Brian fixait toujours l'homme, la main dans le dos. La juge était innocente, le soldat Cyclouan mentait...

Vous mentez sir.

J'eu déjà eu affaire avec Lucyle, et je pense que vous avez jetté le contenu du sceau sur elle et qu'elle a retourné la situation. Vous auriez du faire cette farce, a quelqu'un d'autre...La juge est trop agile et forte.

Puis fixant le bras de l'homme il ajouta.

Et enlevez donc cette main de votre dos. Croyez vous que vous m'aurez avec des tecnhiques de bases. Ici, n'importe lequel des soldats peut vous découper en rondelle...Vous n'êtes jamais venu aux entrainements de l'armée, et je m'y connais plus que vous en techniques de combats.

Brian s'avanca vers Cyclouan, d'un pas.

Vous serez mis en géole le temps que vous serez jugé...Et vous n'etes plus soldats !

Au geste du capitaine, Alkior comprit que l’intervention devait être reportée, mais toutefois le geste de l’homme assis ne lui avait pas échappé, voyant sa main aller chercher derrière son dos quelque chose
La situation se démêlant lentement, Alkior méfiant, s’approcha de l’homme, et passa derrière lui. Il posa fermement sa main sur son épaule et lui demanda...

Veuillez vous lever sire, je dois m’assurer que vous ne dissimulez pas d’armes

Puis lui dit d’un ton très persuasif

Et pas de blague, au moindre geste suspect, je crains fort pour votre vie...

L’épée dans la main du sergent venait confirmer ses dires si besoin était, et l’attention de la garde se reporta un peu plus sur cet homme qui tentait de donner le change...

cyl regarda le capitaine

pfff ouai ca y est cette fois qu est ce que je pourais inventer d autre

est ce que je sort se poigniard ou j obeis

cyl n avais pas envie d agraver son cas

puis la main du sergent sur lui bon la pas le choix cyl retira la main de son poignar et essaya de remetre sa chemise au dessus pour qu il passe innapercu

puis cyl se leva doucement sans geste brusque

cyl regarda le capitaine

mon capitaine c etait juste une blague je ne pensais pas que ca prendrais autent d empleur !

GARDES !

Les deux soldats arrivérent rapidements, ils ne tenaient plus leur positions et se trouvaient maintenant dans le bureau.

Fouillez et arretez moi l'homme.

Ordonna Brian, qui rangeait son arme dans son fourreau. Cette histoire aurait put bien mal finir, il était content que personne ne soit blessé...Un des soldats, passa ses mains sur les chevilles de Cyclouan, remontant vers les molet, les cuisses, tapotant pour bien sentir si l'homme ne cachait pas d'armes, puis au passage dans le dos, le soldat sentit quelques choses sous ses mains. Il déchira legèrement la chemise de l'homme, et sortit un poignard qu'il posa sur le bureau. Le soldat continua sa fouille.

Cyclouan, vous êtes venu bien armé pour faire une blague dis donc...

l'autre soldat noua les mains de Cyclouan avec une corde, l'empechant de faire le moinde geste. Brian était triste de voir un soldat mal tourner...Et la, cela c'était mal passé.

Soldats, emmenez le dans le couloir, nous vous rejoindrons.

Les hommes sortirent tenant toujours bien, l'ancien soldat. Brian s'avança vers la juge.

Bon, je crois qu'il va falloir faire surveiller le batiment...Vous allez bien ?

Vous n'aurez plus qu'a le juger, lorsque vous aurez fait un brin de toilette.

Brian sourit et sorti, par la porte cassé.

(suite au cachot)

Brian qui partait avec le prisonnier et les soldats, vit le sergent avec la juge. Que de regards entre ces deux personnes...Brian les coupa dans leur discution.

Sergent Alkior, vous vous occuperez de la sécurité de la juge Lucyle pour un temps. Je ne veux pas qu'il y ait un autre problème et juge est un metier dangeureux.

Bon courage...au revoir. Sergent, ne buvez pas trop durant le service...

Brian sortit du batiment un grand sourire aux lèvres.

Alkior avait raccompagné la juge Lucyle jusqu'à ses appartements, s’assurant qu’elle y arrive dans les meilleurs délais, fusillant du regard les gens croisé qui regardaient avec un peu trop d’insistance sa tenue, ce qui eu également pour effet de décourager ceux-ci de venir aux nouvelles
Ils arrivèrent et Alkior laissa dame Lucyle sur le pas de sa porte, saluant celle-ci et attendant qu’elle referme

A tout à l’heure, je m’absente le temps de régler les menus détails

Coup d’œil alentours pour être certain que personne ne rôde, et voila le sergent partit à la recherche d’un menuisier

Il ne mit fort heureusement que peu de temps avant d’en trouver un, auquel sans ambigüité, Alkior fit comprendre qu’il devait le suivre toutes affaires cessantes jusqu’au palais de justice afin que la porte soit réparée
Il attendit donc que le brave homme prennent ses outils et le tout le matériel nécessaire aux travaux, l’aida à tout charger dans sa charrette pour gagner du temps, et ils purent enfin se mettre en route
Une petite demi-heure à peine s’était écoulée, avant qu’Alkior ne puisse indiquer le bureau au menuisier qui lui assura qu’il ferait au plus vite.
Alkior ensuite s’était fait une priorité de se rendre à l’accueil du tribunal pour demander à ce que l’on dépêche quelques personnes au nettoyage du bureau

*Voila rien n’est oublié semble t-il je peux retourner m’assurer que tout va bien*

Se pensa t-il, tout en allant une dernière fois constater que tous les travaux avaient bien débutés

Ceci accomplit il se rendit dans le couloir privé du palais, lieu ou sa mission exigeait qu’il se trouve.
Il retourna donc à l’endroit ou il avait laissé la juge un peu plus tôt et écouta tout en faisant les cent pas, le bruit du marteau du menuisier résonnant dans le palais...

Tandis qu’il passait pour la éniéme fois devant la porte gardée, il vit la poignée tournée et instinctivement stoppa son pas de garde.
Alors qu’apparaissait dans l’entrebâillement la tête de la juge de Paris, Alkior lui demanda...

Puis je vous aider dame Lucyle?

[Bureau du capitaine, caserne]


Brian assit sur le large siège de son fauteuille, les yeux rivés vers des documents d'une importances...pas important du tout. Un messager arriva, expliquant que le message provenait du bureau du juge.

Quoi ?! Encore ?! Qu'est ce qu'elle a encore, un homme lui a uriner dessus....

Il deplia le pli, le lut attentivement. Il le relut presque étonné, puis de sa plume rédiga une réponse, qu'elle n'appréciairais surment pas...

Citation :

Juge Lucyle,


Vous ne pouvez relever le sergent Alkior de son service, vous n'êtes guère capitaine à se que je sache.

Donc, le sergent Alkior vous suivra ou que vous alliez. Il sera avec vous partout, et se rendra à ce bal.

Bien a vous,

Alkior S’aperçoit que les mains de la juge se sont repliées sur elles mêmes, formant deux poings suffisamment consistant qu’elle songe sans doute lui abattre sur la figure.
Regards qui s’affrontent, et yeux refusant de céder de part et d’autre dans cette pièce à l’atmosphère devenue hostile
Il ne parvient pas à faire preuve de l'humilité qu’il devrait, et n’arrive guére mieux à se départir de cet étrange sourire, ressemblant à s’y méprendre à un rictus
Il tente bien de passer outre et de se donner une contenance moins odieuse, mais le mal est fait, lui d’habitude plutôt courtois et calme ne parvient qu’au prix d’un effort surhumain, à contenir cette colère le dévorant

*Mais qu’est ce que je fais ici moi ? Il en a de bonnes le capitaine avec sa mission...on voit bien que ce n’est pas lui qui se fait incendier à ma place*

Se pense le sergent qui en oublie jusqu’au pourquoi de sa présence, ce qui lui revient soudain lorsqu’elle rompt le silence en lui signifiant...

Une garde personnelle ne sera point utile au bal vu le nombre de soldats qui vont être détachés pour assurer la sécurité des lieux. Vous serez donc libéré de vos obligations me concernant le temps de ce bal afin que vous puissiez y aller avec vostre mie. Je vais en aviser le Capitaine Brian.

Imperceptiblement sa mâchoire se crispe...ne rien dire, ne pas répondre à chaud...Alkior la regarde prendre sa plume et rédiger le courrier sans doute pour le capitaine Brian.
Il inspire profondément, puis la voix aussi tranchante qu’un couperet se contente de répondre...

Bien ! Qu’il en soit fait selon vos désirs ma Dâme...

Ayant volontairement insisté sur le "dame"pour qu’elle ne puisse lui reprocher quelconque arrogance, tout à la fois en entendant bien qu’il était bien loin d’avoir courber l’échine.
le sergent se mit à envisager intérieurement divers sorts pour la jeune juge le mettant à rude épreuve...

*Hum ! Je vais l’étrangler, non! d’abord je lui coupe la langue et ensuite je l’étrangle*

Monstrueuses pensées qui l’assaillent, tandis qu’elle continue à rédiger le courrier, mais aussitôt chassées par son sens de l'honneur.
Le rictus barrant son visage disparut alors, pour laisser place à un visage sans plus aucune émotion..du moins vue de l’extérieur car intérieurement sa rage elle, loin d’être éteinte, grimpa au contraire d’un cran

*Vite retourner à la caserne, ensuite je demande une permission au capitaine pour prendre un peu de bon temps*

Nouvelle pensée chassée, avant qu'il ne s’apprête à prendre congé...

J’espère qu’a ce bal vous parviendrez à oublier ce qu’il vous ait arrivé récemment et je vous souhaite de follement vous y amuser. je gage que vous y ferez sensation.
Quand à moi je tacherai d’en faire de même.
En attendant le bal n’a pas commencé et je dois donc me consacrer à ma mission jusqu’à ce que le jour vienne

Sourire à la limite de l'outrage à magistrat...

je vous laisse à vostre travail, je vais veiller sur l'entrée....à plus tard!

Après avoir salué dame Lucyle, Alkior fit demi tour et se diriga droit comme un "I" vers la porte, en expirant profondément...

Si vous voulez bien, allons à la caserne.

Alkior reste stoïque....mais cette simple phrase pourtant attendue, le rend à son tour extrêmement las,
Inexplicablement, il voudrait disparaitre sous terre lorsque de son regard elle semble sonder son âme et répond simplement...

Bien ma dame, Je suis à vos ordres, mais de grâce permettez que je reste à vos côtés, jusqu'à la caserne.

Le sergent se fait violence pour adopter le ton le plus professionnel qu’il le puisse…
Regards furtifs vers la juge de Paris qui lui apparait à présent sous un jour bien différent tandis qu’ils se dirigent vers la sortie du palais

*Ne pas la regarder, surtout ne pas la regarder elle est si...
Alkior reprends toi mon vieux tu es en train de te laisser aller, tu vas à la caserne et tu demande au capitaine Brian une permission, après tout tu l’as bien mérité depuis le temps et puis tu n’en prends jamais habituellement...*

Monologue intérieur et pensées qui se bousculent... le sergent à le plus grand mal à remettre celles ci en ordre.

Tous deux parvenus, à la porte principal du palais de justice, sans qu’ils n’aient échangés le moindre mot, prennent alors la direction de la caserne...