NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

L'ex-comte de Paris, le Comte Agius, était décédé d'en des souffrances certaines horribles, du moins les circonstances le laissaient penser.
Par respect pour lui, Lomax avait décidé de ne pas reprendre son office. Ainsi avait-il fait rénover une nouvelle bâtisse pour l'accueillir, et désormais c'est ici que l'on pourrait le trouver.

Une pancarte se trouvait à l'entrée de l'enceinte du château :

Citation :: A tous les habitants, à tous les visiteurs,
Ici vivent le Comte de Paris, Lomax de Galicy
Ainsi que son épouse, Leane de Galicy.
Pour toute rencontre avec l'un d'entre eux,
Vous êtes prié de contacter l'office d'accueil.

Nous vous souhaitons une bonne journée.

Nombre de messages : 102 Ville : Paris Date d'inscription : 24/08/2008

https://droits-divins.1fr1.net/paris-f14/rp-la-cabane-abandonnee-t328-105.htm#21951

Mais que se passait il aux portes du Château ? Une manifestation ? Une tentative de renversement ?

Non… ce n’était en fait qu’une petite équipée qui avait suscité la curiosité d’un bon nombre de parisiens… Ce n’était pas trois personnes qui ramenaient la comtesse Léane mais une bonne trentaine de personnes. En tête de ce petit cortège, un homme… que dis-je un géant (oui j’exagère un peu… mais même sur la pointe des pieds je n’arrive pas à son épaule !) qui tient dans ses bras la comtesse trop faible pour marcher encore, une jeune femme à la beauté resplendissante dont j’ai appris que le prénom était Aude et puis moi, le petit lutin des de La Tour.

J’avais presque envie de rire en le voyant faire le molosse… oui pardon… le monsieur… mais il ne veut pas dire son nom… donc au moins vous comprenez de qui je parle en le nommant ainsi ! Bref, je disai que je le trouvai comique de temps à autre… oh quant à aller lui taper sur l’épaule en riant, on en est loin… mais il me paraissait un peu moins… mais vraiment un tout petit peu moins effrayant… Il s’était essayé à faire de l’humour à la cabane en faisant allusion à mes cheveux trempés… et pour l’heure, ce qui m’arrachait un sourire c’est de le voir bougonner face à toute cette agitation autour de la comtesse… je crois que c’était plus le fait de faire parti du centre d’intérêt lui-même qui le dérangeait en fait.

Lorsque les gardes s’aperçurent que l’homme avait la comtesse dans ses bras, je sentis la tension croître. Et voilà une lucyle qui se met en travers des gardes.

Veuillez avertir le comte que

Pas le temps de finir ma phrase que me voilà tenu fermement par l’un des gardes. Colère me prend et je me transforme en petit asticot qui a le pied lourd.

Vous allez nous écouter au lieu de jouer les gros bras ! Nous avons trouvé l’épouse du comte évanouie dans la megneu magni mugnu !

Mais euh ! c’est pas du jeu ! c’est trop facile de s’attaquer à plus petit que soit ! J’ai l’air fine maintenant que je ne touche plus le sol et que le garde me fait taire de sa main !

Lomax avait été ramené au château dans un état presque conscient. Il avait saigné abondamment, mais aucun organe vital n'avait été touché.
Les premiers soins reçus dans la forêt lui avaient certainement sauvé la vie.

Il était là depuis de longues heures, allongé dans un lit. On avait suturé ses plaies les plus profondes, et l'on changeait régulièrement ses bandages pour ne pas qu'elles s'infectent.

Du fait de son nouveau statut de comte, Lomax bénéficiait désormais d'un médecin personnel, tout comme d'une garde rapprochée à sa disposition, celle du château.

Le médecin avait prescrit au comte beaucoup de repos, et bien veiller à ce que les sutures ne s'ouvrent pas.
Repos qui fut de courte durée ce soir là, lorsque des bruits se firent entendre à l'entrée du château.

Une troupe s'était ameutée là, et Lomax était réveillé désormais. Il entendait des "laissez passer, laissez passer !", ce qui l'intriguait. En effet, qui pouvait-on laisser passer dans sa demeure, si lui était présent... le Roy ?
Si tel était le cas, il ne pouvait l'accueillir ainsi. Il se leva donc, enfila une belle veste et sorti de sa chambre. Son lever du lit l'avait fait souffrir, mais la descente des escaliers était de loin plus délicate. Il se tenait le torse, la douleur se faisant maintenant bien sentir.

Arrivant dans les marches en pierres, construites en colimaçon, il débouchait enfin vers l'attroupement. Il vit la jeune Lucyle saisie par un garde, la faisant taire de force.

Hey là ! Lâchez cette demoiselle immédiatement ! C'est la juge de Paris que vous maintenez ainsi !!

On sentit que Lomax avait peiné à sortir ces mots ! Le souffle lui manquait déjà. Mais les gens ne s'entassaient pas auprès de Lucyle, mais d'une autre personne.
Le comte resta figé devant la vision qui lui était offerte :

Le... Lea... Leane !! LEANE, LEANE !!

Elle était inconsciente dans les bras d'un homme à la stature imposante. Lomax ne se rappelait pas de ce qu'il s'était passé récemment, et tout s'agitait autour de lui.

Ses jambes lui firent défaut un instant, le faisant chuter sur une marche. Ses plaies réouvertes, ses bandages s'imbibèrent de son sang. Qu'importe, sa femme était là, et il ne savait rien de son état.

Les voilà parti, suivant le sentier de la forêt qui les ramenait à Paris. Ils franchisèrent les portes juste avant la tombée de la nuit et se dirigèrent tous vers le château visible du haut de ses tours. La jeune blonde parlait à Perceval. Il l’appelait « mon sire » . Il se demandait depuis quand il lui appartenait. Il préférait se taire pour ne pas être désagréable.

« Mouais, pas envie de traîner … Ca c’est sur ! … » Il avait déjà assez à porter une femme. Il se voyait mal en porter d’autres. Quoiqu’il aurait bien pu en porter facilement deux comme des sacs de farine, sur chaque épaule.

Et puis des manants remarquait les trois personnes rentrer de leur expédition, reconnaissant la jeune femme que Perceval tenait dans ses bras. Ils commencèrent à les suivre jusqu’à la demeure du Comte. L’homme fit un grimace. Pour la discrétion, c’était plutôt raté.

Ils arrivèrent à l’entrée du château, et une jeune brune parla aux gardes, mais ceux-ci s’en emparèrent voyant l’état de leur maîtresse dans les bras de Perceval. Non mais ils sont vraiment niais ses gardes pensait-il.

Heureusement, le Comte en personne arriva et les calma. Il vit son épouse dans ses bras et accouru faisant un geste brusque qui rouvrit des blessures récente. Perceval restait là silencieux, le malaise l’envahit. Il détestait être le centre d’attention alors qu’une trentaine de citadins étaient autour de lui s’inquiétant de la santé de la dame. Il laissait parler ses compagnes de routes. Il n’avait rien à ajouter, espérant pouvoir quitter ce lieu au plus vite pour revenir à un endroit calme.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 24/08/2008

Je m'étais mise à l'écart, me fondant dans la foule, si quelqu'un me reconnaissait et parlait ensuite, mes frères sauraient ou j'étais, sauraient que je n'étais pas là ou ils me croyaient en cette soirée.

Je regardai une dernière fois la scène, confiante maintenant que la jeune femme, la Comtesse si j'avais bien compris, serait entre de bonnes mains et doucement m'éclipsai. Il me fallait être de retour avant qu'on ne s'aperçoive de mon absence..

Je reculai, reculai, sorti de la troupe de gens amassés et partit en courant

Nombre de messages : 102 Ville : Paris Date d'inscription : 24/08/2008

Hey là ! Lâchez cette demoiselle immédiatement ! C'est la juge de Paris que vous maintenez ainsi !!

Le garde me repose à terre, se confondant en excuse. Je m’en fiche de ses excuses et ça se voit ! Je lui adresse un regard noir ! Mais qu’est ce que c’est que ces façons de ne pas laisser les gens s’expliquer et de leurs sauter dessus de la sorte ! Je me réajuste dans des gestes agacés.

Sa grâce Lomax… une ou deux fois croisé… pour ma nomination… grimace de douleur pour lui lorsque je le vois se tordre en tenant son flanc. Vous croyez que ces fichus gardes bougeraient un petit doigt pour l’aider ! Prendre le bras du Comte de Paris… il saigne… il est si blanc… hého ! T’appuies pas sur moi comme ça, je ne vais pas pouvoir te porter moi ! Grimace… tentative de le tenir au mieux… juste le temps qu’il parle à son épouse…

Vous là ! Oui celui qui agit avant de réfléchir ! Venez soutenir nostre comte.

Le garde s’avance… a priori, celui là ne va pas me faciliter les choses au castel dans l’avenir… Murmure à Lomax…

Vostre Grâce… vous devriez rentrer avec vostre épouse, cela n’est point bon que le peuple vous voit ainsi…

Oui je sais... j'aurai pu dire qu'ils devaient rentrer pour se reposer et repanser les plaies... mais bon c'est dit, c'est dit ! Et puis d'abord je n'ai pas tord ! Vous croyez que le peuple parisien a besoin de voir son comte et son épouse dans un tel état de faiblesse ! Et arrêtez de me regarder de la sorte ! Quoi, je suis trop impulsive ! Vous voulez qu'on se donne rendez vous pour un duel ! Hein ? vous dites ? la jeune femme ? laquelle ? oh... elle...

Regard cherchant la jeune femme... cette Aude... où est donc t-elle passé ?

Le vagabond avait toujours la comtesse dans ses bras. La jeune brune était bien impulsive. Elle remit les gardes en place, et puis, elle ordonna à un garde de venir soutenir le comte blessé. Perceval attendait patiemment qu’on lui montre un endroit où déposer la dame.

En tout cas, la jeune blonde avait trouver le moyen de filer en douce, elle. Cela serait difficile pour lui d’en faire autant, vu qu’il portait la maîtresse des lieux dans ses bras. Elle était à moitié consciente, et apparemment, ne pouvait toujours pas piper un mot.

Il laissa faire la jeune brune en espérant qu’elle aurait l’intelligence de l’amener à une chambre ou le salon pour déposer la dame. Il sentait ses bras s’ankyloser par le voyage. Tant qu’il marchait, ça allait, mais maintenant qu’il restait immobile, le poids de la dame commençait à se faire sentir. Et puis, son nez commençait à le chatouiller. C’était vraiment pas le moment …

Il détourna la tête et éternua *Atchoummmm*. La fraîcheur de la nuit commençait à s’installer … alors que les badauds curieux s’agglutinaient devant l’entrée. D’autres arrivèrent en nombre devant le remue-ménage qu’ils avaient fait. Il ne faudrait pas longtemps avant que tout Paris, sache que le Comte et son épouse était mal en point.

La fraîcheur qui commençait à tomber ainsi que le brouhaha environnent tirèrent Leane de sa torpeur. Elle ouvrit lentement les yeux. Où était-elle? Un chateau?? Oui bien sûr.. Le Comte.. Ainsi c'est ici qu'ils vivraient désormais. Avec tous ces évènements Leane n'y était encore jamais venu. Qu'adviendrait-il de la cabane? Elle était heureuse là bas, le lieu était tranquille, intime... Ici il semblait y avoir bien trop de monde pour elle.
Elle reporta un instant son attention sur l'homme qui la portait et bougea lentement la tête pour le remercier. Elle était si fatiguée, si faible mais après un peu de repos, elle irait le remercier ainsi que les deux jeunes filles.
A peine quelques instant après, Lomax se présenta devant la foule, il eu à peine le temps de s'approcher d'elle que déjà ses forces s'amenuisaient et sa chemise s'imbibait de son sang. Leane grimaça et fit un lerger geste du bras dans la direction de son époux.

Lo... Murmura t-elle.

Un petit bout de femme rigide arriva en trottinant.

Ah Madame est là. Mais qu'est-ce...

Elle s'adressa au gaillard qui portait Leane dans ses bras:

Suivez-moi, nous allons la couduire jusqu'au salon, le medecin l'examinera.

Quand à vous... Regard ves les gardes... Plutôt que d'afficher cet air ahuri, conduisez-y également Monsieur le Comte, il a besoin de nouveaux soins. Et éparpillez donc cette foule.

La Gouvernante repartit en trottinant, ouvrant ainsi la marche en direction du salon y désigna des sofas où déposer le couple comtal.

La jeune comtesse ouvrit lentement les yeux et porta son attention sur lui. Elle bougeait lentement la tête pour le remercier. Perceval n’était pas du genre à sourire. Son visage resta figer, se demandant est-ce qu’il allait pouvoir déposer la dame. Pourquoi avait-il eu l’idée d’aller en forêt ? Tout était parti de là …

Il était pressé de rentrer à la taverne pour s’y reposer et préparer les champignons des bois qu’il avait cueillit dans la forêt. En attendant, il devait prendre son mal en patience. Heureusement, une dame arriva et donna ses ordres. Elle devait être la gouvernante.

Elle le convia à entrer et la suivre. Il parcouru un moment les couloirs du château, pour arriver au salon. Il tentait de garder en mémoire le chemin pour s’éclipser. Idée ridicule, les gardes l’attendraient la sortie. Cette fois, il était bel et bien piégé. Il réprima un soupire tout en arrivant dans la salon.

Il s’approcha d’un canapé et déposa délicatement la jeune dame. Il avait beau avoir la carrure d’une brute, il avait tout de même reçu une éducation stricte. Perceval se devait de faire attention à cette noblesse, les respecter … C’était écrit ainsi …

Une fois que la blonde n’encombrait plus se bras, il pouvait enfin souffler. Il secoua un peu se bras pour faire disparaître les picotements qu’il sentait. Ensuite, il croisa les bras, son paquetage à ses pieds, attendant que l’on convie à quitter les lieux.

Nombre de messages : 102 Ville : Paris Date d'inscription : 24/08/2008

Une femme… la gouvernante sûrement… bing bang boum, tout le monde écoute… et bien… elle sait y faire celle-là… Je laisse les gardes me remplacer pour soutenir le comte Lomax. Je lui glisse à l’oreille :

« je viendrai m’acquérir de vos nouvelles à tout deux dans quelques jours… »

Et dire que je ne savais même pas le comte marié ! C’est vrai que c’est un détail qui n’a pas vraiment son importance dans les relations de travail que nous avons, mais quand même !

Même pas le temps de saluer le molosse qu’il entre dans le château avec Dame Léane dans ses bras. Bien… peut être un jour nous recroiserons nous… quoi ? mais non je ne le trouve pas attachant ! Et puis taisez vous d’abord !

Un dernier regard vers le château où les portes se referment lourdement. Je m’enfonce dans les ruelles de Paris.

Personne ne semblait s’intéresser à lui. C’était l’occasion de quitter les lieux. Il prit son paquetage et se dirigea vers la sortie. Il marcha dans le couloir en n’espérant pas se perdre. Il arriva finalement à la grande porte du château, l’ouvrit et les gardes le laissèrent sortir.

Il reprit la route vers la Taverne de la Rose Blanche où il y passerait une nouvelle nuit.

» [RP] Chateau Ducal

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[RP] Chateau du Comte de Paris