Talleyrand était d’une humeur assez mauvaise, il fallait l’avouer. Il venait d’envoyer une lettre forte peu révérencieuse au régent de France, en l’honnissant d’une subtile manière. Jean, le domestique et amis d’enfance de Charles s’était vu passer a tabac et insulté, ce qui l’avait mis aussi d’une humeur spéciale. Tout deux sursautèrent lorsque la cloche de l’appartement retentit.

-« Jean, allez donc voir ! » Cria Talleyrand.

Jean exécuta et descendit les escaliers de marbres, entra dans le long couloir et ouvrit lentement la porte. Il toisa la jeune femme d’un regard froid, puis lorsqu’il l’examina plus, son visage, s’illumina.

-« ha ! Dame Lucyle... Talleyrand m’avait prévenu de vôtre arrivé. Mais je vous en pire entrer. Vous cette brise doit vous avoir donné froid. »

La jeune femme voulut parler mais Jean ne lui ne laissa pas l’occasion, il en serait d’ailleurs ainsi durant tout le long de leurs entretien.

-« Je dois vous mettre, en garde ! Vous entrez chez le diable... Il est certaine chose que vous devez savoir de lui. Il est boiteux et froid, nulles émottions de trahissent son visage. Et pis, lorsqu’il sourit, c’es qu’il vous manipule, lorsqu’il rit c’est qui vous a eut... »

Ils continuèrent a marché, la jeune femme écoutant d’une oreille les dires de Jean.

-« Je vous assure, il est a signé un pacte avec Satan et depuis, il boite comme lui. »

Ils commencèrent à monter les marches pour arriver au premier étage.

-« Aussi, ne le déranger jamais lorsqu’il se trouve en plaine écriture... c’est a ces moments là qu’il est le plus mauvais. Mais ne prenez pas trop peur, en dehors de tout, c’est un homme généreux, si toutefois c’est un homme évidements. »

Ils arrivèrent au treizième appartement et Jean ouvrit la porte sur un salon luxueux. Talleyrand était là, assis su un fauteuil, le regard haineux... mais a la manière d’un ange qui passe, lorsqu’il vit la femme, tout la froideur disparut pour laisser place a de l’amitié, ou du moins un sentiment proche. Talleyrand se leva et d’un geste ample accueillit la jeune femme.

-« C’est un bonheur de vous voir dame, j’espère que vous vous plairez dans vos appartements... ils sont normalement réservés au cardinaux, mais le rôle de l’église est aussi d’aider les nécessiteux »

De sont pas bot, il s’approcha de la jeune femme et lui baisa la main et lui remettant discrètement dans l’autre des clefs.

-« La première sert à ouvrir le porche en bas, la seconde a ouvrir l’appartement 14, soit celui juste en face. Si vous manquez ou avez besoin de quoi que se soit, fait signe a jean ou moi-même.

Jean vous apportera vos repas, supposant que vous souhaitez être dans toute vôtre intimité. Je vous laisse découvrir dame... c’est juste derrière vous. »

Un domestique de l'hérauderie arriva à l'abbaye royale de Longchamp, il y portait une missive venant du jeune héraut ès généalogie pour le cardinal. Après l'avoir remi à un serviteur de l'abbaye, il s'en retourna à l'hérauderie royale pour prévenir le héraut que la missive avait été remise.

Citation :

A son éminence Charles de Talleyrand Périgord,
Salutations,

Eminence, nous voulions vous demander si vous auriez, en ces prochains jours, un entretien privé à me consacrer. J'aimerai discuter avec vous de certaines choses.

Veuillez prendre en considération mes humbles respects,
Gawen d'Estouteville,
Héraut ès généalogie.

[Ne sachant pas quelle tournure LJD Lucyle veut donner à son RP, je ne réponds pas de suite et reposterai après concertation. ]

Talleyrand était resté assis dans son fauteuil et lire et relire les hommes qui l’avaient faits. Comme a son habitude, il avait le visage fermé et personne n’oserait le troubler. Sauf un homme, Jean qui lui tendit gentiment la missive du nouveau héraut. Charles la lut, il ne manqua pas de légèrement sourire à la lecture de son prénom massacré, tellement long, comment lui en vouloir ?

En fait, Talleyrand n’était pas si mauvais et son sourire n’était pas toujours forme de diablerie. Il y a les hommes et la caricature qu’on en fait, et quand l’homme semble important, cette dernière l’emporte sur ce premier. Sans un mot, il rejoint sa plume et son encirer qui avait été soigneusement rangés sur son bureau et se mit à écrire.

Citation :

-« Sir Gawen d'Estouteville,

C’est avec grand plaisirs que je souhaiterais m’entretenir avec vous. J’aimerais toutefois que vous veniez en ma résidence de Longchamp, vous n’êtes pas sans connaître l’infirmité qui m’assaille.
Passez donc quand cela vous siéra, ma porte vous sera toujours ouverte.

Charles Maurice de Talleyrand Périgord, plus amis que cardinal. »

C’était bref. Surement d’ailleurs la plus brève lettre que Talleyrand eu écrit depuis des lustres... mais il était moins fort dans l’accueille que dans l’ironie. Qu’on se le dise !