Blanche ne préféra répondre aux premiers mots de l'inconnu..Il se tourna et regarda le crépuscule se lever, le jour se coucher...il faisait de plus en plus froid....elle frissona et ressera son vêtement autour d'elle.

Une auberge ? Je vous escorte si vous le désirez.

Elle regarda l'inconnu et se releva doucement.. Non non...même si l'homme était courtois..elle ne connaissait rien de lui... méritait-il vraiment sa confiance ?

N...Hum....disons que..comme vous refusez à me donner l'adresse de cette auberge, je n'ai guère le choix sourire ironique...
Et puis...Paris à cette heure....
Par où allons nous ? demanda t'elle en scrutant l'horizon

(HRP : Un peu trop oui....j'hésite entre flatteur et.....bref)

Elle hésita d'abord à prendre son bras...il faut dire qu'elle n'avait pas vraiment l'habitude de se "donner" au premier venu.Confuse, elle le prit finalement pour ne pas décevoir l'inconnu.

En effet, vous avez démasqué mon subtil subterfuge.
Nous allons où tous les chemins de Paris mennent, à la fameuse taverne et auberge de la blanche rose. Nom désuet je vous l'accorde, mais l'endroit ne manque pas de charme. La crème de Paris y festoie et y dort.

Elle ne répondit pas, trop occupée à dévisager l'homme avec qui elle était, un petit sourire en coin, et c'est bien malgrès elle (dira t'on) qu'elle se laissa emmener vers cette "fameuse" taverne...comment déjà ?...ah oui...la Taverne de la Rose Blanche....la taverne de la Rose Blanche...

Ils marchèrent...longtemps ?... Peut-être...Elle regardait...elle découvrait, fascinée, ce Paris défiler sous ses yeux. Les marchands rangeaient leurs marchandises, les femmes fermaient leurs volets, la nuit tombait peu à peu...

Elle fit un petit bond quand l'homme parla enfin :

Alors ? Cela fait longtemps que vous êtes à Paris ? Vous vous y plaisez ?

Question banale...elle soupira et répondit finalement :

Cela fait quelques jours à peine que je suis arrivée... Dire que je me plais ou que je ne me plais pas serait faire affront à cette ville puisque je n'ai pas encore eu le plaisir de tout visiter...

Et vous monsieur ? Pourquoi tenir absolument à cacher votre identité ? Elle le regarda
La première chose que ferait un gentilhomme devant une dame serait de se présenter...Or vous ne l'avez pas fait...
Allons cher monsieur cette petite farce n'a que trop duré...n'êtes vous pas d'accord ?
Elle sourit...Oh oui...elle aimait jouer avec ses interlocuteurs...

Il avait attendu longtemps et commençait à perdre patience. Les gens commençaient à venir et la discrétion de la rencontre en serait moins assurée. Il attendit tout de même. Encore cet homme qui s'attardait auprès d'une autre donzelle. Décidément, il semblait aimer le contact féminin. Tout en observant la scène, il remarqua un homme élégant qui avançait lentement.

Sephren vérifia le manège de cet homme. Oui, ça devait être lui. Enfin. Il devait maintenant vérifier que celui ci connaisse effectivement le lieu de rendez vous.

Sa patience fut récompensée quand le baron entra sous les longues branches du vieux saule pleureur en vérifiant que nul regard ne puisse s'attarder sur lui.
Sephren sorti sa dague, restant derrière l'arbre. Sa respiration était calme. Il savait pourquoi il était là et ce qu'il devait faire. Les pas craquant les brindilles et les feuilles mortes sur le sol annonçait l'approche du baron à quelques pas de Sephren.
D'un bond, il saisit l'homme au col et le tira derrière l'arbre.

Vous n'êtes pas très prudent cher baron ... Sephren chuchotait à l'oreille de son invité.
Avez vous le contrat ?

Le baron acquiesça. Sephren sentait la peur de l'homme. Il appréciait de le voir frémir. Jouant de sa dague devant les yeux du baron, Sephren prit un sourire en coin et relâcha un moment son étreinte pour laisser le baron lui donner ce qu'il attendait.

Le baron fouilla nerveusement sa poche intérieure pour en sortir un petit pli cacheté. La main tremblante, il tendit celui ci à Sephren.
Celui ci saisit l'enveloppe brusquement et le décacheta pour parcourir le texte inscrit dessus.

Bien ... parfait ... le reste ?

Le baron prit un air surpris. Le ... le reste ... vous dites ?

Sephren le toisa, fronçant les sourcils et s'approchant du visage de l'homme. Ne jouez pas à ce petit jeu avec moi, baron .... Je vous le déconseille vivement ... et si je constate qu'il manque le moindre écu, je sais où vous retrouvez, vous en doutiez ?

Sephren s'esclaffa en apercevant le visage blême du baron, il dessina un sourire moqueur sur ses lèvres. Je remarque que vous vous en souvenez très cher baron. Vous avez de l'audace. J'aime ça.
Le baron sortit une grosse bourse pleine d'écus et la tendit à Sephren. Celui ci saisit l'escarcelle bien remplie, le soupesant. Je vous fais confiance pour le compte. Il sourit ironiquement, s'inclina exagérément devant le bonhomme et rangea sa dague avant de disparaitre derrière des buissons.

Tachin pénétra dans les jardins de Paris. Arrivé depuis quelques semaines à la capitale, il commençait à connaitre cette ville. Il s'était même surpris à avoir quelques habitudes : des commerçants qui avaient lors échoppes près de chez lui, les mêmes trajets chaque jour...

- On y est bien ! pensa-t'il tout haut. Personne n'était assez proche de lui pour l'entendre. Sûr qu'on l'aurait pris pour un aliéné à parler tout seul...

Tout à sa réflexion, il traversa une bonne partie des jardins publics sans faire vraiment attention aux badauds, aux drôles et aux animaux qui passaient près de lui...Faut dire qu'il venait de recevoir une missive du maire. Celle-ci lui avait fait une proposition et il devait absolument réfléchir...

Tachin préféra s'assoir quelques minutes. Il s'appuya contre le dossier, leva les yeux au ciel et aperçut les feuilles qui frémissaient et les nuages moutonneux.

- Hum, il ne me reste plus qu'à sortir une pièce et à remettre cette décision dans les mains de Dame Fortune.

Pile, il tentait l'aventure et face, il déclinait l'invitation...

Il lança la pièce et la fixa quelques instants jusqu'à ce qu'elle tombe sur le choix fatidique : PILE.

- Le sort en a décidé pour moi...

Tachin ferma les yeux quelques secondes pour profiter un peu de cette tranquillité et se leva afin de donner sa réponse au maire de Paris.

Eric qui alors fessait sa première promenade matinale dans Paris se sentait renaitre.
L'air pur du parc l'odeur de l'herbe un peu écrasé, les passants qui ont l'air tous pressé...
Tous ça ne fessait que l'influencer dans ça recherche du bonheur comme une âme sans vie qui erre sans but dans un paris totalement bouleversé.

Parfois il disait bonjour aux gens, que rares etaient ceux qui lui rendait mais il continuais tranquillement ça promenade

Kut se promenait tranquillement dans les Jardins de Paris. Quelques personnes se promenaient elles aussi. Elle s'assit sur un banc et pencha sa tête en arrière pour regarder le ciel dégagé. Elle se remémorait ses débuts dans la religion. Un sourire en coin apparut sur ses lèvres. Ses longs cheveux pendaient dans le vide. Lorsqu'elle releva la tête elle ferma les yeux et écouta les oiseaux gazouiller gaiement sur leur branche. Innocentes créatures qui ne vivent pas tout ce qu'elle même vit. Elle laissa échapper un profond soupire et mit sa tête dans ses mains.

La journée avait été longue et Azilize se promenait tranquillement pour profiter des dernières rayons du soleil.

Le printemps montrait le bout du nez, en habillant les harbres de minuscules petites feuilles qui timidement sortaient des bourgeons. Leurs robes d'un si joli vert tendre égaillaient le jardin.

Elle s'assied sur un banc qui était là et pris le temps d'écouter les bruits de la ville.

Les cloches des églises semblaient répondre au bruit des charettes et des carosses qui circulaient dans les rues encombrées de la ville. Ca et là on entendait le cri d'un marchant embulant, d'un charetier, d'enfants.

Elle regardait les hommes et les femmes de tout milieux qui passaient par la.

Son regard soudain se voilà, elle pensait qu'elle avait tout quitter pour venir ici et qu'elle travaillait dure pour pouvoir bientôt s'installer ici ou ailleur pourquoi pas.

Au bout d'un long moment, elle se levat et repartit vers la taverne ou elle logeait.