NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

Le Duc savait qu'il pouvait compter au moins sur les personnes ici présentes, c'étaient des personnes de confiance après tout. Il était légèrement perdu, il n'avait jamais mené une action militaire, le connétable lui avait bien expliqué quelques trucs mais c'était de la théorie... Il avait certainement plus l'âme d'un moine que celle d'un guerrier. Il espérait que le Maire de Vertus, le Pair de France Méganilo est reçu sa lettre... Il devait attendre au moins la tombée de la nuit pour voir s'il arrivait, après seulement ils pourraient prendre route pour la capitale.

Le jeune Albert s'approcha de Dame Ermeline, il posa sa main sur l'épaule et l'attira légèrement à l'écart, parlant de ce fait un peu moins fort.

Peut être devriez vous, confier la mairie a une personne de confiance, avec qui nous pourrions communiquer dans le pire des cas... Qu'en pensez vous ? Il marqua une pause et puis reprit Il ne faudrait pas que les habitants du Duché soient alertés pour rien nous ne savons pas ce qu'il en ait. Sa main toujours sur l'épaule de la demoiselle, il continue Je... je tenais à... vous remercier pour... ce que vous... avez fait pour Léa... pour l'avoir soignée... Le Duc semblait avoir du mal à enchainer ces mots. Il s'arrêta quelques secondes, son regard fixé vers le sol. Vous avez des notions de médecine, qui pourraient nous être bien utiles, peut être pourriez vous aller chercher votre mallette?

Le Duc attendit les réponses de Dame Ermeline, après il irait écrire une missive pour sa soeur, pour la prévenir qu'il devait s'absenter quelques temps...

le chevalier marcelus attendait des instructions mais comme il le pensait, il devrait s'absenter un certain temps aussi il demanda à un serviteur du duc présent, un parcehmin et une plume pour prevenir l'auberge où il avait élu domicile d'une eventuelle absence. Bien sur il devait mesurer ses mots et surtout ne pas donner trop de détail de lamission qu'il l'attendait.
Une fois la nouvelle écrite il demanda à un messager d'apporter cette missive ainsi qu'une bourse de louis à l'auberge de la sérénité.
de nature méfiant, il prévenu le messager:

"écoutez mon brave je vous confie cette lettre ainsi que cette bourse si l'une des deux n'arrive pas à bon port vous en réponderez à la faveur de mon épée."

Le Duc s'approcha d'Ermeline et l'entraîna un peu à l'écart pour lui parler, il paraissait désorienté :

Je vous en prie, c'était normal que je m'occupe de votre soeur, quant à ma malette elle est restée accrochée à mon cheval, ce tragique évènement a fait que maintenant elle me suit partout.

Je n'ai pas d'inquiétude pour Reims, mes Conseillers sont à même de veiller sur la ville. Je vais quand même envoyer, si vous le permettez, un de vos domestiques porter une missive pour les prévenir que je m'absente quelques jours.

Ermeline se rendit dans une pièce où elle avait vu de quoi écrire, écrivit la missive et la donna ainsi que ses instructions à un serviteur qui s'y trouvait, puis elle revint dans le hall.

Le Duc écouta les réponses de Dame Ermeline et la vit partir dans une autre pièce pour probablement envoyer une missive à un de ces conseillers. Avant d'aller écrire missive pour sa soeur, le jeune Albert alla dans la salle d'arme, pour chercher l'épée avec laquelle il avait prit l'habitude de s'entrainer avec un notable du château. Il accrocha le fourreau à sa taille et après avoir regardé minutieusement la lame de son épée, il la rangea à l'intérieur. Il prit un armet sous le bras et sortit de nouveau pour aller voir le lieutenant Marcus.

Marcus vos hommes sont prêts ? Nous allons partir une fois que tout sera prêt, que l'on prévoit de l'eau et des vivres. Il nous faut à manger pour quelques jours, faites des provisions.

Le voyage jusqu'à Paris ne se faisait pas en une journée, les montures ne pouvaient pas tenir une allure de galop pendant des heures. Des pauses s'imposeraient donc et les se remplir le ventre ferait le plus grand bien à tout le monde. C'est avec son casque sous le bras que le Duc arriva de nouveau dans le hall d'entrée

Paris est à environ 45 lieues d'ici, le voyage sera long jusqu'à la capitale. Nous devons rester en groupe, ce qui ralentira d'avantage notre cadence. En cheval, je vous demanderais d'être prudent si l'un d'entre vous, sans que cela devient dur, qu'il fatigue ou je ne sais un besoin... qu'il le dise, nous ferons alors une pause.

Le Duc s'était légèrement calmé, il s'inquiétait probablement pour rien, et les dires du Lieutenant Marcus n'étaient peut être que mensonge. Dans tous les cas, il se devait de vérifier, faire ce trajet avec des gens qu'ils côtoyaient régulièrement ne pouvait qu'être agréable.

Des vivres, de l'eau et des couvertures ont été préparées. Nous devrons dormir dehors probablement deux nuits. Nous partirons avant le coucher du soleil. Est ce que quelqu'un à des questions ? Si vous voulez renoncer il est encore temps. Si vous avez quelque chose à faire, en ville vous pouvez encore le faire. La seule chose que je vous demanderais de faire c'est de ne point parler de cette expédition jusqu'à Paris

Albert semblait prendre son rôle de Duc plus que jamais aussi sérieusement. Il s'était exprimé d'une voix claire, sans que celle ci soit tremblante...

La procureur suivait avec attention tout ce qui se passait autour d'elle, le départ était en train de se préparer...
Dame Ermeline s'était éloigné probablement pour prévenir quelqu'un de son voyage, Albert avait quitté un instant le hall et était revenu armé. Angel n'ayant pas sa famille à Reims, n'avait personne à informer.

Le Duc se mit à expliquer le déroulement de cette aventure, du moins jusqu'à leur arrivée à Paris, après ils ne savaient pas ce qu'ils allaient y faire exactement...

Tout était prêt, il laissa encore le choix de revenir en arrière, mais la jeune femme n'allait certainement pas rester au château à attendre de leurs nouvelles... Surtout que le Duc paraissait à présent plus confiant et qu'elle avait tout confiance en sa moitié...

Pour ma part je suis prête !

Nous allons pouvoir apprendre à nous connaître mieux pendant ce voyage ... dit -elle, regardant tour a tour toutes les personnes présentes dans le Hall avec un large sourire...

Nombre de messages : 214 Royaume : Champagne Date d'inscription : 09/03/2008

Ça y est ... Il allait partir... Le duc tenait son rôle à coeur et il le faisait étonnamment bien malgré les circonstance spour le moins inquiétantes... Elle ne connaissait pas grand monde, mis à part Dame Angel et Sieur Albert. Elle n'avait aucune personne à prévenir, mais cela ne l'ennuyait pas. Elle avait refait sa vie depuis longtemps.

L'ambiance devenait tendue au fur et à mesure que les personnes présentes ramassaient les quelques affaires emmenées. Pour sa part, elle avait seulement pris quelque couteau, ainsi que son épée qui était restée dans son fourreau, attachée à étoile. Elle avait également quelques herbes dans sa sacoche pour soigner les maux de têtes ou la fièvre. Au cas où.

Pour ma part je suis prête ! Nous allons pouvoir apprendre à nous connaître mieux pendant ce voyage ...

Je plussoie Dame Angel ! Mathilde lui rendit son sourire. Elle rajusta rapidement sa tenue et fut prête à partir, attendant les directions du duc...

Bien, personne ne semblait renoncer et le Duc était content de voir l'attitude de ces femmes et du Chevalier. Il avait une dernière chose à faire avant de partir prévenir sa soeur, qu'il allait partir. Il s'en alla dans son bureau montant les marches 4 à 4 et entra en trombe dans son bureau.

Spoiler:

Le jeune Duc trouva Anne-Marie, il lui demanda de remettre en main propre la missive à sa petite sœur. Il revient ensuite dans le hall d'entrée

Bien, allons monter en scelle, nous ferons une dernière vérification avant de partir.

Albert descendit les marches extérieures, il rejoignit son lieutenant, qui avait réuni les hommes qui restaient, avait équipé chevaux et hommes, prévoyant le pire...

Bien, nous pourrons commencer à partir, une fois que nous serons tous monté, et que nous nous serrons assurés de n'avoir rien oublié.

Le jeune Duc monta sur son cheval, il lui flatta l'encolure et vérifia qu'il avait tout son équipement.

Ermeline avait attendu, dans le hall, que tout le monde soit prêt, après un courte disparition du Duc il revint et indiqua qu'il était temps de partir.

Elle le suivit, retrouva sa monture dehors, vérifia que son sac de soin était toujours là.

Une fois montée sur le cheval elle ferma les yeux dans l'attente du départ.

Tout le monde était à présent fin prêt pour le voyage...
Angel jeta un dernier coup d'oeil tout autour d'elle et suivit les jeune gens à l'extérieur du château...

Une monture lui avait été préparée avec tout l'équipement nécessaire ainsi que la trousse qu'elle avait demandée plus tôt...
La mairesse devait en avoir une mais une deuxième ne pouvait être de trop...

Elle salua les hommes qui allaient les accompagner et monta sur le cheval attendant le signal pour le départ...

Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 02/04/2008

Andrinath en compagnie d'Alaric s'étaient cachés non loin du Château, cela faisait plusieurs jours maintenant qu'ils la suivaient sans qu'elle s'en rende compte.

Il pestait contre ces bandits qui n'avaient pas retenu assez longtemps les jeunes gens, le plan qu'il avait préparé était tombé à l'eau.

Il se demandait ce qui se tramait, il faillit ne pas la reconnaître sous cet uniforme de soldat mais un morceau de chevelure rousse la trahissait.

Une expédition semblait se préparer, étrange pensait-il. Il aurait du être au courant, il songea que l'obsession de se venger avait du altérer son jugement, il ne faudrait pas que cela se reproduise.

Il donna des consignes à Alaric afin qu'il aille chercher tous les hommes dont ils pouvaient disposer. Il fallait qu'il sache ce qui se tramait et peut-être pourrait-il enfin s'emparer d'elle.

A cette pensée un sourire mauvais vint se poser sur son visage.

A nouveau le feu cuisant de sa cicatrice le dévora et son sang bouillonna de rage, il avait bien failli mourir ce jour-là.

Le chavalier Marcelus monta aussi sur sa monture.
Son pur sang arabe qui l'avait accompagné dans totu ces voyages depuis les croisades etaient comme son maitre impatient de partir. De ses sabots il tapaient le pavés.
Marcelus, regardait le groupe, il ne pouvait pas s'empecher de s'inquiéter. Meme s'il les savait à même de se defendre, il était toujours osé de partir en campagne quand on en a guère l'exspérience.
Mais il était auservice de la Reyne etn'hésitera pas de mettr een danger sa vie pour proteger ses semblables

Arlène avait chevauché jusqu'au Château, l'inconscience de son jeune âge lui faisait tout oublier.

Elle fut surprise de l'agitation qui y règnait, elle qui comptait passer inaperçue.

Elle aperçut le Duc, le Chevalier de Molay, la procureur, resta sans voix en reconnaissant Ermeline et sembla l'interroger du regard.

Albert regarda une dernière fois toutes les personnes présentes. Depuis sa monture, il aperçu la jeune Arlène qui les regardaient avec un air interrogateur. Le jeune Duc descendit de son cheval, pour aller jusqu'à la monture de la jeune femme

Bonjour Demoiselle Arlène, nous faisons un exercice, nous allons nous rendre jusqu'à Paris.

Le Duc avait employé un ton des plus naturels, la jeune femme n'était probablement pas plus avancée sur ce qu'il se passait. Al rajouta d'une voix plus basse à l'attention de la demoiselle

Nous attendions sa majesté, mais elle n'est jamais arrivée. Alors nous allons partir vers Paris. Peut être voudriez vous nous accompagner ?

Le Duc n'aurait peut être pas du demander cela à la jeune femme. Mais après tout, il ne savait pas ce qu'il se tramait peut être rien...

Le Chevalier Marcelus vit la jeune Arlène s'approcher du chateau.
il était étonnée de la voir là? MAlgré cela il la salua. Elle était toujours aussi belle se disait-il.

Il entendis le Duc Albert lui dmeander si elle voulait se joindre à nous.
Le Chevalier se demanda alors si c'etait vraiment sa place, nous ne partons pas faire une promenade de santé.

Puis tout en étant impatient de partir il se demanda si le sir Megalino allait les rejoindre , s'il allait venir seul ou bien s'il avait réussi à réunir des hommes sd'armes. Car plus le temps passait plus MArcelus en était certain , il allait falloir très certainement faire usage de la force.

Ermeline entendit un cheval arriver, ouvrant les yeux elle fut surprise de voir Arlène, que venait donc faire la jeune fille.

Avant qu'elle ne puisse prononcer un mot, le Duc se portat à sa rencontre pour l'accueillir et lui dire quelques mots.

La jeune fille vint prendre place à sa hauteur.

Les préparatifs de départ se terminaient. Ermeline flatta l'encolure de son cheval qui montrait quelques signes de nervosité. Puis son regard se perdit au loin.

Nombre de messages : 929 Royaume : France Date d'inscription : 02/02/2008

La jument était à présent épuisée, elle avait couru de Vertus à Reims, sans s'arrêter une seule fois. Malgré la fraicheur de la nuit, des gouttes de sueur s'écoulaient de ses flancs. Mais enfin, enfin ils arrivaient, un groupe de cavalier se tenait non loin de là, près du château. Meganilo se dirigea vers eux, et lorsqu'il reconnut Marcelus, il talonna de plus bel Amra. Il y avait aussi Ermeline, Arlène, et le... duc.

Meganilo stoppa la jument, descendit - manqua de s'écrouler à terre, mort de fatigue - et se précipita vers le groupe.

Messire de Lafitte, s'exclama le maire de Vertus en se dirigeant vers le duc, je suis Meganilo, on s'est déjà rencontré je pense.

Il fit un sourire puis poursuivit en sortant deux lettres.

Spoiler:

Spoiler:

La première vient d'un homme assez étrange, qui se prétend baron, cet homme a d'abord prétendu posséder une lettre de la Reyne, mais il m'a ensuite donné celle-ci, je dois avouer que cela m'a étonné.
La seconde a elle aussi attirée mon attention. En effet, Squad ne m'aurait jamais vouvoyé, peut-être que les évènements me rendent paranoïaque, mais je trouve cela bien étrange...

Meganilo se retourna et regarda dans les ténèbres derrière lui, l'on entendait des hennissements de chevaux ainsi que des bruits de sabot.

Une vingtaine de Vertusiens sont en route, ils devraient bientôt arriver.

Meganilo avait prononcé cela dans un murmure, il était trop fatigué, il n'avait plus la prétention d'être jeune, et cette journée avait été très éprouvante...

Nombre de messages : 214 Royaume : Champagne Date d'inscription : 09/03/2008

Mathilde était déjà en selle depuis un moment. Elle discutait avec dame Angel de tout et de rien mais l'on sentait que les circonstances les rendaient un peu énervées. Le fourreau de son épée était attachée à la selle, tous comme son sac de voyage où elle avait rangée les quelques affaires nécéssaire à ce voyage. La nuit était tombée, il faisait frais. On entendit au loin le bruit d'un cheval au galop et quelques instants plus tard, on pu l'apercevoir. C'était le maire de vertus, Meganilo qui était arrivée. Ce dernier paraissait mort de fatigue. Il parla quelques instants avec le duc puis elle mit pied à terre et s'empressa d'aller saluer Sieur Meganilo.

Bonsoir Messire. Comment allez vous? Vous paraissez épuisé...
Je suis heureuse que vous soyez arrivé. Puis-je faire quelque chose pour vous ?

Elle attendit sa réponse . Elle pensait aux vertusiens sur la route; elle espérait qu'ils arriveraient au plus vite.

Arlène fut intimidée de voir le Duc s'avancer vers elle et lui parler, il avait meilleure allure que la dernière fois où elle l'avait vu. Elle frissonna à ce souvenir.

Elle bafouilla :

O...ou..oui

Elle songea que ce serait une belle ballade, elle ne s'inquiétait pas, ces grands du royaume étaient souvent d'humeur fantasque et la Régente vacquait certainement à d'autres tâches.

Elle mit son cheval à la hauteur de celui d'Ermeline.

Elle n'était pas au bout de ses surprises quand elle vit l'homme qui les avait aidés dans la recherche d'Eléanore arriver à son tour. Ainsi c'était le sieur Meganilo, le maire de Vertus.

Elle salua Dame Angel et Dame Mathilde qu'elle avait eu l'occasion de croiser brièvement ainsi que le Chevalier de Molay.

Peu de temps après Messire Megalino,les villageois de Vertus,dirigés par le jeune Matteo,arrivèrent à leur tour à Reims.Matteo fut impressionné par la taille de la ville,Vertus étant un village.Il aperçu le maire de Vertus à côé d'un homme,il lui semblait que c'était le Duc Albert de Lafitte.Mais il n'en était pas sur.Il déce,dit de sa monture et ordonna à ses villageois de rester sur la leur,simple question d'esthétisme selon Matteo.il s'approcha de Megalino et de l'homme qu'il pensait etre le Duc et leur dit:

Messire Megalino,nous voila nous avons fait bonne route,nous n'avons eu aucun problème durant le voyage,simplement quelques chutes mais sans gravité.Puis il se tourna vers l'autre homme:Messire,j'espère ne pas me tromper,vous êtes bien Albert de Lafitte,Duc de Champagne?Très heureux de faire votre connaissance.Avez-vous eu quelconque nouvelle de notre Reyne?

Albert vit un cavalier arriver il pensa tout d’abord à un conseiller Rémois étant donné que la Reine devait aller à Reims et à Vertus, il avait donc convié les conseillers Rémois à venir à cette réception. Lorsqu’il vit l’homme descendre de son cheval, il reconnu le Maire de Vertus Méganilo. L’homme avait fait visiblement très vite, entre le temps de la réception de la missive et son départ. Une chance que la missive avait été menée à Vertus très rapidement… Voyant l’homme descendre de sa monture il en fit de même. Il serra la main du pair de France chaleureusement

Content de vous voir, je vois que vous avez fait vite pour venir jusqu’ici.

Albert écouta le Pair de France concernant une lettre et un certain baron. Une lettre signée de sa main concernant l‘abdication du Roi…. Il revoyait très bien ces mots illisibles inscris sur le parchemin qu’il avait été contraint de signer… Morceau de papier, sur lequel on l’avait forcé à mettre son sceau… Le Duc en pâlit de revoir toutes ces images qui défilaient à une vitesse incroyable… Il aurait bien eu envie de demander à quoi ressemblait ce baron… Peut être que le maire avait été en relation avec son agresseur sans qu’il s’en rende compte… Le jeune homme resta silencieux à l’évocation de cette lettre, il préféra prendre la lettre que lui tendait le pair de France… Étrange une lettre qui venait de son capitaine… Pourquoi ne pas lui parler de ce retard… Pourquoi le maire de Vertus était il au courant qu’ils étaient retardés par des intempéries et pas lui ? Albert écouta ce que Méganilo lui dit par rapport à Squad. Il ne connaissait pas la relation entre les deux hommes mais le fait qu’il le vouvoyait dans une lettre ne le choquait pas plus que ça…

Albert scruta le visage de l’homme, il semblait exténué, il est évident que chevaucher ainsi aussi rapidement n’était pas de tout repos, surtout pour un homme de son âge… Il écouta ce qu’il lui murmura et le Duc réagit aussi rapidement en serrant les dents.

Demander de l’aide à des paysans, alors que nous ne savons même pas ce qu’il se passe, vous êtes inconscient ou bien ? A quoi bon alerter les meutes alors que ce que dit notre Capitaine est peut être vrai ?

Albert prit la lanière de la scelle et la resserra un coup sec

Ne vous avais-je pas demandé de venir seul ? Je vous ai parlé d’un brigand qui rodait, jamais demandé d’alerter vos villageois… A Reims nous n’avons prévenu personne de quoi aurions l’air si le cortège royal n’est tout simplement pas parti ?

Il serra son poing se remontrant à nouveau nerveux. Le fait d’avoir parlé de cette lettre, de cette triste soirée lui faisait bien trop de mal. Il n’avait pas dit un mot, tenu au silence… Laissant sa sœur seule, il n’allait certainement pas s’amuser à prendre un risque en parlant au Pair de France du pourquoi de cette lettre… Il aurait eu l’air de quoi de dire qu’il avait signé cette lettre contre sa Majesté pour épargner la vie de sa sœur, sa vie… Albert reprit

Vous feriez mieux de vous reposer avant de reprendre le cheval. Mais nous nous devons partir, nous avons déjà perdu bien trop de temps.

Certes, Albert était bien plus jeune que le Pair de France, mais en tant que Duc il ne pouvait pas affoler tout un Duché sans savoir ce qu’il en était. N’en déplaise, le Duc remonta sur sa monture et donna un petit coup de rennes… Sa jument fit quelques pas, Albert dit à l’attention de ces hommes

Allons y maintenant.

Il vit arriver un homme avec un groupe d’individu sur des montures plus ou moins jeunes… Albert donna un petit coup de pied dans les flancs de sa jolie jument marron maculées de tâche blanche et revient vers Meganilo l’interrogeant du regard sur qui étaient ces gens… Entendant les mots de l’homme il comprit que c’était les hommes dont avait parlé Meganilo quelques minutes auparavant… Albert répondit par un signe de tête en réponse à l’homme.

La Reine doit être à Paris comme là indiqué Squad dans sa missive… Rien ne sert de s’inquiéter…

A voix basse Albert reprit à l’attention de Méganilo

Ces hommes ne nous accompagneront pas que cela soit clair, je ne prendrais pas le risque d’envoyer des hommes là où je ne sais pas ce qu’il se trame.

Il regarda rapidement les hommes qui étaient stoppés au loin

Vous messire, vous viendrez avec nous… Dit il en s’adressant à Matteo. Il y avait des chevaux qui auraient bien du mal à traîner les hommes jusqu’à Paris… Rien ne servait de s’encombrer pensa intérieurement le Duc.

Expliquez comme vous voulez, à ces hommes, mais il n’est pas question que nous emmenons tout le monde. Nous allons mettre trois fois plus de temps pour y arriver !!! Regardez leur montures, elles ne tiendront pas 15 lieues de plus à galop… Je veux avoir l’esprit tranquille, le plus rapidement possible…

Le Duc regarda le Pair de France, attendant une quelconque réaction de sa part.

Angel vit au loin dame Arlène, une jeune femme qu'elle avait eu l'occasion de croiser rapidement, le Duc le rejoignit et a priori lui avait demandé si elle voulait les accompagner... Cela rejouissait la procureur car c'était une personne en plus avec qui elle pourrait faire connaissance !
La dame se joignit avec sa monture au groupe, Angie l'accueuillit avec un sourire..

Bonjour Madame !!

Alors qu'ils se préparaient au départ un autre homme était arrivé, le maire de Vertus.. suivi de quelques hommes en renfort ..
Albert paraissait d'un coup assez nerveux, il parlait avec cet homme, s'agitant.. La jeune femme ne comprit pas réellement ce qu'il se disait mais apparemment le Duc ne voulait pas de leur présence pour le voyage.. Il fît signe à l'un d'entre eux, l'invitant à se joindre a eux...

Tous attendaient le départ avec impatience, on pouvait voir que certains chevaux étaient nerveux, y compris celui d'Angel, elle le calma et discuta avec les dames présentes en attendant le signal...

Nombre de messages : 929 Royaume : France Date d'inscription : 02/02/2008

Meganilo se sentait de plus en plus mal, il s'était remis en selle, mais les bruits et les paroles lui parvenait sous forme de bourdonnement. Pire sa vision commençait à disparaitre sous des sortes de tâches violettes.

Il se sentait vraiment mal, son cœur battait de plus en plus vite, sa respiration s'accélérait... il essaya de se calmer grâce à des exercices de respiration, mais il n'y arrivait pas. Son vieux cœur lui faisait vraiment mal.

Soudain, une violente douleur partit de son cœur et descendit le long de son bras gauche. Meganilo s'effondra par terre, les doigts tendus vers sa jument, qui regardait, impassible, les évènements.

Les doigts retombèrent sur la poitrine du vieil homme, la respiration cessa, la vue se troubla puis s'effaça, les bruits disparurent...

Le chevalier marcelus de Molay de Belleme ne comprenais guère l'attente qu'il y avait avnt de partir en campagne.
Mais, comme lacompagnie lui était agréable et surtotu depuis que la belle Arlène les avaient rejoins.
Cependant il fut étonné à la réaction du duc face à l'arrivée des renforts de Verus.
Quand il vit le sir Mégalino souffrir il s'approcha.
et :
"VITE VITE DU SECOURS POUR UN ETRE EN PERIL"

Ermeline sursauta en entendant la chute d'un corps suivi de près par un appel au secours.

Elle vit l'homme qui les avait aidé dans leurs recherches pour retrouver Eléanore et qu'elle savait maintenant être le Maire de Vertus giser à terre et le Chevalier de Molay à ses côtés.

Elle sauta de son cheval, se saisit de son sac et s'agenouilla près de Messire Meganilo, son visage était d'une pâleur inquiétante et son corps ne bougeait plus. Elle approcha son oreille de sa poitrine pour tenter d'entendre les battements du coeur. Rien ne semblait filtrer. De son sac elle sortit un petit miroir qu'elle approchat des lèvres de Meganilo, une imperceptible buée s'y déposa.

Il vit encore dit-elle, un malaise certainement du à un trop grand effort.

Elle sortit une fiole contenant un liquide verdâtre, en versa quelques gouttes dans la bouche entrouverte puis se saisit d'un flacon qu'elle ouvrit et passa sous les narines.

Quelques soubresauts agitèrent le corps du Maire de Vertus.

Il faudrait le porter à l'intérieur, il a besoin d'un peu de repos.

Le Chevalier fut rassuré quand il vit Dame Ermeline apporter les premeirs soins.
Après avoir bu dans une fiole, un genre de potion dont certainment LA dame avait le secret. Le Sir megalino bougea.
Répondant au conseil DErmeline? Le Chevalier dit

"Quelqu'un pour m'aider à le prter à l'interieur. Mettons le à l'abirs pour qu'il reprenne ses forces."

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[RP]Réception de la Future Reyne