Harassé, de méchante humeur, Andrinath franchit la porte de la demeure qui leur servait de base, rien n'allait plus ici-bas.
Les instructions qu'il avait reçues ne lui convenaient pas, mais alors pas du tout. Comment pouvait-on imaginer qu'il allait accepter ceci, c'était grotesque. il n'arrêtait pas de fulminer.
Ses hommes se garaient prudemment sur son passage. ils le connaissaient et savaient à son attitude que ce n'était pas le moment de le déranger. Bien fol serait celui qui s'y risquerait.
Il gagnait ces quartiers quand il vit son lieutenant dans une des salles. Que faisait-il donc ici ? Il devait en principe rester à Reims pour surveiller ce qui s'y passait.
D'un ton sec il dit à Alaric :
Suivez-moi et j'attends vos explications. Elles ont intérêt à être très convaincantes, finit-il avec un sourire mauvais.
Sans se retourner pour voir si son ordre était suivi d'effet, il continua son chemin.