NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

Le soleil apparaissait à l'horizon et la ville de Paris était encore endormie. Kut quitta ses appartements dans le quartier riche de la ville de Paris et traversa quelques rue avant d'arriver devant l'imposante cathédrale. Elle observa longuement la cathédrale puis entra par les lourdes portes de Chêne. Devant elle s'étendait des rangées de banc prêts à acceuillir les fidèles et sur chaque colonne des bougies se consumaient sur des chandelier qui éclairaient la cathédrale. Elle continua à avancer ses pas résonnant dans l'imposante cathédrale. Elle se stoppa devant l'autel puis observa la nef. Après sa courte visite elle quitta ses vêtements noble pour mettre son aube.

Le jour se levait quand Kut ouvrit grand les portes de la cathédrales et fit sonner les cloches. Une foule de badauds s'approcha et elle déclara.

- Mes chers frères et soeurs, la cathédrale de Nostre Dame de Paris a enfin été construite. Je vous invite donc à venir prier chaque jour de votre vie en son sein. Que Dieu vous Garde.

Le soleil était à son zénith et les places fourmillait de gens en tout genre. Kut sortir d'un pas pressé de ses appartements et se dirigea vers la cathédrale. Un moine nettoyait rapidement l'immense cathédrale à l'aide d'une balai de paille. Kut posa sa main délicatement sur l'épaule de celui ci.

Mon frère allez donc vous reposez un peu et allez écoutez la messe de ce dimanche.

Kut alla revêtir son aube et se plaça derrière l'austel. Lorsque la cathédrale fut assez peine, Kut se racla la gorge et commença la Messe.

Ecoutons la Création par le Très Haut, les paroles dictées par la Saincte Bible.

1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
2 La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
3 Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
4 Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.
6 Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.
7 Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi.
8 Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.
9 Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
10 Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
11 Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
12 La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
13 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
14 Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ;
15 et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
16 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
17 Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre,
18 pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
19 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
20 Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel.
21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
22 Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
23 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.
24 Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
25 Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
26 Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
29 Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.
30 Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
31 Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.

Elle referma la Bible avec précaution et commença à entonner un cantique suivie par toute la foule.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 01/12/2007

Le jour se levait a peine sur Paris que deja un homme , vetu sobrement et d'un masque blanc s'approchait de la cathédrale déserte . Ce dernier était arrivé a Paris quelque mois auparavant , mais une maladie l'avait frappé , lui faisant perdre en partie l'ouie , ainsi que la beauté de son visage .
L'homme était devant la cathédrale et l'observait longuement puis passa les portes de chêne avant de penetrer dans la maison de Dieu .
Elle était vide , les bougies brulaients et ses pas raisonnait dans la grande batisse .
Il fit un signe de croix avec l'eau benite puis alla s'assoir sur un banc .

Mon seigneur , puissiez vous m'entendre .

Moi qui suis depuis toujours un fidèle ,
Vous m'accablez aujourd'hui et depuis des moi d'un terrible malheur ,
Vous m'avez enlevez tout ce que vous m'aviez gracieusement offert ,
Maintenant je suis désorienté , vous m'avez abandonné seigneur ,
Je suis perdu et je ne sais plus que faire ...
Aidez moi , Aidez moi Aidez moi , Aidez moi !

Il se tenait la agenouillé , la tete entre ses mains , attelant ne sachant que faire ...

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 30/01/2008

Un carosse aux portes frappées des armes familliales d'Estrées venait de passer les portes de Paris.
Paris, ainsi c'était ça, Paris ? La jeune marie-Clothilde d'Estrée, dans son carosse en emmitouflée dans une cape doublée de fourure, referme de sa main gantée le rideau.
Elle est d'une humeur extrêmement noire, depuis la mort de son père, Charles d'Estrées, Comte d'Eu. Tout était allé si vite... Son père, parti dans une maladie fulgurante... Sa mère, pleurant, oh sa mère si fière et froide d'habitude ... Un choc, un de plus. Et une réunion dans le cabinet de feu Charles d'Estrées...
" Marie-Clothilde, vous êtes l'héritière de la famille, votre soeur étant trop jeune. ". Ces quelques mots, tombés si sèchement, ces quelques mots qui pesaient maintenant affreusement sur sa vie. Voilà quelle se devait d'être une femme maintenant, oh non pas une simple femme, une Comtesse, héritière, devant porter haut le nom de ses ancêtres. Elle, tout juste âgée de dix sept printemps et qui rêvait encore à l'insouciance de son enfance.

Un soupir.
Clémence, sa dame de compagnie occupée à coudre à ses côtés, est bien plus enthousiaste quelle. Paris, la grande ville ! Paris, le renouveau ! Paris, une nouvelle vie !
La jeune Comtesse ne pipait mot aux cris de joie de Clémence. Elle, pensait encore aux douces alcôves du château d'Eu, aux jardins parfumés et fleuris, aux jeux sur la terasse ou aux chasses lorsque son père était encore dans ce monde...

Clémence ? Vous allez me trouver une auberge convenable pour une dame de mon rang. Et aussi, il faudra chercher, ou faire construire un hotel particulier, bien placé dans la ville. Et me trouver un bataillon de domestiques. Si je dois vivre ici, je dois m'y sentir bien.

Le dernier mot tombe sèchement.
La dame de compagnie fait un oui de la tête. Elle sait que sa maitresse n'est pas ravie d'arriver à Paris. Il est de son devoir de lui faire aimer la ville et donc de subvenir à ses moindres désirs. Enfin, le carrosse s'arrête face à Nostre Dame.

Nous sommes arrivés. Si madame la Comtesse veux se recceuillir...

La jeune Comtesse se redresse et rajuste sa mise en attendant qu'on lui ouvre la porte. Une fois fait, elle s'avance vers la cathédrale, suivie de Clémence et d'un garde. Très pieuse, la jeune Marie-Clothilde, entre la tête baissée et va s'agenouiller dans un coin du lieu saint.
Face au malheur, seul Dieu semble pouvoir l'entendre...

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 01/12/2007

Un bruit retenti derriere le jeune homme désorienté , une femme venait d'apparaître dans la cathédrale et alla s'agenouillé a l'opposé de lui ne l'ayant certainement pas vu
Il fit embrassa sont collié en forme de croix et se dirigea sans bruit vers l'endroit où se trouvait la jeune femme .
Il se tint a une certaine distance de cette dernière , puisque qu'elle était en train de prier , essayant de cacher sa tristesse et sa colère derriere le masque qu'il portait .

Il restait a l'écart de la femme aussi , car c'était la première personne qu'il allait voir et il appréhendait la réaction des villageois a son égard .
Ayant trop peur d'affronter enfin la réaction d'un villageois il prefera partir mais il heurta un banc ce qui produit un bruit sourd raisonnant désormais dans toute la batisse

Kut, le visage rayonnant de gaieté, descendit d'un carosse orné de ses armoiries et entra dans la Cathédrale. Près de l'entrée une jeune femme de noble rang semblait-il, priait. Kut tourna la tête et aperçut non loin un homme qui semblait l'épier derrière son masque blanc. Kut s'approcha de celui ci et posa sa main délicate sur l'épaule de l'homme.

Mon frère, quel est ton malheur qui te force à te cacher derrière ce masque dépourvu d'expression ?

Clignant des yeux doucement, Kut détailla l'homme si sobrement vêtu.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 01/12/2007

N'ayant pu partir discrètement , l'homme regardait les vitraux l'air de rien , lorsque qu'une main légère se posa sur son épaule il se retourna doucement ne pensant plus a son apparence.
D'une voix transparente et douce il lança

Mon malheur .... il m'a abandonné , abandonné ...

Kut regarda le jeune homme avec de la compassion.

Mon frère le Tout Puissant ne nous abandonne pas. Il continu de veiller sur toi mais aide aussi le bas peuple.

Souriant légèrement, elle partit remettre son aube enlevant au passage son collier de rubis pour le remplacé d'une croix d'or et de saphir.

Dja54 avait fini son mandat alors il alla a la cathedrale pour s'y receullir un instant . !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Entrant dans celle-si a sa grande découverte elle était bien vide .
il s'avanca jusqu'a un banc a sa convenance et fit un signe de croix comme il le pu,car il est vrai c'etait pas le meilleur fidele de l'eglise .
il s'aseilla alors et regarda tout autour de lui et profita de se moment de calme .

Le dimanche était en théorie le jour consacré au Seigneur et à la prière, c'est donc légèrement pressé qu'Akron pénétra dans la Cathédrale alors que le journée était fort avancée. Malheur sur lui, il était mauvais chrétien !
Quelle ne fut pas sa surprise de trouver le lieu de culte désert. Apparement personne n'y avait mis les pieds dans la journée. Les messes n'étaient donc pas données le dimanche dans la capitale ? Etrange coutume sur laquelle il devait se renseigner.
Il s'avanca, alla prendre place au premier rang, s'agenouilla et murmura une prière pour les siens.

"Seigneur, veillez sur ma mère que je n'ai pas connu, et, s'il elle vous à déjà rejoins, montrez lui que son fils ici bas fait du mieux qu'il peut. Accordez le repos à mon père, même si celui-ci s'est donné la mort, sa vie étant bien misérable ici bas. Pour moi je ne désire nulle opulence, accordez moi chaque jour de quoi rassasier ma faim et assez d'énergie pour travailler. Amen"

Il se leva et, sans un bruit, ressortit de l'édifice

La petite Zuzu entra dans l'eglise. Celle-ci était vide comme tous les soirs à cette heure. Elle s'avança et posa ses deux genoux au sol comme lui avait apprit sa maman, elle joignit ses mains, ferma les yeux et chuchotta:

Merci à toi qui est la haut. Merci pour le manzé que tu m'as aidé à trouver. Merci d'avoir laissé ouverte la porte de ta maison pour que Zuzu puisse dormir ici. Merci de prendre soin de ma maman et dis lui qu'elle pleure pas, que ze l'aime et que ze viendrais bientôt la voir quand ze saurais comment on vient et merci aussi pour aider le garçon avec le drole de chapeau.

La petite fille ouvrit les yeux et se leva. Elle alla s'assoir sur un banc et sortit une pomme de son sac. Elle la mangea doucement en savourant chaque morceau

Après avoir éerer longuement dja décida de faire une halte a l'eglise,il enleva son chapeau puis frictionna ses habits pour enlever la poussière afin d'etre un temps soit peu présentable devant dieu .
il franchissa la porte marcha dans l'allée et s'installa dans le fond près d'un banc qui se trouver a quelque mètre de l'hotel .
Dja posa son chapeau ainsi que ses mains sur son front et entama une prière a sa facon :
seigneur veut tu bien me pardonner pour mon geste inqualifiable chez le marchand de fruits,mais mon ventre crier famine et je n'ai pu résister !!!!!!!!!!

Zuzu se réveilla tôt, comme tous les matins. Il lui fallait quitter l'église avant que les grands et les enfants arrivent pour la messe. Elle prit ses quelques affaires et partit à la rivière se débarbouiller un peu.

Tardas revenait de sa balade en forêt, il marchait d'un pas rapide sur les pavés des rues de Paris . Il avança dans une rue sombre, un ivrogne le bouscula, Tardas tomba à la renverse avec l'ivrogne sur le ventre .

Ha, tu sens pas la rose, et pousse toi de la !!Hurla Tardas en poussant l'ivrogne sur le coté .

Il se releva, et regarda le pauvre homme, saoul, sur le sol . Il tira sa bourse, et mit deux pieces dans la large main boueuse de l'homme . Tardas n'avait plus grand sous dans sa bourse, juste assez pour ce nourir se soir, demain il faudra se battre pour manger . Un garde passa par là, il vit l'ivrogne . Le jeune garde se baissa sur le gueux, les deux hommes parlaient . Tardas ne pretta pas attention, et continua son chemin .

Tardas continua son chemin et arriva devant la cathédrale Nostre Dame . Il entra dans la cathédrale et accorda une prière a l'ivrogne, qui était sûrement entrain de mendier.

Ah ! Voici enfin l'église !
le Père Huon était enfin arrivé ...

Le pape en ce jour, fit le Voyage de Rome à Paris. La route fut longue… Cependant un discours s’imposait dans la plus grande des villes du Royaume Français.
Ainsi, arrivé dans la Cathédrale de Paris, il entama le discours suivant en latin au le peuple Parisien…

Damoiselles, Damoiseaux, Messires, et Mesdames, Bourgeois ou Gentilshommes,

Tout d’abord, je tiens à me présenter, après les annonces qui ont due paraistre en vostre magnifique Ville.
Je suis Thibaud di Medici, Fils de Frédéric di Medici, lui-même Pape en exercice jusqu’il y a quelques semaines.
Il y a quelques jours encore, j’étais Archevêque Métropolitain de Paris. Après plusieurs années à ce poste, j’ai su analyser les problèmes, les failles de l’Institution Religieuse à laquelle j’ai donné mon cœur et ma Foy.
C’est la raison pour laquelle j’ai décidé il y a quelques jours de cela de proposer mon nom à la tête de nostre Saincte Eglise, et ainsi d'entamer le long travail qu’il reste à faire sur Nostre Religion.
Après des heures de Délibérations, l’assemblée des Cardinaux a décidé de me faire confiance, et il est évident que je vais tout faire en ce sens.
Oh non, je n’ai pas la prétention de faire des miracles, mais je puis vous assurer que je ferai tout ce que je pourrai pour que l’Eglise redevienne l’Institution la plus importante et la plus sérieuse.
Je mettrai à vostre disposition, cher peuple Français, un archevêque Métropolitain pour chaque grande Ville.
Je donnerai la charge de délimiter les évêchés aux plus grands cartographes de France.
Je m’entourerai et travaillerai très intimement avec les clercs déjà en place, comme les Curés de Paris et de Reims.
Nous recréerons le Collège Cardinalice petit à petit, qui ne sera dorénavant constitués que d’Evêques.
L’Eglise ne sera pas celle que vous avez pu connaistre à mille lieues du peuple et du bas clergé. De nombreuses interventions se feront et nous serons aussi présents que possible.
Nous réécrirons ensemble le Dogme entier et je puis vous promettre, à tous, que d’ici un à deux mois l’Eglise sera complètement instaurée.
Nous n’avons plus le droit à l’erreur. Maintenant, l’heure est au travail. Et tout va être fait pour qu’il se fasse dans les plus bref délais et de la manière la plus irréprochable.

Cher Peuple Parisien, sachez que c’est avec beaucoup de joie, que j’annonce ouverte la restructuration de l’Eglise toute entière et qu’aujourd’hui je reprends le flambeau de mes prédécesseurs, et plus particulièrement celui de mon père qui m’a tout appris !

J’espère que vous me ferez confiance comme les cardinaux ont su me faire confiance !

Il attendit un instant que la foule se calme un instant, puis repris d’une voix plus sûre…

Je voudrais aussi vous annoncer que dans les prochains jours, nous organiserons une boîte à idée où vous nous ferez savoir vos opinions sur la restructuration de l’Eglise ainsi que vos idées à ce sujet.
Aussi, je nommerai deux personnes avec qui je travaillerai directement :
Madame Kut de Monmorency au titre d’Archevêque Métropolitain de Paris et Mademoiselle Yrgène, Archevêque Métropolitain de Reims. Une cérémonie aura lieu, et une annonce et invitation vous seront transmises, cher peuple Français !
L'homme plein de vigueur finit ainsi son discours par quelques poignées de mains…

Akron avait écouté songeur. Ainsi donc l'Eglise était en pleine réforme. Et bien soit, cela ne changerais pas grand chose à sa foi à près tout. Il continuerai à fréquenter la messe un jour par semaine, comme le lui avait appris l'ancien " A la messe, c'est l'dimanche/ l'reste du temps, lève tes manches"

Le Père Huon pénétra dans la nef de l'église, heureux de découvrir son nouveau lieu de culte !

Par les tous les dieux de nos pères, mais qu'elle est belle cette église !s'exclama le tout nouveau diacre de Paris.

Perdue depuis les indications d'un inconnu, Blanche avancait grelotante dans le capitale....Pensant son destin scéllé à jamais dans l'errance, Blanche s'en remit à Dieu :

Seigneur....Guide mes pas....

Elle leva les yeux vers le ciel...Miracle ou non...elle distingua en levant les yeux, les deux clochers de la Cathédrale de Notre Dame...dominant la ville. Prenant cette "apparition" comme un signe...elle se mit donc à marcher en direction de cet édifice.

Quelques secondes plus tard, elle ouvrit la porte et resta ébahie par la grandeur et la splendeur de cette égl...merveille.
Elle avança lentement, ne se lassant pas de contempler tant de beauté, jusqu'au milieu de la Cathédrale où elle s'agenouilla et commença à prier.

Akron allait commencer aujourd'hui sa première exploitation. Il avait souvent été ouvrier agricole, mais se lancer seul dans la grande aventure, ça il ne l'avait jamais fait. Il décida donc de s'alliéner les bonnes grâces de son tout puissant Créateur en venant lui offrir....ses prières. Il pénétra dans la cathédrale, se fit le signe de croix avec de l'eau bénide et alla s'asseoir sur un banc vers le fond après sa génufléxion.
Plus loin devant lui il aperçut la femme qu'il avait aiguiller vers le taverne. Bon même si ses explications n'étaient pas des meilleures au moins elle avait trouvé le lieu de culte
Il croisa ses mains et envoya sa supplique au Très Haut

"Seigneur....euh hum, voilà. Pourriez vous s'il vous plait bénir mon champ afin de gratifier le travail manuel. Veillez aussi, sur toutes mes connaissances parisiennes, que leur coeur ne connaisse aucune peine. Prenez particulièrement soin de Gaspard, si jeune dans ce monde si vaste. Merci"

Akron se releva et fit mine de s'en aller, il revint toutefois ayant oublier quelque chose

"Euh pardon...je voulais dire...Amen"

Il se dirigea ensuite vers la sortie, adressant un petit signe de main à la personne égarée qui avait apparemment trouver son chemin.

La voyant finir sa prière, le Père Huon s'approcha de Blanche et lui demanda :
Ma soeur, puis-je vous aider ?

Kut entra dans l'église coiffé de sa mitre. Elle aperçu le Père Huon, diacre de Paris. Elle s'approcha de lui et remarqua qu'il parlait avec une gente dame. Elle attendit qu'il eut fini puis lui demanda.

Vous avez trouvez la Cathédrale à ce que je vois.

Le Jeune Pape, vestu, comme à son habitude, d'une simple robe de moine, ayant laissé tous ses costumes chez lui, au soin des meilleurs couturiers, traversa la cathédrale de tout son long, la tête plongée dans le récit de la Naissance de l'Homme et l'histoire du Tybaldisme...

Il fut très heureux de voir les nombreuses personnes de la Cathédrale. C'est donc avec un large sourire qu'il alla chercher dans une petite salle derrière le cœur le texte suivant en plusieurs exemplaires.
Il en donna un à chacune des personnes qui priait ou qui discutait...
A Blanche, à Kut, au Père Huon...

Citation :

A la naissance du Monde, la terre voyait naitre les Etres Divins.
Ces Etres étaient fougueux, irascibles, rapides et avides. Leur vie était éternelle et pour se distraire, ils construisaient de belles cités aux beautés étincelantes, aux joyaux luxuriants. Ils avaient tout pouvoir sur l'environnement.
Seulement, voilà, les êtres divins se lassèrent vite, voulant toujours plus de distraction. Leurs villes étaient désespérément vides. Malgré tous les dons que leur avait accordé leur existence, ils ne trouvaient pas de quoi combler leur manque. C'est alors que l'un d'entre eux se mit à modeler dans l'argile une forme, puis une autre. Intrigués, les autres Etres Divins commencèrent à faire de même. Puis insufflèrent la vie à ces poupées. Ainsi les Hommes naquirent au milieu du monde des Etres Divins. Très vite, les poupées commencèrent à avoir faim, soif, puis à développer toute leur intelligence jusqu’alors inconnue des Divins. Ceux-ci, amusés par leur invention, créèrent les animaux, les insectes, tout ce qui pouvait servir à leurs jouets.
L'Homme s'habilla, mangea, éleva et chassa sous le regard émerveillé des Etres Divins. L'esprit des poupées montraient de plus en plus d'évolution et de découvertes.

Mais les Etres Divins, toujours vite lassés par leurs compositions, trouvèrent que ces poupées ne donnaient pas assez de distraction. Ils créèrent les conflits, les guerres, la méchanceté, l'envie, l'orgueil.
Et c’est d'un œil amusé que les Etres Divins voyaient leurs créations se détruire. C'est alors qu'un des êtres Divins du nom de Tybald, dont la sagesse était sans égal et qui se tenait à l'écart des jeux de ses congénères, en eut assez de ces jeux.
Il concentra son énergie afin de protéger les Humains.
Les Etres Divins, furieux, se divisèrent entre eux, formant des clans. Les énergies se dispersèrent. Tybald dont la maîtrise de l'énergie primaire était des plus anciennes, rassembla ses dernières forces afin de fusionner les énergies, tout en les divisant afin qu'elles ne se complètent et non qu'elles luttent entre elles.

Naquis alors Fuega, l'Etre Divin du Feu. Sa fougue et son tempérament insuffle courage et persévérance dans le cœur des Hommes. Ainsi que Terra, l'Etre Divin de la Terre. Sa beauté et son cœur emplit d'amour le cœur des Hommes. Ensuite vint Hydra, l'Etre Divin de l'Eau. Sa fluidité, sa dextérité coule dans le sang des Hommes. Et enfin, Aéra, l'Etre Divin de l'Air. Sa curiosité et sa Joie fait sourire le cœur des Hommes.

Tyblad, épuisé des dons faits aux Hommes, s'évapora pour ainsi veillé à tout jamais sur l'Ame Humaine.
Les Etres Divins devinrent les Dieux auprès de qui les Humains devraient prier et retrouver la Lumière et la vrai Spiritualité, celle qui est ancrée dans l’esprit et le cœur des Hommes.

C'est sans un mot, après l'avoir donné à chacun, qu'il repartit dans son bureau sous la cathédrale, pour finir ses derniers dossiers...

Le Père Huon était tout à la fois ravi et stupéfait !
Pour sa première visite à la cathédrale, il voyait Kut, l'archevêque de Paris, et le Pape.
De plus, l'archevêque lui adressait la parole et le Pape lui remettait un texte !
le Père Huon restait sans voix et parvint juste à hocher la tête pour répondre à la question de Monseigneur Kut ! Oui, il avait fini par trouver la cathédrale !

Il prit ensuite le temps de lire ce que le Pape venait de lui remettre ...

Agius arriva essoufflé dans la cathédrale de Paris. Les lieux étaient déserts. Les ignobles statues le regardaient de leur air froid et terrifiant, répliques d'un soit-disant autre monde. Agius frissona devant ces témoins de la stupidité des temps jadis. Plus de principe, il ne restait que le marbre froid et nu, faiblement éclairé par la lumière païenne des chandelles. Il regarda le plafond, immense et magistral comme l'ego humain.
Il regarda dans tous les bancs, une fillette dénomée Zuzu devait s'y trouver normalement. Rien, le bois était aussi dur et vide que l'universelle bêtise. Agius fouilla partout jusqu'au endroit les plus sacrés, faisant fi des malédictions possibles et imaginables.
Il demanda même à un religieux, ravalant son aversion, pour lui demander s'il avait vu la petite miséreuse ou le petit dénommé Gaspard. Il lui répondit qu'elle était sortie voilà bien des heures, beaucoup trop à son avis et il ignorait où elle se trouvait actuellement. Agius le remercia froidement, lui demanda de lui faire savoir lorsque la petite reviendrait, sans beaucoup d'espoir toutefois.

Il sortit, ses pas résonnant tristement sur le pur dallage de la cathédrale.

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