Ah vous montez à califourchon ! Voilà une excellente nouvelle, qui nous permettra d’atteindre des vitesses plus élevées, nous amenant plus surement encore à destination, et, euh…

Il s’interrompit, emmêlé dans sa phrase et ses pensées, et hocha la tête d’un air convaincu.

Vous avez entièrement raison. La monte en amazone est à réserver aux promenades en manège. On se fiche facilement le dos par terre avec cette méthode. Et en plus, on n’a pas les vibrations !

Chemin faisant, ils s’approchaient lentement du couple aperçu tout à l’heure. Il reconnut Thibaut, et eut un sourire en posant sa main sur le bras d’Eloïse.

Ne serait pas votre cousin, l’homme aux trésors cachés ? Je le croyais parti à bride abattue. Et cette jeune fille, vous la connaissez ?

Prenez l’air détaché, nous verrons la grotte plus tard…

Il sourit, malicieux, et lâcha son bras a regrets

Eloïse grimaça en reconnaissant son cousin.
Elle quitta à regret le bras d'Olbrie souriant à sa remarque sur la grotte.
S'avançant en souriant vers son cousin et sa jeune compagne elle amorça la conversation preferant prendre l'initiative de la rencontre

Oh cousin! quelle surprise...Et moi qui vous pensais déjà aux portes de Paris.
Avez vous donc oublié Lucyle?

Elle regarda la jeune femme qui posée sur un rocher tentait de se rechauffer dans une longue cape de laine.
Des longues mèches rousses, un petit nez mutin qui n'était pas sans lui rappeller le sien et celui de sa soeur Ali et de grands yeux verts qui la fixaient avec curiosité.
Eloïse se demanda qui elle pouvait bien être...

Elle semblait de haut lignage, se tenant droite et fière devant Thibaut.
Une promise, une ribaude...?
La jeune femme semblait pourtant bien jeune.
Se tournant vers son cousin qui fixait de drôle de manière Olbrie elle demanda

Alors cousin vous ne nous présentez point votre amie?

Se tournant vers la rouquine elle reprit

Je me présente Eloïse de La Tour et voici monsieur Olbrie qui bien aimablement m'accompagne en promenade...

Elle sourit à Olbrie et attendit que son cousin se déchaine...

Il s'inclina légèrement, par habitude il annonça :

Olbrie de Neufmontiers.

Malgré la présentation déjà faite. Puis, un peu en retrait, il observa la scène qui ne le regardait pas. Il n'interviendrait qu'a un seul motif d'ailleurs. Un joli motif.

Les deux étaient trempés, chose qu'il n'avait pas vue, de loin. Un peu surpris par les moeurs locales, il se demanda vaguement si la pudeur était telle qu'il fallait se baigner habillé. La tension était palpable, et Eloïse, etonnamment, semblait presque agressive, prete à griffer.
Et bien sur, provocatrice face à son cousin. Il adorait ca. Sacré caractère.

Le sourire d'Eloïse mourrut sur ses lèvres. Elle regarda la jeune femme, puis Thibaut et enfin Olbrie dont elle se rapprocha ncore, s'accrochant à son bras comme à une bouée.

Rosée...Demi-soeur...

Elle regarda Thibaut à nouveau

Elle n'était donc pas si loin...

Regardant cette fille qui se prétendait de sa famille elle se mordit les lèvres pour éviter que des larmes viennent à nouveau embuer ses yeux

Je ne connais pas le terme de demi...J'ai une soeur..Alinéa...Vous n'êtes à mes yeux que le rejeton illégitime de mon père. Il vous faudra plus que le nom des De La Tour pour que je vous considère comme telle...

Elle se tourna vers le lac refoulant le flot d'émotion qu'elle ressentait cependant à la vue de cette soeur de sang...

Eloïse regarda Rosée.
Elle avait été dure, voir carrément méchante envers cette fille qui pourtant portait le même nom qu'elle.
Elle repensa à son père et une rage terrible la saisit enver cet homme qu'elle avait adoré presque vénéré.

Elle refoulait les larmes de rage et la boule qui lui obstruait la gorge.
Nouveau regard vers Rosée.

Voyant le jaune femme en larmes, Eloïse refoula ses instincts. Elle en voulait à son père certes mais etait ce une raison pour s'en prendre a la jolie rouquine.
Le temps de reprendre ses esprits que déjà Rosée partait montée sur son cheval...

Ah non!!!! Hors de question....marmonna Eloïse

Elle lui cria

Tu ne peux pas partir Rosée!!!C'est indigne de toi...Si tu es une De La Tour la fuite n'est pas la solution ....Reviens!!

Se tournant vers son cousin elle ajouta

Qu'ais je dit! Croyait elle que j'allais la considérer comme ma soeur du simple fait qu'elle est la fille de mon père?
Je n'ai rien contre elle mais elle n'ouvrira pas les portes de mon coeur comme elle l'a fait avec le votre cousin Thibaut!
Et je gage qu'il faudra aussi du temps à ali pour voir en cette enfant notre soeur.

Elle se tourna les yeux humide de larmes contenues;

Je pense à maman en cet instant...Qu'auriez vous dit qie notre seigneur ne l'avait point rappeller à lui?
Pensez vous qu'elle aurait sauté de joie en apprenant la trahison de père?

Eloïse sentait les larmes de plus en plus difficile à contenir, elle leva les yeux vers Olbrie, se tourna vers le cheval de son cousin ...

Elle sauta en selle et cria à l'attention de son beau compagnon

Je reviens monsieur, le temps de retrouver cette jeune écervellée...Ne sait elle point qu'il est dangereu de voyager seule à la presque nuit tombée...

Et elle partit au galop à la suite de Rosée...

Il regarda Eloïse partir a fond de train, c'est vrai qu'elle montait bien... Puis constata, surpris, que son cheval les avait suivis ! Lui qui croyait l'avoir attaché devant l'auberge... Mais c'est vrai que c'est un sacré malin, ce cheval.

Résultat, Thibaut le lui prit, sans même lui poser le question... Et pour aller à Paris en plus !

Il nota l'évènement, assez enervé, satisfait finalement de n'avoir pas eu le temps de lui demander raison. Pourtant son épée tressauta à son coté, par instinct de fer, au moment où l'homme enfourcha sa monture.

Se retrouvant seul, il contempla le lac, perdu dans ses pensées. Et si ? Il faisait encore chaud, et personne à l'horizon...
Une baignade, pourquoi pas ?

Mais pas à la mode de Vertus, non, ses vetements se lavaient à part, il y tenait.
Il se devetit donc rapidement, et plongea d'un coup, saisi par la fraicheur de l'eau. Il s'eloigna un peu du bord, heureux de fatiguer un peu un corps qui ne demandait que de l'action.

Une dizaine de minutes plus tard, il reprit pied pres du bord, et trouva un rayon de soleil pour s'y sécher. Bienfaisante douceur de l'astre, qui lui permit, tout en evoporant l'eau froide, de laisser vagabonder ses pensées.

Tout en songeant, il se rhabilla à demi, cachant aux yeux d'un eventuel passant ce que l'église condamnait comme le pire des péchés. Il se moquait passablement des conventions, mais après tout, s'il devait rester dans cette ville, autant se faire discret, du moins a début.

Il sourit, pensant que la discrétion n'était pas forcement sa qualité première..

Il finit, voyant le soleil baisser, par se rhabiller totalement, ramasser sa rapière et reprendre le chemin de la ville. Les grottes seraient pour un autre jour, visiblement.

Il ne décolérait pas de "l'emprunt" de son cheval, et de l'attitude fort malpolie qui l'avait accompagnée. Il serra les dents, bien décidé à prendre le marin entre quatre yeux au plus tôt, et lui préciser ce que devraient être leurs relations futures.

Malgré son jeune âge encore, il n'avait pas l'habitude qu'on lui marchât sur les pieds, et quelques duels avaient émaillés ces dernières années. Il est vrai que c'était une distraction à la mode, et que les jeunes officiers se tuaient allègrement pour une insulte, une femme, voire un regard imprudent.

Marmonnant, il se dirigea vers l'auberge, esperant que son valet aurait au moins reussi à leur trouver où dormir.

(A quelques mètres du lac...)

La nuit tombait doucement sur les côteaux champenois. Les bruits de la journée, des champs occupés par les paysans laissaient place à ceux de la nuit tombante.
Insectes et petits animaux sortaient, profitant de la fraicheur pour chercher leur pitance journalière.

Eloïse marchait d'un bon pas suivant ainsi celui soutenu de son compagnon. Voulait il l'épuiser avant l'heure?
Elle sourit en le regardant. Sans doute!
Cette sortie tardive avait elle mit à mal sa réputation, sans doute aussi, mais elle n'en avait cure.
Elle était une De La Tour et faisait fi des convenances comme les autres membres de sa famille.

Et puis après l'annonce foudroyante de l'existance de Rosée elle avait grand besoin d'extérioriser ses émotions que ce soit au travers un duel ou d'un...Baiser!
Ils marchaient sans bruit, seul le bruit de leurs pas sur les feuilles révelait leurs présences.
Au loin le bruit d'une cavalcade, sans doute un chevreuil dérangé alors qu'il s'appretait à aller boire...
Eloïse était rassurée, elle ne craignait pas les brigands se disant que son compagnon était fort et puis elle n'était pas une fragile petite fille...La présence de ses armes finissait de la rassurer.

Ils arrivèrent bientôt en bordure de forêt, un petit chemin longeait une clôture en bois noyée sous une végétation luxuriante, paradis des lapins et autres gibiers.
Elle désigna la cabane, une sorte de vieille grange d'où l'on voyait toutefois le reste d'une cheminée.

Nous y sommes! Voyez je ne vous avait point mentit...Sans doute une cabane de chasseurs abandonnées.
Et regardez, nous avons de l'espace non?

Elle lui sourit ravie de s'être rappeller cet endroit.

Tenez, il y a même des branches...nous pourrons même nous faire des...

Elle ne termina pas sa phrase sentant le regard d'Olbrie sur elle, elle le regarda intriguée...

Eloïse le regarda

Quoi monsieur? Vous avez changé d'avis?

Elle rit doucement

Vous aurais je fais peur?

Elle se baissa dévoila ses courbes féminines sous l'étoffe de sa robe et ramassa deux branches assez fines et cependant solides et en lança une en riant à Olbrie.

Tenez monsieur!

Se campant solidement sur ses jambes elle se mit en position en riant

En garde messire!

Elle salua de son bâton et lui fit faire un moulinet, les yeux pétillants de malice et un charmant sourire aux lèvres.
Voyant le sourire charmeur de son "adversaire" elle n'avait subitement qu'une envie...jeter son bâton, avant de se jeter dans ses bras...
Bien évidement elle ne pouvait faire pareille folie et attendit, regardant son compagnon se fondre dans la nuit...

Elle n'avait pas les yeux d'un chat cependant elle avait l'impression de le voir comme en plein jour.
Elle sourit et lança son bâton au loin.

Je crois que vous aviez raison..Il est trop tard maintenant.Je doute même que l'on retrouve notre chemin dans les méandres des vignobles.

Elle frissonna, l'air était froid et le vent se levait.
Elle se dit qu'elle avait eu une idée peu fameuse finalement...

Il attrapa le baton, et le croisa deux ou trois fois avec celui d'Eloïse. Plus concentré sur la poitrine qui se soulevait en rythme en face de lui que sur les mouvements des "armes", il faillit bien y laisser un doigt, mais se reprit, et rompant d'un pas, écarta le menaçant morceau de charme. Surpris, il la vit jeter son baton au loin, et avec le sourire pointa le sien sous sa gorge, comme il l'eut fait d'une pointe acérée.

Il s'approcha lentement, à la toucher, le bois toujours à un pouce de son cou.

Vous avez eu tort de vous désarmer ainsi... Vous voilà à ma merci, ma chère...

Très lentement, la fixant dans les yeux, il se pencha sur sa bouche, attentif toutefois à ses mains et aux manches des poignards pendant à sa ceinture...

Il lacha son bâton, la sentant frémissante, tout pres. Il pouvait sentir la chaleur de son corps, une odeur brulante qui montait vers lui.
Il tenta malgré tout de se maitriser, il tenait à rester, autant que possible, maître du jeu.

Nul besoin d'avoir des yeux de chat ma chère, l'éclat des votres suffit à m'attirer...

De sa main désormais libre, il toucha la ceinture d'Eloïse, glissant son index derrière le cuir, malgré le violent tressaillement de son ventre lorsqu'il la toucha. Tirant légèrement, il l'attira à lui, jusqu'à la toucher.

Celui du vainqueur ou du vaincu ? Souffla t-il. Un mélange des deux sans doute...

Et sachez... Ajouta t-il en effleurant ses lèvres, que je triche toujours pour l'avantage de mon plaisir.

Mais il la sentit soudainement se raidir, comme en alerte. Relevant la tête, il plissa les yeux, cherchant à pénétrer l'obscurité. D'instinct il la poussa derrière lui, posant la main sur la poignée de sa rapière, revenu d'un coup à des reflexes maintes fois travaillés.

Vous avez entendu, vous aussi ?

Eloïse attendait..esperait ce baiser...Le premier baiser, c'était quelque chose d'important...C'était sa soeur Alinéa qui lui avait dit un soir alors qu'elles étaient couchées côte à côte dans le même lit comme à leur habitude, se racontant leurs secrets, leurs journées...
Elle l'attendait le coeur battant, les yeux entrouverts quand soudain tous ses sens se mirent en alerte...

L'impression désagréable qu'on les épiait! L'odeur du danger dans les fourrés...
Elle se raidit.
Son compagnon dù sentir lui aussi l'ambiance lourde et pesante car d'instinct il l'a plaça derrière lui.

Une bouffée de sentiments mêlés la submergèrent!
Tendresse pour un geste aussi doux, aussi chevaleresque, mais aussi d'amertume à être considérée comme faible parce que femme...

Le voyant poser sa main sur sa rapière, elle attrapa sa dague et pose l'autre main sur la crosse de son pistolet. Son père lui avait toujours dit de le tenir prêt...Ce qu'elle faisait toujours quand elle sortait.

Vous avez entendu, vous aussi ? lui chuchota Olbrie

Eloïse acquieça de la tête

Quelque chose rôde...Je ne saurais dire ce que c'est mais nul doute que c'est une menace...Mon instinct pour ce genre de chose ne me trompe jamais...
Voyez vous quelque chose monsieur?

Un nouveau bruit se fit entendre...Crissement de pas sur le tapis de feuille qui jonchait le bois...
Cette fois plus de doute...Ils n'étaient plus seuls!

Des pas... Lui n'avait en réalité rien entendu, c'est plutôt le silence qui l'avait perturbé. Un grillon qui soudain s'était tu, la sensation étrange, presque animale, d'une présence. Une odeur peut-être aussi...

Il tira entièrement l'épée du fourreau, secouant la tête.

Non, je ne vois rien... mais je n'aime guère. Si necessaire, si nous sommes débordés, retraitez par le bois, droit devant vous.

Il avisa le pistolet, apparu de nulle part.

Et ne tirez pas à moins de dix pas.

Par habitude, il avait repris son ton de commandement face à un danger potentiel. Pourtant il sentait qu'il allait la braquer, cette tête brulée ne lui obéirait pas, il le savait. Il n'aimait pas cette situation, habitué a combattre avec des hommes disciplinés, dont il n'avait guère à se soucier une fois les dispositions prises. Là, il allait falloir gérer la surprise de ses réactions, si toutefois le danger se précisait.

Ils étaient à une quarantaine de pas du bois, tournés vers lui, sur un chemin de terre. Devant eux, avant l'orée, un bout de champ, une bande de terre couverte de chaumes. Derrière, les vignes, montant doucement le coteau. Pas de lune cette nuit, le lac luisait à peine, au loin. Mais la nuit s'éclaircissait par moments, au gré des nuages lourds qui roulaient sur la Champagne.

Il jeta un regard vers Eloïse, qui s'était finalement portée à son coté, ne supportant sans doute pas de contempler son dos.

Dos à dos s'ils sont plusieurs...

Que lui parlait-il de retraitez vers le bois...
Avait-elle l'air d'être couarde?
Faisant fi de sa rébellion sous jacente elle prefera se concentrer sur ce silence lourd...pesant!
Les explications viendraient plus tard...

Pensez vous que je puisses vous laisser seul monsieur face au danger?

elle se crispa en l'entendant ajouter

Et ne tirez pas à moins de dix pas...

Comme si elle ne savait pas! Elle enrageait.

Elle sourit cependant en l'entendant ajouter

Dos à dos s'ils sont plusieurs...

Enfin des paroles qui lui plaisaient...

Eloïse se serra dans le dos d'Olbrie, le coeur battant sous l'exitation d'une mauvaise rencontre.
La nuit sombre était propice aux malfrats de toutes sortes et elle apprécia encore plus la présence sure et rassurante de son compagnon.

Plus aucun bruit...

Elle tourna le visage vers Olbrie quand une grosse goutte tomba dans ses cheveux. Elle leva le visage au ciel et constata que la pluie arrivait...
Au loin un grondement retentit et quelques secondes à peine un éclair vint zèbrer le ciel.
Un orage...

En temps normal, Eloïse aimait les orages, elle appreciait cet élément indomptable qui tout comme elle restait imprévisible.
Mais la situation était tout autre! Elle se tourna vers son compagnon

Nous avons du rêver! Il n'y a personne...Les animaux ont du sentir l'orage.
Regardez là-bas...
Une cabane de chasseur, si nous allions nous y abriter?
Nous allons prendre mal et là nos épées ne nous seront d'aucune aide!

Elle sourit et ils marchèrent à travers les ornières et les taupinières, les racines et les souches en direction de la cabane...

Les premières gouttes, larges et sonores, les surprirent.

Vous avez raison, vite, avant que vous ne soyez trempée. Quoique...

Il sourit malgré leurs inquietudes, et se dirigea derriere elle vers la cabane. Trouvant qu'elle n'allait pas assez vite, il la rattrapa, et se penchant vivement, passa un bras derriere ses genoux, l'autre dans son dos, l'épée toujours à la main, et la souleva contre lui.

Ne bougez pas, vous pourriez vous blesser !

il se mit à courir sous l'averse maintenant violente, se forcant a regarder droit devant lui. Il ouvrit la porte d'un coup de pied, et déposa son charmant fardeau sur le seuil. Il la retint un instant avant de la pousser à l'intérieur.

Il tira la porte derrière eux, et observa l'interieur de la petite cabane.

Eloïse, tout d'abord surprise par "l'enlèvement" sourit radieuse, la pluie dégoulinant sur son visage et ses vêtements...
Oublié l'espace d'un instant la menace qui pesait sur eux pour juste profiter du contact doux et chaud d'Olbrie...Des ses mains sur elle, de son torse...
La cabane était cependant trop proche à son gout et elle se laissa reposer à regret.

Elle resta près de lui et quand il ferma la porte ils se retrouvèrent dans une oscurité totale.
A tâtons ils cherchèrent l'âtre de la cheminée. Allumer un feu! Voilà ce qu'il fallait faire...S'éclairer et se réchauffer!
Eloïse sourit dans la nuit.

Pensez vous qu'il y avait quelque chose dehors? J'ai vraiment eu une sensation étrange...Comme si...Comme si quelqu'un nous espionnait!

Elle frissonna de froid mais aussi d'appréhension mêlée.

Humm...ce n'etait pas une bonne idée ce duel en soirée...

Elle regarda Oblbrie et éclata de rire