NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

Albert regarda l'homme monter avec beaucoup de mal sur sa selle. Il avait beau continuer de lui parler, Méganilo semblait vraiment se sentir mal. Le jeune Duc fit quelques pas avec la jument, puis il entendit un bruit sourd... l'homme était tombé de cheval... puis des appels au secours... Ni une ni deux, Albert sauta de cheval, Ermeline déjà à ces côtés en train de lui promulguer quelques soins. Il regarda la Dame sortir quelques fioles à l'allure suspecte... Content de ne pas à avoir à avaler ces quelques boissons verdâtres même si elles avaient l'air de faire leurs effets...

Je vais vous aider Marcelus, il faudrait le monter dans une des chambres. Il pourra s'y reposer le temps qu'il faudra.

Le jeune duc se mit alors vers les pieds de l'homme. Il allait falloir le porter jusqu'à la chambre... Décidément, ce départ vers Paris était de plus en plus retardé... peut être un mauvais présage... La seule chose qui comptait pour l'heure était que le Maire de Vertus soit entre de bonnes mains, pour qu'il soit soigné, et qu'il puisse se reposer...

Accompagné de Dame Ermeline, avec l'aide de Marcelus et quelques personnes, ils montèrent vers une chambre à l'étage...

Nombre de messages : 929 Royaume : France Date d'inscription : 02/02/2008

Pendant quelques instants, ou quelques heures, Meganilo n'aurait su le dire, ce fut le néant, un froid étrange l'envahit, un froid de mort...
Mais soudain, une odeur horrible fit disparaitre ce froid, une lumière aveuglante, celle du jour, ou plutôt de la nuit, mais dans l'état où se trouvait Meganilo, la plus faible lueur l'aurait presque rendu aveugle.

Il n'était pas conscient pour autant, non, c'était comme s'il dormait, sauf que de mince pensées filtraient, un état étrange... Il ne sentit pas les mains et les bras qui le soulevait, ni le contact d'un lit sur lequel on le posait...

Ils arrivèrent enfin à porter ce corps inerte jusque sur le lit d'une chambre aux couleurs mauve... Albert avait chopé une sueur froide à monter l'homme jusque dans cette pièce, ils tâchèrent de le poser doucement sur le lit... L'heure tournait et il était déjà bien tard maintenant...

Nous partirons demain, maintenant... Il est tard, et la santé du Pair est importante.

Albert regarda le maire de Vertus, les traits de son visage étaient tirés, il espérait simplement que ses jours n'étaient pas comptés.

Je vais envoyer un coursier sur Paris, en espérant qu'il trouvera le Capitaine Squad.

Le Duc fit quelques pas, pour sortir de la pièce, puis il se retourna

Qu'on me tienne au courant de l'état de Méganilo...

Al' sortit de la pièce, pour retourner dehors, il informa les cavaliers et cavalières, que l'expédition était portée au lendemain vu l'heure avancée... Puis il monta dans ses bureaux pour écrire une missive à Squad...

Ermeline s'était relevée pour laisser place aux hommes se chargeant de porter le Maire de Vertus jusqu'à une chambre du Château. Elle suivit ce groupe auquel le Duc et le Chevalier prêtaient main forte.

Elle pensait qu'au lieu de briguer la Mairie, elle aurait mieux fait d'ouvrir un dispensaire, elle ne manquait pas d'occupations depuis quelques temps, les soins à donner se multipliaient.

Messire Megalino était maintenant allongé sur le lit, elle approcha une chaise et s'y installa s'apprêtant à passer une longue nuit de veille mais elle ne pouvait faire moins pour cet homme qui les avait fort obligemment aidé dans les tristes évènements passés.

Elle répondit au Duc qui quittait la chambre :

Bien sûr nous vous tiendrons informé de son état.

Ses yeux se reportèrent sur le visage aux traits tirés du malade, il fallait maintenant attendre et prier.

Matteo avait assisté à la scène,éffaré par ce qu'il avait vu.Il aida le groupe à porter Megalino dans une chambre.

Nous partirons demain, maintenant... Il est tard, et la santé du Pair est importante.

Il voulais se reposer.Il se demandais si le Duc lui aurait offert une chambre pour cette nuit,pour qu'il soit en état pour le voyage du lendemain.

Il interpella Albert dans les couloirs non-loin de son bureau et lui dit:

Messire le Duc,auriez-vous la bonté d'offrir une chambre aux villageois de Vertus ainsi qu'à moi.Le voyage les a épuisé.Ils ne resterons pas,je leur ai dit de partir dès l'aube demain matin,le travail les attends au village.Je puis même vous donner quelques Louis pour les chambres.

Puis il regarda fixement le Duc dans les yeux...

[Dans les couloirs du Château]

Albert fut interpelé par cet homme qui était arrivé en début de soirée, avant que le Pair de France fasse un malaise. Il l'écouta en le regardant lui demandé une chambre pour lui et les habitants. Le Duc réfléchit quelques instants où il pourrait bien loger tout ce petit monde... Non pas qu'il ne voulait pas donner des suites mais tout de même.

Oui, il va de soit... Je vais vous faire conduire, jusqu'au bâtiment au Sud, il devrait y avoir suffisamment de lit pour tout le monde.

Le jeune homme chercha du regard s'il y avait une servante qui trainait dans le coin... mais personne en vue...

Je dois faire partir une missive le plus rapidement possible et je vous y conduis moi même après...

Le jeune Albert rentra dans ces bureaux, il était lasse de cette journée... La nuit avait été courte, à cause de cette arrivée de la Reine, le jeune homme était stressé, voulant faire tellement bien pour sa venue. Il avait eu l'occasion de rencontrer dame Blanche plusieurs fois. Et au cours de ces quelques rencontres, il avait trouvé en la jeune femme, une demoiselle charmante agréable avait qui il était facile de faire la conversation...

Arrivé dans son bureau, Al' défit son fourreau qu'il posa sur le bureau, il retira également sa cape qu'il jeta littéralement sur le fauteuil... Il s'installa à son bureau, et prit le nécessaire pour composer.

Spoiler:

Le jeune duc prit la bougie allumée, et fit couler de la cire sur le dos du parchemin, où il apposa son sceau... Avant d'appeler un coursier, s'il y en avait un dans les parages à une heure si tardive, le Duc resta à réfléchir, se demandant ce qu'il pouvait réellement se passer à Paris... Il sortit de sa réflexion en entendant des pas dans le couloir, il quitta son bureau et s'adressa de nouveau à Matteo.

Bien allons y.

Ils redescendirent dans le hall, où Al vit un coursier. Il lui tendit la missive et lui dit

Cette missive est de la plus haute importance, conduisez là à Paris. Elle est à l'attention du Capitaine Squad...

Albert marqua une pause, s'assurant au passage que l'homme était attentif.

Ils ont dû prendre refuge dans une petite auberge non loin de Paris. Sur place renseignez vous, mais trouver cet homme.Ne revenez pas tant que cette missive n'est pas arrivée à bon port. Vous recevrez bien plus de Louis que pour une commission normale, si vous n'échouez pas...

L'appât du gain, Albert l'avait bien compris depuis qu'il était duc et qu'il avait de l'or entre les mains. Plus les serviteurs étaient payés, plus ils étaient fidèles et serviables... Le coursier acquiesça d'un signe de tête, et courut dans la pénombre de la nuit, pour monter à cheval et se diriger vers Paris. Albert quant à lui, conduisit Matteo et les villageois jusqu'à un bâtiment un peu excentré, là où dormait une grande partie du personnel... Le bâtiment n'était pas inconfortable, certes pas des plus luxueux, mais il y faisait bon, les serviteurs y veillaient tard se racontant toutes sortes d'histoire, y faisant la fête parfois même jusqu'au petit matin... Le jeune Duc entra dans une grande pièce faisant office de salle à manger où une grande table était dressée. Le silence se fit

Continuez, les habitants de Vertus dormiront ici cette nuit. Qu'on leur donne de quoi se nourrir du vin et un matelas.

Ce soir, c'était le Duché qui couvrirait les frais de nourriture et d'alcool, il fallait bien remercier ces hommes, d'avoir voulu venir en aide au Duché.

Sir Matteo, venons allons voir nos autres cavaliers, pour voir ce que nous ferons demain.

Ils s'en retournèrent dans le hall d'entrée, rejoignant dame Mathilde, Angel, Arlène, Marcus... Albert les invita à prendre place dans le petit salon, où il sortit des verres et du vin...

J'ai envoyé un coursier en espérant qu'il trouve le capitaine rapidement... Si demain, je n'ai point de réponse nous partirons...

Al' servit les verres et prit le sien en dernier, il y trempa ses lèvres en réfléchissant à la situation des plus étrange.

Mathilde, Arlène, Matteo, vous dormirez dans une des chambres à l'étage, il faut que vous vous reposiez, l'attente fut longue.

Le jeune homme regarda le petit groupe, il attendit de voir s'il y avait des réactions, de voir si dame Ermeline allait redescendre pour donner des nouvelles de Meganilo...

Le maire de Vertus s'était effondré devant le groupe ! Dame Ermeline lui apporta immédiatement les premiers soins et il fût conduit dans une chambre...
Le jeune Duc revint informer les cavaliers encore à l'extérieur que le voyage ne débuterait au final que le lendemain. Après s'être rendu à son bureau pour envoyer une missive au Capitaine Squad, il les invita à prendre place dans le petit salon..

Angel descendit alors de sa monture qu'elle confia à un serviteur...

Il faudra me le préparer pour demain finalement Messire ! Je vous en remercie d'avance !

Bien Madame !

Elle suivit le groupe jusqu'au salon où ils s'installèrent autour d'une bouteille de vin... Albert servit tout le monde et disposa les verres....
La procureur but une gorgée puis répondit...

C'est certain qu'il est essentiel que nous soyons reposés si nous devons partir demain...

La demoiselle avait ses appartements au Château, elle n'avait alors pas à aller bien loin pour passer la nuit et être prête à temps pour le départ...

Je m'inquiètes pour le Pair, j'espère que tout ira bien pour lui !

Angel prit son verre de vin et en but une nouvelle gorgée...

Arlène avait vu Messire Meganilo s'effondrer et Ermeline se porter à son secours. Le Maire de Vertus avait été transporté dans une chambre.

Arlène était rentré dans le Château, le Duc en revenant leur avait fort obligemment offert de loger dans une chambre.

Elle n'avait pas sommeil et ressortit prendre l'air. Ses pas la portèrent à quelques distances du Château. Il lui sembla entendre un bruit, intiguée elle s'approcha.

Le feu cuisant d'une lame la transperça, sa courte vie défila en un instant devant ses yeux avant de rendre le dernier soupir.

Marcelus qui appréciait le confort du Chateau du Duc et son bon vin, n'attendait qu'une chose c'(était le depart, partirait-il un jour en expédition???
Sur ses pensées il s'endormit sur son fauteuil.

Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 02/04/2008

Andrinath attendait toujours le retour de son second et commençait à s'impatienter.

De loin il ne voyait pas bien ce qui se passait, plusieurs personnes étaient arrivées au Château.

Un attroupement s'était formé et le groupe rentrait dans le Château, la nuit tombait.

Il était de plus en plus perplexe, des sons étranges s'élevaient autour de lui, il vit une silhouette s'approcher non loin de l'endroit où il était puis s'effondrer, des bruit rapides de pas qui s'éloignaient se firent entendre.

Il s'approcha et découvrit le corps sans vie d'une toute jeune fille, lui l'homme cruel qui semblait avoir oublié tout sentiment, se sentit bouleversé.

Il prit délicatement la jeune fille dans ses bras et la déposa avec tendresse sur un banc proche de l'entrée du Château.

Il cueillit quelques fleurs et les déposa sur elle, puis se fondit dans la nuit.

Nombre de messages : 929 Royaume : France Date d'inscription : 02/02/2008

La première chose que Meganilo vit, fut dame Ermeline. Cela faisait maintenant une bonne dizaine de minutes qu'il avait repris conscience des choses qui l'entourait, mais ses forces lui revenait au compte-goutte, aussi après fait une immense effort pour ouvrir les yeux, il dut les refermer. L'homme inspira le plus d'air possible, puis demanda d'une voix faible et malade:

Où suis je... ?

Il rouvrit les yeux un bref instant, afin de voir si le faible son avait attiré l'attention de dame Ermeline... enfin Meganilo pensait que c'était dame Ermeline, ses pensées était si floues... Il nota que la nuit s'était bien avancée, combien de temps avait-il était inconscient ?

Ermeline avait fermé les yeux, la respiration du Maire de Vertus se fit un peu plus forte et un murmurre lui parvint.

Elle se leva, se pencha vers lui et vit qu'il avait ouvert les yeux. Son état semblait s'améliorer.

Ne faîtes pas d'effort, vous avez encore besoin de repos.

Elle regarda par la fenêtre, la nuit s'était installée depuis longtemps maintenant.

Après avoir entendu parler Albert,Matteo décida d'aller dans sa chambre.Il y entra,mais n'avait pas sommeil,voir Meganilo dans cet état l'avait déboussolé.Il décida donc d'aller dans la cour pensant que la nuit allait lui faire changer ses idées.Il sortit du chateau,fit quelques pas et aperçu un homme déposer quelque chose par terre puis disparut.

Qui est-ce...

Il s'approcha de l'endroit où l'homme était quelques secondes avant.

Oh mon Dieu!

Il vit là,devant lui,le corps d'une jeune fille.C'était Arlène qu'il avait aperçu à son arrivée.Des larmes coulèrent le long de ses joues et tombèrent sur le coeur d'Arlène.Il alla cueillir une rose et la déposa sur sa main gauche,puis s'en alla en pleurant en silence.

Il faut que j'avertisse le Duc...

Puis il retourna dans le chateau...

Albert s'installa dans un fauteuil buvant le verre de vin qu'il avait servi quelques temps plutôt. Plusieurs des convives étaient parties certaines allant se coucher d'autres allant prendre l'air. Silencieux le jeune Duc réfléchissait, ne comprenant pas tout de la situation... il était inquiet pour la Reine mais aussi pour le Pair de France qui tombé de son cheval semblait très mal en point... D'un coup il se leva, alors qu'il ne restait plus grand monde dans la pièce.

Je vais aller voir Dame Ermeline peut être à t-elle besoin de quelque chose.

Sur ces quelques mots, le Duc sortit de la pièce. Vagabondant dans les couloirs du duché, il vit revenir Sir Matteo qui semblait être dans un état second. Albert s'arrêta

Un problème Messire ? Vous avez une sale mine, vous feriez mieux d'aller vous reposer.

L'homme ne bougeait plus, intrigué Albert fit quelques pas en sa direction, le regardant d'un air interrogateur.

Matteo était dans un couloir quand il aperçu Messire Albert.Il s'arrêta, le regard vide,le souffle coupé,les yeux remplis de larmes.Albert lui dit:

Un problème Messire ? Vous avez une sale mine, vous feriez mieux d'aller vous reposer.

Matteo sentit son souffle s'accelerer,son coeur aussi.Il dut s'asseoir sur une chaise qui était près de lui.Il parvint à dire quelques mots:

Dame Arlène.....dans...cour...morte....

Puis il regarda Albert et s'évanouit...

Le jeune Duc fut tétanisé quand il entendit l'horrible nouvelle... Mais que ce passait-il, ce jour était-il maudit ? D'abord la reine qui n'arrive pas, Méganilo qui tombe brutalement de son cheval, une douleur à la poitrine... et enfin la toute jeune Arlène dont le corps venait d'être retrouvé mort... et Matteo qui s'évanouit ici...

Qu'on vienne ici vite Cria t-il dans le château, le son de sa voix raisonna dans les couloirs...

Une servante rappliqua rapidement...

Aspergé cet homme avec de l'eau fraichement tirée du puits...

Al' laissa la servante en compagnie du vertusien, et parti en courant dans la cour. Déjà un petit groupe de serviteur éclairait la cour avec leur torche... Sur un banc, comme si son agresseur l'avait placé là... sa robe était tâchée de sang... Fébrilement le jeune Duc s'avança vers ce corps sans vie. Son cœur tapait contre sa poitrine comme un musicien tapant sur son tambour... Horrifié par cette scène, il se mordit le poing de toute cette force, s'en voulant d'avoir demandé à la jeune femme de les accompagner... peut être était ce là son heure, mais pourquoi donc le Seigneur avait-il besoin de rappeler à la vie une si jeune femme? Albert se sentait observé par tous les gens qui l'entouraient, il était au bord de la crise de nerf, cette journée était dure à gérer et ce depuis son levé... S'approchant du corps d'Arlène, il plaça une main sous ses jambes, l'autre derrière sa nuque et la prit dans ses bras, pour la ramener au château.

Reposez en Paix jeune Arlène.

Légère comme une plume était la jeune femme, le cœur lourd était le cœur du jeune garçon... Dans ses bras, il la conduisit jusqu'au château, silencieux, le regard vide concentré sur ces pas, sur l'endroit où il allait allonger la jeune femme pour qu'une toilette elle reçoive, pour qu'une jolie robe elle revêtisse

Nombre de messages : 929 Royaume : France Date d'inscription : 02/02/2008

Un frisson parcouru le corps de Meganilo... apparemment cela n'était pas trop grave, ses maigres connaissances en médecine l'avaient trompé, il avait, dans le peu de conscience et de lucidité qui lui restait, imaginé le pire.
Il ouvrit les yeux un instant, ses forces n'étaient en tout cas pas revenue, et lorsqu'il referma les paupières, il sombra dans un profond sommeil réparateur.

Messire Meganilo sembla réagir aux paroles qu'elle avait prononcées, sa respiration était redevenue normale et il semblait maintenant plongé dans un profond sommeil qui ne pourrait que lui faire du bien.

Des bruits de voix et des pas précipités attirèrent son attention, elle jeta un regard sur le Maire de Vertus, elle n'avait plus d'inquiétudes à son sujet, décida d'aller voir ce qui se passait et sortit de la chambre.

Ses pas la conduisirent à la rencontre du Duc qui portait en ses bras... ce qu'elle y découvrit lui glaçat le sang et elle devint très pâle à la limite de l'évanouissement. Elle était incapable de dire un mot.

C'était la deuxième fois depuis qu'il était à Reims, que le jeune garçon avait porté une morte dans ces bras. Dans ce cas présent, il se sentait affecté encore plus, peut être dû au jeune âge de la demoiselle. Sa soeur était peut être à peine plus vieille, peut être même plus jeune... il était perdu en cet instant, il ne savait plus... Albert croisa Ermeline, choquée par la présente scène... il y avait de quoi à vrai dire. Albert ne connaissait pas leur relation, mais il les savait proche. Il posa son regard sur la mairesse qui pâlit rapidement.

Il voyait bien que les jambes de la dame étaient sur le point de lâcher, de ne plus supporter le poids de son corps... mais que pouvait il faire ? Rien, il n'était pas un de ces chevaliers que l'on décrit dans les livres... volant au secours de ces dames... Il n'avait plus de main libre pour la soutenir... Le Duc continua alors sa marche et c'est dans une chambre avoisinante celle du Pair de France, qu'il déposa le corps sans vie d'Arlène sur le lit. Le plus délicatement possible, le Sir de Lafitte prit la main de la demoiselle, y fit un baisemain.

Je ne vous oublierai pas jeune demoiselle. Veillez sur nous, au côté du Seigneur.

Albert avait le cœur lourd, mais rien pas une larme n'arrivait à monter à ses yeux. Non pas qu'il était insensible à toute cette scène, bien au contraire... mais il en paraissait incapable... Il finit par lâcher la main d'Arlène, il ne pouvait plus rien pour la demoiselle, à part lui fournir de noble vêtements si Dame Ermeline le souhaitait. Se dirigeant vers la sortie, il vit de nouveau le maire, il posa une main chaleureuse sur son épaule. Triste il ajouta,

Mes sincères condoléances, madame

Il s'arrêta quelques secondes, cherchant légèrement ces mots

Si vous avez besoin de quoique se soit madame, faites le moi savoir, je vous ferais porter tout ce que vous voudrez pour la jeune fille.

Albert attendit avant de sortir, voir si la Dame allait lui donner réponse de suite, ou bien si elle voulait se retrouver seule avec Arlène...

Ermeline, dans un état second, avait suivi le Duc jusqu'à la chambre où il déposa Arlène sur le lit.

Elle se disait qu'il ne fallait pas fléchir mais comme cela était difficile.

Elle vit le jeune Duc se recueillir un instant et sentit la chaleur apaisante de sa main sur son épaule.

Merci oui, j'aurais besoin de quelqu'un pour m'aider à sa toilette et une robe pour la vêtir comme il se doit.

Puis elle s'approcha du lit et se mit à prier.

Le Chevalier Marcelus venait d'aprendre la triste nouvelle.
Une si jeune et douce demoiselle mourir de façon cruelle lui faisait toujours mal dans sa croyance. Comment le monde peut il être aussi dénoué d'amour?
Pour ne pas trop broyer du noir et en attendant toujours le dépard (qui lui paraissait de plus en plus improbable ) il repris une bouteille de vin et alla s'adosser contre un arbre pour commencer sa consommation.

Nombre de messages : 214 Royaume : Champagne Date d'inscription : 09/03/2008

Après que Meganilo se soit évanoui, Mathilde était rentré au chateau. Elle s'assit à même le sol, son corps était fatigué. Puis, un homme rentra dns le chateau, affolé et cherchant le duc. Elle ne comprenait ce qu'il se passait. L'homme tomba. Le duc paraissait choquée. Il sortit en rentra avec une personne dans les bras. Dame Arlène.

Non, pas elle....chuchota-t-elle

La blancheur de son visage montrait clairement que son esprit s'en était allé. Dame Ermeline était à présent à ses côtés et il se dirigèrent vers les chambres d'amis. Mathilde se leva difficilement. Sa tête tournait mais elle reprit ses esprits et s'avança du mieux qu'elle pu pour suivre le duc.

Merci oui, j'aurais besoin de quelqu'un pour m'aider à sa toilette et une robe pour la vêtir comme il se doit.

Dame Ermeline venait de prendre la parole après un moment de silence. Elle entra doucement dans la pièce. L'atmosphère était tout à coup sinistre et lugubre. Voir ainsi une jeune femme de son âge décédée la perturbait mais par respect elle devait lui offrir une sépulture digne.

Dame, je vais vous aider si vous le voulez.

Elle eut beaucoup de mal à sortir ces mots. Sa gorge était nouée, l'émotion se faisait très intense.

Après qu' Albert ait mit la jeune fille dans une chambre,Matteo repris connaissance.Il vit Mathilde passer et s'approcher de la chambre.Il se releva difficilement,approcha de la chambre et vit le corps inerte,installé sur le lit.

Damoiselle Arlène....Prenez soin d'elle....Puis il pria pour elle...

Il ressortit de la chambre et se dirigea vers celle de Meganilo.Celui-ci dormait profondément,il semblait très fatigué.Matteo intercepta une servante et lui demanda si elle pouvait veiller sur Messire Meganilo cette nuit.Le savoir surveillé par quelqu'un soulagea le jeune homme.Albert lui avait montré sa chambre et n'avais pas eu de mal à la retrouver.Il s'allongea sur le lit et tomba de fatigue...

Angel était assise dans la salle de réception où le Duc les avait conviés... Peu à peu elle vit les personnes présentes dans la pièce en sortir, à commencer par la jeune Arlène, puis Albert qui s'en allait retrouver la mairesse auprès du Pair...
Un peu plus tard alors qu'elle était partie dans ses pensées, elle entendit le jeune homme crier...

Qu'on vienne ici vite

La jeune procureur sursauta et se leva immédiatement quittant la pièce à son tour... Dans les couloirs elle croisa des gardes à qui elle demanda d'où cela venait... Ils avaient à peine vu passer le Duc, le voyant monter à l'étage...
Elle se rendit vers les escaliers qu'elle grimpa à toute vitesse...

S'avançant dans l'allée elle vit non loin de là deux chambre ouvertes... passant devant la premiere, elle pût y apercevoir Messire Megalino qui s'y reposait...
Elle le vit Dame Mathilde entrer dans une chambre un peu plus loin...
Ne sachant pas de quoi il en retrournait, elle la rejoignit, et lorsqu'elle entra dans la pièce, d'un coup elle resta immobile...

Dame Ermeline était là aussi, ainsi qu'Albert.. Tous étaient réunis autour du corps sans vie d'une jeune femme.. En regardant un peu mieux elle reconnu Dame Arlène, elle avait quitté assez rapidement la salle de réception.. Mais que s'était - il passé...

Angie fît un signe de croix...Inclinant légèrement la tête et fermant les yeux elle fit une petite prière.. A la fin de la prière elle ajouta à voix basse...

Qu'elle repose en paix...

Restant sur le pas de la porte, la jeune femme observa la scène de loin...

Le jeune duc finit par lâcher l'épaule de Dame Ermeline ne rajoutant aucun mots, la laissant se recueillir seule. En sortant de la chambre il croisa Dame Mathilde ansi qu'Angel. Il s'arrêta près de cette dernière et lui susurra à l'oreille.

Il faudrait une robe pour Dame Arlène, pourriez vous m'aider à trouver ce qu'il faut? Je ne sais où je pourrais me fournir. S'il faut réveiller le gérant d'une boutique nous le ferrons...

Albert posa son regard sur la douce Angel, cette journée il la haissait, tout allait de travers... Il soupira un coup et se resaisit aussitôt

Allons y si vous voulez bien, je ne voudrais pas faire attendre dame Ermeline

Le jeune Duc emboita le pas ne sachant trop où aller...

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[RP]Réception de la Future Reyne