NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

Brian prit le chemin de la sortie. Il écoutait se que racontait. La taverne...un endroit fort agréable en effet. Ils arrivèrent dehors et vit Perceval ainsi que la Comtesse...Ils ne voulaient pas être dérangés, surment des choses importantes a ce dire. Brian se tourna vers Anne.

Je crois que je vais continuer a avoir chaud à l'interieur et laisser notre comtesse tranquille, elle a une vie dur en ce moment.

Alors que Brian se retournait pour rentrer à l'interieur il vit Elisabeth venir vers lui. Surpris, des dires de celle çi. Il souria réfléchissant à sa futur réponse.

Comment partir sans dire au revoir à l'organisatrice qui a fait une fête à la hauteur de sa beautée. Et au Regent .

Il lui accorda un sourire.

De plus je ne sortait que pour revenir plus frais, mais a vrai dire il y a déjà fort beaucoup de monde dehors.

Anoblissement ...

Tenue de rigueur ...

L'étiquette ...

Le sourire ... toujours le sourire ...

Décidément, on lui en demandait beaucoup trop, ce long voyage depuis Reims suivit de l'anoblissement qui a duré de longues heures, une chose très sérieuse pour officialiser son accession au duché de Champagne tout comme Lomax pour celui de Paris. Mais cérémonie au combien ennuyeuse vu le temps et le sérieux de la chose, enfin c'était fait, elle allait pouvoir souffler un peu à ce bal qui était organisée par la sœur du régent d'après ce qu'elle avait entendu. Elle ne l'avait point encore rencontré mais ce bal lui en donnerait surement l'occasion.

Kheysa un peu lasse, décida donc de profiter de ce moment, surement elle y rencontrerait du monde. Elle s'était éclipsée après l'anoblissement après avoir saluer le nouveau Comte de Paris et le Régent et avait filé dans les appartements qui lui était réservés, d'ailleurs elle apprit par un des lads que celui ci serait toujours les siens lors de ces voyages à Paris.

La fonction de Pair de France avait donc des avantages, un léger sourire aux lèvres, elle remercia le lad qui l'y avait conduit. Les malles qu'elle avait fait préparé depuis Reims étaient là déjà vidées et les toilettes étaient déjà rangées dans les meubles de la suite.

La rouquine s'assit sur le bord du lit, pas très d'humeur, Kheysa se leva et prit la première robe qu'elle eu sous la main. Elle avait quand même prit soin de faire de nouvelles tenues, sa fonction lui demandait de se vêtir mieux qu'avant. Nostalgique, elle prit un bain et se changea repensant à son père, elle l'avait perdu de vue, on lui avait dit qu'il se trouvait en champagne, c'est d'ailleurs ce qui la mena dans ce duché. Mais rien, elle n'avait rien trouvé, elle n'avait aucune autre info le concernant. Maintenant qu'elle en avait les moyens peut être pourrait elle engager quelqu'un pour le chercher ... il ne devait même pas savoir que sa mère était morte et que l'enfant qu'elle attendait aussi ...

Kheysa finit de s'habiller, elle était fin prête ... elle se regarda dans le grand miroir non loin de l'armoire admirant son allure.

Pas trop mal se dit elle en faisant un sourire. Sa tenue de couleur marron, au décolleté plongeant lui allait à ravir et les pierres de couleur or en rehaussaient l'éclat. Elle se ravit du choix qu'elle avait fait. Après quelques minutes à fignoler les derniers détails, Kheysa sortit des appartements. Elle avait prit soin de se recoiffer, faisant remonter son épaisse chevelure rousse en chignon et également quelques boucles lui tombant sur les épaules et sur le dos. Elle avait prit son temps et semblait être bien en retard.

Déambulant dans les innombrables couloirs du Louvres, elle se rappela du chemin fait avec le lad, d'ailleurs il aurait du être là.

Tous pareil ces domestiques Maugréa t'elle. Jamais là quand on en a besoin.

Le pas hâtif, elle arpentait le couloir qui semblait être le dernier. Des éclats de voix, de la musique et de rires lui parvenaient, signe qu'elle était arrivée.

Après s'être fait annoncée par le lad à l'entrée, elle pénétra dans la large pièce magnifiquement décorée pour l'occasion et afficha un sourire juste ce qu'il fallait

pour la circonstance. Jetant un regard aux personnes présentes, elle ne vit personne de familier, bon nombre de personnes étaient venus à ce bal. la fête n'en serait que plus joyeuse ce dit elle. Elle arrêta un serviteur qui virevoltait entre les invités avec un plateau en main.

Pouvez vous me servir un verre, s'il vous plait.

Petite courbette d'usage du lad suivi de la présentation du plateau.

Elle pose ses doigts fins sur une coupe qu'elle garda en main.

Merci mon brave.

Les discussions allaient bon train. Kheysa décida de faire le tour de la salle, peut être trouverait elle des personnes qu'elle connaissait.

Leane sourit lorsque Percival lui demanda combien d'étoiles elle avait compté.

Je crois que mes journées étaient si épuisantes à cette époque que je n'ai jamais vraiment eu l'occasion d'en compter beaucoup avant de tomber de fatigue. Mais bien souvent, elle me donnaient l'impression de veiller sur moi. C'est étrange... Je ne sais même pas pourquoi je vous raconte cela.

La jeune femme grimaça lorsqu'il l'appela "Votre Grandeur". Faudrait-il qu'elle s'habitue à celà?

Je ne connais pas l'Anjou. J'ai portant beaucoup voyagé, traversé maintes comtrées.

Sa voix s'éteignit quelques instants mais Leane se reprit rapidement.

A vous entendre, j'ai presque l'impression que vous posez des mots sur ce que je ressens.

Son visage s'éclaira d'un léger sourire...

Je fais partie de la roture, enfin...j'en faisais partie jusqu'à il y a très peu de temps. Certes je suis aujourd'hui Comtesse mais seulement par le biais de mon mariage. Mon époux semble être plus à l'aise et plus au courant des choses concernant le protocole, c'est sans doute une chance pour lui.

De mon côté, j'ai passé bien plus de temps à cotoyer ivrognes et miséreux.
Ajoutez à cela que j'ai la désagréable impression de devoir cette...position au décès de celui qui fut mon seul ami et vous comprendrez que je puisse être très mal à l'aise.

Ses yeux fixèrent un point invisible à l'horizon.

Ces dernières semaines ont été très éprouvantes. Un homme a voulu me tuer et par la même occasion mon mari, ensuite il y a eu le décès du Comte Agius et cette chose qui a gravement blessé Lomax. Ces évènements ont mis mes nerfs à rude épreuve. J'ai voulu me ressourcer un peu dans mon refuge, la cabane où vous m'avez trouvé. Quand j'ai vu dans quel état elle était, le peu de forces qui me restait s'est envolé.

Elle se tourna alors vers Perceval.

Cette maisonnette, nous l'avons retapée de nos mains mon époux et moi, nous avons passé des mois entiers à la rendre confortable. Elle fait partie de moi, de notre histoire. Aussi étrange que cela puisse paraître je m'y sentais bien mieux qu'au chateau. Peut-être, avec le temps, finirais-je par m'y faire.

Leane se tut quelques instants, perdue dans quelques souvenirs, puis repris.

Je voudrais vous demander une faveur. Appelez-moi Léane, ou Dame Léane si vraiment cela vous emble trop familier mais, s'il vous plait, laissez tomber le "votre Grandeur", ce n'est pas moi. Après tout, je vous dois beaucoup...

Nombre de messages : 295 Ville : Paris Date d'inscription : 14/11/2007

Anne se retrouvait seule.....Elle se dirigeas vers le jardin....elle pris place sur un banc, histoire de respirer un peu d'air frais...

Brian avait préferer rentré avec Elisabeth...il avait bien raison...
Elisabeth avait tout fait pour que ce bal soi parfait...

Et cette soirée resterait inoubliable...

Anne regardait tranquillement les étoiles .....
Bientot il lui faudrais retourner a la taverne...

Tristan était bien content qu’Eléanore ne lui en ait pas voulu, mais quand elle désigna la piste de dance, son sourire s’effaça légèrement et fit place à une certaine angoisse.
Heureusement qu’elle fit retarder ce moment en voulant parler à son amie, qui tout en s’approchant se rendit compte que ce n’était autre que le procureur de Champagne, il y avait une dame avec elle, la princesse d’après ce qu’il avait pu entendre mais elle venait de partir.

Tristan s’inclina légèrement devant le procureur avant de dire

Madame la procureur, c’est un plaisir de vous revoir.

Nombre de messages : 214 Royaume : Champagne Date d'inscription : 09/03/2008

Mathilde arrivait enfin au palais du louvre. Son voyage s'était fait à l'improviste, puisque les procès étaient quelques peu en attente. Puis venait les difficultés de trouver une calèche pour parvenir jusqu'au palais en peu de temps. Lorsqu'elle avait enfin trouver son moyen de transport, il avait fallu circuler sur les routes difficiles du comté. Son fessier en garde encore un bon souvenir.

Lorsqu'elle sortit vêtu d'une simple robe mais pourtant très élégante, d'un bleu océan faisant ressortir ses yeux, elle fut simplement ébloui devant la vue qui s'offrait devant elle. Le palais était somptueux. Jamais elle n'aurait cru que tant de beauté pouvait exister. Le soleil se refletait sur toutes les parties du Louvre.

Voyant un serviteur arriver, elle se repris et entrepris de se présenter.

Bien le bonjour, je suis Dame Mathilde, juge de Champagne et je souhaite me rendre au bal en l'honneur de l'anoblissement de Dame Kheysa de Vareins, Dame de Dampiere et de Sieur Lomax.

Elle suivit donc l'homme qui l'amena jusqu'à la salle de Bal. Beaucoup de monde y était présent, et elle se sentait mal à l'aise face à toutes ces richesses et ces personnes de la haute société, dont elle ne faisait évidemment pas partie. Elle chercha donc du regard les membres du conseil de Champagne qui était présent, ainsi que le régent et sa sœur. Elle parcouru du regard la salle mais ne sembla reconnaître personne.

Elle se dirigea donc vers le buffet ou elle demanda un verre de vin. Elle se sentait comme une potiche, n'ayant point sa place icelieu.

Nombre de messages : 359 Ville : Reims Date d'inscription : 02/02/2008

Alors qu'Eléanore félicitait la Princesse pour le bal, elle fut très surprise de voir celle-ci se détourner du groupe sans même la saluer prenant congé d'Angel. Totalement abasourdit, elle regarda Angel avec de grand yeux ne comprenant pas ce qu'il s'était passé.

Elle sourit à Angel puis accepta le verre qu'un serviteur leur offrait
Je vais bien merci, j'espère que vous vous amusez à cette soirée. Sinon, le voyage c'est très bien passé. Ca fait du bien de changer un peu d'air et de pouvoir voir du pays. J'espère profiter d'être à Paris pour visiter un peu, il parait que c'est une très jolie ville.

Portant son verre a ses lèvres, elle but quelque gorgée en regardant autour d'elle

Sa sœur l’invita à aller saluer là Juge de Paris, Juge qui avait tendance à être beaucoup trop insolente parfois. Mais il n’allait pas refuser cela à sa sœur. Il lui sourit avant de lui répondre affirmativement. Il prit le bras que lui tendait Elisabeth, afin de se diriger en direction de Lucyle. Une fois arrivés à hauteur de la Juge, il regarda la jeune femme de haut, avant de la saluer à son tour d’un ton froid.

« Dame la Juge, le bonsoir… »

Cette dernière avait l’air amusée de la façon dont l’avait nommée Elisabeth, il ne trouvait aucune raison à être amusé d’une telle chose. Elle s’expliqua alors là-dessus, il n’y voyait toujours aucun humour, il n’avait pas été amusé la première fois que quelque un l’eut appelé « Vostre Majesté », et il n’avait pas eu pour autant l’impression qu’on appelait son oncle. Voilà qu’elle leur assurait n’avoir rien bu, encore heureux, se serait le comble pour une Juge d’être saoule à un bal royal.

A présent le nouvellement Comte de Paris arriva à eux, le Régent le salua à son tour. Il écoutait les conversations sans y intervenir, sa sœur les laissa, il les laissa à son tour quelques minutes plus tard. La Duchesse de Champagne arriva, il aurait voulu aller voir d’autres personnes, mais il ira après, il ne pouvait ne pas saluer une nouvellement anobli par lui-même. Il se dirigea donc vers elle.

« Duchesse… Le bon soir. »

Nombre de messages : 102 Ville : Paris Date d'inscription : 24/08/2008

J’ai soutenu le regard du régent jusqu’à ce qu’il se dirige vers la comtesse de Champagne qui venait juste de faire son entrée, très belle femme entre nous avec une chevelure de feu qui ne peut que marquer les esprits.

J’étais venue pour Lomax que j’appréciai fortement. Nous nous étions salué, j’avais eu le plaisir de voir son épouse autrement qu’évanouie dans les bras du molosse… ah tiens… où il est passé lui ? Bref… peu importe car là, je ne peux plus rester dans ce palais où parce que le régent et la princesse avaient décidé qu’on s’amuserait, il fallait s’amuser. Moi, hors de question de faire plus d’efforts ! Il en est assez !

Décidément, c’est le nom de Vergy qui pue la médiocrité de l’âme sous des tissus soyeux. Comment voulez vous que les gens prennent plaisir à un tel bal… on fait un geste, on ouvre la bouge, le résultat est le même : hypocrisie de nos hôtes qui peuvent dire ou essayer de paraître des personnes s’intéressant aux autres, cela n’est point le cas et de loin. Il n’y a que leur petite personne qui compte. Ah ça des petits sourires et des paroles polies qui cachent de vrais coups de l’âme, ils savent en faire les Vergy. Sans compter le naturel qui ne peut se cacher trop longtemps et qui se dévoilent à travers des regards d’une rare méchanceté.

Un petit sourire amical à Lomax qui se dirige vers la porte où quelques instants son épouse s’est dirigée. Et je prends mes clics et mes clacs sans saluer les hôtes minables de ce bal. Ils ont beau être le régent et la princesse, la splendeur du lieu ne fait pas une fête réussie.

Juste quelques regards aimables aux personnes qui me semblaient avoir une bonne âme en sortant du palais… et heureusement, ils étaient nombreux mais malheureusement ne pouvaient adoucir l’ambiance néfaste que le Régent et la Princesse se plaisaient à faire.

Qu’ils aillent au diable avec leurs bas de soie qui cache de vraies charognes !

Disparaître du palais et pas prête de revenir à un bal organisé par l’un ou par l’autre.

Leane était sortie un instant, les derniers événements l'avaient certainement rudement marqué.
Aussi avait-il pris soin de la laisser seule un instant, qu'elle retrouve ses esprits.

Il alla prendre un nouveau verre au buffet, puis vint se poster dans un coin de la salle. Il s'accouda au bord d'une fenêtre, tout en écoutant les airs musicaux se succéder.

Il vit passer Lucyle qui le salua, elle paraissait visiblement énervée. Il faut dire que cela ne devait pas être évident pour elle : elle était jeune, déjà chargée de fonctions importantes et peu de monde se connaissait finalement lors de cette soirée.
D'ailleurs, une ambiance tendue semblait y régner.

Lomax resta à l'écart. Finalement, Comte est un bon poste, il semble que les gens aient peur de vous importuner. Au moins, la tranquillité parait de mise.

Toujours à l'affut d'un visage familier, Kheysa allait au gré des conversations, lâchant un sourire de circonstance quand cela lui semblait utile. Une soirée qui semblait être bien entamée, elle regrettait d'être arrivée aussi tard, enfin le mal était fait, maintenant il fallait profiter de cette soirée.

Portant le verre à ses lèvres, vision d'horreur en apercevant la procureur de Champagne. Un visage familier, je veux bien mais pas elle, tssss je la croise déjà assez au conseil ducal. Bah tiens une soirée de gâcher.

Détournant le regard et changeant carrément de direction, elle tomba nez à nez avec le régent. Petite flexion des genoux pas trop quand même; surtout qu'au passage elle faillit renverser la coupe qu'elle avait en main. Nous voila bien, ce serait le comble de faire tomber cette coupe sur cette superbe robe. Ah non pas ma robe ... Elle sourit intérieurement en s'imaginant que se serait peut être mieux que cette fichue coupe atterrisse sur le régent. Quoi que ça aurait peut être détendue cette atmosphère un peu tendue, un malaise semblait régner. Moi et ma maladresse, faut que je fasse attention.

Elle fut sortit de pensées du moment par la salutation du régent.

Kheysa tient fermement la dite coupe, ne voulant tenter le diable par une quelconque maladresse.

Bien le bonsoir à vous Majesté ...

Perceval écoutait attentivement les paroles de la Comtesse consort. Elle se confiait à lui, racontant son histoire. Peut-être n’avait-elle pas d’amis ou de confident. Il pensait que Léane se sentait plus proche de la roture, une femme qui n’oublierait jamais d’où elle venait, maintenant qu’elle vivait dans un autre monde.

Le vagabond avait eu une vie similaire, bien que sa famille était plus aisée. Il se laissa aller à son tour à se confier à la dame.

« Je vous comprends parfaitement même si j’ai eu plus de chance. Mes parents gagnent leur vie dans le métier de tisserand. Ma mère vient d’Alençon où elle a appris à créer de magnifique tissu en dentelle. C’est un travail qui m’a toujours fasciné. Ils sont assez reconnu en Anjou. Enfin … »

Il lâcha un soupire avec une pointe de nostalgie dans sa voix.

« Si vous ne connaissez pas l’Anjou, c’est bien dommage. Nous avons un excellent vin. Peut-être irai vous un jour … Je crois que si nous nous comprenons, c’est parce que nous venons du même monde. N’oubliez jamais d’où vous venez, car le pouvoir monte parfois à la tête de certains de la haute. »

Il lui sourit sachant qu’elle ne changerait pas. Cette femme était d’une grande pureté.

« Je suis certain que vous ferez de votre mieux pour vous formaliser à vos nouvelles fonctions et aiderez toujours les miséreux. Vous avez un bon fond, je le sens. »

L’homme trouvait cette conversation bien étrange, chacun se confiant l’un à l’autre. Une conversation banale et bien amicale. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas ouvert ainsi, lui qui était plutôt réservé.

« Vous avez eu beaucoup d’émotions fortes. Il faudrait vous reposer maintenant. Le stress est mauvais pour l’enfant que vous portez. Il doit ressentir que sa mère a vécu de rudes épreuves. Mais je suis certain que votre mari prendra bien soin de vous Léane.

Je comprends très bien que l’on peu s’attacher aux choses matérielles, surtout quand il est rempli de souvenir. Vous auriez voulu garder cette cabane. Si vous le souhaitez, je pourrai m’en occuper. Je cherche justement un logement où m’établir. Je ne vais pas pouvoir rester bien longtemps à loger à la taverne de la Rose Blanche. Je ne peux me le permettre avec mes finances. Et puis, avoir un chez moi, serait bien plus agréable. J’aime avoir mon intimité. »

Elle lui demandait de l’appeler par son prénom, point habitué à ce qu’on l’appel par son titre. Et puis, il sentait qu’elle voulait se rapprocher de son sauveur. Elle souhaitait peut-être faire naître une amitié entre eux. Perceval sourit à ses paroles.

« D’accord Léane » dit-il en tournant la tête lui adressant un sourire protecteur. « Vous ne me devez rien Léane. Profitez de votre conte de fées. »

La soirée était déjà bien entamée et la nuit commençait à être fraîche pour la saison.

« Je crois que nous devrions retourner au bal, je ne voudrais pas que vous attrapiez froid par ma faute. »

Et puis, il voulait revoir et admirer la magnifique dame à la robe bleu nuit. Ce secret là, il ne le dirait jamais … Il se leva et lui tendit sa main pour l'aider à se lever à son tour ...

Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 02/04/2008

Andrinath était arrivé bien tard dans cette salle de bal, déjà il n'aimait pas les réceptions, ne les avaient même jamais aimées depuis le plus longtemps qu'il s'en souvienne, même à l'époque où son père était un homme reconnu et estimé, avant cette histoire qui lui avait fait perdre toute mesure et poussé à ses folles extrémités.

Il avait ressorti une veille tenue de cérémonie plus vraiment de mode mais il s'en moquait, si elle ne plaisait pas ces gens qui se croyaient supérieurs n'avaient qu'à ne pas permettre à tout un chacun de venir.

Quelques saluts aux rares personnes qu'il avait eu déjà l'occasion de croiser, un signe de déférence contraint envers le régent et sa soeur facilement reconnaissables à tous ces parasites qui navigaient autour.

Non s'il était venu c'était dans un but précis, serait-elle là et surtout le reconnaitrait-elle, c'était primordial de le savoir pour la suite de son plan.

Angel but les dernières gorgées restant dans son verre et le posa à côté du premier déjà sur la table. Deux verres étaient amplement suffisants, elle allait s'arrêter là pour l'alcool, elle ne voudrait se retrouver même juste un peu égayée à une soirée d'une telle importance, avec tant de grands noms de la noblesse françoyse. Regardant l'avocat Champenois, un sourire aux lèvres

Le plaisir est partagé Sire !

Elle reporta rapidement l'attention sur Eléanore qui lui racontait son souhait de visiter Paris, elle avait bien raison... autant en profiter tant qu'elle était sur place. Avec tout le travail au sein du conseil Champenois elle n'aurait certainement pas l'occasion de revenir souvent. Maintenant son sourire face à la chancelière, elle lui répondit

Si je m'amuse ? Oui, cela peut aller. Je suis contente de voir des têtes que je connais. Et heureuse que vous ayez fait bon voyage, Reims n'est pas juste à côté !

D'un air un peu moins enjoué elle ajouta

Paris... en effet, il parait que c'est une belle ville ! Et bien que j'y ai longtemps habité je ne saurais vous le confirmer, mes parents ne me laissaient que peu la visiter. D'ailleurs, je pourrais peut-être aller les voir vu que je suis là... et puis non... enfin je verrais !

La procureur se sentit vite déstabilisée à la pensée de ses parents adoptifs qu'elle n'avaient revus depuis son arrivée à Reims... et une bien triste mine s'afficha sur son visage alors qu'elle en venait à repenser à ses vrais parents, ses parents décédés dans un terrible accident, Paris lui faisait remonter tant de souvenirs, ils lui manquaient terriblement, elle aurait voulu les connaitre plus longtemps malheureusement le sort en avait décidé autrement...

Angel prit une profonde inspiration et tourna la tête en direction de l'entrée de la salle pour reprendre ses esprits... but qu'elle allait rapidement atteindre en voyant la Duchesse faire son arrivée au bal. Et bien qu'elle savait que cela allait arriver à un moment ou à un autre, elle poussa un long soupire, elle n'avait aucune envie de la voir mais c'était en partie sa soirée... elle n'avait d'autre choix que de supporter sa présence. Elle était suivie de près par la juge de Champagne qui entrait à son tour dans la pièce.

Les convives allaient et venaient, certains quittaient déjà le bal alors que d'autres y arrivaient. La demoiselle posa un court instant son regard sur la piste de danse qui était somme toute bien vide...

Toujours accoudé à sa fenêtre, Lomax scrutait les invités sortis prendre l'air. Il y reconnut son épouse, qui n'était pas seule, elle avait en effet rejoint son sauveur, l'homme toujours si mystérieux.

Les regardant tous les deux discuter durant un long moment, il s'aperçut que Leane était tout sourire. Cela faisait chaud au coeur de la revoir ainsi. Il savait qu'elle avait le contact facile, c'était une femme bien.

Cependant, il ne put s'empêcher de s'apercevoir que les deux personnes semblaient déjà bien s'entendre. A voir l'homme ainsi, et de ce qu'il s'en souvenait de sa première vision, il était plutôt un voyageur, peu d'attaches et certainement pas de la noblesse.

Lomax avait toujours en tête, Leane lui avait maintes fois rappelé, les origines de sa compagne, elle, femme de la rue. Il réfléchit longuement, comme si un problème le retenait. Elle semblait bien heureuse, là, dehors.

Et si elle n'était pas fait pour la noblesse ? Ses parents à lui avaient toujours voulu qu'ils réussissent pour ne pas connaître la même misère qu'eux. Il y était arrivé, malgré les barrages de la vie.

Et si finalement, leurs destins n'étaient pas liés... Il sortit du cadre de la fenêtre, et s'enfonça de nouveau dans la salle...

Nombre de messages : 295 Ville : Paris Date d'inscription : 14/11/2007

dans les jardins.

Elle était là…invisible aux yeux de tous…
Cela devrait être son destin…
Elle était venue…
Seule et repartirait seule…
Apres tout, cela résumait sa vie…

Anne se mit a sourire…elle aurait aimez coucher les mot sur un vélin…mais, elle en avait pas sous la main…
Le première vrai bal auquel elle assistait…il est vrai que certain était de la grande noblesse…
Elle ne connaissait que peu de monde…
Anne resta dans le jardin à contempler les étoiles qui brillaient de plus en plus dans cette nuit noire…
L’endroit était calme et cela lui suffisait…

Comment partir sans dire au revoir à l'organisatrice qui a fait une fête à la hauteur de sa beauté. Et au Régent .
De plus je ne sortait que pour revenir plus frais, mais a vrai dire il y a déjà fort beaucoup de monde dehors.

Elisabeth sourit timidement

Pardonnez j’ai cru que vous partiez je me suis trop empressé et me voila gênée après cela.

Jouant d’une main avec un pli de sa robe, elle regarda les convives n’ayant pas eu le temps de tous les saluer. Mine de petite fille ayant fait une bêtise, lui avait appris à faire autrement à la Vergy. La jeune femme revint poser ses yeux émeraude sur le Capitaine, et regarda ensuite la piste de danse dans un sourire mélancolique.

Il faudrait peut être donner le tempo… a ce bal…

Ela. savait que cela ne se disait pas, surtout de la part d’une Princesse mais au diable les conventions qui des fois sont faites pour deux trois entorses. D’un mouvement de tête elle ordonna à deux trois pages de se hâter à distribuer verres te nourriture à travers la pièce.

(Désolée du délai contre temps hrp)

Brian marchait au coté de la princesse, retournant vers le centre de la salle.

Ne soyez donc pas génée...vous ne pouviez savoir.

Ils regardaient le centre de la piste de dance vide, apparement personne n'osait se lancer. Elisabeth prit la parole, disant qu'il fallait relancer se bal. Brian se tourna vers elle, tendit ses deux mains.

M'accordez vous cette dance, Princesse Elisabeth ?

Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 02/04/2008

Andrinath prit un verre que lui tendait un serviteur, il y avait de bien jolies personnes souvent un peu maigrelettes à son goût mais malgré tout, il secoua la tête, ce n'était pas le moment de rêvasser.

Voyons une rousse là, ha non c'était la duchesse comment son nom déjà enfin peu importe pas intéressante, des blondes, des brunes cela jacassait, il commençait à s'impatienter.

Elle devait pourtant bien être là, où se cachait-elle donc ! Enfin un peu en retrait, se tenant devant cette fenêtre, oui c'était bien elle.

Il s'approcha à pas de loup.

Ne soyez donc pas génée...vous ne pouviez savoir.

Elisabeth sourit devant son pardon, elle retrouva un ton plus serein, et sa confiance en elle ; alors qu’elle allait appeler un page Brian lui tendit les mains.

M'accordez vous cette dance, Princesse Elisabeth ?

Ciel…. C’était la première fois qu’un homme lui demandait, non son frère, non son père, non un page sur lequel elle s’entraine, un homme… Son cœur palpite, elle se doit de reussir, la belle pose ses mains sur les siennes, elle semble si petite à coté de lui. Levant ses yeux émeraude sur lui.

Avec plaisir Brian…

Il l’entraina sur la piste de danse, et ils se mirent en place, la Vergy souriait d’un eclat de mille feu, son cœur papillonant d efaire sa première valse.

Rassurez-vous, je n'oublierai jamais d'où je viens.

Perceval avait raison, le froid commençait serieusement à se faire sentir, il était plus raisonnable de rentrer, de plus la future mère voulait retrouver son époux.
Elle prit la main qu'il lui tendait afin de l'aider à se relever.

Merci Perceval, pour cet échange bien agréable et pour votre aide. Je vais suivre vos conseils et penser un peu à me ménager, pour cet enfant à venir.

Elle lui adressa un sourire sincère puis ils se dirigèrent de nouveau vers la salle de bal. Leane resta silencieuse quelques instants, pensant à la proposition que Perceval lui avait faite concernant la cabane. Voulait-elle qu'une autre personne vive dans ce qu'elle considérait être son refuge? Elle tentait d'analyser chaque aspect, de peser le pour et le contre.
Elle devait également se rendre à l'évidence, Lomax et elle ne pourraient plus l'habiter. Un voile de tristesse passa rapidement sur son visage qu'elle essaya de chasser rapidement. Elle ne voulait pas que cette maisonnette soit à l'abandon.

Je serais heureuse que vous habitiez cette cabane. Vous allez avoir beaucoup à faire en revanche pour la rendre confortable à nouveau, mais si quelqu'un doit y vivre et lui redonner un peu de chaleur, je voudrais que ce soit vous.

Alors qu'ils entraient dans la salle, Leane lacha son bras et s'excusa.

Pardonnez-moi Perceval, je vais retrouver mon mari.
Si un jour vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à venir me trouver.
Je vous souhaite une excellente soirée, au plaisir de vous revoir.

La jeune femme traversa la salle pour retrouver Lomax. Arrivée à sa hauteur, elle posa sa main sur son bras.

C'est donc ici que tu te caches. Je pensais que tu serais venu me retrouver.
Tu es bien solitaire ce soir...Quelque chose ne va pas?

Perceval était ravi qu’elle accepte de pouvoir loger à la cabane abandonnée.

« J’en prendrai soin, promis. »

Il avait enfin un endroit où loger, et pas cher. Bon, il faudrait retaper un peu la cabane et la meubler, mais ça ne lui faisait pas peur. C’était un bricoleur, et puis il n’avait pas besoin de grand-chose pour être heureux.

« Ne vous inquiétez pas, le travail ne me fait pas peur. »

Elle accepta sa main qui l’aida à se lever. Elle le prit par le bras et se dirigèrent tous les deux comme de vieux amis à la salle de bal. Arrivée à l’entrée, elle le lâcha pour rejoindre son mari. Aimable, elle se sentait toujours redevable et lui proposa son aide pour quoique ce soit. Perceval acquiesça d’un sourire.

« Merci, prenez soin de vous et votre mari. Si vous avez besoin d’un homme pour votre sécurité, vous savez où me trouver. »

Il ne savait pas pourquoi mais il avait envie de prendre soin de ce couple. Ils étaient vraiment fait l’un pour l’autre et voulait les voir heureux.

La jeune blonde reparti et le voilà à nouveau seul. Dommage que cet instant soit fini. C’était si agréable, si chaleureux d’avoir une conversation amicale.

Perceval balaya la salle de bal de son regard et celui-ci se posa sur la princesse qui dansait avec le capitaine. Au moins lui avait eu le courage de lui demander. Il lâcha un soupire, une pointe de jalousie vient piquer son cœur. Il vient s’asseoir sur un banc, regard discret sur la belle à la robe bleu nuit.

Ermeline soupira, elle s'ennuyait ferme, elle avait aperçu quelques personnes de connaissance de sa vie d'avant à Reims, cette réception avait permis au moins de remettre un peu d'ordre dans sa tête et de recouvrer un peu plus de mémoire mais elle avait envie de tourner la page et sa vie était maintenant à Paris.

Elle aperçut Perceval qu'elle avait croisé à la taverne assis seul sur un banc et se décida à le rejoindre, cet homme dénotait un peu parmi les invités, cela l'intriguait et pouvait être intéressant, elle n'aimait pas beaucoup les futilités dans lesquelles beaucoup se complaisait.

Bonjour Messire... Perceval si je ne me trompe point dit-elle tout en s'asseyant à ses côtés.

Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 02/04/2008

Andrinath n'était plus loin d'elle, sa main caressait la dague accrochée à sa ceinture, une sensation étrange l'envahissait, la fin d'une longue quête, enfin l'heure de la vengeance approchait.

Mais que se passait-il, elle s'éloignait, non cela ne pouvait être. La rage à nouveau le submergea. Il se reprit songeant qu'il fallait garder la tête froide.

Elle se dirigea vers un banc où se tenait déjà un homme, les affres de la jalousie le dévorèrent subitement, non impossible il la haïssait trop pour cela.

Une porte était juste à côté, il sortit bien vite, il avait besoin de prendre l'air.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 28/08/2008

Bee arriva au château complètement essoufflée. Elle était en retard. Elle détestait être en retard, ce n'était pas des manières et en plus, elle serait sûrement remarquée et donc vite cataloguée.

Devant les portes, elle se présenta poliment et on lui indiqua la salle de réception où se déroulait le bal. Arrivée devant les portes, elle plissa la robe qu'elle avait choisi avec soin et remit en place sa coiffure. Bien sur, quelques mèches blondes s'échappaient par ci ou par là, mais ça lui donnait un petit air sauvage, et puis de toute façon, elle ne commandait malheureusement pas ses cheveux.

C'est donc dans une jolie robe beige nacrée, mais simple, qu'elle pénétra dans la pièce en espérant que personne ne remarque son retard.

Rapidement, un sourire de convenance vint se dessiner sur ses lèvres et elle se faufila entre les convives à la recherche d'une personne connue.

» [RP] Chateau Ducal

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[RP]Un chateau, des annoblissements, un bal.[post cérémonie]