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Nombre de messages : 929 Royaume : France Date d'inscription : 02/02/2008

Sur la place, un petit kiosque était dressé et un homme scandait aux Parisiens:

La première édition du Grimoire des gueux est sortie, venez mesdames, messires, venez !

Des exemplaires du journal étaient entreposé dans le kiosque.

Première page a écrit:: Le Grimoire des Gueux

Edition du 9 avril 1456

Gros titres

La démission du duc de champagne !

Vertus, la mine de fer du Royaume

1er édition du Grimoire des gueux

Nombre de messages : 929 Royaume : France Date d'inscription : 02/02/2008

Rubrique politique a écrit:

Une démission inattendue...

Le kiosque du Grimoire des gueux 1-41

Triste nouvelle en ce jour du 8 mars 1561, le plus vieux duc encore en exercice, messire Limose de Montesquiou vient de démissionner pour raison de santé. La durée et la qualité de son règne est un modèle pour tout comte ou duc qui se respecte et la majorité des Françoys en gardentun souvenir agréable. La sécurité du duché devant être assurée, il a nommé désormais comme successeur le précédant Juge de Reims, Albert de Laffite. A peine quelques heures après sa nomination, le nouveau duc s'est prêté au jeu des questions de notre entrevue.

Agius : -Bonsoir.
Albert De Laffite : -Bonsoir.

- Alors commençons. Je tiens à vous féliciter pour votre nomination en tant que Comte de Champagne et Pair de France. Vous sentez-vous capable d'assurer ce poste ?
-Ma foi c'est une lourde tâche qui repose sur mes frêles épaules. J'espère que je saurais me montrer à la hauteur,

- Vous êtes un homme du peuple. Qu'est-ce qui a motivé selon vous la décission de l'ancien duc Limose à vous nommer comme son successeur ?
(Le duc sourit)-Je ne sais, et je n'oserais parler à la place de l'ancien Duc. La seule chose que je puisse dire, c'est que j'ai réelle volonté à servir le Duché et ses habitants.

- Et cela est tout à votre honneur. Justement, concernant votre duché, il est récemment secoué par certains troubles. Le maire de Reims "fuyant" son poste, un des membres de son conseil a démissioné, la nouvelle ville de Vertus créée,... Pensez-vous que votre duché puisse faire face à la situation ou qu'il doive au contraire demander de l'aide à Paris qui semble plus paisible ?
- Je n'ai pas encore eu le temps d'évaluer totalement la situation. Je ne pense pas que le départ de Squad soit un réel handicap pour le Duché. Dame Ermeline, nouvelle maire de la ville de Reims est entourée d'un conseil motivé qui compte réellement l'aider. Cette femme sans nul doute conduira la ville de Reims comme il faudra, je n'ai pas de quiétude à ce sujet.
La ville de Vertus, Meganilo c'est entouré également de personne motivée comme Dame Ambroisie. Il faut le temps que l'économie se mette en place dans ce petit village, puis ça devrait aller. Paris pourrait nous être d'une aide précieuse sans nul doute. Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs et regardons comment la situation va évoluer.

- Concernant la ville naissante de Vertus, pensez-vous qu'elle soit un avantage ou un handicap pour le duché ?
- Je pense que c'est un atout. Nous avons une mine de fer, ce qui est un avantage non négligeable.

- Ne pensez-vous pas qu'elle va se remplir de canailles en quête d'une deuxième vie ou de stupides arrivistes ?
- Ma foi nous sommes en train de travailler sur la mise en place de lois, nous pourrons donc les punir comme il se doit. Quant aux arrivistes, la seule chose qui m'importe c'est la stabilité des villes/villages du duché en lui même.

- Bien, dernière question et je vous laisse à vos occupations de duc, allez-vous rester proche du peuple de Reims ou au contraire, allez-vous vous retranchez dans votre château avec votre conseil ?
(Le duc rit)-Je me sentirais bien seul dans un si grand château. Je pense même que je m'y sentirais mal à l'aise. Mais, il va falloir que je trouve un éducateur en matière de noblesse, je n'ai aucune notion de la haute société. Trêve de plaisanterie, je vais cependant me constituer un conseil, pour faire avancer le Duché du mieux possible. Mais je ne dirais rien de plus à ce sujet.

- Je vous remercie au nom de toute l'équipe du GG de nous avoir accordé votre précieux temps.
- Je vous en prie ce fut un plaisir

Article et interview réalisé par Agius

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Il y a peu de temps, un horrible fait divers secoua la ville de Paris et la tint en haleine pendant plusieurs jours.
En effet, messire Dja, un ancien maire de Paris qui a sombré dans la plus basse des débauches, l'alcoolisme, a gravement insulté la personne royale alors que celui-ci visitait son peuple dans une taverne de la capitale. Voilà quelques unes des ignobles grossièretés qui sortirent de la bouche de ce triste sire :

Dja a écrit:: "sa va tu veux pas 100 balle et un nuts^^
et pourquoi pas te baiser les pieds tant que nous y sommes" (sic

Dja a écrit:: "Je ne te respecte pas car un roi obnibuler par sa personne ne peut être bon"(sic)

Dja a écrit:: "Le sang tâchera peut être sur toi"

Nous nous arrêterons là, vous faisant gré de paroles encore plus choquante.
Messire Dja fut rapidement traduit en justice, mais il n'arrêta pas là sa terrible algarade. Il menaça juges et procureurs de mort s'il le mettait un jour en geôle. Le procès se déroula tumultueusement et l'avocat de Dja, le comte de Paris, s'acquitta, il faut l'avouer, de manière admirable. Le juge et le procureur, dans leur sens aiguë de justice, ne firent attention aux menaces de l'accusé et celui-ci fut condamné à 5 jours de cachot suivis de 5 jours de pilori et d'une amende de 100 écus.
Que cette triste affaire serve d'exemple à ceux qui auraient l'extrême outrecuidance de cracher de manière aussi ignoble sur la courrone de ce doux royaume de France.

Article réalisé par Agius

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Rubrique économique a écrit:: Une mine de Fer à Vertus.

Le nouveau village récemment fondé en Champagne, du nom de Vertus, a vu se creuser à l'orée du bois les fondations d'une mine de Fer.
Le filon fut découvert lors du défrichage pour l'installation des routes menant à Reims. Quelle ne fut pas l'heureuse surprise du maire, Messire Meganilo, de se retrouver en possession d'une telle mine fort convoitée.

Evidemment, les villageois s'engagèrent fort volontiers à sa stabilisation et à l'exploitation de cette merveille en creusant de nouvelles galeries. Par ailleurs, cette nouvelle mine offre un nouvel essort au village qui se porte de mieux en mieux.

Le Fer récolté ne servirait pas encore dans le Royaume mais de nombreuses recherches sont en cours afin de découvrir son utilité dans un avenir proche.

Seule détentrice de cette denrée, la mairie de Vertus tente actuellement des négociations quant à l'échange, voire même la vente de ce minerai. Ces négociations se tiendraient au siège des Itinérants, nouvelle guilde pour les marchands itinérants.

Article réalisé par Ambroisie

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Comme vous le savez tous, les prix des denrées sur le marché varient d'une ville à une autre, en sachant que les salaires sont eux aussi bien différents.

Nous avons repris ci dessous un tableau de comparaison des principales denrées des trois villes et village actuels, Paris, Reims et Vertus.

Comme vous le verrez vite, les denrées de survie sont bien moins chers à Vertus, petit village de Champagne. Simplement parce que la densité de population est bien moindre qu'ailleurs, ceci influence les prix pratiqués. Peut-on pour autant dire qu'il fait meilleur vivre à Vertus ? Non, bien évidemment et vous comprendrez pourquoi dans le prochain numéro du Grimoire des Gueux !

Article et graphisme réalisé par Ambroisie

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Rubrique potin a écrit:: Rumeurs...

-Le tout jeune Comte de Champagne aurait été vu entrant dans une maison aux mœurs douteuses. L'homme est pourtant séduisant, peut-être ne souhaite t-il pas s'encombrer d'une demoiselle au quotidien.

-Dja, le prisonnier solitaire de Paris, aurait demander au Marquis de Caulincourt de le faire évader de prison. Est-il donc à ce point naïf pour croire qu'un homme au service du Roy puisse l'aider? Enfin, toujours est-il qu'il est dehors, mais pour combien de temps?

-L'ancien conseiller à l'animation de Paris s'est dit attristé de son départ. Les parisiens sont-ils assez crédules pour croire cela? Le Maire de Vertus est bien trop heureux d'être enfin à la tête d'une ville.

-Le Comte de Paris, dans sa grande bonté, a décidé d'enseigner à une gueuse. A t-il donc du temps à perdre? Nul n'ignore son goût prononcé pour la gente féminine, on se demande comment la paysanne va le dédommager.

-L'ancien Maire de Reims a quitté la ville au beau milieu de ses fonctions, laissant les villageois dans le désarroi le plus total. Qu'est-ce qui se cache derrière tout ça?

-Le corps sans vie d'une jeune femme a été retrouvé, c'est Mirwen la tavernière de la marée basse...

Article réalisé par la Commère

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Prise de bec dans la basse cour…

Il y a de cela quelques jours, a eu lieu en place publique Parisienne une joute verbale de la plus haute importance. Qui du coq ou du dindon allait en sortir vainqueur?
Il faut dire que l’un et l’autre des volatiles ont usé de maintes stratégies allant de la métaphore à l’étalage de leur science en passant par quelques insultes à peine voilées.
A bien y réfléchir, les deux se ressemblaient, pour avoir les faveurs des poules et dindes qui les entouraient, ils ne cherchaient qu’à avoir le dernier mot, n’hésitant pas à écraser l’autre afin de le discréditer aux yeux des belles.
Qui aurait cru que la volaille puisse avoir des mœurs aussi étranges?
A chacun de ses passages, le coq se frottait les plumes pensant ressortir vainqueur, fier comme un paon mais le dindon n’avait pas l’intention de se laisser vaincre aussi facilement et n’avait pas dit son dernier mot. Et il glougloutait et il paradait en étalant fièrement les plumes de sa queue mais à trop vouloir en dire, le pauvre finit par s’emmêler les pattes et devenir le dindon de la farce.
Le croupion en l’air, notre coq s’avança au milieu de la place, il faisait le beau, pas peu fier qu’il était de ne pas avoir été mis à terre, se ventant encore d’être le plus fort.

Article réalisé par la Commère

Image réalisée par les Parcheminiers

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Rubrique divers a écrit:: Une petite histoire

Quelque part à Paris, au milieu de la nuit, quelque grattements assez sonores réveillèrent le vieux Théodore dans son lit.

Inquiet, il se leva discrètement de son lit, sans éveiller sa femme qui dormait profondément, ronflant un peu il faut bien le dire.
Ses pieds trouvèrent place dans ses chaussons posés adroitement au pied du lit. Il alluma alors une bougie, enfila sa robe de chambre et, sur la point des pieds, approcha de la porte.
Posant son oreille sur celle-ci, il perçut les grattements de plus en plus vifs dans le couloir.

La porte grinça quand il l'ouvrit. Il vérifia que sa femme ne se réveilla pas mais à part remuer, celle ci resta dans un profond sommeil. Soupirant de soulagement, il tourna les yeux vers le couloir sombre. La lueur de la bougie n'éclairait pas grand chose. Il posa un pied, puis un autre, sur le plancher grinçant de la masure.

C'est alors qu'il les vit, les yeux rouges. D'abord une paire, puis deux, puis trois, puis six, dix, vingt ... Il ne pouvait plus les compter. Un frisson remonta l'échine du vieil homme. Il tourna les talons pour se précipiter vers la chambre mais déjà, les rats s'étaient déplacés et étaient entré dans la chambre, grimpant sur le lit et les armoires.

Théodore, se croyant sain et sauf, ferma la porte violemment, réveillant sa femme sur le coup. Celle ci poussa un cri d'horreur en voyant les rats dans la chambre et sauta hors du lit, bousculant son mari en passant. Paniqué, le vieil homme lâcha la bougie qui enflamma le drap du lit. Les rats, voyant le feu, s'enfuirent à toute vitesse, sautant sur la tête de la femme, passant par la fenêtre et tous les interstices. Théodore devint fou, entre les rats, sa femme criant à tue tête et le feu, il perdit sens de la raison et se précipita sur sa femme pour l'étrangler, les rats mordant les oreilles de sa femme, le feu dévorant toute la pièce.

Au petit matin, la maréchaussée découvrit dans les décombres de la maison, le cadavre de deux personnes brûlées dans une position des plus inconfortables, s'étranglant l'un et l'autre. Qui aurait pu croire que c'était la faute aux rats ?

Ambroisie, le 8 mars 1561

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La marmite des gueux

Brouet du juste

* 10 tasses de bouillon de légumes
* 2 cuillères à soupe d'huile
* 1 gros oignon haché
* 1 poireau haché fin
* 2 tasses d'orge perlée
* 1 navet moyen coupé en petits cubes
* 1 tasse de vin blanc
* 1 cuillère à soupe de thym
* 1 cuillère à soupe de sauge
* Sel-poivre au goût

Dans une marmite, faites revenir l'ognon et le poireau dans l'huile à feu vif.

Ajoutez l'orge et remuer pendant 1 minute.

Ajoutez ensuite le bouillon, le thym, la sauge et le navet. Laisser mijoter une heure au moins pour laisser le temps aux saveurs de se mélanger.

À ce moment, rectifiez l'assaisonnement, ajoutez du sel et poivre.

Juste avant de servir, incorporez le vin.

Recette réalisé par Ambroisie /me a hâte de goûter

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De l'art, de l'art

L'éclat

Rutilante esquisse,
D'un bout de métal lisse,
Le soleil fleurit ,
De son rayon éblouit,
Reflétant notre paraitre
Traits dorés de notre être,
On se regarde dans les yeux,
On pourrait même dire qu'on est deux,
Mais finalement l'illusion,
Ne répond pas aux questions,
On se toise même de mépris,
On s'engueule, on se crie,
Mais le pardon toujours,
On le demande par amour,
Puisque finalement ce n'est qu'un,
Lui et toi, les mêmes mains,
Qui détiennent en son coeur,
Le passé, les erreurs.
Il faut bien s'aimer,
Pour pouvoir se supporter,
Peut-être admirer soudain,
Le visage qu'on aura demain,
Notre âme, dupée, ne sera,
car la vérité est dans l'éclat.

Ambroisie, 8 Mars 1561.

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Dernière page a écrit:: Remerciement

À tout les journalistes

Aux parcheminiers

À tout ceux qui ont accepté les interviews

À nos lecteurs
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C'est une première édition par conséquent, ne nous en veuillez pas trop si c'est moyen ou si certain article date.

Le journal tient à rappeler qu'il recrute toujours des journalistes, adressez un MP à Meganilo si vous êtes intéressé.

Ambroisie, Agius, la Commère, Meganilo

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