[hrp] il va de soit que je ne participe pas au concours. Simplement une envie d'écrire [/hrp]
Chaque homme a son destin, chaque homme peut contrôler sa vie pour en faire la plus merveilleuse de toutes. Il y a en chaque homme un "on ne sait quoi" d'unique, de beau ou de mauvais. Il est à décider de comment l'on souhaite paraître aux yeux de tous.
Moi, Louis de Bourbon-Condé était un de ces hommes perdu dans la grandeur d'un Royaume qui n'était aucunement miens. Je me revois encore enfant dans les Grandes Forêts d'Artois, de Compiègne. Dans les Plaines de Bretagnes. Dans les Montagnes d'Auvergne. Je n'étais qu'un être dont la vie ne méritait d'être contée avec tant de grâce, avec tant de conviction. Le Royaume de France était alors sous des mains expertes pendant que moi je jouais, j'apprenais, je combattais.
Dans la vie d'un Noble, il ne faut guère être paresseux. Aussi, je pris la Plume dès les premières possibilités. L'Epée lorsque la Plume ne suffit plus à faire respecter les Loys.
Je fus mis dans les mains les plus rudes du Pays. Les mains d'un Chevalier de Guerre. Escuyer tout d'abord je finis par devenir moi même ce Chevalier qui m'avait tant fait rêver dans mon plus jeune âge. Parcourir le monde en ayant que le but d'être bien perçus des autres et de leur donner tant sans chercher à recevoir.
Enfin cela n'était que rêve dérisoire, il n'en était point tant que quelques années plus tard une guerre sonna, une guerre qui fit appel aux différents Corps Armés. Tout le monde participait à l'effort de guerre contre ces Anglois impétueux. Je pris moi même les armes, chevauchant le blanc destrier jusqu'à la ville Majestueuse de Paris. Une fois en ces lieux, mon entrée se fit des plus discrète. Inconnus, je l'étais. Mais je décidais ainsi qu'il n'en serait pas tant dans quelques années. Les premières attaques eurent lieux dans le Nord, dans les environs de Dunkerque. Le Duché de Normandie était donc en proie à une capture hostile. Il fallait s'y rendre au plus vite. A Paris, je trouvais le commandement de quelques soldats bienheureux d'aller offrir leur sang à la Royauté. Les tambours résonèrent sur les chemins, les sabots des Chevaux faisaient trembler le sol. L'excitation de la bataille grandissait de jour en jour et la nuit l'on ne pouvait dormir.
Enfin, les Beffroy se firent voir, ces longues tours de guet. La fumée s'échappait ci et là, l'on voyait des navires au pavillon rouge Anglois. La ville flambait, l'on sentait le sang partout. Une odeur de cadavre qui se fit d'une force que certains perdirent leur courage ou leur repas. Moi, je levais mon épée faisant attendre le début de la bataille. Mais au moment où il fallait baisser son arme pour attaquer, je vis ce Beffroy tomber. Il était trop tard, une attaque n'aurait eu que le mérite de causer des morts en plus.
Je fis sonner la retraite, nous allions procéder à une embuscade dans le Comté d'Artois, cela était plus judicieux.
Et un jour, ma patience et mon jugement paya. L'Artois ne tomba point aux mains des Anglois. Les troupes françoise dirigées par moi même s'imposèrent devant la force hostile. Je fis nommé à Paris Grand Maistre de France et Prince de Condé pour cette action bien merveilleuse. C'est ainsi que je devins Louis Ier de Bourbon-Condé. Prince de la Maison France.
Mais la joie que me procurait cet instant ne dura point. Les Anglois reprirent position faisant appel aux forces voisines. Tous firent leur apparition en France, brûlant tout sur leur passage, assassinant, pillant... la France tombait et je me tenais là sans aucune force. Les Duchés tombaient sous le pavillon ennemis. Il ne restait que la Champagne et Paris. Le Roy sentant sa fin venir rendit les armes et il fut mis à mort devant les Parisiens.
Abominable vue que la déchéance étrangère dans notre Pays. Aussi, une paix fut traîtée, il n'y avait guère le choix. Et l'on m'a placé sur le trône Royal comme dernier Noble Méritant. Il ne restait plus rien de la majestueuse cité de Paris. De la beauté de la France. Aussi il fallait tout reconstruire, ce que je fis ou du moins essaya de faire. Je le fais toujours d'ailleurs.
Nommant Comte et Duc pour gérer les territoires restant, créant à nouveau une Pairie et une Hérauderie. La suite des Institutions arrivant bientôt. Je vis à mon plus grand plaisir de nouvelles forces venir, des habitants las de vivre sous la pression étrangère vinrent à Paris ou en Champagne.
Moi, Louis Ier de Bourbon Condé, Roy de France, Prince de Condé, jure devant les Dieux de reformer la splendeur de la France perdue.
La France se relevera et ne retombera point.