NOUVEAU FORUM DES DROITS DIVINS

Dans une salle au Palais du Louvre s'affairaient moults valets, cuisiniers, troubadours, bouchers, boulangers, et autres personnes importantes pour la bonne marche d'une cérémonie de cette importance.
Ils allaient et venaient de toutes parts, on ne pouvait point être présent les bras balants sans gêner qui que ce soit. L'heure de la cérémonie était proche et tout n'était point mis en place, le brouhaha, les claquements des bottes sur le plancher de bois, le placement des assiettes sur la table pour la pitance d'après la Cérémonie... il fallait se dépêcher pour ne point courroucer le Roy qui n'aimait en aucun cas les retards.

15 heures sonnèrent, les invités firent leur apparition, tout était prêt. Il y avait nobles, paysans, bourgeois, hommes d'Eglise... Tout un Peuple admirant la grandeur des lieux et la richesse des décors.
Un trône majestueux était placé en haut de quelques marches et n'attendait que la présence du Roy. Deux trônes plus petits étaient en l'entourant pour acceuillir la Reyne et le Dauphin, mais ils resteront vides comme la couche du Roy.
Cependant, deux manteaux bleu à gueule ainsi que trois couronnes étaient disposés à côté du Trône Royal.

Quelques cuivres sonnèrent l'arrivée du Roy, un large couloir se forma laissant ainsi l'accès libre au trône. La large porte de bois s'ouvrit avec l'aide de deux valets, et de là apparaisait la carrure d'un Roy jeune et bien portant dans des atours de grande valeur, un long manteau traînant au sol, une épée scintillante à la ceinture, des bottes d'un noir vif, un sceptre incrusté de diamants.... Il avançait fièrement et doucement ne regardant les invités, la tête haute, il continuait son chemin, grimpa les marches et se retourna pour ainsi pouvoir s'asseoir. Il suffisait maintenant d'attendre Dame de Montmorency, Sieur Antoyne, et Sieur de Molay.
Il leva la main et proclama

Qu'on les fasse entrer.

Sieur Antoyne delaissa ses travaux heraldiques. Il quitta son bureau et la herauderie pour rejoindre la ceremonie au palais du Louvre qui commencerait sous peu. Sachant que le roy n'aimait guère les retards, Antoyne pressa le pas.

Arrive au Palais, il fut rassure, la ceremonie n'avait pas commence et il n'estait pas le dernier. Le roy rejoignait son trone et quelques invites estaient presents.

A la fois emu et honore d'estre en ce lieu pour de telles circonstance, lui qui n'estait rien il y a peu, il reprit un visage de circonstance pour ne rien paraistre, regardant chaque visage present.

Le Chevalier Marcelus arriva au Palais,
cela faisia tlongtemps qu'il n'avait appartenté les allées du louvre.
Il était fier de pouvoir preter serment à son bon Roy.
Il voyait en Louis les trait d'un roy fort et juste comme pouvait l'etre Henri II
Il s'installa où l'on lui indiquait.
Il possa un genou à terre et pencha sa tête vers le sol en voyant son suserrain.
Cette cérémonie lui donnait les frissons d'antant de ses 17ans.

Mirwen avait fait un effort de toilette; elle s'était lavée.

Il lui tardait de revoir ce jeune Roy qui hantait ses pensées... et nourrissait ses ambitions les plus intenses. Elle l'avait croisé peu de temps auparavant lorsque son cousin était mort à Reims et elle gardait le souvenir d'un bel homme.

Tant mieux! Elle était prête à beaucoup de choses pour satisfaire ses ambitions mais si en plus il était agréable à regarder, ce n'était qu'un plus.

Elle s'avança donc dans la salle magnifiquement décorée pour l'occasion. De nombreux étendarts et toiles de maître ornait les murs. On ne pouvait que se sentir tout petit au milieu de cette richesse mais Mirwen ne cherchait qu'une seule chose.

Bientôt son regard trouva le Roy de France et ne le quitta plus.

Kut s'avançait rapidement dans les couloirs du Louvre, ses souliers rutilant claquant sur le sol. Arrivant près de la Salle des Cérémonies elle ralentit son pas. A la croisée d'un miroir elle s'arrêta et se regarda un instant pour voir si rien ne manquait. Sa robe pourpre incrusté de rubis était parfaite et ses cheveux étaient noués en un simple chignon où était posé sa couronne de duchesse. Puis elle se remit en marche et aperçu els portes grandes ouvertes. Lorsqu'elle approcha des trompettes retentirent et des gardes annoncèrent son arrivée. Elle s'avança regardant les nobles, bourgeois et autres paysans qui l'observaient. Arrivée devant le Roy, elle fit une profonde révérence.

Kut de Montmorency, toujours là pour vous servir Vostre Majesté.

Nombre de messages : 929 Royaume : France Date d'inscription : 02/02/2008

Meganilo s'était habillé en toute simplicité comme d'habitude, bien qu'il avait fait des efforts de présentation.
Il était mal mal à l'aise au milieu de tout ces servants qui tournaient, tournaient. Il chercha des yeux quelques personnes qu'il connaissait : Il vit 3 personnes en face du Roy, il ne les reconnut pas de dos mais se doutait de leur identités, il vit aussi mirwen qui comme lui était perdu dans le ras-de-marée de servants, il lui fit signe mais celle-ci avait les yeux fixés sur le Roy.
Meganilo chercha un coin plus tranquille, puis il s'adossa un mur regardant la scène.

La cérémonie pouvait alors commencer, le Roy se leva ordonna aux trois futurs nobles de s'agenouiller devant lui, après exécution il fit sortir l'épée de son fourreau, s'approcha doucement de Sieur de Molay.
D'une voix forte et clair afin d'être entendue de tous, il commença un petit discours.

François, Françoise. Vous estes ici présents en nostre compagnie afin d'assister à la reconstruction du Royaume François, vostre royaume avant tout. Nous ne pouvons travailler seul pour le bien le tous, il nous faut donc nous entourer et c'est ce que nous faisons aujourd'hui qui se répercutera dans les jours à venir.
Nous allons ainsi adouber Sieur de Molay Chevalier de la Couronne Royale.

En disant ces mots, il déposa le plat de la lame sur l'épaule du futur Chevalier, il prononça le Notre Père et donna la collée à l'homme agenouillé

Par nostre Divin Pouvoir, nous vous adoubons Chevalier de Belleme. Vous ferez serment d'allégeance auprès de Nous, jurant ainsi fidélité auprès du Royaume de France.
Ne faiblissez jamais devant vostre pouvoir et ne mettez point en doute vostre honneur. Vous servez à présent l'intérest de tous. Vous prendrez ensuite vostre couronne auprès du Roy d'Armes que nous allons nommer dès à présent.

Puis, il se dirigea vers Sieur Antoyne

Nous vous nommons Roy d'Armes, vous donnant ainsi accès à la Pairie de France. Vous aurez la lourde responsabilité de tenir l'ordre au Royaume de France au niveau de la Noblesse. Faistes honneur à ce rang noble et des plus important. De plus, nous vous octroyons le titre de Duc de Guise, ce titre vous est offert tout au long de vostre mandat de Roy d'Armes. Il pourra vous estre retiré à n'importe quel moment si nous le désirons ainsi.

Quant à vous, Dame de Montmorency, Duchesse de Montmorency et de Damville, Comtesse de Beaumont-sur-Oise et de Dammartin, Vicomtesse de Melun, nous prenons note de vos titres nombreux, de vostre savoir et vostre sagesse pour vous nommer Pair de France. Vous aurez permission de porter manteau bleu à gueule et couronne de Pair. Vous serez la représentante du Comté de Paris auprès de la Couronne Royale. Vous ne manquerez aucunement de faire rapport des soucis que le Comté rencontrera.

En disant ces mots, il sourit et présenta sa bague aux trois nobles afin qu'ils l'embrassent. Et il patienta, attendant ainsi le serment d'allégeance.

Kut mit genou à terre comme l'avait ordonner Sa Majesté. Elle écouta attentivement les paroles du Roy. Elle lui fit un baise-main puis se releva en lissant sa robe d'un revers de main. Elle mit sa main droite sur son cœur et déclara.

Nous, Kut de Montmorency, Duchesse de Montmorency et de Damville, Comtesse de Beaumont-sur-Oise et de Dammartin, Vicomtesse de Melun, prêtons allégeance à la couronne de France porté par Sa Majesté Louis de Bourbon-Condé, Roy de France.

Nombre de messages : 295 Ville : Paris Date d'inscription : 14/11/2007

Anne qui avait décider de venir... elle resta dans un coin , regardait de loin la cérémonie...Elle aurait tant voulus être au bras de son époux..

Anne regardait Messire Morlay et était contente pour lui...Elle sourira .

Elle resta sans bouger ettandant la fin de la cérénomie...

Antoyne attendit son tour. Après que la duchesse de Montmorency fit son allégeance, Antoyne mit à son tour un genou à terre et baissa la teste en guise de soumission. Il ferma un instant les yeux, mémorisant cet instant à jamais.

Après que le roy ait fini son discours, Antoyne releva la teste et fit le baise main Puis il se releva et regarda le Roy, main droite sur le coeur et dit :

"Nous, Antoyne, Duc de Guise et Pair de France, prestons allégeance à la couronne de France porté par Sa Majesté Louis de Bourbon-Condé, Roy de France."

Sourde aux processions, aveugle aux défilés, Mirwen ne quittait pas des yeux le Monarque.

Bien sûr, celui ci ne l'avait pas remarquée, gueuse parmis les gueux mais elle ne désespérait pas.

Invité

Le Comte de Paris arriva au palais du louvre et se fit annoncer par les gardes royaux.
Il avança dans la salle où se tenait la cérémonie d'allegences.
Tout semblait magique dans ce lieu et le Comte attendait un signe du Roy lui intimant de renouveler son allegence.

Ermeline termina enfin ses obligations professionnelles, cela lui avait laissé peu de temps pour se préparer et faire le voyage.

Elle ne voulait rater cela pour rien au monde tout en sachant que, n'aimant pas la foule, ni se faire remarquer, elle resterait à l'écart.

La cérémonie tenait toutes ses promesses.

Le Jeune Pape, du fond de son bureau, au milieu de dizaines de tas de dossiers à compléter et des pots d'encre qui se vidait à vue d'œil, eut vent d'un de ses secrétaires que le Roy donnait une cérémonie, la première de son règne, et que de nombreuses personnes y étaient présentes.
Se demandant s'il devait y aller ou non, et n'ayant rien préparé, il décida de lui faire parvenir une missive.

Citation :: Mon cher Roy, mon cher Ami,

Ce n'est que trop tard que l'on m'a fait connaistre l'existence de vostre cérémonie.
Aussi, je ne souhaite point me montrer en une tenue qui ne serait point à la hauteur de vostre Grandeur.
C'est la raison pour laquelle, croulant sous les dossiers, je ne serai présent au palais du Louvre cet après-midi, cependant, sachez que tout mon coeur y est, et que je m'informerai de la prochaine, pour que nous montrions la profonde amitié qui lie le Royaume Français et la Saincte Eglise Tybaldique.
Prenez Kut de montmorency, comme ma représentante, en tant qu'Archevêque Métropolitain de Paris.

Bien Amicalement,

Thibaud VII, Pape.
Faict en la Cathédrale de Paris, le XIX Février MDLXI.

Il scella la missive et la donna à un secrétaire pour qu'il la fasse s'envoler vers le palais du Louvre...
C'est en toute tranquillité qu'il se replongea dans ses dossiers législatifs...

Les nouveaux nobles firent allégeance, le Roy sourit et leur manda de se relever.
Puis il regarda l'assistance.

A présent je souhaite que les nobles viennent nous prester allégeance tour à tour.
Ceci fait, nous pourrons passer à la pitance et aux loisirs

Un page lui apporta une missive scellée de la marque Papale. Il prit connaissance de la lettre et apprécia le contenu.

Invité

Le Comte s'approcha du Roy puis s'inclina devant lui et mit un genou a terre pour preter allegeance.

Nous, Chrisetan, Comte de Paris, prestons allégeance à la couronne de France portée par Sa Majesté Louis de Bourbon-Condé, Roy de France.

le chevalier Marcelus qui recus les coup d'épée de son roy, ressenti le bonheur de ses 17ans et apres fit son serment.

"oh moi, Marcelus de molay de belleme, fait serment d'allégeance au Roy. A partir de cet instand ma personne est à son entière disposition.
Veuillez recevoir mon bon Roy mon entière dévotion et cela jusqu'à la mort ."

Le chevalier quand il relvit son regard vit Anne de plouran qui avait fait le déplacement. il la salut d'un coup de tête discret . Il était heureux de la voir ici en ce moment.

il pensait même qu'il aurait aimé qu'elle soit son épousée.

Après cette séance d'allégeance, le Roy se leva, fit un signe de tête aux pages qui se tenaient près de la porte, ceux ci ouvrirent la lourde porte de bois.
Louis s'adressa enfin à l'assemblée

Veuillez profiter des mets installées ci et là, des loisirs à vostre disposition. Pour nostre part, nous allons vous laisser et allons nous reposer dans nos appartements. Nous ne pouvons bénéficier de loisirs pour le moment.
Que le plaisir soit à vous.

Puis il se dirigea vers la porte, la passa et se rendit dans ses locaux.

*se goinfre* *se goinfre*

Invité

Chrisetan attendit que le Roy ait disparu pour se rendre dans la salle des banquets.
tout le monde paraissait hésitant et attendait certainement qu'une personne se decide a y entrer.
Le comte s'approcha du buffet et demanda à ce qu'on lui serve un verre de vin.

» [RP]Abbaye royale de Longchamp : Appartements de Talleyrand

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[RP] Première Cérémonie Royale (ouverte à tous)