NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

L'immense château, d'influence italienne, étendaient ses immenses ailes crèmes, comme pour mieux embrasser la plaine qui l'entourait.
Le soleil de plomb dardait ses rayons sur les alonteurs et la lumière aveuglante faisait briller de mille feux les carreaux des fenêtres.
Deux valets en tuniques bleues ouvraient les larges grilles de fer noir lorsqu'un visiteur se présentait. Quelques chevaux attendaient dans les écuries. Quelques gardes gardaient l'oeil ouvert, tandis que d'autres valets vaquaient à leurs tâches quotidiennes et lassantes.
En haut du portique, les armoiries du comte trônait, comme un avertissement à tous visiteurs qui seraient animés de mauvaises intentions.

Invité

Chrisetan se présenta devant la batisse du Comte, elle lui paraissait immense comparée à son ancienne habitation d'ou il gerait le comté. Il était temps pour lui de passer à autre chose et l'annonce concenant le poste d'ambassadeur l'intéressait.

Un valet s'approcha de lui:

Bonjour qui dois je annoncer

Chrisetan pair de france

Le valet l'accompagna dans le hall entra dans une piece ressemblant à un bureau puis l'annonca au Comte.

Messire Chrisetan, pair de france demande audience monseigneur

Agius resta plongé un moment (un long même) dans ses pensées. Le garde dut répéter avant que le comte répondit :

- Bigre faîtes-le entrer, on ne fait pas attendre un pair de France !

Chrisetan s'avança et après s'être échangé les plates politesses d'usage, Agius s'enquit du but de la visite du grand Pair du royaume dans ces lieux :

- Vous n'êtes pas venu jusqu'ici pour prendre de mes nouvelles ? Je me trompe ? Serait-ce pour le poste d'ambassadeur ?

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 07/05/2008

Ambre avait fait un long voyage avant d’arriver jusque ici. La ville de Paris l’effrayait un peu, mais la jeune fille avait une bonne raison de s’y aventurer.

S’approchant du château, elle prit le temps de le détailler. Jolie bâtisse…

Un valet vint à sa rencontre, visiblement elle était attendue de pied ferme.

Bonjour ! Pouvez-vous annoncer à votre maître que Damoiselle Ambre est arrivée ?

Petit sourire en réalisant qu’elle l’avait fait…

Encore une longue journée à écouter les gérémiades incessantes des paysans de Paris. Le comte prit néanmoins un petit intermède que ces plaidoiries futiles lui permettaient. Soudain, un valet arriva pour l'interrompre dans sa solitude quotidienne.

Hum... Une certaine damoiselle Ambre demande la permission d'entrer... Dois-je la faire venir ?

Ambre... Cela faisait tant d'année qu'il n'avait pû revoir son visage. Comment était-elle maintenant ? Elle ne devait plus avoir l'aspect juvénile de ses dix ans lorsqu'il avait quitté sa Province natale pour conquérir Paris. Une foule de réminicenses l'envahit. Il se souvint de leurs jeux, de leurs rires, sous le regard sévère de leur père...
Il répondit au valet :

- Bien sûr faîtes-la entrer...

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 07/05/2008

Le valet s’éloigna pour l’annoncer.

Ambre commença alors a ressentir une petite pointe d’appréhension. Après tout, Aguis ne savait pas qu’elle comptait s’installer ici. D’ailleurs était ce une bonne idée ? Peut être n’aurait il plus le temps ni l’envie de d’avoir e côté protecteur et rassurant qu’il avait toujours eu avec elle. Et puis maintenant tout deux étaient des adultes…

L’homme revint et l’emmena devant une porte. La jeune fille prit une grande inspiration avant d’entrer, puis franchie le pas de la porte avec un grand sourire légèrement timide…

Elle détailla de la tête aux pieds l’homme. Puis Ambre s’approcha timidement de lui, lui laissant le soin de briser le silence… après tout, c’était lui l’aîné…

Elle était là, devant lui, les années ayant dessiné les courbures et la taille d'une femme qu'Agius ne reconnaissait qu'avec peine. Seul son visage semblait avoir été épargné quelque peu et gardait quelque chose de cette enfance angélique. Il s'approcha d'elle comme s'il voulait se convaincre de sa réalité, de son existence. La lumière filtrée par les carreaux lui conférait une aura brillante et brumeuse et lui donnait l'apparence d'une petite sylphide sortie d'un forêt couverte de rosée et enveloppée d'une brume matinale.

Après un bref moment où il la détailla soigneusement du regard, il lui sourit, mourrant d'envie de l'étreindre dans ses bras, pour renouer un instant avec son passé si chéri. Mais les convenances, toujours et encore, entravait sa liberté. Il ne lui prit que la main et lui dit d'une voix enfin franche, libérée par les inquiétudes et l'ennui :

- Ambre ! Ma très chère soeur ! Que me vaut l'immense bonheur de ta visite !

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 07/05/2008

Ambre n’attendait que de pouvoir étreindre son grand frère. Mais il y avait ce fichu protocole. Toujours et encore… Elle allait se résoudre à le faire, puis se laissa finalement aller. Après tout ils n’étaient que tous les deux dans cette pièce. Personne n’irait ébruiter ce petit écart.

Puis la jeune fille décida de briser le silence…

Je viens simplement rendre visite à mon frère et faire connaissance avec cette ville qui nous a privé de toi. Je ne sais pas si tu te souviens, mais cela fait des années que nous nous sommes vus.

Elle fit une petite grimace. Sa phrase n’avait pas été dite pour faire du mal mais simplement parce qu’elle ne comprenait pas comment il avait pu les oublier. Et elle voulait comprendre.

De sa voix douce elle enchaîna…

Alors comment vas tu ? Quelles sont les nouvelles ?

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