NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 21/02/2008

Après avoir fréquenté les rues de Reims et un vieil ami Champenois, Fédérico était de retour pour la mission très très importante que le maître lui avait confié. Top secret qu'il s'agissait et il comprenait bien pourquoi. Dans une chaumière, il lui avait donné rendez-vous. Située à l'orée de Paris qu'elle était. Ah ! un bon bain chaud pour ses pieds après tant de miles de voyage. Bah ! Si la mission réussit, y aura plus à son faire pour l'avenir. V'là la chaumière, quelle bicoque ! Même grand-mère n'y habiterait pas ! C'est tout dire.

Entrons... Voilà un homme encapuchoné, ami de vieille date et deux autres hommes armés. Allons les saluer et attendons.

- Alors messieurs, restaurons-nous. Mon estomac est aussi vide que ma bourse. Alors je vais vous montrer la partie de braconage que nous ferons !

Squad arrivas et tout les soldats sortirent des carrosses en courrant vers le premier. Ils ouvrèrent la porte et prirent la Reyne qui dormais encore et sa domestiques de force. Il vit alors Agius qui l'attendais devant la porte de la petite chaumière.

Tout les soldats entrèrent dans la chaumière suivis de Squad. Il regardas les deux autres soldats déja planqué devant la porte et il leur dit;

- Restez ici. Peu importe ce qui arrive, ne faites entrer personne. Vous m'entendez? Personne!

Il entra, regardat Agius dans les yeux et attendit une ordre.

Sous sa capuche, Agius voyait un nuage de poussière s'élever à l'horizon comme un pâle brouillard sous la lumière sanglante du crépuscule. Comme la confiance peut être une chose si fragile...
Il sortit rapidement de la chaumière accompagné par la maigre amée de Paris. C'est alors que plus d'une trentaine d'hommes en armure arrivèrent cachant un carrosse par la poussière de leur calvalcade. Ils posèrent pied à terre, certains ayant pris la jeune femme du véhicule dans leurs bras que le comte identifia comme la reyne. Il entra dans l'humble chaumière avec Squad et ses soldats.
Il se tourna vers le capitaine des forces champenoises. Une bougie éclairait faiblement la pièce sur la table où les soldats eurent tôt fait de déposer la personne royale encore endortmie.

- Ce fut rapide et simple... Réveillez-la,... gentiment... je veux qu'elle sache les raisons de sa venue et de sa capture...

En entrant, Squad prix place sur une chaise et Agius donna des ordres à ses hommes. Ceux-ci hésitèrent, ils ne connaissaient pas Agius. Alors, ils regardèrent Squad et celui-ci leur dit d'écouter Agius aux doigts et à l'oeil.

- Faite ce qu'il dit!

Les hommes de Squad réveillèrent la Reyne. En faisant ceci, elle sursauta. Tous regardèrent Agius pour attendre la suite.

Elle entrouvit les yeux et se releva gentiment jusqu'à être assise sur la table, l'oeil apeuré. Aigus ôta son chapeau et malgré les criconstances, s'inclina. Puis il s'éclaircit la gorge et parla :

- Vous nous voyez désolés de vous accueillir ici, dans des lieux convenant aussi mal à votre condition, mais nous n'avions ni le temps, ni le plaisir à trouver un autre lieu pour cette opération tenue secrète.
Nous vous avons "capturé", car nous prenons le royaume de France ! En effet, le roy s'étant conduit d'une manière ignoble avant de partir guerroyer contre une lointaine contrée, nous pensons juste et nécessaire de sauver le royaume de la perte qui lui est promise. Il n'a non seulement pris des pouvoirs qui ne lui était pas réservé, je pense par exemple à l'Eglise qui n'a d'ordre à recevoir que du Saint-Père, et à son envie d'hégémonie sur tous les nobles du royaume. Mon serment à la couronne ne peut plus être valable face à de tels évenements... J'espère que vous comprenez...
Nous ne voulons pas d'effusion de sang inutile. Tout ce que nous désirons c'est rétablir une paix et un ordre dans un royaume qui se meurt.
Je vous prie pour ne pas gâcher des vies innocentes de signer ce parchemin avec votre sceau et me conférer ainsi les pouvoirs du royaume. Nous vous promettons la vie sauve et une retraite tranquille dans votre domaine.

A ces mots, Agius lui tendit un morceau de parchemin couvert de mots écrits à la hâte et qui lui promettait la couronne de France.

Squad se leva et regardas le contrat. Il marmonna un truc comme "c'est bien, c'est bien" et il repris sa chaise. Il regardas Agius et fit un clin d'oeil et regarda la Reyne d'un air menaçant.

- N'oubliez surtout pas que si vous n'acceptez pas, vous ne resortez plus d'ici. Nous sommes plus de 30. Vous n'avez aucune chance!

Et il fit un sourire en coin à Agius. Ce n'était que des menaces. Les soldats n'allais jamais toucher à cette femme comme personne ne le ferais dans cette chaumière.

Blanche se réveilla...
Non, on ne l'informait pas de son arrivée. Non, ce n'était pas une attaque de brigands...C'était pire...Elle sursauta.
Elle se tenait là..au milieu de tous ces hommes en armure, dans une sombre pièce. Que se passait il exactement ?

Il fallut quelques secondes pour que tout devienne clair...Squad...le Comte Agius...les soldats.

Vous nous voyez désolés de vous accueillir ici, dans des lieux convenant aussi mal à votre condition, mais nous n'avions ni le temps, ni le plaisir à trouver un autre lieu pour cette opération tenue secrète.
Nous vous avons "capturé", car nous prenons le royaume de France ! En effet, le roy s'étant conduit d'une manière ignoble avant de partir guerroyer contre une lointaine contrée, nous pensons juste et nécessaire de sauver le royaume de la perte qui lui est promise. Il n'a non seulement pris des pouvoirs qui ne lui était pas réservé, je pense par exemple à l'Eglise qui n'a d'ordre à recevoir que du Saint-Père, et à son envie d'hégémonie sur tous les nobles du royaume. Mon serment à la couronne ne peut plus être valable face à de tels évenements... J'espère que vous comprenez...
Nous ne voulons pas d'effusion de sang inutile. Tout ce que nous désirons c'est rétablir une paix et un ordre dans un royaume qui se meurt.
Je vous prie pour ne pas gâcher des vies innocentes de signer ce parchemin avec votre sceau et me conférer ainsi les pouvoirs du royaume. Nous vous promettons la vie sauve et une retraite tranquille dans votre domaine.

Elle l'écouta attentivement puis soupira... Ces messieurs préparaient bien un coup d'état contre Louis...contre elle.
Depuis quelques jours, Louis avait remarqué, justemment, que les Institutions Royales ne bougeaient plus et s'était décidé à reprendre les choses en mains, pour le plus grand malheur de certains.

D'abord craintive, elle prit fébrilement le document qu'il lui tendait.
Elle releva la tête pour regarder l'homme à l'origine de ce Coup d'Etat...
Elle ne voyait plus l'honnête personne, cet homme plein de prestance et de noblesse qu'elle avait rencontré la première fois, il y a longtemps, dans un parc...Non, elle ne voyait plus qu'un homme misérable, qui n'était plus rien pour elle qu'un simple gueux, plus un comte.

Mais ce qui la marqua particulièrement, c'était que celui ci semblait très tendu ; sa révérence montrait en effet qu'il semblait...un peu perdu ?

Blanche sentit alors un petit sourire au coin de ses lèvres...elle était sure que derrière cet homme, on pouvait aussi trouver la cousine de Louis..sa promise...celle qui avait menacé et insulté le Roy il y a quelques jours encore.
La jalousie poussait effectivement les gens à faire n'importe quoi...

Un bruissement de papier vint rompre le silence qui s'était installé : Le Reine venait de déchirer le soit disant "contrat". Tous la regardaient... Il fallait en profiter.
Ayant repris de l'assurance, elle déclara d'un ton impérieux :

Messire Agius...Je vous aurai cru plus futé que cela... Quelle légitimité aurait le Roy avec ce simple morceau de papier ?

Enfin...la question ne se pose plus...

Messire Agius, Messire Squad,

Par décision Royale, vous êtes aujourd'hui mis aux arrets et reconnus comme Traitres à la Couronne de France.

Messire Agius, le Comté de Paris vous est confisqué et sera mis sous régence royale jusqu'au retour du Roy !

Ils avaient beau être 30, ou même 100, elle n'avait pas peur....elle n'avait plus peur.
Car après tout, elle était la Reine de France, elle était la Gardienne du peuple français, et jamais elle ne laisserait un traitre diriger le Royaume.
La Reine Blanche était rentrée dans une fureur noire.

Squad regarda la jeune femme qui déchira le papier. Ce n'était qu'un papier, rien d'autre! De toute façons, un contrat n'aurais pas pus déloger le roy de son pouvoir, bien que les armés étaient du côté de Squad et d'Agius. Squad repris un ton calme et continua.

- Vous n'avez aucun pouvoir dans cette chaumière. Si vous voyez, le côté militaire de France est avec nous. Comment pourrez-vous faire ce que vous voulez nous faire? Je le répète, vous n'avez aucun pouvoir ici, c'est simple.

Vous voyez, nous pourrions vous torturez... Ou même vous jeter à la fausse aux lions, prendre le pouvoir et arrêter votre mari quand il va revenir. C'est simple! Les autorités sont avec nous.

Louis a oublier quelque chose. C'est que les pouvoirs de l'Église n'appartienne qu'à l'Église. Et il a parler de la religion comme si il étais le pape. Tout bon religieux serais contre ceci. Il crois qu'il a le plein pouvoir sur l'Église ce qui est faux.

Et Squad se retournas vers Agius pour que celui-ci parle ou dise quelque chose pour se défendre.

Agius soupira. Il avait vu tant de fois les hommes et les femmes s'accrocher avec rage à leur dernière parcelle de pouvoir avant de tomber, oubliant le bon sens et celui des réalités.
Las, il répondit néanmoins.

- Ce sont les petits bouts de papier qui font les roys depuis le traité de Verdun... Mais je ne suis pas ici pour vous donner un cours d'histoire. Moi également je vous ai cru plus sagace que vous ne l'êtes. Les armées de Paris et celle de Champagne me soutiennent comme en témoigne la présence de messire Squad. Voilà une autre légitimité très utile je trouve.

Cessez d'user de votre autorité ! Vous devenez ridicule. Je vous offre une dernière chance... Signez-moi ce parchemin et aposez votre sceau, sinon je vous enfermerais dans la geôle la plus sordide et je prendrai le pouvoir avec les hommes que vous voyez devant vous. Vous vous morfondrez, ensuite, avec les rats et la misère jusqu'à ce que je me décide à vous faire excécuter. Vous payerez ainsi un juste prix face à un refus qui entraînerait la mort de plusieurs innocents.

Alors choisissez la déchéance ou une retraite tranquille. Et cessez de vous borner dans un entêtetement que vous seule croyez héroïque...

= Sur la route =

Les cheveux au vent, Kheysa filait vers sa destination.

Une missive reçue .... une nouvelle ... une reine .... une chaumière ... un départ en catastrophe ... un cheval emprunté à l'auberge ... la voila sur les routes.

Dans ses yeux verts défilent le paysage de la campagne champenoise. Elle réfléchit se demandant ce qui arrivera, mais la réflexion est bien inutile la priorité est d'arriver à cette fameuse chaumière. Elle avait prit soin de se vêtir d'une longue cape et avait remonter la capuche sur son visage, on ne distinguait si il s'agissait d'un homme ou d'une femme.

= Non loin de la chaumière =

Située à l'orée de Paris, pas facile à trouver mais les indications contenues dans la missive furent d'une bonne aide. Elle aperçut une poignée d'hommes dispersés tout le long de son passage. Des chuchotis, de la méfiance dans le regards de ces hommes. Regardant leur réaction la jeune femme continue sa route voyant apparaitre à l'horizon la chaumière quand soudain ...

HALTE LA!!

Sursautant en voyant apparaitre l'homme armé d'une lance faisant barrage devant sa monture, Kheysa tire sur les rennes du cheval pour le faire arrêter son trot. Quelque peu affolé le cheval se cabre devant le soldat.

HALTE LA ÉTRANGER!! reprend l'homme. Ta route s'arrête ici!! Passe ton chemin. Dit il d'un ton sec.

Kheysa peu rassurée de cet accueil brandit la missive qu'elle a reçut et répond tout aussi froidement à cet homme en gardant la tête sous sa capuche caressant de l'autre main l'encolure du cheval pour le calmer. Après tout si elle était là, ce n'était pas pour rien.

Regarde plutôt cela et annonce à ton supérieur ma venue!!

Quelque peu refroidit par la réaction de la jeune femme, le soldat baissa sa lance et fit un signe de main à un de ses collègues qui a son tour prit la direction de la dite chaumière afin d'annoncer l'arrivée. La jeune femme au regard émeraude resta sur sa monture un peu agacée par l'excès de zèle du soldat et attendit avec impatience qu'on la laisse continuer sa route.

Edit: orthographe

Squad regrdait encore la reine quand tout à coup, il entendit du bruit venant du dehors de la chaumière. Il sursauté et tout d'un coup, un soldat ouvra la porte pour lui annoncer la venue d'une femme que nous avions supposément demandé. Squad se souvenais d'une femme qu'il avais invité au coup, mais c'était vague dans sa tête.

Il prix la porte en disant à Agius de rester avec la Reyne. Il courru jusqu'à la femme. Plus il s'avançais, plus il se souvenais de son visage. "Ah oui", murmura t'il. Il se souvenais de ce beau visage. Cette belle grande femme aux yeux verts. Il s'avaient rencontré à la taverne! Il regardas la femme dans les yeux en lui faisant signe d'enlevé son capuchon.

- Bonjour. Nous avons tout fais, il ne reste qu'à la convaincre de signer le papier et le Royaume est nôtre. Viens, entre.

Et il prenna la main de la jeune femme pour l'aider a déscendre de son cheval juste avant d'entré dans la chaumière où se trouvais les 30 soldats armé avec Agius et la Reyne. Il demanda en même temps au 2 soldats de rester dehors a attendre la venue de quelqu'un d'autre. Qui sait qui peut arriver encore?

Kheysa perché sur son cheval attendait toujours tenue en garde par le soldat qui la regardait quelque peu de travers. Faisant la moue elle détourna son regard de cet homme et observa le paysage. Du moins ce qu'il en restait à voir, les soldats avaient investis les lieux, combien de temps cela allait duré ... elle soupira.

La jeune femme vit enfin arrivé Squad, elle se souvint de leur rencontre en taverne de Reims. Elle enleva sa capuche qui déjà laissait voir ses yeux, laissant tomber ses cheveux roux sur ses épaules.

Bien le bonjour, Messire Squad.

A voir le visage de Squad il semblait l'avoir déjà reconnu. Il l'a mis aux fait de l'avancée de cette aventure. La promise Royale était déjà donc ici et même au courant du dessein qui se préparait pour le Royaume. Elle sourit légèrement en apprenant cette nouvelle mais elle n'avait pas encore signé, un détail aux yeux de Kheysa le plus gros était fait. Elle prit la main de Squad qui l'aida à descendre de sa monture.

Le regard taquin, elle donna les rennes au soldat qui était resté planté là et qui ronchonna sur le coup de se voir confier la monture. Une tache digne de lui pensa la jeune fille, qui se retint de rire.

Après avoir savouré cette plaisanterie, la jeune femme suivit Squad.

[[ MINI POSTE, nous sommes pressé ]]

Squad entra dans la chaumière et se retourna.

- Alors Kheysa, comment le trajet s'est-il passé?

Sur le pas de la porte, elle répondit à Squad, elle avait oublié de lui dire. Où avait elle la tête ... tout ça à cause du soldat zélé. Elle avait oublié ce détail qui pouvait avoir son importance mais bon elle n'était pas aux faits de toute la manœuvre.

Oui la route fut sans embuches ... elle prit une voix moins rassurante. Le roy est de retour à en voir les hommes que j'ai croisé en venant par ici ... elle se reprit rapidement ...enfin croisé c'est beaucoup dire, les étendards fleur de lysé étaient visibles, je crois également avoir aperçu les gardes de la capitainerie de Paris. Tout ce beau monde en armure lourde...

La situation prenait une autre tournure, Kheysa ne savait trop ce qui se passait mais peut être rien de bon en soit. Enfin elle avait fait ce qu'elle croyait juste. Maintenant il fallait agir ... mais ce n'était pas son rôle Squad saurait surement quoi faire.

Squad entendi la réponse de la jeune femme et il fit attention aux parôles seulement plus tard. Il regardat un de ses hommes et lui fesant signe de venir le voir. Il prennas un bout de papier propre et écris quelques mots en lui disant de l'apporte directement au maire de Vertus.

Il écris alors lsur le papire;

Citation :

Bonjour à vous, Cher Duc[ou maire].
Je vous écris aujourd'hui pour vous dire que nous sommes un petit peu retardé dans notre voyage avec la Reyne. Rien de bien grave, seulement un petit retard causé par la météo qui est fort dure en Paris. Nous avons alors prix la déscision d'attendre à l'auberge avec celle-ci pour que le temps se calme.

Pas la peine de parler au Duc, je lui enverrai moi-même une lettre.

Je vous passe le bonjour,
Squad.

Et le soldat partis à toute vitesse.

[HRP: Squad a dans l'idée que ce village reste dans l'ombre car il sais(simple hypothèse?) qu'il y auras beaucoup de paysans pour suivre la révolte du côté du Roy et non de lui-même. Il dit aussi dans le message que Squad avais envoyé la même lettre à Albert pour dire que tout vas bien.]

[Méga... Comme le Roy dirais, c'est merde contre merde Wink

]

La situation semblait compromise, Kheysa avait assisté au silence de Squad. Les choses avaient peut être changées ... mais rien .. on ne lui disait rien, après tout on ne lui devait rien non plus. Elle avait rejoins cette cause car elle pensait que la religion avait été bafouée par le roy qui s'était approprié le pouvoir décisionnel de l'église chose qu'elle jugeait tout bonnement inconcevable. C'est cela qui l'avait amené à être ici.

Kheysa se demandait quelle issue trouverait cette action. La future Reyne oui future malgré le fait que tout le monde l'appelait Reyne, elle ne l'était pas encore, enfin bref elle était là dans cette chaumière avec le Comte de Paris aucun bruit ne filtrait ... Un silence bien lourd pesait dans cette chaumière où se jouait le destin du Royaume.

Kheysa eu l'envie de prier, trouver une raison pour continuer ou arrêter. Elle était venue ici au non de sa foi, et bien à cet instant c'est sa foi qui la guiderait à trouver ce qu'il fallait faire.

Elle s'éloigna de la chaumière, adossée à un arbre, ferma les yeux et commença à prier...

Le Comte n'était pas disposé à se rendre si facilement... Blanche non plus...Tout en scrutant la sombre pièce, elle lui répondit :

Vous parlez bien vite je trouve... Le Royaume a toujours été fidèle à son Roy. Pensez vous vraiment que les projets opportunistes d'un petit Comte interessent tous les soldats de France ?

D'ailleurs, si c'était le cas, pourquoi m'avoir enfermé dans une si pittoresque masure...? Pourquoi me montrer tout ces soldats ? Pour m'impressioner ?
Je n'en vois qu'une trentaine alors que le Royaume en compte bien plus...

Elle braqua finalement son regard sur l'homme qui la retenait prisonière.

Non messire Agius, vous êtes seul et vous avez peur, tellement peur que vous êtes obligés de vous cacher !

Elle l'esperait l'avoir touché...Il fallait désormais gagner le plus de temps possible...

Et puis, je dois vous dire que de toute façon je préfère mille fois croupir ici que de voir le Royaume aux mains d'un homme aussi...pittoyable que vous !
La déchéance d'une femme vaut bien moins que l'avenir de tout un peuple.
Et puis sachez que je ne suis pas encore Reyne... Ma signature ne vaut rien...
Voilà pourquoi je ne signerai pas votre document.
Voilà pourquoi, jamais, vous ne serez Roy.

Elle ne put s'empècher de laisser paraitre un sourire satisfait... Pourvu que le temps passe vite ! Car elle était sûre que Louis allait revenir... ! Louis allait revenir ! Du moins, elle l'esperait...

Edit Synthaxe

Après que le soldat sois partis avec la lettre, Squad vue Kheysa sortir de la chaumière pour se rendre à un arbre et prier. Il regardat Agius et lui fit un clin d'oeil en lui chuchotant

- Nous la laissons ici et ont lui laisse seulement tes deux soldats, comme ça, elle ne pourras pas s'enfuir.

Ensuite, il détourna la regard et l courrut jusqu'à Kheysa et lui tendit la main pour la relever. Il avais en tête d'aller voir ce qui se passait plus loin dans Paris et c'était ce qu'il allais faire.

-Nous avons besoin de toi, Kheysa. Suis-moi. Nous avons de la route à faire!

Et les soldats embarcèrent en carrosse tandis que Squad et Agius prirent les chevaux que les deux premiers soldats avaient emprunter en vennant à la chaumière. Squad et Agius se mirent devant tout le monde pour guider le carrosse.

Le vent soufflait doucement dans les branches, quelques chuchotis venaient de la chaumière, une voix féminine, surement la promise Royale se dit Kheysa.

Durant sa méditation, Kheysa était arrivée à une évidence, elle avait tournée la question dans tous les sens, son engagement dans cette cause allait bien au delà de son rôle d'abbesse. Elle avait demander pardon pour cela. Tout au fond d'elle, elle avait prit cette décision, elle ne pouvait trahir ainsi l'autorité Royale et encore prétendre être au service de la religion. Elle renonçait à son rôle, celui de servir Dieu. Cela serait le mieux pensait elle. Du moins le temps que tout ceci soit enfin terminé.

Le bruit de la porte de la chaumière la fit sortir de ses pensées. Et voila Squad qui se tenait devant elle en lui tendant la main.

-Nous avons besoin de toi, Kheysa. Suis-moi. Nous avons de la route à faire!

Besoin de moi? j'aimerais bien que l'on m'explique... elle leva un sourcil un peu intriguée mais après tout cela était légitime, elle avait suivit le mouvement mais elle voulait bien savoir ce qui est prévu et ce qui allait se passer.

Elle vit le Comte Agius prendre place au devant du cortège qui s'apprêtait à partir.

Pas l'ombre de la promise Royale, restait elle ici?

Le parchemin avait il été signé?

La cause était elle acquise?

Elle resta sur place attendant une explication.

- Le royaume fidèle au Roy ? Ma chère, vous êtes d'une naïveté charmante. Peu lui importait au royaume son Roy, il lui suffisait de manger et d'être en paix. Le Roy caché dans son palais ne devait son pouvoir qu'à la fidélité et à la confiance des armées comtales.

Les soldats ? Que croyez-vous ? Qu'ils sont ici pour admirer votre beauté tout la nuit ? Non, nous avons des projets plus grands...

Il soutint son regard.

- Seul ? Regardez-vous ! C'est vous qui êtes seules. Que croyez-vous ? Que certains Pairs, qui auront la folie de vous rester fidèles dès que nos acctions seront sues, viendront attaquer Paris ? Contre cette armée que vous semblez gausser... Ils amasseront quelques gueux crottés qui s'enfuiront dès que nos armures étinceleront sous la lumière du jour...

Il serrait de plus en plus les poings.

- L'avenir d'un peuple ? Mais qu'avez-vous fait vous et Louis pour ce peuple ? Rien, son règne n'a été rythmé que par les loys promulguées par lui-même pour renforcer son pouvoir. Qui a donné du pain, de la protection au peuple ? Moi madame et personne d'autre !
Que m'importe votre signature de Reyne ! Le roy vous a accordé tous ses pouvoirs en son absence, vous pouvez donc en tant que Régente donner le pouvoir à qui vous y oblige !

Squad arriva soudain, l'entraîna au-dehors. Malheureusement, Agius détourna le cheval à peine quelques mètres faits. Il cria à Squad :

- Je vous rattraperai ! J'ai oublié quelque chose dans la chaumière.

Il essayait de cacher sa rage. Il descendit immédiatement de sa monture, rentra à nouveau dans la bâtisse.

- Vous voulez croupir ? Soit !

Il prit violemment son bras et l'entraîna au premier étage...

Blanche sentit le "Comte" s'énerver rapidement sous ses quelques remarques... Victoire ! Un débat allait avoir lieu...elle gagnait du temps...

Insinuez-vous que Sa Majesté n'ait rien fait depuis le début de son règne ?
Ce voyage en Bretagne n'est-il pas une preuve de bienvaillance envers le Royaume ? Une preuve, aussi simple soit-elle, d'activité ?

Les soldats... Pourquoi une trentaine de soldats viendrait surveiller une "jeune femme", sans défense, au lieu de se préparer à une éventuelle bataille ?
Non ... Vous n'avez pas de projets "messire" !

Elle se tût et baissa les yeux...Il commencait à élever le ton...il ne fallait mieux pas qu'il s'énerve... Elle préfèra se taire.

- Seul ? Regardez-vous ! C'est vous qui êtes seules. Que croyez-vous ? Que certains Pairs, qui auront la folie de vous rester fidèles dès que nos acctions seront sues, viendront attaquer Paris ? Contre cette armée que vous semblez gausser... Ils amasseront quelques gueux crottés qui s'enfuiront dès que nos armures étinceleront sous la lumière du jour...

Oh non ! Il se trompe...Je ne suis pas seule... Je ne suis pas seule...se répétait-elle intérieurement, tout en essayant de se convaincre...
Que se passait-il dehors ? La cherchait-on ? L'avait-on abandonnée ? Il lui était impossible de le savoir...
Je ne suis pas seule...Je ne suis pas seule... Je suis la Reyne !

- L'avenir d'un peuple ? Mais qu'avez-vous fait vous et Louis pour ce peuple ? Rien, son règne n'a été rythmé que par les loys promulguées par lui-même pour renforcer son pouvoir. Qui a donné du pain, de la protection au peuple ? Moi madame et personne d'autre !
Que m'importe votre signature de Reyne ! Le roy vous a accordé tous ses pouvoirs en son absence, vous pouvez donc en tant que Régente donner le pouvoir à qui vous y oblige !

Ses dernières paroles vinrent la percuter de plein fouet...Non..Elle n'allait pas se laisser faire !

Foutaises ! Louis a toujours fait tout ce qu'il pouvait pour le peuple !
Vous n'avez fait qu'executer ses ordres...rien de plus.
N'oubliez pas que vous lui devez votre titre !
Et puis... Il avait confiance en vous...J'avais confiance en vous....vous nous avez trahi...Vous avez trahi le Royaume !
Jamais je ne vous donnerai quoique ce soit !

Soudain, elle vit le "Capitaine" Squad revenir chercher le "Comte"... Tout deux s'en allèrent précipitemment...
Blanche ne put s'empêcher de pousser un soupire de soulagement... Elle n'était pas libre, certes, mais Louis allait venir...elle le sentait.
Une lueur d'espoir l'envahit soudain...Oui...Il allait venir...Toute l'armée du Royaume allait venir la sauver.
Hélas, cet espoir fut de courte durée. Le Comte revint dans un vacarme assourdissant.

- Vous voulez croupir ? Soit !

Qu'avait-il donc en tête ? Un homme pouvait faire bien des choses sous la colère... Certes... Mais c'était la Reyne ! Personne n'oserait la toucher.

Mais que faites vous ?

Il s'approcha d'elle et la saisit par le bras, l'entrainant au premier étage...

Je vous demande de me lacher !!! Lachez moi ...!!!

Elle se débattait sans cesse, essayant de se dégager de son bras...Il fallait agir...et vite...
Une fois arrivée à l'étage, elle attrappa le premier objet qui lui passa sous la main et le frappa sur la tête, de toutes ses forces... Il trébucha et s'évouit devant elle.

Elle venait d'enfeindre une centaine de règles de bonne conduite... Qu'importe...Pas d'alerte...Aucun garde n'avait écouté la chute du "Comte"... Il fallait profiter de cette liberté provisoire.
Blanche se faufila alors jusqu'à l'entrée dans la plus grande discrètion possible.
Elle entrouvrit la porte...les gardes étaient là, à une centaine de pas...deux ou trois...pas plus.
Si elle se dépechait d'atteindre le cheval du Comte, ils ne pourraient certainement pas l'atteindre.

Après quelques secondes de réflexion, elle sortit finalement, s'approcha du cheval et le chevaucha du mieux qu'elle put...
Il était certes peu convenable pour une dame de monter à califourchon...Mais elle savait qu'elle irait beaucoup plus vite installée ainsi, qu'en montant en amazone.
Des voix masculines hurlèrent alors de toutes parts...
Il fallait fuir le plus rapidement possible...Et vite !

Elle talonna alors le cheval et sursauta en sentant une main venir lui froler la jambe.
Mais le coup sur les flancs du pauvre animal avait été suffisement puissant pour qu'il puisse se lancer à pleine vitesse.
Elle pût finalement se dégager et disparaitre sur un chemin menant vers la forêt la plus proche, là où elle pourrait trouver refuge.

La Reyne était libre...du moins...c'est ce qu'elle esperait.

Encore ces gérémiades sur la bonté du roy. Ce qu'il ne fallait pas entendre... Le Comte était tenté de lui répondre, mais cela ne ferait avancer en rien le débat. Visiblement sa Majesté Louis avait empoisonné l'esprit de sa promise comme ceux de ses courtisans. Elle oubliait tous les principes du devoir... que celui-ci s'arrêtait lorsque le seigneur oubliait les siens. Devoir n'est pas servilité ce que beaucoup oublient à notre sombre époque...

Autant l'enfermer à l'étage...
Soudain un choc... Mille étoiles dansèrent devant les yeux du Comte avant de s'estomper dans un fond blanc. Il resta, hébété et au sol durant un long moment avant de reprendre ses esprits. Il frotta sa tête endolorie... il était quite pour une grosse bosse. Comment avait-elle pu ? Il détourna soudainement la tête, le bruit d'un cheval galopant au loin lui faisait craindre le pire...

Il sortit, vert de rage et sous le regard stupide des soldats. Il enfourcha rapidement le cheval qu'un de ces soudards tenait par la bride et d'un coup de talon, le mit au galop.

Contre toute attente, la Reyne se montrait bonne cavalière et la poursuite se montrait plus ardue qu'à son premier abord. Agius ne distinguait que la tache que faisait sa robe au milieu de la végétation de la campagne. Au loin la forêt qui étendait son pavillon de verdure... parfaite pour se cacher... Il fallait faire vite. Il poussa la bête dans ses derniers retranchements et déjà la tache se faisait plus distincte.

Blanche filait aussi vite que possible de cette "prison" qui ne l'avait enfermée que depuis trop longtemps...
Elle pouvait enfin respirer le délicieux parfum de la délivrance..de la liberté, sonnant la fin de cet horrible cauchemard qu'elle avait vécu.
Ses quelques heures d'équitation qu'elle avait passé entre ses nombreuses leçons de musique, de chant et de peinture en attendant le retour de Louis, n'avaient pas été vaines et elle s'en félicitait.

Mais maintenant, il fallait trouver un moyen de retourner au Palais...
Ou était elle ? ... Comment pourrait t'elle s'y rendre ?
Mieux valait-il passer par la forêt car la région devait être surement couverte par les sbires du "Comte" Agius...
Elle allait revoir Louis ... Elle en était convaincue

Elle entendit subitement un bruit de sabots derrière elle... Surprise, elle détourna la tête du chemin...Elle poussa un cri d'horreur et de surprise en constatant que le "Comte" la poursuivait...la rattrapant petit à petit...
Il n'était donc pas mort...Pourtant, elle était certaine de l'avoir frappé de toutes ses forces...
Ah non ! Il n'allait pas la capturer une seconde fois ! N'avait-il donc pas compris que jamais il ne serait Roy ?

Il fallait hélas agir et vite... Elle talonna une nouvelle fois son cheval, l'obligeant à filer toujours plus vite...tellement vite qu'elle sentit son voile se décrocher de son cou et s'envoler...arf...Qu'importe le voile...
Un étroit sentier s'enfonçait dans la forêt... Elle tira soudainement les reines et emprunta celui-ci, esperant que son ravisseur n'ait pas remarqué sa bruque manoeuvre...
Et toujours aussi rapidement, elle s'enfonça dans les ténèbres de cette masse verte et sombre.

Contre toute attente, Blanchese dévoilait ses talents de cavalière... Elle guidait étonnement sa monture comme un chevalier émérite. Peut-être que la vie de cour avec Louis n'était pas qu'oisiveté. Qu'importe ! Elle ne pouvait battre le comte, endurci par des journées de longues chasses. Ses talons éperonnés frappaient le ventre de la monture, la forçant à écumer, haleter. Chevauchée... Mêmes souvenirs.... L'histoire n'étant qu'une suite de répétitions jusqu'à son paroxysme le plus critique...
Le vent lui fouettait le visage et déjà il sentait la senteur sylvestre des bois... Proches...

Un petit oiseau aux ailes de soie, emporté par les rafales, traversait le chemin en sens contraire. Titubant dans les airs avant de mourir au sol au milieu des fleurs. Il détacha son regard de ce spectacle pour voir la robe disparaitre dans la futaie obscure. Il suivit cet petit point de couleur, seul phare au milieu de cette verdure étouffante.

Le sentier se resserrait terriblement. Les branches menaçaient son visage et il se résolut à réduire l'allure. Les multiples racines et rocs empêchaient de la poursuivre au galop. Il se jurait de la retrouver par tous les moyens...
Et puis... un cheval est une piste aisément visible. Il l'aurait à l'usure et son châtiment serait à la hauteur de la lâcheté du geste qu'elle avait fait contre sa personne.

La lumière du soleil disparaissait peu à peu sous ces immenses et innombrables abres... Le paysage défilait rapidement sous ses yeux...
Hélas, Blanche commençait à sentir son cheval se fatiguer peu à peu... Elle se retourna pour voir si son ravisseur la poursuivait toujours....Personne derrière elle...
L'avait-elle semé en empruntant ce sentier ? Ou avait-il, tout simplement abandonné sa poursuite...?
Non... Le "Comte" était fourbe, rusé...Par précaution, elle préféra quitter le sentier pour partir se dissimuler dans la végétation, avant de faire ralentir progressivement son destrier.

Elle trotta ainsi, dans cet environnement hostile, pendant quelques minutes, se dirigeant vers la gauche, puis vers la droite, ne sachant trop où aller.
Enfin, dans un heureux hasard, elle finit par tomber sur un petit ruisseau.
Blanche était fatiguée par cette longue et éprouvante poursuite...son cheval l'était encore plus, épuisé par cet immense effort qu'il venait de produire aussi brutalement.
L'endroit semblait parfait pour se reposer quelques instants... Tellement parfait qu'elle resta méfiante, et fouilla longtemps les alentours du regard... Elle se détentit peu à peu...Personne n'était en vue...

Elle finit par tirer les reines, arrêtant son destrier juste devant le ruisseau où il put enfin se rassasier. Elle en profita alors pour descendre de l'animal.
Ses jambes lui faisaient mal...elle n'était pas habituée à monter un cheval comme elle l'avait fait...à califourhon... Et puis...elle avait chaud...et surtout très soif.
Elle s'abaissa donc douloureusement pour puiser un peu d'eau avec ses mains et la porter à ses lèvres.
Sans qu'elle s'en rende bien compte, ses pensées s'éloignaient peu à peu de cet endroit devenu progressivement calme, paisible...
Ou était Louis...? Que faisait-il donc ?... La cherchait-on ou l'avait-on abandonnée ?

Un craquement de branche vint soudain rompre cette tranquillité. Effrayé, son cheval releva bruquement la tête et s'éloigna en galopant, sans qu'elle n'eut le temps de réagir, la laissant là, seule...
Non, elle ne pouvait même plus bouger... elle était pétrifiée d'horreur...car en face d'elle, une ombre menaçante la guettait.

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[RP] La chaumière