NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

(Ceci est un topic ouvert à tous et en premier lieu aux poètes en herbe. Nul besoin d'étaler la vacuité métaphysique de votre esprit matérialiste, digne héritier des maîtres du soupçon ou encore d'étaler les objets abscons de votre subconcient, faîtes nous miroiter vos talents et qui sait peut-être que l'ivresse arivera)

- Il faut bien un début et une fin. Dans mon immense humilité, je commence vu qu'il faut bien commencer.

Morosité de toutes les morosités,
Tu saisis mon coeur lorsque la taverne s'ouvre.
Il me contemple, ce désincarné cadavre,
Avec ses yeux béants et sa bouche fermée.
Pourquoi ? Pourquoi, les gens ne me parlent-ils pas !

(HRP : Personne ne me parlait en taverne comme vous l'avez sûrement deviné, donc c'était juste un moyen de tromper l'ennui Rolling Eyes

)

Le diacre de Paris, Père Huon, écoutait attentivement Agiux. Il semblait si seul et avait l'air d'avoir besoin d'être écouté !

Une âme soudain. Ah quelle joie dans le coeur du pauvre Agius. Il était même prêt à le serrer dans ses bras malgré l'austérité du personage et du lieu. Il se dirigea vers cette bonne âme et lui posa une question.

- Par tous les dieux du cosmos, je croyais le monde vide. Cela étant dit, je vais profiter de votre présence pour vous poser une question à laquelle aucun de nos concitoyens a réussi de répondre de manière satisfaisante.
Le beau est-il absolu ou relatif comme beaucoup le prétendent ?

Malgré ses blessures, elle s'ennuyait d'attendre qu'on la soigne alors, pourquoi pas laisser sa pauvre âme dériver jusqu'ici ?

Le sol s'est effondré,
Laissant mon corps blessé,
Noir, ombre, horreur,
J'ai sombré dans la douleur,
Transpercée dans ma chair,
Ma vie s'écoule, mon coeur s'arrête,

Quand les portes de Tybald
s'ouvriront pour accueillir l'animal ?
Me laissant sans le souffle,
Mon corps pourrissant au fond du gouffre ?
J'avais oublié d'être mâle ?
Ou encore d'être noble ?

Vite, vite, au dispensaire !
A l'hôpital ou chez la maire !
Pitié sauvez mon âme lacérée
N'ai je pas, un soin, mérité ?
Nul envie de sombrer,
Juste envie de continuer !

Le diacre était content de faire plaisir à Agius. Au moins, ce soir, il se sentait un peu utile vis à vis de ses concitoyens !
Il réfléchit à la question qu'Agius lui posait et regrettait déjà d'être encore aussi peu instruit !
Il demanda l'aide des 4 dieux de la terre, du feu, de l'eau et de l'air et essaya de répondre.

Et bien, Agius, je pense que l'on peut dire que le beau est relatif. Par exemple, quand on dit de quelqu'un "il est beau", c'est un compliment. Mais quand on dit "il est beauf !", c'est simplement une précision à la qualité de beau et pourtant, on pourrait penser que c'est péjoratif !

Un autre exemple :
Parmi les beaux, il y a des beaux pas très beaux, des beaux très beaux et des beaux beaux ... les beaux beaux n'ont pas bonnes réputations ! Et pourtant, il sont beaux, non ? clown

Le père Huon espérait sincèrement avoir pu aider Aguis dans sa réflexion, même s'il n'était pas bien sûr de ses réponses... et préféra écouter Ambroisie et lui porter secours !

La réponse du diacre était plus que scolastique et Agius n'y entendit rien. Il le remercia tout de même. Il se grattait encore la tête quand soudain, un cri déchira l'air. Agius y répondit :

- J'arrive, j'arrive en courant
Dans le vacarme assourdissant
De mes pets résonnants.

Il y a je vous l'accorde
Mieux comme accueil. Qu'importe !
Sauver les dames presque mortes,
Cela est dans mes cordes.

Cependant pour se faire il faudrait,
Qu'une gentille infirmière avisée,
Remarque mes pétulantes criées,
Je rentrerai dans l'endroit mauvais
Oû l'on garde prisionnier
Ce petit oiseau blessé.

(Mouahahah, ce que je marre Laughing

)

Beau Barbu
Qui l'eu cru
Que celui qui fut
Au départ incongru
Est en fait un beau
Un bien beau barbu !

Vous dites Beau ?
L'art du Manteau ?
L'apparat de Visu
D'être mieux que fichu
C'est que l'oeil a son vice
que ne perce aucune vis !

La Beauté ...
C'est à vérité
Le lapsus de l'amour
La douceur des beaux jours
La laideur sans le coeur
L'étoile sans le voile ...

Dja qui etait chez le barbier et qui avait fini son travail passa pres du parvis et la il voya la jeune femme d'y a quelques jours agonisant de ses blessurs .
Dja courra sur les escaliers et prire la jeune femme dans ses bras ;
A ses coté se trouvant le maire agius qui essayer de l'aider mais etait sujet a quelques douleurs gastriques .
Alors dja le regarda et lui disa :

Suivez moi monsieur le maire au dispensaire faite vite car cette jolie dame a besoin de soin .

Dja emenna alors le plus vite possible la jeune femme au dispensaire suivi d'agius .

Le Père Huon comprit ce qu'on attendait de lui.

Hé, mes amis !
Bah, moi aussi
Je suis ici
Encore petit !

J'ai bien peu de connaissance
mais je peux vous aider
Tenez, voici un seau d'aisance
Qui vous permettra de récolter
tout ce sang qui gicle par terre
Pendant qu'Agius blatère

Le diacre se détourne et continue pour lui !

Regardez-le qui joue au beau
Pendant qu'Ambroisie s'évanouit
Il espère la mener en bateau
Pour l'attirer dans son lit !

je rappelle que c du (rp) est nom un sujet a poeme Twisted Evil

Je sais que je ne suis pas une lumière mais...

Citation :: (Ceci est un topic ouvert à tous et en premier lieu aux poètes en herbe. Nul besoin d'étaler la vacuité métaphysique de votre esprit matérialiste, digne héritier des maîtres du soupçon ou encore d'étaler les objets abscons de votre subconcient, faîtes nous miroiter vos talents et qui sait peut-être que l'ivresse arivera)

Ahhh ça me fait du bien d'étaler ma science !!

plus de flood

HRP /

dja54 a écrit:: je rappelle que c du (rp) est nom un sujet a poeme

Je traduis :
"je rappelle que c'est du RP et non un sujet à poèmes" ...
Donc forcément, s'il lit comme il écrit ... Razz

Et elle se tournait les pouces...

Pauvre gueuse vagabonde
Tentant de s'ouvir au monde
Monde beau, monde cruel
Où les contraires se mêlent

Pauvre femme illétrée
Ne demandant qu'à étudier
Et devenir une lumière
Dans ce monde austère

Pauvre petite ingénue
A la langue bien pendue
Essayant de manier les mots
Afin de combattre tous ses maux

Ah l'infame pécheresse
Qui succombe d'une caresse
Et laisse les flammes de l'enfer
De ses mains le défaire...

Tous les dieux essayaient-ils de la punir?

Mais bon sang, quel espoir
Puis je encore avoir ?
Mes sauveurs évaporés ?
L'archevêque évincée ?

Où est le noble coeur ?
Qui me sauvera, même par erreur ?
Parce que c'est pas pour dire ...
Mais si je glisse sur cette pente lisse ....
C'est bien la faute au maire !
Ben oui, quoi ? Quelle misère !

Où est il d'ailleurs ?
Ce sacré rouspéteur !
Lui qui lance ses pets
En oubliant ses sujets !

Bah ... si son lit est douillet
S'il sert bien les entremets
S'il est une bonne bouillotte
Et qu'il sait tenir l'échalote
Alors pourquoi pas partager
Une soirée à se dérider !

( Laughing

)

Par tous les dieux, mes oreilles sifflent !
Ces diffamations sont des gifles !
La fable est juste mais désuète :
Lorsque le bras a failli, on punit la tête.
Ainsi pourquoi m'étonnerais-je
De ce ridicule sacrilège !
Un peu de respect diantre !
Le maire n'est point un chantre !
D'ailleurs les pets de ce rouspéteur,
Flotteront vers les cieux bienfaiteur,
Contrairement à vos viles paroles
Qui n'atteindront jamais les divines idoles.
Vous parlez si bien de mes sujets ?
Pouah, un sujet pense, ils sont donc objets.
Il ne reste plus que votre ultime strophe
Qui vous sauve de la catastrophe.
Le rire d'une femme pardonne bien des choses,
Car c'est ce qu'elles ont de plus grandiose.

Mince mais quelle affaire !
Voilà que j'abuse le maire !
Oh que dis je, le voici Comte
Plus question de jouer le furibond

Sacrilège, Outrepasse, Castagnette !
Mon âme ci git en trompette
Pour qu'enfin l'on réagisse
Je suis tout de même au supplice !

Malgré tous les sons,
Les passages nauséabonds,
Il reste charmant celui-ci
Avec son petit coin de paradis !

Ne puis je de mes jolis yeux
Implorer un pardon pernicieux ?
Ainsi je saigne posément
Et j'espère aussi un amant

Oh la ma pensée galope
Rattrapez la, l'idiote !
Les vers ne sont ils pas dans les rimes,
Un moyen de voyager dans les cîmes ?

( Embarassed

)

Ah ! Je retire mes vaines paroles,
Bruit identique à celle d'une casserole.
Le sourire des femmes est une arme,
Bien futile comparée à leurs yeux.

De plus comte ou maire, quelle blague
Lorsqu'une femme perd par succesives vagues
Ce liquide écarlate tellement précieux.
Je le jure, vous ne ferez pas vos derniers adieux.

Quand à la poésie et aux rimes,
Elle donne une ivresse bien légitime
A qui sait la manier de manière correcte.

PS : Gardez vos pensées, vous paraîtrez suspecte

Douceur ingrate
Fruit défendu
Je deviens écarlate
De tant de sous entendu !

Adorée d'adorer
Les mots par l'espoir
Je file des odes dorées
Du fond du miroir

Beauté des Cieux
Parcours enfiévré
Je vénère tous ces Dieux
De m'avoir libérée

Famine rassasiée
Le Vin de miel
Je me sens guidée
Dans des folies vermeilles

Panthéisme ridicule, où tout est divinisé,
Je t'exècre au plus haut point !
Il se lève mon terrible poing,
Pour accabler ton ignoble cécité.
Tu n'as pas compris qu'à force
De diviniser jusqu'à l'écorce
Plus rien n'est divin.
Oublie-toi dans le vin !
Quoi je blasphème ?
Cruel anathème,
Je ne te crains pas !

Ah qui vous parlasse ?
Mon cher fumasse ?
Un jour maire,
Un autre sévère !
Demain c'est Comte
m'en v'là Cunégonde !
Mais les Dieux dans tout ça
Faut bien qu'ils soient là !
Parce que sans eux,
Faut bien l'dire, miséreux
Nous serions à l'état de larve
Et nos pensées bien fugaces
Le Vin serait boue,
Les délices sans dessus dessous
Rampant comme des vers,
On serait bien éphémère !

Mais je parle à ce clocher !
Droit comme un phallus asséché.
Mais mon Dieu qu'on l'émascule,
Je ne peux plus supporter cette vue ridicule.
Le principe divin reste éternel,
Mais par pitié, pas de cet arc-en-ciel
de divinités humanisés.
Si le ciel est ainsi, et bien
Je préfère être larve ou chien.
Comment rêver d'Idéal ?
Si le dieu est une flamme,
Une goutte d'eau, une brise,
De la boue. Quelle bêtise !

Le clocher vous dites ?
Je ne vois pas qui habite
A part un vieux bossu
Ou encore les âmes déçues
Dieux, Idoles, Fables,
Seule l'écoute est abordable
Si jamais notre coeur se fermait
Le Vin, la Folie, les Farfadets
De nos songes les plus délicats
Disparaitraient avec soi

Oh L'étincelle
Poussière de vie
Dans le feu
Nul ne l'oublie
Dans nos coeurs
Celui ci fait peur
Dans nos âmes
Parfois on le condamne
Dans nos vies
On la chasse, on la maudit

Si venant d'un arc-en-ciel
La couleur d'un instant se mêle
Le Bleu serait ta patience
L'ôcre, ta candeur
Le rouge, ta passion
Le vert, ton esprit
Le violet, ta rapidité
L'arche, le guide de tes pas
bondissant sur les nuages de la Vie.

Vous oubliez l'universelle et méprisante stupidité,
Qui règne en maître dans ces tours abondonnées.
Toutes les semaines, le curé à la robe blanche
Exite la pauvre anagogie des fidèles
Avec des apories par avalanche.
Leurs dieux ne sont pas des modèles,
Ils se battent, ils couchent, ils tempêtent
Sous le regard effaré du prophète.
De la raison, de la raison, diantre !
L'esprit peut s'ouvrir avec le coeur au centre.
L'extase vient en conjugant nos sens
Et je ne peux l'avoir avec ces dieux d'encens.
Que faire alors ? Mourir ? Jouir ? Je ne sais.
De toute façon, je ne suis pas à mon premier essai.
Pourtant lorsque je vois le fond de tes yeux,
Je ne vois pas ces dieux postiches,
Je vois la vie, je vois l'éternel feu.
Je vois, je vois, l'ultime hémistiche
Qui divise le monde en deux.

Deux hémisphères,
L'aurore et le crépuscule,
L'homme et la femme,
La Terre et le Ciel,
La Vie et la Mort,

Tout s'oppose et se complète
Sans l'un, l'autre n'est pas,
Fusion à l'unisson,
Fantastique euphorie,

Mais les Dieux sont en nous,
La Terre, notre chair,
L'eau, notre sang,
L'air, notre esprit,
Le Feu, notre rage de vie.

Comment nier que l'Unique
Transcende dans notre âme
Les Dieux joueurs
Qui façonnent nos êtres ?

Rien ne s'oppose, rien ne se complète.
L'un existe, l'autre en est le manque.
Le bien existe, le mal est obsolète.
Pas de mort, mais deux vies autenthiques.
Seul l'homme et la femme, étrangement,
Se complète harmonieusement.
A deux, ils forment la cause des causes,
Le principe de tout, la dernière gnose.
Ils entraperçoivent un étincelle d'infini,
Lorsqu'ils sont ainsi réunis.
C'est pour cela qu'il y a un dieu, un seul ;
Quiconque pense autrement est veule.
Notre chair, notre sang, notre rage, notre esprit,
Tout cela est de notre âme, le grand cri !
Je ne nie que la pluralité, non l'unité.

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[RP] Le parvis de l'église