elle avait hésité un moment sur la fin de sa phrase non par renie de cette jeune soeur mais plutôt par manque d'habitude.

J'ai quelqu'un à voir....

Elle lui sourit et courrut presque rejoindre Olbrie.
Elle lui sourit et posa sa main sur son avant bras...

Diable que vous arrive t-il donc monsieur? Est ce mon cousin qui vous a mis en rage?
Si c'est le cas dites vous qu'il en a l'habitude...Il est même le spécialiste. Aujourd'hui même il m'a fait bondir!
Bn ce n'est pas tout a fait de sa faute mais il a été le messager d'une nouvelle...fracassante!

Elle lui sourit tranquillement

Est ce à cause de ce magnifique cheval que j'ai croisé en partant à la poursuite de ma..de ma soeur?
Oh mon dieu...Ne me dites pas...

Se remémorant la phrase qu'avait hurler Olbrie en entrant dans l'auberge, elle se dit que son larcin avait entrainé moults rebondissements...

Ce pourrait il...Ce pourrait-il que Thibaut vous ait..Hummm emprunté votre cheval pour compenser la perte du sien?

Eloïse sourit penaude

En ce cas la faute m'en incombe non?
Allez vous me provoquer en duel?

Elle lui sourit d'un petit air canaille. Elle se dit qu'il n'étais pas genre à se battre avec une femme et qu'au pire elle était à même de risposter...
Elle le fixa droit dans les yeux attendant une réponse, le coeur battant.

Nombre de messages : 67 Date d'inscription : 24/08/2008

Il sourit à Eloise, en se maudissant de constater qu’elle avait presque réussi a faire tomber sa colère, d’un geste.

Il s’agit bien de mon cheval, oui… Je ne supporte pas ce genre de comportement. Voler un cheval à un cavalier, c’est lui couper une jambe. Il faudra qu’il s’en explique, cousin ou pas !

Quant à vous… Je veux bien que ce soit votre faute… Si vous souhaitez un duel, ma foi, je ne suis pas contre. Mais…

Il se pencha vers elle et lui chuchota, souriant :

Mais sans épée, corps à corps…

Plus fort il reprit :

Mais un peu d’escrime, pourquoi pas ? D’autant que je suis sur que vous vous defendrez fort bien. Si vous tirez comme vous chevauchez…

» Passage de Nathan De Beauvais dans une place de Paris