Le Regent entra dans la salle, les gens ne parlèrent plus et s'inclinèrent. Brian fit de même. Il gardait toujours un oeil sur Perceval, cet homme se sentait mal ici, et comment le mettre à l'aise. Il se retira peu après qu'Elisabeth parte saluer les autres convives. Brian resta planté là, avec Anne. Il ne voulait pas allé de suite saluer les gens...

Il regardait Anne, qui le coupa net dans sa conversation, mais cela n'empechait qu'il appréçiait toujours autant Anne.

Je sais que porter le tablier n'est guère votre tâche. Mais vous vous y êtes atteler généreusement et depuis vous travaillez beaucoup, et j'ai eu peu de temps à vous voir dans d'aussi belle tenue...

Il sourit, prennant une grappe de raisin sur le buffet. Il avait remarqué que Perceval mangeait beaucoup de pommes. Il essayerait d'en faire apporter un peu pour nourrir les soldats. Puis posant de nouveau son regard vers Anne il ajouta.

Anne, voulez vous quelques chose ? Un grain de raisin, un verre ?

Un valet passa, plateau en main, sur lequel était posé plusieurs verres de vin. Brian prit au passage un verre qu'il tendit à Anne.

Il faisait chaud en cette soirée, surment la chaleur de la bête, comme dirait-on dans la campagne. Brian n'avait guère l'habitude de supporter une telle tenue, il préfèrait la cuirrasse, mais l'on ne vient pas à un bal en soldat. Mais il ne voulait pas partir, bien que cette idée lui efflera l'esprit. Il était bien ici, il prit alors le haut de son col qui denoua légèrement, laissant apparaitre son cou.

Anne, je vais allé prendre l'air pour revenir en meilleur forme...m'accompagnez vous, ou voulez vous allez voir vos amis ?

Les danses prirent fin et Lomax entraina Leane à l'exterieur de la salle de bal. Le moment était des mieux choisis, la jeune femme commençait à ressentir quelques étourdissements, les signes de fatigue provoqués par les récents évènements étaient encore évidents.

Leane s'inclina devant le régent puis la Princesse.

Votre Majesté, Votre Altesse, c'est un honneur que d'estre accueillie icelieu.

A l'évocation de sa grossesse, Leane afficha un large sourire à l'égard de la Princesse. Peu lui importait de donner un fils ou une fille, elle souhaitait seulement un enfant en pleine santé.

Merci pour vos voeux Votre Altesse, le sort en décidera donc, souhaitons qu'il nous soit favorable.

Leane inclina la tête au départ d'Elisabeth de Vergy qui vogait d'invité en invité, chose que la jeune femme trouvait fort appréciable, personne ainsi ne se sentirait à l'écart.
La Comtesse consort reporta ensuite son attention sur le Juge de Paris.

Dame Lucyle, je suis bien heureuse de vous voir en... elle hésita un instant... d'autres circonstances.
Mon époux m'a dit ce que vous aviez fait pour moi, je vous en remercie sincèrement.

Elle pressa ensuite légèrement le bras de Lomax.

Je sors un instant prendre l'air, la danse m'a quelque peu étourdie.
Rejoins-moi si tu le souhaites.
Dame Lucyle, nous aurons sans doute l'occasion de nous croiser de nouveau au cours de la soirée.

Leane lui adressa un sourire sincère avant de se diriger vers les jardins. Une fois à l'exterieur, elle inspira profondément. L'air frais qui pénètrait ses poumons commença à la ravigorer.
Alors qu'elle regardait autour d'elle, son regard se posa sur l'homme qui se trouvait près du buffet quelques instants auparavant. Le moment était donc opportun pour aller le remercier.

Bonsoir Messire... ??
Laissez-moi me présenter, Leane de Galicy.
Il semblerait que je vous dois la vie, je ne sais comment vous remercier.
Pourrais-je savoir à qui je le dois?

Une belle soirée s'annonçait en perspective, la soirée du Bal tant attendue par nombres de sujets Français, une soirée organisée par la sœur du régent, pour cette occasion Tristan fit le voyage pour Paris, il avait déjà visité mais c’était toujours agréable de revenir, peut-être aurait-il le temps de rendre visite à quelques amis…
Cependant pour lui ce voyage était différent des autres, puisque pour la première fois, il était accompagné par la plus belle femme qui ait pu exister.

Quand ils arrivèrent à Paris, ils firent un rapide passage par une auberge, afin de se changer, même si ce n’était que pour quelques instant…mais au moment de partir pour le Bal, Tristan se rappela quelque chose de très important, il alla frapper à la porte de la chambre d’Eléanore pour lui expliquer qu’il devait se rendre d’urgence à…un endroit… (Pas la peine de savoir ce que c’est) et comme ils étaient déjà en retard, il lui demanda de s’y rendre en premier, il allait la rejoindre.

Dans la soirée, après s’être rendu la ou il voulait aller, Tristan arriva enfin au bal, fort en retard malheureusement, du regard il parcourra la salle qui était immense, et magnifiquement bien décorée.
« Pourvu qu’elle ne m’en veuille pas » se dit-il à lui-même.

A cet instant son regard se posa sur elle, merveilleuse, rayonnante, tellement belle…il s’approcha d’elle marchant au milieu de la foule sans vraiment s’en soucier.

Mademoiselle DeRoche

Il s'inclina et lui fit un baise main

Vous êtes resplendissante…Et je suis horriblement gêné de ne pas avoir été là plus tôt, mais il fallait absolument que…

Il s’arrêta et montra la main qu’il avait laissé derrière son dos, puis lui tendit une magnifique rose rouge.

Pour la plus belle des femmes dit-il en souriant
Comment puis-je me faire pardonner ?

La faible lueur de la Lune eclairait à peine le visage de l'homme. Elle laissait toutefois apparaître ses traits, ce qui attira le plus Léane était son regard, vide et totalement dénué d'émotions. Un regard qu'elle connaissait bien, trop bien. Un regard qui trahissait une vie des plus difficiles.

Aux recommandations que lui fit Perceval, elle esquissa un léger sourire. Après avoir hésité quelques instants, elle alla finalement s'asseoir à ses côtés sur le banc, espérant qu'il ne s'en offusquerait pas. Son regard fixa l'astre nocturne qui lui avait si souvent tenu compagnie par le passé qu'elle avait l'impression de le connaître.

C'est un belle nuit... Une nuit comme je les aime, calme avec un ciel étoilé. Lorsque j'étais enfant, je passais des nuits entières à essayer de compter les étoiles.

Elle rit doucement, à cette pensée qui lui semblait si ridicule maintenant.

D'où venez vous Sieur Perceval? Vous n'êtes pas d'ici n'est-ce pas? Vous semblez un peu étranger à tout ce qui se passe ici, presque mal à l'aise.

Elle ajouta plus bas... C'est aussi ce que je ressens. J'ai du mal à trouver ma place dans ce monde. Je remercie le destin d'avoir le soutien de mon époux.

Elle allait poursuivre mais préféra se ravider, pensant que l'homme était peut-être sorti par quête de solitude, ne souhaitant surtout pas le déranger si tel était le cas.

Le sourire au lèvres, Eléanore regardait le bal qui se déroulait devant ses yeux, attendant timidement de pouvoir s'approcher d'Angel. Trempant ses lèvres dans sa coupe de vin, elle remarqua la soeur du régent qui lui fit un signe de la main l'invitant à se joindre a elles.

Ravis de cette attention, elle fit un pas vers elles, lorsque tout à coup, elle entendit qu'on prononçait son nom. Surprise, elle tourna vivement la tête et reconnut Tristan.
Un sourire radieux vint alors se dessiner sur ses lèvres lorsqu'il lui prit sa main pour lui souhaiter le bonsoir.
Messire de Quelen *dit-elle avec bonheur* Je vous remercie et je vous retourne le compliment. Vous êtes très beau dans votre bel habit

Et je suis horriblement gêné de ne pas avoir été là plus tôt, mais il fallait absolument que…
Lorsqu'elle vit la rose qu'il tenait dans sa main, elle fut étonnée et rougit de cette petite attention car depuis qu'elle le connaissait, il avait le don de la surprendre a chaque fois. Elle posa sa coupe de vin sur une table près d'elle puis avec un sourire aux lèvres, elle prit la rose entre ses mains et respira son arôme.
Elle est magnifique, mais il ne fallait pas vous donnez autant de mal.

Relevant ses yeux vers lui, elle eut un petite sourire malicieux lorsqu'il lui demanda comment devait-il se faire pardonner.
Je ne vois qu'un seul moyen... Portant son index sur ses lèvres comme pour réfléchir un instant, elle pointa discrètement la piste de danse alors que ses yeux restaient fixés sur le jeune homme en face d'elle.
Elle savait qu'il n'aimait pas beaucoup la danse, mais il devait se faire pardonner de son retard d'autant plus qu'il lui avait promis quelque jours plutôt.

Mais avant, si vous le permettez j'aimerais saluer une amie.
Avant qu'il ne put ajouter quoi que se soit, elle glissa ma main au creux de son bras et l'amena avec lui.

Marchant quelques pas, ils arrivèrent vers Angel et la Princesse Elisabeth. Lâchant son cavalier, elle fit une révérence quelque peu maladroite. N'ayant pas l'habitude de côtoyer des noble et des noble de haut rang, elle se sentit un peu génée
Votre Altesse, bien le bonsoir. *Se tournant vers amie* Bonsoir Angel

Laissez moi vous présenter mon ami. Tristan de Quelen, inspecteur des impôts de la ville de Reims.
Elle souriait avec bonheur puis regarda la Princesse
Votre fête est une vrai réussite, vous avez dût y passer beaucoup de temps pour préparer tout ceci. Je vous en félicite

Dame Léane semblait apprécié les nuits au jardin ou la solitude permettait certaines recueillement ou remise en question. Elle lui parlait avec aisance même s’il était un inconnu à la ville. Le fait qu’il lui avait sauvé de la vielle cabane devait être pour beaucoup. Elle vient même s’asseoir a côté de lui.

Perceval la laissait parler et l’écoutait attentivement. Habituellement, il n’avait pas envie de s’ouvrir, toujours sur la réserve, mais cette dame le mettait en confiance. Sous son allure froide et distante, il se cachait un grand cœur et une gentillesse qu’il ne donnait à de rare élus. L’apprivoiser n’était pas chose aisée.

« Ah oui, et combien d’étoiles avez-vous pu compter. C’est comme les moutons, on les comptes passant la barrière et puis on s’assoupi … »

Il lui sourit à cette pensée, et l’écouter se livrer à lui. Il sentait la confiance que lui vouait la jeune femme.

« Oh, en effet, je ne suis pas d’ici, je viens d’Anjou votre Grandeur. » tel était le titre dont elle devait s’habituer. Il savait qu’elle était comtesse, et son éducation stricte le poussait machinalement à l’appeler ainsi.

« Difficile de côtoyer la noblesse quand on fait partie de la roture. Toute est question de présentation, de courtoise et d’étiquette. Chaque mot doit être prononcé de façon réfléchie pour se conformer au tradition et au protocole. »

Il ne regardait pas la Dame et fixait un parterre de fleurs devant lui, laissant librement partager ce moment et discuter de banalité.

« Ah bon ? Vous avez du mal vous aussi ? Vous êtes pourtant Comtesse ? »

Il était un peu étonné qu’une dame de la haute parle ainsi. Il était content que cette dame soit venue le rejoindre. La soirée serait moins pénible pour ce bal dont il se demandait pourquoi il était venu.