NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

La jeune femme hocha la tête.

Aller le voir est certainement la meilleure chose à faire pour l'instant, mais j'ai bien peur que cet enfant soit effectivement sans famille.

Cette histoire était de plus en plus étrange. Leane se demandait pourquoi personne n'avait entendu parler de cet assassinat.

A la question de Julie au sujet de la maisonnette, elle répondit simplement:

Je ne pense à rien de précis, je cherche seulement un endroit où vivre. L'auberge au quotidien, ça a un coût que je ne peux me permettre et je suis loin d'avoir les moyens de m'offrir une maison.
Même si je sais qu'elle n'est pas très bon état et qu'il y aura beaucoup à faire, la maisonnette me semble être la solution idéale.

C'est à ce moment là qu'une autre personne entra précipitamment dans le bureau. D'après ses dires, il avait certainement écouté aux portes.
Leane soupira, décidément, les gens de cette ville étaient bien mal éduqués.

Elle répondit sèchement:

C'est certes malheureux, mais ce n'est pas d'aujourd'hui. Les enfants dans les rues, il y en a toujours eu.

Leane avait pris sa décision, elle allait retrouver cette maison, y faire les travaux necessaires et ensuite elle irait chercher Gaspard chez le curé.

Lomax, voulez-vous m'accompagner jusqu'à la forêt?

Elle se mordit la lèvre de son audace.

Oh, ne vous sentez pas obligé surtout, vous avez peut-être d'autres projets.

Même si elle avait envie qu'il l'accompagne, le jeune homme venait d'arriver en ville et elle ne pourrait lui en vouloir de refuser.

Nombre de messages : 929 Royaume : France Date d'inscription : 02/02/2008

Meganilo sursauta à entendre la réponse de Lean :

Ah en fait vous voulez aider le petit mais pas la petite ?

Surpris Meganilo repartit dans les rues de Paris, Leane quoi que gentille, semblait ne se soucier que seulement de Gaspard alors que la petite aussi avait autant besoin d'aide.
L'excuse de il y a toujours eu des enfants dans la rue ne tenait pas surtout si elle voulait en aider un mais ne semblait se soucier des autres.

Nombre de messages : 136 Voie : Justice Date d'inscription : 10/12/2007

Julie arrêta Meganilo à la porte de sortie.

Leane à raison. On ne peut malheureusement pas prendre en charge tous les enfants qui sont à la rue. Ne la jugez pas si durement, elle à déja la gentillesse, malgrès sa situation, de faire les démarches pour cet enfant et comprenez que ce n'est pas chose facile pour elle.
Trouvez cette petite fille et demandez lui de venir me voir, je vais voir ce que je peux faire.

Julie retourna dans son bureau et se laissa tomber assise sur sa chaise. La situation de ces enfants lui faisait bien de la peine mais elle ne pouvait pas y faire grand chose. La ville n'avait pas les moyens financiers de faire construire une structure d'acceuil.

Lomax écoutait Julie et Leane converser, à propos d'une maisonnette laissée visiblement à l'abandon. Le cas du petit Gaspard était désormais entre de bonnes mains, et ils ne pourraient s'occuper de chaque enfant. Quelqu'un trouverait à se charger de la fillette comme eux l'avaient fait avec le bambin.

Leane avait proposé à Lomax de l'accompagner dans la forêt, à la recherche de cette fameuse cabane. Il en avait entendu parler, il l'avait vue une fois même. Elle était malheureusement dans un triste état. Puis, une idée lui vint :

Damoiselle Leane, j'ai une proposition à vous faire. Je vous aide à retaper complètement la cabane. Je n'ai rien à faire et suffisamment d'argent pour voir venir. Toutefois, je me joins à vous à une condition : laissez moi vous loger le temps que tout cela soit prêt. Plus question de dormir dehors ou à l'auberge.

Certes mon logement n'est pas des plus luxueux, mais je dirai que c'est un petit endroit chaleureux.

Lomax attrapa quelques feuilles et un crayon, et se tenait près à partir, les yeux pleins d'enthousiasme tournés vers Leane.

Leane n'avait pas eu le temps de répondre à Meganilo que déjà, il était parti. Elle n'avait pas bien saisi le sens de ses paroles. Quand avait-elle dit qu'elle voulait aider Gaspard et pas la fillette?
Certaines choses la dépassaient vraiment.

Avant de quitter le bureau, Leane ne manqua pas de remercier Julie pour la peine qu'elle se donnait.

Alors qu'elle s'appretait à sortir, une idée germa dans l'esprit de Lomax, qui lui fit alors une proposition.

La jeune femme l'écouta avec attention, elle était même touchée par tant de prévenance.
Il lui faisait confiance alors qu'il connaissait son mode de vie et qu'elle avait du voler de nombreuses fois. Elle se promit d'essayer du mieux que possible de ne pas trahir cette confiance. Pourtant... d'autres s'y étaient brulés.

Toutefois elle hésitait à dire oui. Oh elle ne craignait pas pour sa réputation qui 'était plus à faire, mais elle avait peur que cette cohabitation nuise à Lomax lorsqu'il serait su qu'il héberge une voleuse.

Finalement, elle se décida. Elle posa sa main sur le bras de Lomax, le regarda avec reconnaissance.

J'accepte volontiers votre proposition . Toutefois, j'émettrai aussi une condition. Si jamais ma présence vous gêne de quelque façon que ce soit, promettez-moi de m'en parler sans attendre.
Si vous êtes d'accord, nous pouvons y aller.

Faute de pouvoir faire mieux à cause de cette fichue épidémie, Leane décida de se mettre devant la mairie, s'adressant au peu d'habitants qui passeraient par là, en vue des prochaines elections.

Bien le bonjour habitants de Paris.

J'aurais souhaité préparer un programme digne de ce nom mais en vue des difficultés que nous rencontrons en ce moment, cela me parait difficile.
Dans un premier temps, il faut axer sur l'économie. Pour cela notre maire actuel Agius a déjà annoncé l'achat de denrées en dessous d'un certain prix pour les céréales et les truffes.
Je continuerai dans cette lignée, le conseil municipal organisera également des "ventes flash".
L'impôt va aussi être augmenté, il sera désormais de 50 écus. Nous souhaitons que ceux qui peuvent aider la ville le fassent, pour ceux pour qui cette somme serait trop élevée, la mairie s'engage à en rembourser la moitié, il suffira d'en faire la demande au bureau du maire en début de mois.

Le conseil municipal doit s'étoffer, si vous êtes interessés,n'hésitez pas à venir vous faire connaitre sur la halle, il est important que Paris devienne La Belle.

Henriadus qui arrivait de la taverne et passait devant la mairie s'arréta en voyant dame leane faitre son annonce . Aprés l'avoir écouté et réfléchit il s'avançat vers elle .

Bonjour dame leane je vois que vous vous époummoné a faire votre annonce et si j'ai bien compris il semblerait que vous ayez besoins d'aide , je suis moi méme nommé controleur générale des impots j'attend d'ailleur les clés de mon nouveaux poste mais si ma charge le permet je suis disponible a vous aider faite le moi savoir .

Aprés avoir dit ce qu'il avait a dire il ce dirigea ver sa demeure ou sa tendre femme l'attendais .

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 12/01/2008

Soyoun arriva à la mairie, bien décidé à se faire entendre.

Bonjour Madame le Maire !

Tout d'abord félicitations pour votre élection, j'avoue que vous aviez ma préférence.
Je viens vers vous pour vous demander pourquoi la Mairie ne rachette pas le maïs sur le marché des villageois. Il me semble que nous payons des impots relativement important, et si nous n'arrivons pas à vendre notre marchandise comment voulez vous que nous puissions vivre et surtout faire vivre nos ouvriers ?

Je vends actuellement plus d'une vingtaine de sacs de maïs sur le marché au prix ridiculement bas de 8 écus et mes sacs ne trouvent pas preneurs. La mairie qui revend les sacs de maïs à 9 écus pourrait racheter ceux qui sont à plus faible prix et ainsi faire de bonnes plus-values.

Merci de répondre à ma question et de faire quelque chose pour que notre économie fonctionne et que nos habitants puissent continuer à payer leurs impôts et à nourrir leur familles.

Ambroisie, chargée des Ventes à la mairie de Paris, prit la parole afin de répondre au messire venant demander des explications.

Bien le bonjour, messire. Je suis Ambroisie, votre conseillère aux ventes. Ravie de faire votre connaissance. Elle lui sourit aimablement. Il était vrai que le Maïs était une de ces denrées difficiles à écouler, même pour la mairie, étant donné qu'elle n'avait pas vraiment de destination pour l'instant. Elle entreprit ainsi de répondre de la manière la plus simple possible au messire qui se trouvait ainsi devant elle, semblant inquiet de la situation.

Messire, votre question est légitime et je dois vous dire que hélas, avec l'épidémie qui s'est abattu sur notre Royaume, il est presque impossible de vous racheter ce maïs. Voyez vous, si nous achetons votre maïs, et si nous le faisons pour chacun d'entre vous, car vous n'êtes pas le seul à faire des ventes sur le marché, cela signifie qu'à un moment ou à un autre, les salaires baisseront ou nous serons dans l'obligation de fermer la mine. Ce n'est pas de gaité de coeur, croyez moi. Mais la balance des coûts des emplois par rapport aux ventes du marché municipal ne tient pas à grand chose.

Si vous avez des problèmes avec les impôts, dame Leane a signalé dans son courrier que nous remboursions la moitié si vous êtiez dans une situation précaire. Si c'est votre cas, n'hésitez pas !
Nous cherchons activement une solution à cet état de crise et envisageons diverses possibilités.

Soyez assuré que nous ferons tout pour résoudre ce problème.

Leane était à son bureau depuis tôt le matin à essayer de trouver le moyen de satisfaire chacun avec l'aide de ses conseillers.

Bonjour Sieur.
Asseyez-vous, je vous en prie. Merci de votre confiance.

La jeune femme écouta avec attention les questions de Soyoun, elle esquissa un petit sourire compréhensif.

Comme annoncé dans différents courriers, l'impot a effectivement été augmenté et nous avons proposé à toute personne en difficulté de rebourser la moitié de la somme prélevée, ceci afin de ne désavantager personne.
Nous n'ignorons pas le problème actuel des villageois, à savoir la difficulté de vendre leurs céréales. Les stocks de la mairie étant actuellement pleins, nous ne pouvons pas nous permettre de racheter plus de céréales. Il faut savoir que, pour l'instant, les ventes de la mairie et les impots ne suffisent pas à compenser les rachats et les salaires, elle ne fait aucun bénéfice. Il en sera de même tant que l'économie ne sera pas plus florissante. (HRP: Entendez par là, tant que le codage des élevages et métiers ne sera effectué, cela prend du temps.)

La jeune femme s'interrompit quelques instants avant de reprendre.

Croyez bien que les conseillers et moi même travaillons à trouver des solutions tendant à satisfaire tout le monde.
Et nous accueillerons avec plaisir au sein de notre conseil toute personne prête à s'investir pour nous aider dans notre tâche.

(EDIT: désolée pour le poste qui fait un peu doublon Rolling Eyes

)

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 12/01/2008

Soyoun écouta les réponse de Dame Ambroisie et de Madame le maire.

Mesdames je vous remercie pour vos réponses, même si vous comprenez bien quelles ne me rassurent pas complètement.

Je n'ai pas de problème particulier avec les impôts mais je pense aux autres villageois qui n'ont pas forcément la même aisance que moi.

J'aurais une proposition à vous soumettre concernant la Maïs. C'est de demander par voie d'affichage à la mairie aux nouveaux paysans de ne pas se lancer dans cette culture (et celle du blé si le problème est le même) pour le moment et de préférer des cultures "utiles" comme les fruits par exemple.

D'autre part, ne serait-il pas possible d'envisager un rapport commercial avec le Royaume, afin de liquider les stocks ? (HRP: J'entends par la une petite subvention des développeurs en attendant les évolutions du jeu...)

Encore merci pour vos réponses et à bientot.

Leane se leva, affichant un sourire discret.

Je comprends votre inquiétude, croyez bien que je prends mon travail à coeur et que chaque conseiller fait son possible pour ajouter sa pierre à l'edifice. Je ne peux que vous demander de patienter, jusqu'à ce que nous trouvions une utilité à tout ce stock de céréales.
Et pour ce qui est de solutions, effectivement, pour l'instant, nous n'en avons pas d'autre que celle de déconseiller leur culture.

La jeune femme se pencha vers Soyoun et murmura:

Moi même j'ai un champ de blé à l'abandon depuis longtemps...
Je m'occupe autrement, bien obligée.

Elle se redressa...

Je vous remercie de votre interêt Sieur, il est important de se sentir concerné.
Je vous souhaite beaucoup de réussite à venir.

Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 19/02/2008

Gilli entra en colere dans le bureau......

Elle regarda le Maire et lui jeta un regard noir..

Alors ce st comme ca qu ont regle les affaires ici, en congédiant henri parce qu `il ose demander des explications??????????? Du n importe quoi ce jeu...et encore pire ce Maire.

[Mode Modo on] Attention à ne pas mélanger RP et HRP qui sont deux choses bien distinctes, merci. [/Mode modo off]

Décidément cette journée était de pire en pire, Leane inspira profondément, elle n'avait pas envie de perdre son calme.

Bonjour Madame,
Je ne comprends votre colère. Votre époux m'a écris lui même pour m'annoncer son départ. Je n'ai fait qu'exécuter ses souhaits.

Y aurait-il un problème de communication entre vous pour que vous ne soyez pas au courant?

Je comprends vos problèmes Madame mais ce que je ne comprends moi c'est pourquoi votre époux et vous même vous évertuez à m'en faire prendre la responsabilité?
Je ne suis que Maire, je ne détiens pas tous les pouvoirs. Et en ce qui concerne votre affaire, comme je l'ai déjà expliqué à votre époux, vous ne vous adressez pas à la bonne personne.

Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 19/02/2008

Mon mari etait fort capable de remettre lui-même sa demission....

Judoka du Japon qui était à ce moment présent à l'hôtel de ville vit débarquer le Couple furax. C'est la première fois qu'il voyait son collègue du Conseil Henriadus dans cet état. Il était dans une folle rage. Lui inspecteur général des impôts de la ville de Paris victime d'une escroquerie? Invraisemblable mais vrai?
Lorsqu'il ressortit du bureau seul, il avait le visage sans émotion. Il continua son chemin jusqu'au parvis de la Marie où il s'asseya sur les marches pour attendre sa bien aimée MissClara. Cette dernière étant toujours engagée dans une discussion plus qu'houleuse avec Leane.
Bref après une dizaine de minutes, elle ressortit encore plus énervé qu'elle en été rentrée. Cette pauvre artiste ne méritait pas ce coup du sort.
Lorsqu'elle me croisa, elle s'arrêta pour me saluer. Et me glissa discrètement qu'Henriadus venait de donner sa démission.
Ce fut un choc, comment Paris va se débrouiller sans inspecteur des impôts alors que la ville semblait revivre, ce coup là va sûrement freiner son expansion....

Miss Clara, si un conseiller m'écrit pour m'annoncer son départ, c'est une démission. C'est un choix que votre mari a fait lui même, que cela vous mette hors de vous,je peux le concevoir mais c'est à lui que vous devriez demander une explication.
Maintenant excusez-moi mais j'ai besoin de prendre l'air.

Leane quitta le bureau,elle salua au passage le Sieur du Japon et prit la direction de sa maisonnette pour y retrouver Lomax. Ils avaient leur mariage à préparer et elle n'avait pas envie que toutes ces histoires viennent entraver son bonheur.

Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 19/02/2008

Son possible depart , et continuez ainsi votre belle solidarité dame, ne pensez qu `a votre bonheur et laissez vos citoyens se debrouiller seuls.

En tant que Banquier de Paris, Judoka s'empressa de voir MissClara:

Ne vous inquiétez chère MissClara, je suis sûr que l'on va trouver la source de votre malheur et que vous serez remboursés!
Mais pour l'heure, allez rejoindre votre époux et le convaincre de rester à Paris.

Sur le pas de la porte, Leane se retourna une dernière fois.

Dame Clara, je suis bien étonnée de voir la faculté que vous avez à lire dans mes pensées...
Dans son courrier, votre époux m'a parlé de départ et non de possibilité, c'est pourquoi j'ai agi en conséquence.
Maintenant si il change d'avis, j'estime qu'il n'a pas besoin de vous pour m'en faire part.

Et ne me parlez pas de manque de solidarité, la mairie a fait le necessaire pour rembourser la moitié de votre impot et mon compagnon vous a même fait un don mais cela vous l'oubliez sans doute.
Quand à moij'ai répondu à vos courriers, toujours de façon courtoise et cette courtoisie semble vos faire défaut aujourd'hui.
Votre époux n'a pour l'instant pas été remplacé, si il désire un changement alors je m'accorderai avec lui mais je pense que ce sujet ne vous cencerne pas.
Sur ce, veuillez m'excuser.

Leane sortit cette fois ci sans se retourner.

-« E-check et mat »

L’homme fit tomber un roi de bois avec une glorieuse attitude. Son adversaire se leva sans broncher, il était petit et avait un pas claudiquant.

-« Diable... que cela est mauvais ! Ce jeu est lèse majesté, Jean... et vous ne m’avez battu qu’a cause de ma mégarde et de ma non connaissance d’icelui. Je ne lui prédis pas un grand avenir a cet ... Comment appelez vous cela ? »

Jean se leva.

-« Echec Charles, échec. »

Talleyrand fit mine de n’en avoir cure.

-« Oui échec c’est cela. Rien que le nom semble frondeur ! Qui faut-il tenir en échec ? Un roi, hors le roi est investit d’une mission divine Jean... Non, ce jeu en plus d’être félon est limite hérétique. Les maures...cela ne m’étonne guère qu’ils aient inventé tels futilité. Oh certes l’esprit en est revigorer, mais le message qu’il fait passer m’horripile ! Tout bon chrétien et royaliste devrait immoler cette plaquette de bois. »

Jean rit de bon cœur et se réchauffa les mains devant une poêle avant de répondre :

-« Vous êtes vile Talleyrand. Vos parole son celle du serpent » plaisanta-t-il « Vous avez l’art de changer a vos vues ce qui est pourtant indéniable. Vous avez perdu et êtes mauvais perdant ! »

Talleyrand sourit à Jean, ces deux là s’appréciaient malgré leurs divergences.

-« Mais vous attaqué mon humble personne Jean ! Quel monstre êtes vous pour renier l’indéniable »

Charles se dirigea vers la porte et Jean le suivit par habitude. Ils traversèrent la rue et prirent le chemin municipal.

-« Où allons-nous Talleyrand ? » demanda Jean.

-« Nous nous rendons à la mairie, doux amis...qu’allons nous y faire ? Oh peu de chose... si ce n’est ouvrir le livre d’un grand dessein. »

Jean fut intriguer, mais il connaissait bien Talleyrand, s’il lui en avait demandé plus, il aurait répondu par un pirouette rhétorique sans réel intérêt. Ils mirent beaucoup de temps avant d’arriver à la mairie, l’infirmité de Charles en étant la cause. Ce fut donc avec un soupir de soulagement qu’ils virent se profiler devant eux l’immense bâtisse de la mairie. Tout deux entrèrent.

-« Tout ce qui est excessif est insignifiant » murmura Talleyrand a Jean.
Il avança jusqu'à une sorte de secrétaire qui lui demanda se qui l’amenait.

-« Un dessein Dame, un dessein... Je viens céans dans le but de rencontrer Messer Le Maire et l’entretenir de Paris et de ses habitants, mais aussi de me proposer comme chalant d’icelui. »

Talleyrand ne sourit pas...D’ailleurs il ne savait sourire. Tandis que la dame allait prévenir le Maire, Charles se tourna vers Jean.

-« Malheur au prince qui me néglige ! »

HRP : Mon RP se base sur un personnage ayant existé mais compte tenu de l’époque durant laquelle se déroule le présent jeu n’est pas encore née ; mon RP est par conséquent uchronique. Par souci de véridicité je préciserais que certains citation son du véritable Charles Maurice de Talleyrand Périgord.

Le maire se faisait... et c’est bien connu, parmi toutes les vertus de Talleyrand, la patience n’était pas chef. Oh, il savait certes attendre l’arrivé d’un ennemis, ou même qu’un poisson morde a son hameçon... mais lorsqu’il se voulait féal, c’était une autre pair de manche.

Après tout, un maire avait ces occupations et un emploi du temps fort chargé...et quel idiot fut il en pensant qu’il serait accueillit promptement. Les tailles et les louis sont plus importants..il patienterais encore un peu...

[si personne ne compte repondre dites le moi...]

[désolé, mais pas de quoi commencer à s'interroger sur une réponse, au bout d'un jour et un week-end du 15 août... je vous réponds après mon repas]

[ Ce n'est pas grave, je suis trop impatient ^^ ]

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