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Meganilo




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MessageSujet: Suggestions importantes   Suggestions importantes EmptyMar 8 Avr - 1:31

Toutes les idées intéressantes et développées que les joueurs auront proposés seront classées ici afin d'aider un peu Limose a s'y retrouver.
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~Cendrillon la ménagère~

~Cendrillon la ménagère~


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MessageSujet: Re: Suggestions importantes   Suggestions importantes EmptyVen 15 Aoû - 17:05

Citation :
Citation :
Elevages en jachère

Posté le Samedi 9 Février

Meganilo a écrit:
Voilà donc pour l'élevage, j'ai une super idée :
Voyez vous j'ai un champ de fruits, je vais bientôt avoir ma récolte, le lendemain je l'ai, youpi !!! Mais seulement je peux planter tout de suite après, et celà ne se déroule pas comme ça au moyen-âge ou à la renaissance.
Non il est en jachère, j'explique pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, lorsque votre champ est en jachère c'est-à-dire qu'il est en repos pour que la terre puisse se reposer de la récolte, si mes souvenirs sont bon une jachère dure 3 mois (dans le jeu on n'est pas obligé de respecter une dizaine de jours suffisent). Et à cette époque pour ne pas perdre de sousous ( Twisted Evil ) les paysans mettaient leur bêtes sur les champs en jachère, donc voilà ça répond au problème de l'élevage.

Exemple : Je plante mes fruits, ça pousse...ça pousse...je récolte, et après mon champ est en jachère, je met mes bêtes dessus et celà devient un élevage.

Pendant la culture, les bêtes sont dans l'étable et ne se développent pas (il faut juste les nourir et c'est gratuit par souci rp). Pour avoir des bêtes il faut les acheter à la mairie, ce qui relancera un peu l'économie de ce côté aussi. Vous pouvez laisser votre champ en jachère autant de temps que vous voulez, il faut juste suivre cette grille (quantité de % = quantité de la récolte)
- de 2 jours : 0%
entre 2 et 4 jours : 20%
entre 4 et 6 jours : 40%
entre 6 et 8 jours : 60%
entre 8 et 10 jours : 80%
+ de 15 jours : 100%

Les bêtes qu'il pourrait y avoir dans les champs sont :

- Des vaches : production de lait et de carcasse (carcasse à transformer en viande par un boucher).
- Des moutons : production de laine, de cuir (pour le cuir voir coordonnier)
- Des chevaux : élevage pur, peut être vendu sur le marché, permet au propriétaire de se déplacer nettement plus vite. Peut produire des carcasses même si c'est du gachis.
- Des porcs : peuvent être utilisés pour rechercher des truffes, produit énormément de carcasses.

Les bêtes qui produisent des carcasses, produisent de la viande différente (viande de cochon, viande de cheval) et pas une seule et unique viande.

Les animaux doivent bien évidemment être gros (et donc bien nourris pour pouvoir produire beaucoup de carcasses).

Vous pouvez aussi faire de l'élevage (je ne sais pas si c'est possible de coder ça) si vous avez vache et un taureau (le sexe des animaux doît être précisé lors de la vente) et bien vous pouvez avoir un veau au bout de 3 jours si vous faîtes avoir une portée dans champ...ça serait bien aussi que les joueurs puissent vendre des animaux mais seulement à la mairie (pour ne pas ruiner l'économie) à part les chevaux.

Il pourrait aussi avoir des animaux personnels,
ex : le chien qui peut vous aider à récolter plus de volaille lors de la chasse.
Le pigeon, qui transporterai nos messages, évidemment ils seraient peu cher et lorsque l'on commence le jeu on aurait un pigeon par défaut mais après ils peuvent mourir et à moins d'en racheter un plus moyen de communiquer.
Le chat, pourrait éventuellement si ça peut se coder produire des évnements innatendu de temps en temps (le chat est solitaire donc vous ne pouvez pas l'utiliser dans vos taches quotidiennes) du genre : votre chat est revenue cette nuit avec 3 livres, ces livres ont éété ajouté à votre biblihotèque (c'est un exemple)

Ces animaux domestiques pourraient avoir un nom et dans notre profil ce serait marqué : possède un chat nommé Mistougris.

Les animaux devrait d'abord sortir comme par magie de la mairie mais après avec la reproduction on ne sera plus obligé d'en faire apparaître.

Voilà je pense que ça peut se coder, et franchement si c'était fait alors là on ferai un énorme bon en avant, et alors là Limose il va y avoir des inscrits je peux vous le dire Very Happy

Mirwen a écrit:
Sauf que le cuir, c'est plutot les vaches Wink


L'idée est bonne mais pas un peu complexe pour le quidam nouvel inscrit?

Albert a écrit:
Je suis du même avis que Mirwen lol!

L'idée semble bonne mais peut être compliquée à comprendre.

Citation :
Des chevaux : élevage pur, peut être vendu sur le marché, permet au propriétaire de se déplacer nettement plus vite. Peut produire des carcasses même si c'est du gachis.

Roh on va pas manger du cheval quand même lol!

On peut s'en servir pour labourer le champ aussi après non ^^

Et vi je confirme y a du cuir de mouton ^^

Meganilo a écrit:
Si si le cheval ça se mange !!! et puis bon au niveau 0 tu as l'argement le temps de comprendre tout ça.

Albert a écrit:
Vi vi je sais bien que le cheval ça se mange mais bon Razz

Sinon juste une précision

Citation :
Vous pouvez laisser votre champ en jachère autant de temps que vous voulez, il faut juste suivre cette grille (quantité de % = quantité de la récolte)
- de 2 jours : 0%
entre 2 et 4 jours : 20%
entre 4 et 6 jours : 40%
entre 6 et 8 jours : 60%
entre 8 et 10 jours : 80%
+ de 15 jours : 100%

Là tu veux dire, si tu laisses ton champ en jachère pendant 3 jour, la prochaine récolte ne sera que de 20% ?

Alors autre question, si tu laisses ton champ en jachère pendant 3 jours (ce qui n'aurait aucun intérêt au final économiquement parlant) tes bêtes vont dans le champ donc elles se développent pendant trois jours. Et après on en fait quoi des bêtes qui ont que 3 jours de développement ? Elles retournent à l'étable (où elles ne se développent pas d'après ce que tu as proposé) ?

Meganilo a écrit:
Oui en fait elles retournent dans l'étable (comme une sorte de cryogenisation) car dans une étable en fait elles peuvent pas trop se développer puisqu'elles n'ont plus de place pour faire de l'exercice, bouger... mais sinon on peut toujours modifier et dire qu'elles se développent très lentement par rapport à dehors.

Et puis oui si on laisse le champ en jachère 3 jours c'est que 20% mais on peut toujours modifier la grille.

Albert a écrit:
Ben après faut voir sur combien de jour le bétail se développe aussi.

Mais je pense que le cultivateur qui a des bêtes et un champ aura toujours intérêt à attendre 15 jours de jachère (si on se fixe sur ta grille). D'abord parce que sa prochaine récolte sera maximale, mais également parce que son bétail se serait développer énormément (voir même il aura gagner de l'argent avec l'abattage...)

Par contre, l'idée de la jachère est bonne dans le sens où elle permet un temps de repos dans la production. Ca oblige quelque part que tout le monde ne cultive pas son champ de blé le même jour, pour ne jamais être par exemple en pénurie de blé.

Meganilo a écrit:
Oui en fait elles retournent dans l'étable (comme une sorte de cryogenisation) car dans une étable en fait elles peuvent pas trop se développer puisqu'elles n'ont plus de place pour faire de l'exercice, bouger... mais sinon on peut toujours modifier et dire qu'elles se développent très lentement par rapport à dehors.

Et puis oui si on laisse le champ en jachère 3 jours c'est que 20% mais on peut toujours modifier la grille.

Meganilo a écrit:
Oui en fait elles retournent dans l'étable (comme une sorte de cryogenisation) car dans une étable en fait elles peuvent pas trop se développer puisqu'elles n'ont plus de place pour faire de l'exercice, bouger... mais sinon on peut toujours modifier et dire qu'elles se développent très lentement par rapport à dehors.

Et puis oui si on laisse le champ en jachère 3 jours c'est que 20% mais on peut toujours modifier la grille.

Albert a écrit:
Ben après faut voir sur combien de jour le bétail se développe aussi.

Mais je pense que le cultivateur qui a des bêtes et un champ aura toujours intérêt à attendre 15 jours de jachère (si on se fixe sur ta grille). D'abord parce que sa prochaine récolte sera maximale, mais également parce que son bétail se serait développer énormément (voir même il aura gagner de l'argent avec l'abattage...)

Par contre, l'idée de la jachère est bonne dans le sens où elle permet un temps de repos dans la production. Ca oblige quelque part que tout le monde ne cultive pas son champ de blé le même jour, pour ne jamais être par exemple en pénurie de blé.

Meganilo a écrit:
Voilà en fait qu'on soit en jachère ou pas on est toujours gagnant si on est patient Very Happy .

Albert a écrit:
Meganilo a écrit:
Voilà en fait qu'on soit en jachère ou pas on est toujours gagnant si on est patient Very Happy .

Pas d'accord en fait, tes bêtes plus elles sont vieilles plus il devrait y avoir un risque qu'elles meurent, donc tu n'aurais pas intérêt à attendre le dernier moment pour les tuer. Elles pourraient très bien mourir avant que tu te disent "tiens si je les tuais" =)

Tu as pas peur qu'avec un temps de jachère aussi long (imaginons 15 jours) il y ait un manque de travail qui apparaisse ?

Squad a écrit:
Mais ça pourrait être plus 'vrai vie'.. Ils ne meurt pas vraiment après quinze jours mais vivent assez longtemps... Ça donnerais une chance au villageois :p...

Albert a écrit:
Squad a écrit:
Mais ça pourrait être plus 'vrai vie'.. Ils ne meurt pas vraiment après quinze jours mais vivent assez longtemps... Ça donnerais une chance au villageois :p...

Pas sûr d'avoir tout compris ta phrase.

Mais c'est sûr que dans la "vraie vie" une vache ne vit pas que 15 jours, heureusement pour les éleveurs =)

Meganilo a écrit:
Oui un animal devrait vivre au minimum quand même un mois parce que sinon c'est embêtant après on peut toujours coder des longévités exessives ou même encore des attaques de loups (en montagne) qui détruirait ton élevage celà metterait plus de difficulté dans le jeu.

Albert a écrit:
Un mois c'est énorme dans un jeu Oo

Enfin moi je trouve ça vraiment long, s'il faut que tu attendes un mois pour "avoir une occupation IG" tuer tes bêtes vendre ta viande...

Le jeu IG c'est aussi gagner des sous pour pouvoir avancer dans les mondes niveaux suivants (même si tout n'est pas codé pour l'heure ça viendra) or attendre un mois sans gagner un sous ben c'est "une éternité" ça veut dire que pendant un mois tu stagnes dans le jeu en gros...

Meganilo a écrit:
Bah non !!! Les moutons se font tondre, celà fait un revenu, les vaches se font traire, les cochons sont utiles pour la recherche de truffes...Et puis même on peut tuer ces bêtes quand on veut sinon ça serait un peu bête.

Albert a écrit:
Meganilo a écrit:
Bah non !!! Les moutons se font tondre, celà fait un revenu, les vaches se font traire, les cochons sont utiles pour la recherche de truffes...Et puis même on peut tuer ces bêtes quand on veut sinon ça serait un peu bête.

le fait que tu puisses les tuer n'est pas le problème.

Pardon avait oublié les tontes et traites lol!
Avec une longévité si longue j'imagine qu'il n'y aurait pas qu'une seule tonte du mouton... sur le long terme il y aura des soucis de surplus.

Enfin tout ça pour dire qu'un mois c'est méga long quand même. Si on regroupe l'idée avec la jachère, tes animaux n'évolueront que lorsqu'ils seront dans un champ... Donc imagine le temps avant qu'ils arrivent à 30 jours de maturité...

Meganilo a écrit:
Non dans l'étable aussi ils évolueront maiiiiiiiiiis trrrrrèèèèèèèèèèèsssss leeeeeeeennnnnnnttttteeeeeemmmmmeeeennnnttt. Et puis je disais un mois pour leur survie pour m'appuyer sur des données sinon on peut toujours faire plus court, mais perso je trouve qu'un animal devrait vivre assez longtemps car si il devait mourir tout les 10 jours au niveau des achats (hé oui un animal c'est pas gratuit) ça ne serait pas rentable du tout.

Meganilo a écrit:
Bon je souhaiterais réanimer ce forum car sans l'élevage ce sera dur de coder les métiers et surtout leur production donc faîtes l'effort de lire mon tout 1er message et dîtes-moi ce que vous en pensez, les animaux qui pourraient être rajoutés (ne me parlez pas de chiens de guerres je vous en supplie Rolling Eyes).

Merci

Anne de Plauen a écrit:
Les poules...cela fournirrait des oeufs, point de faim.
Des plumes pour les duvets... donc pour les tisserands Laughing
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~Cendrillon la ménagère~

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MessageSujet: Re: Suggestions importantes   Suggestions importantes EmptyVen 15 Aoû - 18:15

Citation :
Citation :
Niveau 2 : métier, vêtements, nouvelles matières

Flood ou hors sujet enlevé au maximum.

Posté le Samedi 9 Février

Meganilo a écrit:
Bon bah encore re (décidément aujourd'hui je poste beaucoup)
J'aurai une question, au niveau 2, est-ce qu'il y aura des métiers ?? Comme menuisier ou encore marin si une ville cotière est créer, ces métiers feraient de nouvelles denrées car pour l'instant sur le marché elles sont rares.
Par exemple j'ai vu quelqu'un qui avait posté un sujets au sujet d'un vrai couturier et bien pourquoi pas ???
Voici les métiers que j'ai trouvé, (dîtes en d'autre on sait jamais) :

- couturier, il fabriquerait des vêtements à base de laine (en plus ça fait une nouvelle culture ou plutôt un nouvel élevage) ou encore plus rare de soie (dont la culture ne pourrait être réalisé que par des niveau 3 pourquoi pas, celà en ferai une denrée rare et la soie est un signe de luxe non ?) il pourrait aussi fabriquer de plusieurs matières (ex : chemise de laine brodé de soie Very Happy ) ... après les possibilités sont nombreuses.

- menuisier, si dans la forêt on pourrait couper les arbres et bien le menuisier pourrait travailler. Il pourrait fabriquer des arcs (si ma proposition pour les armes est acceptée) des chariots pour déplacer ses biens lorsque l'on voyage (en effet marcher avec 20 sacs de blé sur le dos c'est un peu dur Laughing ) des cannes à pêche pour les marins et peut-être même des bateaux pour eux aussi (ça ferait un bonus par rapport à la pêche cotière). il pourrait aussi faire des meubles non ? imaginez que l'on puisse meubler sa maison pour par exemple ranger plus de nourriture dans un placard ou encore avoir une biblihotèque perso !!!
Et aussi plein d'autres trucs mais là je trouve que je suis déjà assez inspiré.

- forgeron, dans la mine y a quoi ??? Bah ça dépend mais certaine sont sûrement de métal, donc le forgeron pourrait nous fabriquer des épées (proposition armes) ou encore des boucliers, il pourrait aussi renforcer les chariots pour qu'ils durent longtemps par rapport aux non-renforcés. ou encore ils feraient les flèches des arcs avec le menuisier, des tonneaux avec le menuisier pour pouvoir mettre de l'alcool dedans pour les tavernes (je sais pas si on pourra boire mais autant prévoir), et bien sûr il pourra faire un fusil parce que pour l'instant on le fait nous-même et au niveau du RP ça le fait pas trop car je doute qu'un simple gueux ait les connaissances nécessaires pour forger un fusil No .

- marin, alors lui hé bah il pêcherai du poisson (qui pourrait donner de la force et du savoir, car c'est une denrée qui exige que le pêcheur soit sérieux) avec l'aide de la canne à pêche du menuisier et du forgeron, il pourrait avoir un bateau pour pêcher plus (plus on est loin de la côte et plus on a de poisson) et il pourrait aussi servir de passeur, ça prend une journée il passe une annonce sur l'hotel de la ville genre : "Meganilo propose de transporter X personnes pour une somme moyennant 10 écus par personne (seul 10 personnes pourront être à bord) de ...(bah la ville où le bateau part donc imaginons le Havre) à Porstmouth (hey ça se trouve le jeu sera tellement célèbre qu'il y aura une version anglaise). et voilà bien entendue le marin lorsqu'il aura déposé ses clients dans la ville y sera lui-même pas question qu'il soit automatiquement renvoyé dans sa ville.

- Coordonier, et oui il faut aussi des chaussures, ce métier pourrait aussi s'associer au couturier mais non, déjà le coordonier ne pourrait faire que des chaussures mais aurai un énorme choix (sabots, bottes, chausses, sandales...) il pourrait faire des chaussures en cuir (de mouton) ou en bois (pour les sabots, ouille ça doit pas être terrible mais c'est les moins chère), ou encore en fourrure pourquoi pas ??!! (par ex : botte pour aller dans les neiges, si il y a une ville en montagne il les faudrait pour ne pas que la vie diminue). Les chaussures pourrait s'abîmer à l'usure (des sortes de points de vie aussi) par exemple si on voyage ça enlèverait 100 points de vie sur mille (selon la qualité de la chaussure). Et quand elles sont fichus on les renvoie chez le coordonier qui nous les répare (moyennement un prix bien sûr).
Les chaussures mettraient plus ou moins de temps à se faire fabriquer (5 sabots par jour mais une paire de botte en laine renforcé de cuir avec de la fourrure mettrait plusieurs jours).
Elles serviraient à : faire classe Laughing , se déplacer plus vite (et oui essayer de marcher sur des caillous pieds nus pendant une jounée), à se protéger des éléments de certaines régions (marégages, inondations neiges...) ou pourquoi pas : hier pendant votre voyage vers Reims vous vous êtes cassé 3 petits doigts de pieds ça vous apprendra à ne pas mettre de chaussures, vous ne pouvait pas travailler aujourd'hui et vous perdez 10 points de vie.

- Métier de restauration (bon là en fait on pourrai en choisir deux parmi une longue liste car un seul ne suffit pas au niveau des revenus), alors là ces métiers bah c'est les métiers de transformation de la nourriture, ex : le boucher nous transforme de la chair à cochon en saussice, ou encore le boulanger (qui assure aussi la fonction de meunier) nous fabrique du pain (pour l'instant on dirait qu'il sort du néant ou je me trompe alors), aussi le traiteur nous fabriquerait des plateaux (composé de légumes, fruits...ils seraient cher mais auraient pour vertus d'augmenter de beaucoup les points de caract selon les plateaux), ou aussi poissonier qui nous feraient de beaux poissons homard... enfin on peut imaginer plein de métier comme çà je vous laisse m'aider.

Bon bah voilà pour les métiers que j'ai à vous proposer c'est déjà bien mais je suis sûr qu'on peut encore en trouver plein.

C'est peut-être un peu dur à coder mais ça doit être possible j'en suis sûr.

[...]

Squad a écrit:
Ce serais cool aussi qu'il puisse y avoir la politique numéro 2 pour ceux qui veulent s'y relancer.. Ils seraient oubliger de déja avoir choisi la politique avant et ça leur permettrai de devenir comte si les habitants pourraient les élires... Smile

Meganilo a écrit:
oui mais ça serait seulement un plus car les coordonier auraient quand même le droit d'être compte quand même sinon c'est injuste. Mais en effet on pourrait imaginer des petits plus comme ça genre, dans la défense tu peux devenir dirigeant d'armée... mais bien sûr il faudra avoir un métier

[...]

Meganilo a écrit:
Bah il faut bien avoir pratiqué un métier quand même et puis même Limose a dit que l'on pouvait modifier un peu le cours de l'histoire.
Et si lorsque l'on est marin, coordonnier ou encore couturier on ne peut pas devenir comte ou maire ça ferme des possibilités et ça rend le jeu moins intéressant, par contre on pourrait toujours imaginer un bonus pour ceux qui ont pris la voie politique.

Meganilo a écrit:
Par exemple comme bonus, les candidats (qui ont choisi la voie politique) pourront mettre une accroche (gratuitement) pour leur faire de la pub les autres ne pourront pas et les politiques ne payeraient par exemple que 200 écus (déjà beaucoup) alors que les autres payeraient 500 écus et voilà !!!!!!!!!!!!!!

Bon revenons aux métiers, c'est le principal de ce sujets tout de même Laughing

Mirwen a écrit:
Si on veut essayer de coller un minimum au fond historique, je vois que la plupart des métiers convenaient aux hommes. Pourquoi pas catin ou femme de chambre ou serveuse?

Jacques a écrit:
Bonsoir ,

J'aurai bientôt des métiers à proposer pour cette époque car la renaissance a été riche en nouveautés. très bonne recherche messire Meganilo.

Une chose qui serai sympa à associer au métiers serai des apprentis, je suis en train de voir cela dans la mesure que cela puisse être codé. Il y aurai aussi les métiers de l'élevage à voir, car le royaume manque de cette denrée.

Au niveau de l'exportation aussi ,on peux penser à des métiers ( marin bien sur^^)avec des marchandises nouvelles venues des quatre coins de la planète à cette époque, beaucoup de découvertes.

Les peintres et décorateurs sont aussi très prisés par les nobles ainsi que les horlogers , orfèvres etc.

Au niveau de l'armée et de la police la aussi beaucoup d'innovation, donc voila je travaille dessus depuis un certains temps encore un peu de patience et je vous ferai part de mes recherches.

Mirwen a écrit:
Carrément pour l'apprentissage!!!!!!


C'est une super idée à creuser!!! bounce

Meganilo a écrit:
Oui en effet j'avais aussi pensé pour l'apprentissage mais comme j'y connais rien au codage je ne savais pas si c'était possible. Et orfèvre c'est vachement bien comme métier ça cheers , s'il est pris je connais mon futur métier alors.
Pour les denrées venues des 4 coins du monde oui c'est vrai que c'est une exellente idée, à cette époque on a découvert l'Amérique et on peut donc importer du cacao... sans craindre de faire un anachronisme. Par exemple le marin pourrait faire : traverser les mers pour chercher des denrées étrangères (pas terrible comme lien, il faut avouer) et puis hop le lendemain il est là-bas (enfin peut-être plus longtemps vu que Christophe Colomb avait mis quatre moi pour faire la traversée) hé là-bas en amérique le marin peut acheter les denrées et les ramener en france, ce qui va considérablement dévelloper la voie commerce (comme ça ils ne se plaigneront plus du manque de possibilité) et puis pourquoi pas envoyer des coloms en Amérique !!! Ou alors nos amis québequois serait orienté là-bas (dans les RR ils se plaignent souvent de ne pas pouvoir avoir le québec) et les colons auront leur propre culture, et ça j'en suis sûr ça peut se coder !

Meganilo a écrit:
Et pour les élevages, on pourrait faire ça au niveau 1 et d'ailleurs j'ai une exellente idée par rapport à l'élevage qui rentre très bien dans le concept de l'époque et qui va donner un bon RP mais je vous mets ça dans un autre sujet parce que sinon on va finir par oublier les métiers !!!

ah pour les métiers j'ai une autre idée et cette fois qui a un rapport avec les voies, les voie de l'Eglise pourrait devenir copistes, en effet pour remplir la bibliothèque il faut des livres et donc les livres devronnt être écrits par les copistes ( aussi pour les biblipthèques perso que les menuisier pourront créer) un copiste achèterait par exemple une peau (à cette époque les livres étaient faits en peaux) et recopierait son livre ce qui metterait environ 3 jours, comme ça les bouquins seront cher (en effet posséder des livres étaient une marque de luxe) ou encore on pourrait imaginer un moine créer un livre pour apprendre à lire (faits d'images car lire l'écriture pour l'apprendre alors que l'on ne la connait pas c'est un peu dur Laughing ) parce que en fait pour l'instant je sais pas pour vous mais moi au niveau 0 c'était apparemment pas une difficulté pour lire.

Albert a écrit:
Est ce qu'il va y avoir des cultures différentes selon les régions ou c'est tout le monde pareil ?

Sinon après on peut envisager ça Very Happy (plus facile à dire qu'à faire, c'est sympa d'être de l'autre côté de la barrière dès fois =))

On peut très bien envisager Reims comme étant une région productrice de vin, qu'elle exporte par voie maritime (oui à l'époque c'était la voie maritime qui était privilégiée ^^) son vin de Champagne non pétillant (la fermentation arrive qu'après =))

[Edit complété ma pensée]


Dernière édition par ~Cendrillon la ménagère~ le Ven 15 Aoû - 18:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Suggestions importantes   Suggestions importantes EmptyVen 15 Aoû - 18:17

Citation :


Suite du message précédent

Meganilo a écrit:
ah oui pour les cultures, différentes par région c'est possible, et ça serait mieux pour le rp. Si la haute savoie est créer les animaux à fourrures devraient être priviligiés par rapport à Paris (dsl pour le flood j'avais pas vu le message de Albert arriver)

Kut de Montmorency a écrit:
Les curés écrivent déjà les livres Razz
Bon j'en ai écrit qu'un mais les autres vont venir hein ! xD

Meganilo a écrit:
Ah d'accord autant pour moi je ne savais pas Laughing mais on pourrait toujours modifier de sorte qu'il puisse les vendre sur le marché (ou même pourquoi pas créer une section librairie) pour les particuliers.

[...]

Meganilo a écrit:
Bon pour en revenir au métier j'aurai quelque chose à proposer (peut-être que certain ne seront pas du tout d'accord mais je trouve que c'est mieux ça évite de précipiter les choses) :
___________________________________________________________

Je propose que l'on abandonne les voies (du moins pour l'instant), parce que en fait dès qu'on sort du niveau 0 on est content d'avoir atteint le niveau et on se sent libre. Sauf que devoir choisir une voie tout de suite n'est pas souhaitable car le joueur ne connaît pas encore très bien le jeu, et aussi car il devra être obligé de suivre cette voie jusqu'à la fin du jeu (je veux par là quand on ne pourra plus faire de niveaux).

Le niveau 1 ne pourrait-il seulement être le commencement de l'intégration à la vie du jeu (avez-vous compris cette phrase ? Laughing). Mais aussi simplement le paysan, tout bêtement.
___________________________________________________________

Voilà pour le niveau 1, maintenant je propose que quand notre paysan ai dévelloppé les conditions necéssaire pour passer niveau 2 en fait il passe au "sous-niveau 2" (merci pour ceux qui m'ont soufflé l'idée de l'apprentissage) et oui en fait ce niveau serait ni plus ni moins l'apprentissage d'un métier auprès d'un artisan (un vrai qui serait en charge de l'élève) on pourrait imaginer une jauge de % pour l'apprentissage, l'élève devrait chaque jour apprendre avec son patron pour ce faire il ferait "ville" puis par exemple "forgeronnerie de mon patron" puis "apprentissage", l'élève ne pourrait pas travailler mais son patron recevrait une aide de la mairie afin que son élève puisse manger le temps de son apprentissage.

Le patron déciderai chaque jour ce que son élève devrait faire (l'élève travaillerai pour le compte du patron car celui-ci est déjà gentil de lui apprendre le métier) ex : Apprendre à l'apprenti à dépecer les poissons (pour les marins) et hop le lendemain l'élève aurai gagné 5% d'expériience vers le métier (les poissons dépecé seront arrivé sur le compte du patron).
Enfin quand l'élève aura 90% d'expérience le patron pourra faire : demander à l'élève de faire sa 1er création pour son compte. L'élève fabriquerait par exemple une épée et tadam !!! Il deviendra niveau 2 cheers . Il pourra aussi (aléatoirement) échouer dans cette action et il retomberait à 50%.
____________________________________________________________

Alors qu'en dîtes-vous ? Pour les voies je suis désolé mais moi je pense que c'est la meilleure chose à faire.

[...]

Meganilo a écrit:
bounce bon je vais continuer à poster sur ce topic mais je me sens seul :

Pour développer au niveau "maritime", pour être marin, il faudrait :
- soit être prêt à investir dans un bateau (bois donc menuisier, voile donc couturier, renforcement donc forgeron)
- ou soit faire partie d'une guilde.
En effet dans beaucoup de jeu comme les DD elles sont purement RP mais là pourquoi pas IG, je m'explique le marin pourrait aller dans village puis dans filières et métiers (dans ce lien il y aurait toutes les associations, pour ça aussi j'ai une idée mais j'en parlerai plus tard).
Puis le marin pourrait faire embarquer sur le bateau de X et lui donner 25% de ma pêche. Et voilà il n'a pa à investir dans un bateau et celui qui pêche avec lui (le proprio du bateau) gagne un peu de sous en plus. Comme ça tout le monde y gagne.

[...]

Tardas a écrit:
Bon, moi j'ai tout lu, c'est des super idées, et sa ferai un super jeu !!! Aussi, pourrait-on être apprentit dans l'armée, on aurait des pourcentage de combat (par exemple un pourcentage pour l'épée, un autre pour le sabre, pour le fusil) Et le patron (supérieur) nous apprenderais ??

Meganilo a écrit:
Oui voilà celà marcherait pour tout les métiers possible et inimaginable, en plus celà créerait un lien entre l'élève et son maître plus tard lorsque l'élève aura achevé ses études ils seront comme lié "par le sang". Par exemple les militaires, un ancien maître pourrait faire monter son élève rapidement en hierarchie le connaissant bien et en sachant ces capacités.

Mais on pourrait aussi faire un autre système, il pourrait y avoir des classes d'élèves qui apprendraient tous en même temps (ces classes serviraient si il n'y a plus de maîtres disponible) mais seulement les élèves qui sont dans une classe apprendront bien moins vite et après on peut toujours faire des grades exemple :

Tardas a été apprenti militaire auprès de messire X, donc Tardas est militaire de rang 3
Meganilo a été apprenti militaire dans une classe donc il est miltaire de rang 5 (sachant que le plus mauvais est 5 et le meilleur est 1)

Après à force de travailler on pourrait monter de rang et avoir plus de possibilités, c'est pour ça (on va dire que c'est 3 ans après) :

- Tardas militaire rang 1
- Meganilo militaire rang 2

(les élèves ayant appris dans une classe ne pourraient pas dépasser le niveau 2, à moins de compléter leur apprentissage chez un pro)

[...]

Meganilo a écrit:
Bon pour en revenir au métier je vous poste un tableau des possibilités d'un forgeron, n'hésitez pas à rajouter des choses, en supprimer... :

Citation :
- 10 pointes de flèches (le reste sera fait par le menuisier) en 1 jour avec du métal (qu'on pourra trouver dans de futur mines ?).
- 5 bandes de métals (pour le renforcement des charettes, bateaux...) en 1 jour avec bah...du métal.
- 2 petites lames en 1 jour
- 2 poignées en 1 jour
- lame ronde en 1 jour (pour faire des haches des hallebardes...)
- 1 grande lame en 1 jour
- 1 demi-pique en 1 jour (hé oui comme arme il peut aussi avoir la pique, il faudrait 2 demi pique plus une poignée pour en faire une)

Donc par conséquent pour les vrais armes :

- Pour une flèche : 1 pointe de flèche plus un trait de bois (fait par le menuisier).
- une dague : une poignée plus une petite lame
- un bouclier : 4 bandes de métal plus un petit peu de bois (avec menuisier encore)
- épée : une grande lame plus une poignée
- une pique : 2 demi piques plus une poignée
- une hache : lame ronde plus manche en bois (encore avec menuisier).
- une hallebarde : (pratique pour les gardes ça) lame ronde plus 2 manches en bois avec bandes de métals.

Et voilà je pourrais aussi poster ça dans le topic pour les métiers, d'ailleurs je vais le faire.

Meganilo a écrit:
Bon alors je re-poste pour vous dire un métier que j'ai trouvé :

Maçon !!! Hé oui si mon idée de construction des villes est adopter alors il en faudra des maçons, et il pourrait aussi jouer le rôle de constructeurs navaux (parce que les bateaux ne se font pas tout seul).
Bon c'est un métier simple d'apparence mais imaginez ça doit être bien payé quand même.
Et on pourrait dire qu'il faut environ 10 maçons pour construire pour construire un batîment (selon sa taille), et 3 maçons suffiraient à faire un petit bateau.

[...]

Tardas a écrit:
Si les maçon se mettent a faire de navires, moi je suis plus !!!

Aussi pour le forgeron, il faudrait qu'il fasse des outils pour l'agriculture, pour la maçonerie, pour la construction de navires . Et aussi des cuirrasse (armure) car a quoi sert une épée sans armure ???

Meganilo a écrit:
Ah oui, pour fabriquer des trucs pour la maçonnerie, j'y pensais tout à l'heure, sinon pour la construction de bateau c'est vrai que c'est âs les maçons qui font ça normalement Laughing , mais sinon ne pouvoir constuire que des batiments limiterait leurs possibilitées, on pourrait donc donner un autre nom au métier que maçon.

Pour les outils d'agriculture, c'est vrai que celà serait bien aussi, celà permetterait d'augmenter les récoltes...

Et pour les armures excellent idée !!!
Tout à l'heure je réfléchissais à des stats pour les guerres, pour imaginer combien de morts devrait il avoir en moyenne en fonction des armes et des combattants de chaque armée, j'en suis arrivée à :

Un archer tue 0,2 personnes soit 10 archers alors 2 morts dans le camp adverse (les morts devront être les moins protégé). Un archer a peu de chance d'être tuer vu qu'il est très retiré du combat.

Un épéiste tue 0,8 personnes, donc il est beaucoup plus efficace que les archers mais a plus de chance de mourir.

Un piquier tue environ 1,5 personnes lors de la bataille, c'est énorme mais c'est lui qui a le plus de chance de mourir à cause d'un car tenir la pique l'empêche de pouvoir se protéger convenablement.

Enfin tout ça pour dire que : avec une armure les soldats réduiront de moitié leur chance de se faire tuer, ce qui est considérable pour les piquiers et assez bien pour les épéistes. Après je ne sais pas si ça peut se coder mais on peut toujours imaginer un ralentissement de l'armée à cause des porteurs d'armures (en moyenne 80 kilos l'armure Laughing donc voilà quoi).

ellanna a écrit:
bonne idée !!
et pour revenir aux maçons se serait bien (enfin, si c'est possible) d'avoir une petite maison au départ puis ensuite, il faudrait demander a un maçon de la faire agrandir (en le payant biensur !!) pour qu'elle devienne de plus en plus grande, qu'on puisse acheter des meubles chez le menuisier, des objets chez le quinquailler ...

Meganilo a écrit:
(ah merci quicallier encore un nouveau métier Laughing), en effet ce serait bien d'après ce que Limose m'a dit on aurait une petite maison au niveau 2 mais par contre l'agrandir...Celà signifirait devoir acheter de nouveaux terrains pour mettre les nouveaux murs donc pour moi autant en cheter une nouvelle (fabriqué par la mairie ou vendu par un particulier), et on pourrait aussi revendre sa maison.
Pour les meubles vous n'avez pas d'idées ? J'ai déjà pensé à une bibliothèque perso où on aurait ses propres livres, ou encore un coffre pour ranger des affaires (mettre des écus en sécurité...), si vous avez des meubles utiles dans ce genre proposez Smile .

ellanna a écrit:
on pourrai faire une table et des chaises.
par exemple quand on mange une truffe on repren 20 points de vie et ben la, si on mange chez soi on pourrait reprendre 30 points de vie si on possède une table et des chaises.(je sais pas si vous voyez, j'explique tellement mal...)

Meganilo a écrit:
(pas grave je connais quelqu'un qui s'explique très mal aussi Rolling Eyes)
C'est vrai que ce n'est pas une mauvaise idée mais il faudrait plusieurs sortes de tables et de chaises, les plus chers donneraient plus de valeur à la nourriture et les moins chers moins de valeur.

Tardas a écrit:
Au fait dans les maison il y a des latrines ??? Sinon, en meuble on pourrait faire des étagères a bouteilles de vin, dans lesquel on pourrait mettre que du vin . Ainsi les vignerons pourraient gagner du commerce, et aussi pas de bouteilles de vin dans les autres meuble .
Et pour ce qui est question de la valeur qu'apporte la table a la nourriture, il ne faut pas oublier les couverts dans ce cas la ! Smile

Meganilo a écrit:
Pour les latrines ne faisons pas trop dans les détails quand même (ce serait assez inutile en fait), et pour le vin oui !!! Seulement je propose plutot une cave qu'une cuisine avec plein d'étagères. Le vin remonterait le moral (ça serait une sorte de points de caractéristiques) si on a pas le moral on ne pourrait pas travailler et même tomber dans la dépression après notre personnage...se suiciderait (pas mauvaise idée ça).
Au contraire avoir le moral permetterait d'augmenter les productions des champs et même pourquoi pas pouvoir faire 2 actions la même journée (j'en avais parler dans amménagement des points de caractéristiques si vous voulez en savoir plus, chercher sur le forum suggestion).


[...]
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MessageSujet: Re: Suggestions importantes   Suggestions importantes EmptyVen 15 Aoû - 18:22

Citation :


Dernière partie du message précédent





Albert a écrit:
Tisserand


  • Activités :
    • Carder la laine achetée sur le marché à l’aide d’une cardeuse :
      • Activité d’une journée
      • Activité possible si et seulement si dans sa propriété le tisserand possède 5 kg de laine et qu’il a une cardeuse
      • Production : 5 kg de laine prête à être filée

    • Filer la laine à l’aide d’un rouet
      • Activité d’une journée
      • Avoir 5 kg de laine filée et un rouet
      • Production : 20 pelotes de laine

    • Tisser un vêtement
      • Activité d’une journée
      • Posséder des pelotes de laine ou peau et un métier à tisser
      • Production : un vêtement


    Pourquoi découper l'étape pour produire un vêtement en trois phases ?

    Si on veut se rattacher le plus à la "réalité", nous ne travaillons pas la laine directement, il y a toute un cheminement à faire. C'est pourquoi, je pense qu'il serait plus intéressant que ça soit le tisserand lui même qui travaille la laine qu'il achèterait par kilo à un éleveur de mouton (je posterais un truc à ce sujet dans un autre topic)


  • Vêtement :
    • Femme :
      • Robe
      • Jupe
      • Tablier
      • Foulard
      • Châle

    • Homme :
      • Pantalon
      • Pull

    • Commun :
      • Chapeau
      • Bas
      • Ceinture
      • Manteau



Remarque :
    1. Les chiffres proposés par rapport au poids de la laine sont juste pour l'exemple et modifiable en fonction de l'élevage des moutons.
    2. La liste des vêtements n'est pas complète, on pourrait en imaginer bien d'autre...
    3. Les outils marqués en vert seraient fabriqués par d'autres artisant (à suivre dans un autre topic)

Ambroisie a écrit:
Et pour la maison ?

* Tapis
* Tentures
* Tapisserie

Autres ?

*Corde

Vêtements :

* Chemisier femme
* Chemise homme
* Corsage femme
* Pourpoint homme


Petit lien indicatif :
http://www.renaissance-amboise.com/dossier_renaissance/sa_vie_de_societe/Costumes/costumes.php

Citation :
L'homme porte un pourpoint court, moulant avec un col haut. A sa taille il est maintenu par une ceinture. Il porte en dessous une chemise à manche longue et des braies courtes. Les manches du pourpoint sont fendues au niveau de l'avant-bras ce qui permet de montrer les vêtements de dessous. Les épaules, la poitrine et le dos sont rembourrés. Sur le devant nous voyons des broderies. Généralement les jambes ne sont couvertes que de collants. Par dessus, l'homme porte, soit une longue robe fourrée à manches longues ou traînantes nommée houppelande, soit un chasuble cousu avec des fentes appelé pertuis. Ils ont les cheveux courts à cause des hauts cols. Ils portent sur leur tête des toques ou des chaperons. Ce sont des capuchons avec une pèlerine avec une longue cornette.

La femme porte des robes longues, moulantes, plutôt décolletées et tombant jusqu'au sol. Le corsage est échancré. Les femme doivent porter ce que l'on appelle le tassel, qui cache la chemise intime. Sur ces robes, au niveau des poignets, nous trouvons des bombardes, qui sont des volants retombant sur les mains. Ces bombardes sont parfois remplacées par des tippets, qui sont de longues bandes décoratives. Sur la robe nous trouvons également des fentes pour y glisser les mains. Par dessus, la femme revêt un surcot fait de brocard bordé de fourrure. Ce surcot deviendra un vêtement majeur dans les tenues officielles jusqu'au XVIIème siècle. Pour sortir, la femme se couvre d'un voile ou d'une coiffe. Seules les servantes vont tête nue. La coiffure se porte en arrière. Le front est rehaussé par une épilation des sourcils. Les cheveux sont redescendus sur les tempes par deux chignons sur lesquels est posée une résille. Sur cette dernière, est posé un voile nommé la huve ou le hennin.


La mode des "crevés", alors en plein essor pour le costume, descendit jusqu'au soulier, souvent en satin ou en velours. Ces chaussures portaient le nom "d'escafignons", dits aussi "eschapfins" qui vient d'Italie sous le nom de "scapa", mot qui désigne toujours de nos jours en Italie les chaussures. Les escafignons, donc, étaient tailladés sur l'empeigne (le devant) pour laisser voir à travers les crevés, le tissu précieux des bas blancs ou de couleurs.

[...]

Mirwen a écrit:
Bref, pour en revenir (quand mm) au sujet, le tisserand fabriquera des objets qui soit serviront à d'autres objets (toile pour les bateaux, ...) mais surtout des vetements.

Tout ce qui est superflu dans le sens pas d'utilité IG ou bonus (estime, beauté,..Wink) et bien... est superflu ^^

[...]

Louis Ier a écrit:
Il y a des métiers à créer dans ce jeu, ainsi que des matières premières afin d'exercer ces dits métiers.
Je vais rencenser les métiers et les matières intéressantes, certaines existent déjà dans le jeu.

Matières:
-Le bois
-L'argile
-la pierre
-l'or
-l'argent
-le coton (encore que je ne suis pas certain de son existence)
-le lin
-le blé
-la farine
-le fer
rooo pis j'en passe c'est long.

Les métiers:
-Potier
-Charpentier (dont créateur de meuble pour décorer la tiote maison et donner des points d'estime en plus Smile)
-Meunier
-Boulanger
-Forgeron/armurier
-Bijoutier
-Celui qui fond l'or là pour les pièces
-Designer de vêtement haute couture pour la renaissance
-pis y'en a encore d'autres hen.

Voilà déjà ce qu'on peut avoir dans les Droits Divins.
Et là on pourra dire que l'on peut tout faire Smile

[...]

Ambroisie a écrit:
J'avais filé un bon site intéressant à Mega sur les anciens métiers, leurs noms et descriptions.
Je pense qu'il y avait des choses à exploiter là dedans.

http://www.vieuxmetiers.org/

Louis Ier a écrit:
Ben potier pour faire des vases, verres, déco.
On gagnera de l'estime comme ça Smile

[...]
[/quote]
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MessageSujet: Re: Suggestions importantes   Suggestions importantes EmptyVen 15 Aoû - 18:41

Citation :
Citation :
Particularité du terrain

Posté le Dimanche 17 Février

Meganilo a écrit:
C'est sur une idée qui vient de Albert que je vous poste ceci :

Quand il y aura de nouvelles villes, il faudra se déplacer mais se déplacer du nord au sud, de Paris à Marseille sans obstacle est je trouve étrange.

Je m'explique, pourquoi ne pourrait il pas y avoir des obstacles comme les rivières ou les montagnes qui seraient impossibles ou presque à traverser. Les rivières sont très nombreuse en France et pour les traverser il faudrait soit les contourner (très long, je conviens) ou bien alors construire un pont (c'est la mairie la plus proche qui pourra le construire). Après en effet certaines régions aux alentours des rivières seront désertes, dans ce cas les voyageurs devront prendre par eux-même l'initiative de construire le pont (avec 10 maçons et des pierres).

En ce qui concerne les montagnes, on pourrait y passer mais les risques de mort serait très élevé (il faudra se couvrir chaudement de vêtements), les villages en hameaux ne seraient donc pas très acceuillant l'hiver mais l'été il pourrait être remplis de voyageur.
De plus traverser les montagnes prendraient beaucoup plus de temps qu'un trajet normal équivalent.

Et voilà, l'avantage ? Un meilleur IG réaliste et celà nous démarquerait réellement des RRS, de plus j'aime bien l'idée du villageois qui reste dans son chalet seul...dans un hiver plein de loups.

Ambroisie a écrit:
Oui c'est bien comme idée mais alors il faut prévoir différents types de moyen de transport :

* Cheval
* carrosse (enfin diligence en fait mais ça fait far west ça ! ^^ .. avec des horaires IG et un prix)
* Chaland (voie maritime, idem que la carrosse pour prix et horaires selon qu'il y ait des voix d'eau)

Possibilité d'acquérir Cheval, Carrosse et Chaland afin de proposer des voyages et de se faire payer pour l'escorte.
Engagement de militaires, mercenaires ou autres pour sécuriser le voyage.
Ouverture sur les attaques de brigands et sur du RP !!!

Oh pour les montagnes, engager un Guide Alpin réduirait les risques -> nouveau métier peut-être.
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MessageSujet: Re: Suggestions importantes   Suggestions importantes EmptyVen 15 Aoû - 18:43

Citation :
Citation :
Amélioration carnet d'adresse

Posté le Lundi 3 Mars

Meganilo a écrit:
Alors peut-être que certains d'entre vous ne l'ont pas remarqué on a un carnet d'adresse, il est bien mais j'aimerais qu'on l'améliore un peu, ce n'est pas indispensable mais quand même utile :

Citation :
1°) Qu'il y ait des petites cases devants les noms des personnes comme ça on pourra supprimer ou envoyer une lettre aux personnes coché.

2°) Des groupes, on aurait une option pour personnaliser son carnet et faire des groupes tel que : mes amis, noble... enfin comme on veut et quand on cliquerait sur le lien ça nous mènerait aux noms des personnes qui sont dans ce groupe.

3°) Augmenter la taille du carnet, il est trop petit, s'il pouvait être un peu plus grand ce serait bien.

4°) Pourquoi pas aussi, gérer l'affichage des nom comme les mettres de A à Z ou encore du plus récent aux plus ancien...

5°) Ne pas être obligé de remarquer le nom de la personne entièrement pour la supprimer c'est c***** (voir point n°1 je propose une solution).

6°) Quand on rajoute une personne à son carnet pouvoir appuyer sur le bouton "entrée" de son clavier plutôt que de devoir cliquer sur "ajouter", parce que beaucoup de personnes font "entrée" et du coup ça marche pas et ils ne se servent pas du carnet. (si si il y en a, je ne citerais pas de noms Laughing).

Et voilà, des petits bonus que j'aimerais bien voir apparaitre, ce n'est pas urgent à coder mais ce serait bien de le faire.

Avez-vous d'autres idées ?

[...]

Invité a écrit:
Je viens de penser à ça en écrivant IG... Pourrait on avoir la possibilité de garder une copie de ce que nous écrivons.

Sincérement je trouve déplorable que nous ayons aucune trace de nos écrits IG. Surtout quand ils sont sérieux. non pas juste, comment tu vas aujourd,hui. et etc...

Peut etre est-ce trop pour le jeu... ?!

Mirwen a écrit:
Eh oui, les paroles s'envolent les écrits restent.

Je suis pour dans un souci RP. Etant donné que, bien que ce soit écrit HRP, nous parlons RP, ce que nous disons ne peut etre utilisé contre nous que grâce à des témoignages, au moins les courriers ne portent pas à polémique.


Je ne sais pas si je suis claire Neutral

Meganilo a écrit:
Oui moi je suis assez pour parce que parfois on m'écrit une lettre super importante et j'ai complètement zappé ce que j'ai dis avant.

[...]

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MessageSujet: Re: Suggestions importantes   Suggestions importantes EmptyVen 15 Aoû - 20:59

Citation :
Citation :
Conseil du Roy

Posté le Samedi 1 Mars

fineasse a écrit:
Conseil du roi de France

Le Conseil du Roi désignait, sous l'Ancien Régime, un ensemble d'organes collégiaux, institutionnalisés et permanents chargés de préparer les décisions du Roi et de le guider de leurs avis.

La formule « Car tel est notre plaisir » (et non « notre bon plaisir ») n'était pas appliquée au hasard, mais après consultation. Charles V devait poser le principe, respecté par tous ses successeurs, selon lequel le Roi ne décide qu'après « bonne et mûre délibération »

Historique [modifier]

De tous temps, avant de prendre des décisions importantes, les souverains de France ont consulté leur entourage, ce qu'on appelait la familia. Mais ce n'est que vers le XIIe siècle qu'apparaît dans les actes royaux un organe consultatif institutionnalisé, le Conseil.

Le Conseil est la matérialisation organique et permanente de l'institution du conseil, élément capital de la monarchie capétienne. Le conseil est, pour le Roi, le droit d'appeler auprès de lui qui bon lui semble, pour le seconder et le guider de ses avis. Symétriquement, le conseil est un devoir pour tous les sujets du Roi et, plus particulièrement, pour les premiers d'entre eux, et ce qu'ils soient consultés individuellement ou collectivement (en corps).

Le gouvernement par conseil, principe essentiel du gouvernement monarchique en France, s'appuie sur des institutions intermittentes, comme les états généraux, et sur une institution permanente, le Conseil.

Du XIe au XVIe siècle [modifier]

La composition du Conseil et son évolution [modifier]

La composition du Conseil n'a cessé de varier au fil du temps, en fonction de la volonté du Roi :

* la reine, qu'il s'agisse de la reine régnante ou de la reine mère, perd en France dès le XIIIe siècle toute influence politique directe, sauf pendant les périodes de minorité royale ; elle ne siège donc pas au Conseil, sauf exceptions ;
* les rois tendent également à écarter du Conseil ces proches parents que sont les fils et petit-fils de France (fils ou petit-fils d'un roi régnant) et les princes du sang (appartenant à des branches cadettes) car ces personnages ont souvent de l'ambition politique et tendent à intriguer ;
* en revanche, le roi associe aux travaux de son Conseil son héritier (le Dauphin), lorsqu'il est en âge d'y participer ;
* les grands, laïcs ou ecclésiastiques, sont de plus en plus fréquemment réunis et consultés ; l'élément féodal et aristocratique conserve une part importante au Conseil jusqu'aux XIVe et XVe siècles, certains rois – Louis X, Philippe VI, Jean le Bon, Charles VI – ne parvenant pas à le réduire, à la différence d'autres monarques – Charles V, Louis XI, François Ier. Au XVIe siècle, de grands personnages sont appelés au Conseil en raison de leur compétence par un brevet spécial (conseillers à brevet) : feudataires, dignitaires de l'Église, présidents de cours souveraines ;
* enfin, au sein du Conseil, on assiste à la montée irrépressible des juristes, appelés légistes (parce qu'ils ont étudié la lex, c'est-à-dire le droit romain), généralement formés par l'université de Paris. La technicité croissante des matières portées devant le Conseil y conduit naturellement. Issus de la petite noblesse ou de la bourgeoisie, les légistes aident à préparer et mettre en forme juridique les décisions du Roi. Ils forment autour de ce dernier une équipe compétente de techniciens qui formeront progressivement l'ossature d'une haute fonction publique. Par ailleurs, par leur stabilité, ils incarnent la continuité de l'institution royale et introduisent un élément de permanence dans un Conseil dont la composition est fréquemment remaniée. Ces conseillers, appelés conseillers d'État à partir du règne d'Henri III, sont assistés par des auxiliaires (les maîtres des requêtes).

Dans les périodes troublées, l'effectif du Conseil tend à s'accroître (une centaine de conseillers sous Charles IX, aux pires moments des guerres de religion). Soucieux d'efficacité, les rois s'efforcent ensuite de réduire l'effectif (12 membres sous Charles V) ou convoquent des conseils restreints.

fineasse a écrit:
Les attributions et le fonctionnement du Conseil [modifier]

Le Conseil n'a qu'un rôle consultatif, la décision finale revenant toujours au Roi. Si les légistes insistent, surtout au XVIe siècle, sur les avantages du gouvernement en conseil – éclairé par ses conseillers, le Roi peut imposer des décisions plus sévères ; il peut faire porter à ses conseillers la responsabilité des décisions impopulaires – il ne fut jamais soutenu que le Roi était lié par la délibération du Conseil, sinon par les états généraux de 1355-1358 ou par les huguenots ou les ligueurs dans la seconde moitié du XVIe siècle

La vocation du Conseil est générale et s'étend à toutes les questions intéressant le gouvernement et l'administration du royaume, en temps de paix comme en temps de guerre. Au Conseil, le Roi reçoit les ambassadeurs, signe les traités, nomme les administrateurs et leur donne des instructions (appelées, à partir du XIIe siècle, mandements), élabore les lois du royaume (appelées ordonnances). Le Conseil agit également comme cour suprême, où se rend la justice royale (dite « retenue ») sur les affaires que le Roi se réserve ou décide d'évoquer devant lui.

Les réunions du Conseil, d'abord irrégulières, prennent un rythme régulier, qui devient quotidien au milieu du XVe siècle.

Le sectionnement du Conseil [modifier]

Progressivement, le conseil se spécialise en formations différentes selon la nature des affaires à traiter (sectionnement). Dès le XIIIe siècle, on peut ainsi distinguer un Conseil étroit ou Conseil secret, très restreint en nombre, et un Conseil plus vaste, qui prend de ce fait le nom de Grand Conseil.

Sous Charles VII, on voit apparaître une section spécialisée dans les affaires contentieuses. Une ordonnance de Charles VIII de 1497, confirmée par Louis XII en 1498, l'institutionnalise sous le nom de Grand Conseil : celui-ci devient une véritable cour de justice souveraine, où le roi ne vient d'ailleurs jamais, composée d'un personnel propre et chargée de statuer sur toutes les affaires contentieuses soumises directement au Roi (justice retenue).

Cette réforme permet au Conseil de se recentrer sur les affaires politiques et administratives. Mais même avec des attributions ainsi réduites, le besoin se fait sentir de créer des formations spécialisées.

François Ier crée un Conseil des Affaires, formation restreinte comprenant le chancelier, un secrétaire des commandements et quelques proches. C'est cette formation, assez informelle, qui se prononce sur la politique générale, la diplomatie, la guerre. Le Conseil proprement dit prend le nom de Conseil ordinaire ou Conseil d'État et perd une partie de son prestige, d'autant que le Roi n'y paraît plus qu'irrégulièrement. En son absence, il est présidé par le chancelier. Il comprend 50 à 60 membres.

À partir de 1560, une nouvelle section est chargée des affaires financières : le Conseil des finances, qui revient au sein du Conseil vers 1600 avec le nom de Conseil d'État et des finances.

Au XVIe siècle, le Grand Conseil s'étant complètement détaché de la personne du Roi pour devenir une cour autonome, les plaideurs obtiennent que le monarque évoque certaines causes de justice directement en son Conseil. Ces procès sont jugés lors de séances spéciales qui donnent naissance à une nouvelle section du Conseil d'État, chargée des affaires contentieuses, qui prend le nom de Conseil privé ou Conseil des parties. En théorie, le Roi y rend la justice avec ses conseillers ordinaires ; en fait, ce conseil est présidé par le chancelier et doté d'un personnel spécialisé qui ne siège que là (les cinq présidents du Parlement de Paris, les maîtres des requêtes qui rapportent les affaires, les avocats et procureurs qui représentent les parties). Il statue en cassation sur les jugements des cours souveraines, y compris le Grand Conseil, les évocations, les règlements de juge, les différends relatifs aux offices royaux et aux bénéfices ecclésiastiques, les rapports entre catholiques et protestants, etc.

fineasse a écrit:
En France, sous l'Ancien régime, le Grand Conseil était une formation judiciaire du Conseil du Roi.

Créé par un édit d'août 1497, puis confirmé en 1498 par Louis XII, le Grand Conseil était à l'origine destiné à soulager le Conseil du Roi des requêtes judiciaires qui lui étaient adressées par des plaideurs.

Présidé de droit par le chancelier de France, et composé d'un personnel spécifique d'officiers (propriétaires de leur charge), le Grand Conseil avait un ressort territorial étendu à l'ensemble du royaume. En revanche, il n'avait qu'une compétence d'attribution, dépendant de la volonté royale, et pouvait être saisi :

* par voie d'évocation :

* générale comme le contentieux des bénéfices ecclésiastiques après le Concordat de Bologne de 1516 ou le contentieux entourant la bulle Unigenitus ;
* particulière, c'est-à-dire sur requête du Roi ou d'un puissant personnage.

* par voie d'attribution, comme par exemple les règlements de juge en cas de conflit de juridiction et une partie du contentieux administratif.

Extrêmement critiqué comme juridiction d'exception, le Grand Conseil subsista néanmoins jusqu'à la Révolution.
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MessageSujet: Re: Suggestions importantes   Suggestions importantes EmptyVen 15 Aoû - 20:59

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Suite du message précédent

fineasse a écrit:
Un office est dans la France du bas moyen âge et de l'époque moderne, une dignité personnelle consentie par un souverain ou un seigneur à un individu pour le faire participer à l'exercice de sa souveraineté ou de sa seigneurie. L'office constitue jusqu'au XVIe siècle le moteur de fonctionnement de l'administration.

Le titulaire de l'office est appelé officier. Il doit, en échange de la dignité que lui confère l'office et des gages qui lui sont rattachés, accomplir un service administratif. Sous cette appellation d'office sont regroupés un très grande diversité de situations : un secrétaire d'État, agent royal de rang ministériel est autant un officier qu'un auneur de drap qui contrôle la régularité des transactions de draps sur les marchés. Dès le XVe siècle le principe fut admis qu'un officier ne pouvait être privé de son office que pour lèse-majesté.

Ce faible contrôle du souverain sur ses offices fut renforcé par une tendance à l'hérédité et à la vénalité de l'office, ce qui ne fut pas officialisé avant l'édit de la Paulette de 1604. Cette vénalité de l'offfice pouvait profiter au roi puisqu'il pouvait ainsi remplir ses caisses de l'argent des ventes d'offices. Il n'est pas rare qu'ainsi des offices soient dédoublés pour mieux profiter aux finances monarchiques. Le roi, n'ayant donc plus qu'un contrôle distant sur ses officiers, confia les tâches cruciales à des commissaires révocables à volonté. Pourtant nombre d'offices, notamment les plus importants, ceux de la Cour, ne furent pas soumis à la vénalité. C'est le cas notamment des offices de secrétaire d'État. En revanche, certains offices pouvaient représenter des investissements très importants tout en n'étant que d'un très faible rapport financier : l'office de secrétaire du roi par exemple, baptisé par ses détracteurs (la noblesse ancienne) "savonnette à villain" était vendu par la monarchie à plusieurs dizaines de milliers de livres (mais conférait à son détenteur la noblesse après 20 ans d'exercice). C'est surtout pendant la régence d'Anne d'Autriche que les officiers des cours souveraines obtiennent l'anoblissement, en 1644 pour les maîtres des requêtes et les magistrats du parlement de Paris et du Grand Conseil, en 1645 pour ceux de la Chambre des comptes et de la Cour des aides

Les officiers les plus célèbres restent les parlementaires, possesseurs d'un office de judicature vénal, qui n'était pas soumis à l'approbation royale. Durant tout le XVIIIe siècle, ils furent des opposants déclarés de la politique royale.

fineasse a écrit:
Parlement de Paris

Le parlement de Paris est une institution française de l'Ancien Régime. Il fait partie des « cours souveraines », rebaptisées « cours supérieures » à partir de 1661 (début du règne personnel de Louis XIV).

Issu de la Curia Regis médiévale, le parlement apparaît au milieu du XIIIe siècle et prend progressivement son autonomie pour juger le contentieux sous forme d'un organe spécialisé aux sessions régulières, la curia in parlamento, que Saint Louis établit dans l'île de la Cité, à côté du Palais royal, et qui reçoit sa première réglementation générale avec une ordonnance de Philippe III le Hardi en 1278.

À partir du XVe siècle, treize autres parlements furent créés ; néanmoins, celui de Paris demeura la plus importante cour du royaume. On le mentionnait souvent simplement par « le Parlement ».

Rôle [modifier]

Attributions judiciaires [modifier]

Le parlement bénéficie de la justice déléguée, qui lui permet de rendre ses arrêts au nom du roi. Représentant le roi au plus haut niveau dans ses prérogatives judiciaires, il jouit d'une compétence étendue à tout le royaume. En 1278, est d'ailleurs créée au sein du parlement de Paris une section chargée des causes venues « de la terre qui est gouvernée par droit écrit », c'est-à-dire le Midi de la France.

Le parlement est une cour souveraine, c'est-à-dire que ses décisions ne sont pas susceptibles d'appel. Mais le roi peut présider la cour, en modifier les sentences, interrompre une procédure ou évoquer une affaire devant son Conseil. Sur requête d'un plaideur, présentée par un des maîtres des requêtes de l'hôtel, il peut casser l'arrêt pour erreur et renvoyer l'affaire devant la cour pour que celle-ci statue à nouveau ; cette procédure est l'ancêtre de la cassation.

Le parlement juge en première instance les causes concernant les vassaux du roi. À partir de 1278, néanmoins, la plupart de ces causes sont portées devant les bailliages et les sénéchaussées, et seuls les grands féodaux ou ceux qui jouissent d'un privilège personnel reçu du roi relèvent du parlement.

Le parlement juge en appel des décisions des juridictions royales inférieures (bailliages, prévôtés) et des justices seigneuriales de son ressort (près de la moitié du royaume).

fineasse a écrit:
Attributions non judiciaires [modifier]

Le parlement conserve des attributions proprement administratives : surveillance des administrateurs locaux, participation à l'édiction de certaines ordonnances. Le roi le consulte fréquemment sur sa politique, notamment en période de crise, l'invite à participer aux réformes judiciaires ou administratives qu'il met en œuvre.

Pour combler les lacunes de la loi ou fixer les règles de procédure applicables devant lui, le parlement peut rendre des arrêts de règlement.

Enfin, il enregistre les ordonnances et édits royaux, ce qui les rend opposables dans les décisions de la Cour (cette formalité équivaut en quelque sorte à la publication au Journal officiel). Si le parlement juge la loi non conforme à l'intérêt de l'État, il dispose d'un droit de remontrance, qui lui permet de refuser de l'enregistrer et de présenter des observations au roi. Il existe trois degrés : la « remontrance » proprement dite, la « représentation » et le plus simple, la lettre. Pour imposer sa volonté au parlement, le roi peut en premier lieu émettre une lettre de jussion qui ordonne expressément au parlement d'enregistrer. Si l'assemblée s'obstine encore par des « remontrances itératives », le roi peut forcer l'enregistrement par la tenue d'un lit de justice. Entre 1673 et 1715, le droit de remontrance est retiré au parlement, de fait, par Louis XIV, qui exige l'enregistrement de ses décisions avant que le parlement émette d'éventuelles remontrances.

fineasse a écrit:
Composition et organisation [modifier]

Jusqu'à la fin du XIIIe siècle, le parlement comprend des prélats et barons du royaume, des officiers palatins et des agents locaux du roi, baillis ou sénéchaux, autour d'officiers professionnels, les maîtres et conseillers du parlement, recrutés pour l'essentiel parmi les légistes du Conseil du roi. Progressivement, ces derniers éclipsent les autres catégories de membres et assurent seuls le fonctionnement du parlement.

La chambre au plaid, devenue ensuite la grand-chambre, est le cœur du parlement. Elle juge en appel les sentences des juridictions inférieures de son ressort. Les cas de crime de lèse-majesté lui sont soumis, ainsi que les procès concernant les pairs, les apanages, les parlementaires et les affaires de la régale. Au total y siègent plus de cent magistrats (premier président nommé par le roi, présidents à mortier, conseillers) et les ducs et pairs, qui tiennent particulièrement à ce grand privilège. Le roi vient y tenir ses lits de justice. Le parlement y siège « toutes chambres assemblées » pour les décisions importantes.

Mais très tôt, le parlement se spécialise dans ses structures. L'ordonnance de 1278 distingue déjà plusieurs chambres. On distingue en plus de la grand-chambre :

* les chambres des enquêtes, chargées des enquêtes judiciaires (il en exista jusqu'à cinq, au XVIe siècle), où près de soixante quinze magistrats instruisent les affaires ;
* la chambre des requêtes (unique sauf de 1580 à 1771), juridiction chargée de juger les personnes bénéficiant de lettres de commitimus (privilège de juridiction) et les établissements ecclésiastiques bénéficiant de lettres de « garde gardienne » avec environ une quinzaine de magistrats (président et conseillers) ;
* la Tournelle, ou chambre criminelle, créée en 1515, chargée des affaires de grande criminalité entraînant la peine de mort, la condamnation aux galères ou le bannissement. Elle est formée des présidents et conseillers de la Grande-chambre siègeant à tour de rôle pendant six mois ;
* la chambre de la marée, chargée des affaires relatives au commerce du poisson, tâche importante dans un pays catholique qui pratique assidûment le jeûne du carême ;
* le parquet composé de près de cinquante personnes comprenait le procureur général et ses substituts, des avocats généraux, qui reçoivent leurs ordres du roi et les décisions royales pour l'enregistrement. S'y adjoignent deux greffiers en chef, les greffiers ainsi que les huissiers.

Des chambres temporaires peuvent venir s'y ajouter. C’est le cas de la chambre ardente créée en 1679 pour instruire l'affaire des poisons.

En 1590, Henri IV crée un parlement rival de celui de Paris à Tours, où se rendent les parlementaires qui lui sont fidèles. Le premier président Achille de Harlay s’y rallie immédiatement[1]. Avec l’édit de Nantes, une chambre de l’édit est créée, pour juger de l’application de l’édit.

Les plaideurs sont représentés par près de mille avocats et procureurs.

Les parlementaires sont des officiers propriétaires de leurs charges. Inamovibles depuis 1497, ils la transmettent à leurs héritiers grâce à la redevance annuelle de la paulette. Depuis 1644 ils ont obtenu la noblesse au premier degré. En 1665, une ordonnance fixe le prix d'acquisition à 300 000 livres pour un président à mortier et à 100 000 livres pour un conseiller. Les prix baissent considérablement au XVIIIe siècle. Les compétences juridiques des futurs magistrats sont vérifiées par un examen organisé par les parlementaires en exercice (les candidats étant le plus souvent des membres de leur famille), aussi les contemporains déplorent l'inculture de beaucoup de candidats. Beaucoup s'indignent également de l'extrême jeunesse de beaucoup de conseillers (il y en eut à 19 ans) et même de présidents (dès 20 ans). Aussi les ordonnances de 1660 et 1665 fixent à quarante ans l'âge pour acquérir une présidence, vingt-sept ans pour les conseillers, trente ans pour les procureurs. Mais elles furent peu appliquées. Cette piètre qualité de nombreux parlementaires induisait un fort absentéisme, aggravé par la longueur des "vacances" annuelles. La liquidation des affaires était de ce fait extrêmement lente. Cependant le parlement connut quelques familles éminentes : les Harlay, les Maupeou, les Ormesson, les Selve.

Le parlement de Paris fut supprimé en 1771 par le chancelier Maupeou qui le remplaça par six conseils supérieurs à Arras, Blois, Clermont, Lyon, Paris, et Poitiers. Les charges y étaient amovibles et non vénales, mais il fut difficile de trouver des candidats. À son avènement en 1774, Louis XVI rétablit le parlement de Paris qui put ainsi reprendre son opposition à l'absolutisme en prétendant défendre les intérêts des Français tout en bloquant les réformes.

Le parlement de Paris a été exilé à trois reprises à Pontoise : en 1652, en 1720 et en 1753.

fineasse a écrit:
États généraux (France)

Sous l'Ancien Régime, on désignait par états généraux les assemblées exceptionnelles convoquées par le roi de France pour traiter d'une crise politique, en général une guerre ou une question diplomatique, et décider d'une aide militaire ou fiscale. Véritables assemblées des représentants des peuples du royaume, fondées sur le principe fondamental selon lequel ils ne sont pas des peuples tributaires, mais libres, et qu'aucune contribution ne peut être exigée d'eux sans leur consentement, elles n'avaient aucun rôle législatif ou juridictionnel comme les parlements et ne doivent pas être confondues avec eux.

Institution créée en 1302 par le roi Philippe le Bel, en réaction contre la bulle ausculta fili, les états généraux se réunirent vingt-et-une fois en 487 ans. Les derniers, qui furent convoqués en mai 1789 par Louis XVI pour résoudre la crise financière due aux dettes de l'État, furent l'occasion d'une conjuration (le Serment du Jeu de Paume) qui décida d'abolir les institutions de l'Ancien régime et de les remplacer par une constitution écrite, et qui fut le commencement de la Révolution française.

Fonction institutionnelle et politique des états généraux dans le royaume [modifier]

L'assemblée des états généraux était composée de députés des différents états provinciaux répartis selon les trois ordres, c'est-à-dire la noblesse, le clergé et le tiers état qui représentaient respectivement les habitants des seigneuries laïques, ecclésiastiques et urbaines de leurs provinces respectives.

Le clergé de France avait lui aussi, par ailleurs, une assemblée générale au niveau national composée de députés provinciaux pour délibérer sur des questions qui lui étaient propres. Mais la noblesse et le tiers état ne disposaient d'assemblées propres qu'aux niveaux respectivement provinciaux (les différentes noblesses provinciales et leurs privilèges particuliers) et locaux (les municipalités de chaque villes et leurs privilèges particuliers).

L'élection des députés de chaque province aux états généraux se faisait par une élection au sein d'assemblées primaires provinciales, elle-mêmes séparées en trois collèges correspondant aux trois ordres. Les membre de ces assemblées primaires étaient pour la noblesse des représentants de toutes les familles maintenues, pour le clergé les titulaires des principaux sièges ecclésiastiques ou abbatiaux, et pour le tiers état les représentants des villes ayant un consulat ou un échevinage.

La décision se prenait par un débat, puis par un vote par ordre, chacun d'eux disposant d'une seule voix; elle portait d'une part sur sur l'importance globale de l'aide en hommes de guerre et en monnaie, ensuite sur la répartition de ces aides entre chacune des provinces. Celles-ci convoquaient ensuite une assemblé provinciale pour répartir la levée en hommes et en deniers entre les différentes villes ou seigneuries de la campagne selon une procédure qui était différente selon qu'il s'agissait de pays d'états ou d'élection. Lorsque la contribution financière du pays était directe, elle était ensuite répartie entre les différentes paroisses (qu'elles relèvent d'un fief ecclésiastique, noble ou urbain), puis dans chaque paroisse entre les différentes familles d'habitants.

Les ordres du jour étaient préalablement établis sous forme de doléances des autorités locales et provinciales recueillis dans des cahiers de doléances.
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MessageSujet: Re: Suggestions importantes   Suggestions importantes EmptyLun 18 Aoû - 18:24

Citation :
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Les rôles dans la justice

Vendredi 22 Février

Jacques a écrit:
Voici un peu une liste des fonctions de la justices,( pas complet cela viendra) et on peut très bien faire cela en RP pour commencer avec une mise en place au chatelet d'une police.

Maréchal de France

Le maréchalat de France est la plus haute distinction militaire française. Le titre de maréchal de France, ou d'amiral de France – son équivalent pour les marins – constitue une dignité dans l'État. Dans la période étudiée, la France peut en compter 329.

Maréchal de France est un terme formé à partir de celui de maréchal. La fonction de maréchal de France fut créée par Philippe Auguste, vers 1190, pour Albéric Clément.

Au siècle suivant, cette fonction devint un des grands offices de la Couronne, désignant un commandant militaire, subordonné au connétable.

Après l'abolition de l'office de connétable par Richelieu en 1624, les maréchaux deviennent les chefs suprêmes de l'armée. Parfois le roi crée une charge de maréchal général des camps et armées du roi, qu'il confie au plus prestigieux de ses maréchaux.

En plus de leurs fonctions militaires, les maréchaux ont aussi la responsabilité du maintien de l'ordre dans les campagnes, par l'intermédiaire des prévôts des maréchaux, d'où le surnom de « maréchaussée » que l'on donne parfois à la gendarmerie.
Jusqu'en 1791, date de l'abolition de cette charge, il y eut 257 maréchaux de France.

Prévôt

Le terme prévôt vient du latin præpositus, préposé. Au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, le prévôt est un agent du seigneur ou du Roi chargé de rendre la justice et d'administrer le domaine qui lui est confié.
En France

Dans le vieux droit français, le mot prévôt a plusieurs sens et s’applique à plusieurs types de fonction. Étymologiquement (præpositus), il s’applique à toute personne placée à la tête d’une branche du service public, une position qui, selon les vieux principes, va de pair avec un droit de juridiction.
À partir du XIe siècle, les Capétiens retirent l'administration du domaine royal aux nobles pour la confier à des prévôts, généralement des roturiers aisés, qui possèdent le droit de percevoir les revenus du roi dans leur conscription ou prévôté. Cette pratique, bénéfique pour les finances royales.

Le prévôt royal
Les prévôts royaux exercent la fonction la plus basse dans la hiérarchie des juges royaux. Cependant, il faut garder à l’esprit que les « juges subalternes » ont eu différentes désignations selon la région de France où ils exerçaient leur fonction. En Normandie et en Bourgogne, on les appelait des châtelains, dans le Sud, des viguiers. Sa juridiction s'étend au domaine royal.

Suggestions importantes Le prévôt seigneurial
Il exerce la même fonction que le prévôt royal mais sa juridiction s'étend aux terres seigneuriales, dépendantes du Royaume de France.

Le prévôt des maréchaux
Sous l'Ancien Régime, le prévôt des maréchaux, un officier de police militaire connu pour sa grande sévérité, juge en dernier ressort et sans appel les crimes et délits commis par les vagabonds (souvent des déserteurs) et les gens de guerre, et les cas prévôtaux, crimes graves commis sur les grands chemins. Le prévôt des maréchaux de l'Île-de-France était appelé spécifiquement prévôt de l'Île ; ses attributions étaient complémentaires de celles du prévôt de Paris.

Le prévôt de l'hôtel ou grand prévôt de France
Cet officier d'épée, dont la juridiction s'étend sur le Louvre ainsi que sur toute la Maison du roi, juge en premier ressort des causes civiles (l'appel était porté au Grand Conseil) et en dernier ressort des causes criminelles et de police qui touchent la Cour

Le prévôt des marchands
Le prévôt des marchands gérait les mesureurs de blé, les crieurs, les jaugeurs et les taverniers. On devenait prévôt des marchands à titre de fief par don spécial du roi ; le prévôt des marchands percevait les droits à payer pour la livraison et la vérification des mesures. Sous l'Ancien Régime, la fonction se rapproche de celle d'un maire. Le Prévôt des marchands de Paris est le chef de la municipalité parisienne.

Le prévôt de Paris
Le prévôt de Paris est l'officier royal placé à la tête du Châtelet. Il est chargé de représenter le roi dans la ville, vicomté et prévôté de Paris. À partir du XVIe siècle, la charge du prévôt est partagée entre le lieutenant civil, le lieutenant criminel et le lieutenant de police. La charge de prévôt de Paris subsiste cependant jusqu'en 1792.

L''échevins ( sergent)
Au Moyen Âge, c'est un magistrat chargé de la police et de la justice seigneuriale. Il est le plus souvent choisi et nommé par les grands feudataires ou élu par les bourgeois et est parfois aussi appelé consul ou Jurat.
A l'époque moderne une partie même de leurs fonctions judiciaires passa entre les mains des baillis, et dans beaucoup d'endroits les échevins ne furent plus que des officiers municipaux, conseillers du maire.
Les échevins de Paris étaient les assesseurs du prévôt des marchands et siégeaient avec lui à l'hôtel de ville.

fineasse a écrit:
Citation :
Au Moyen Âge, les sergents dit d'armes sont des soldats permanents, qui ne sont au départ que des forces d'appoint en campagne. Les simples chevaliers, tout comme les villes, évêques, abbayes ou même les corporations en ont à leur service. Lorsqu'ils servent à maintenir l'ordre, on emploie plutôt le terme de ministériaux ; lors Philippe Auguste, avant de partir en Croisade, crée deux fonctions portant ce nom :

* les sergents royaux : chaque prévôt dispose de sergents pour exécuter ses décisions de justice ;
* et des sergents d'armes, qui lui servent de gardes du corps.

Les premiers portèrent ensuite le nom de sergents des maréchaux jusqu'en 1501 et la création des premières compagnies de maréchaussée réglées, dont les cavaliers sont appelés archers jusqu'en 1760. Ils sont les ancêtres de la gendarmerie nationale française.

Le sergent devient, plus tard, celui qui maintient l’ordre serré sans lequel la bataille pouvait mal tourner. Ce serre-gens porte alors une arme distinctive : une hallebarde. Le sergent des troupes à pied se dénomme maréchal des logis dans les troupes historiquement dotées de chevaux. L’appellation maréchal des logis provient du fait que le militaire porteur de ce grade était responsable des écuries.

Les armées de toutes les époques ont multiplié les spécialités des sergents ; on trouve :

* sergent recruteur ;
* sergent instructeur ;

fineasse a écrit:
Citation :
La justice seigneuriale est issue de la féodalité et se caractérise par une délégation du pouvoir royal aux seigneurs, le roi étant juridiquement la source de toute justice (une justice qu'au XIIIe siècle Louis IX rend encore personnellement à l'occasion pour ces propres domaines). La justice seigneuriale, moins lente et donc moins coûteuse que la justice royale, géographiquement plus proche des justiciables, permet également la diffusion des ordonnances et édits royaux au niveau local, ainsi que l’application des redevances seigneuriales (cens, banalités, droits de mutation, champart, saisine). Les seigneurs ont aussi un rôle de police administrative concernant les poids et mesures, la voirie, le contrôle des prix, les marchés, le fermage, les droits de passage. La possession de la justice constituant un important élément de prestige, les seigneurs n’hésitent pas à planter des poteaux de justice armoriés, qui permettent de marquer les limites territoriales de la seigneurie.

Jusqu'au XVIe siècle, la cour seigneuriale est présidée par le seigneur, ou l’un de ses représentants : prévôt, bailli, sénéchal ou simple juge. Le seigneur ne juge plus personnellement depuis le XVIe siècle. Il est alors tenu de nommer un juge possédant des compétences juridiques reconnues (diplôme d'une faculté de droit), être pourvu de gages suffisants, et avoir été agréé par la juridiction royale dont il dépend.

La Révolution de 1789 supprime les justices seigneuriales et leur substitue les justices de paix (loi des 16-24 août 1790) qui fonctionneront dans chaque chef-lieu de canton jusqu'en 1958.

Les trois niveaux de justice seigneuriale [modifier]

On distingue trois degrés de justice seigneuriale :

* Justice haute ( ou "haute justice"): le seigneur (ou plus exactement le juge seigneurial) peut juger toutes les affaires et prononcer toutes les peines, dont la peine capitale, celle-ci ne pouvant toutefois être exécutée qu'après confirmation par des juges royaux (appel obligatoire, porté devant les parlements). La haute justice jouit de la plénitude de juridiction au civil comme au pénal.
* Justice moyenne (ou "moyenne justice") : le seigneur peut juger les rixes, injures et vols. Les délits ne peuvent être punis de mort. Pratiquement, la moyenne justice joue un rôle important au civil, notamment en matière de successions et de protection juridique des intérêts des mineurs : apposition de scellés, inventaire des biens des mineurs, nomination des tuteurs, etc.
* Justice basse (ou "basse justice") : le seigneur peut juger les affaires de moindre importance (en fait les menues contestations de la vie courante, sanctionnées par une faible amende);

Composition du tribunal [modifier]

Le tribunal seigneurial se compose, théoriquement, de trois personnes :

* Le juge, appelé parfois prévôt, bailli, sénéchal, vice-gérant, ou viguier selon les régions, qui prononce la sentence.
* Le procureur, appelé procureur fiscal, qui représente le ministère public, et engage les poursuites.
* Le greffier, qui transcrit les jugements et tient les archives de la justice.


Parfois, la justice seigneuriale est plus étoffée, généralement quand son ressort est étendu géographiquement, et son activité importante. On y rajoute alors :

* Le juge des appélations, qui juge en appel.
* Le lieutenant de justice, adjoint du juge, qui le remplace le cas échéant dans ses fonctions.
* Le substitut du procureur, adjoint du procureur fiscal.
* Le sergent, aux fonctions proches de celles des huissiers actuels, existe obligatoirement dans les hautes et moyennes justices, et souvent en fait dans les basses justices. C'est lui qui, notamment, doit remettre aux justiciables les assignations devant le tribunal.

Le seigneur est tenu de posséder une salle où rendre la justice (que l'on appelle l'auditoire) et une prison avec geôlier, qui doivent être maintenues en bon état.
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Citation :


Suite du message précédent

fineasse a écrit:
Citation :
Le chancelier est le deuxième grand officier de la couronne dans l’ordre des préséances. Il y a toujours un chancelier chef de la justice et il devient de fait l’officier le plus important de la couronne. À partir du XVIe siècle, il n’est plus obligatoirement un ecclésiastique, c’est un des effets de l’augmentation de la multiplication des facultés de droit qui forment des laïcs très compétents capables de diriger la justice. Quel que soit son nom, au XVIe siècle, c’est toujours un juriste de talent. C’est un homme qui a l’expérience de la justice, qui a présidé des cours souveraines en province ou à Paris. C’est un homme du sérail qui a fait une carrière. Ses pouvoirs sont extrêmement vastes : il propose, prépare et vérifie les lois. C’est le développement de la magistrature royale. Beaucoup ont prolongé leur activité par des responsabilités politiques : plusieurs sont devenus des hommes politiques et ont siégé au conseil du roi ou ont inspiré la politique du roi. Sous François Ier, le concordat de Bologne en 1516 a été négocié par le chancelier Antoine Duprat. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, c’est la figure de Michel de l'Hospital qui domine. En cas de maladie ou de disgrâce du chancelier, pour que justice soit rendue, il y a un suppléant à ce dernier : le garde des sceaux.

Depuis Louis XIV, le chancelier, sous l'influence de Colbert, a été écarté de toute participation au maniement des finances.

Rattaché par ses fonctions mêmes à l'institution de la monarchie et non à la personne du Roi, le Chancelier est inamovible. Le roi peut toutefois lui retirer en tout ou partie l'exercice de son office pour le confier à un garde des sceaux, révocable.

La chancellerie [modifier]

Pour l'assister, le Chancelier disposait :

* pour le sceau, des maîtres des requêtes et des officiers propres de la chancellerie.
* pour les Conseils, des conseillers d'État, maîtres des requêtes, secrétaires-greffiers, avocats et huissiers ;
* pour le travail législatif et judiciaire, des conseillers d'État et des maîtres des requêtes

Le personnel propre de la chancellerie était très réduit : deux secrétaires dont un « premier secrétaire » et quelques rédacteurs, au total à peine une douzaine d'employés.

fineasse a écrit:
Citation :
Connétable

Connétable (du latin comes stabuli, le comte de l’étable, comprendre comte chargé des écuries et donc, à l’origine, de la cavalerie de guerre) était une haute dignité de nombreux royaumes médiévaux. Selon les pays son rôle était généralement de commander l’armée et de régler les problèmes entre chevaliers ou nobles, via un tribunal spécial, comme la Court of Chivalry anglaise ou la juridiction du point d'honneur française. Parfois, il avait aussi un pouvoir de police. Le connétable était secondé par un ou plusieurs maréchaux.

La fonction de connétable n'est pas une tenure, mais une fonction de ministérial.

Le connétable sous l'Ancien Régime apparaît dès la dynastie mérovingienne. Son rôle se cantonnait à la gestion des écuries royales. Mais suite à l'effritement du pouvoir royal, ce dernier prend de l'ampleur envers tout les corps d'armée. Même après la restauration du pouvoir royal à partir du XVI° siècle, le connétable garde le plus haut grade au sein de l'Armée Française. Il dispose également d'une juridiction spéciale, le Tribunal de la Connétablie, où siègent en son nom les maréchaux de France et leurs prévôts.

fineasse a écrit:
Citation :
Le bailli était dans l'Ancien Régime français le représentant de l'autorité du roi ou du prince, chargé de faire appliquer la justice et de contrôler l'administration en son nom.

Il était à l'origine porté par des commissaires royaux qui rendaient la justice, percevaient les impôts et recevaient, au nom de la couronne, les plaintes du peuple contre les seigneurs. Leur juridiction, régularisée avec les Capétiens fut d'abord très étendue ; mais l'abus qu'ils firent de leur puissance obligea les rois à la réduire, et vers le XVIe siècle, ils n'étaient plus que des officiers de justice.

Néanmoins, leur office était noble et d'épée ; Charles IX, en 1560, les déclara officiers de robe courte.

La juridiction en charge d'un bailli s'appelle un bailliage.

En Suisse, sous l'Ancien Régime, le bailli était le gouverneur d'une prévôté (Landvogt).

La fonction de bailli existe toujours, notamment dans les îles Anglo-Normandes.

On appelait aussi baillis, baillis seigneuriaux, de simples officiers de justice seigneuriale, dits de robe longue ou petits baillis, pour les distinguer des baillis royaux.

Certains gardiens de châteaux servant de prison portaient ce titre.

Dans l'ordre de Malte, on donne le nom de baillis à des dignitaires supérieurs aux commandants et inférieurs aux grands prieurs.

fineasse a écrit:
Citation :
La charge d'amiral de France a été créée en 1270 par saint Louis, au cours de la VIIIe croisade. C'est alors une dignité équivalente à celle de connétable de France, et un grand office de la Couronne.

L'amiral de France a la charge des côtes de Picardie, de Normandie, d'Aunis et de Saintonge. En temps de guerre, il est chargé de rassembler les navires marchands français pour constituer la flotte. Il doit armer, équiper et ravitailler les navires pour la course, donner les lettres de marque aux corsaires (la course est alors la forme principale de guerre maritime). En temps de paix, il s'occupe de l'entretien de la flotte royale, quand elle existe, mais surtout du commerce maritime et de la flotte marchande.

Durant l'ère moderne, peu d'amiraux ont été des marins — d'ailleurs, à l'exception de Claude d'Annebaut, aucun d'entre eux n'a commandé effectivement la flotte. Il faut dire que les pouvoirs réels de l'amiral sont plutôt minces, en partie à cause de la concurrence des autres amirautés (l'amiral des mers du Levant pour la Provence, l'amiral de Bretagne et l'amiral des mers du Ponant pour la Guyenne), du généralat des galères puis du secrétariat d'État à la Marine.

La charge a surtout beaucoup d'importance politique, tout comme la connétablie (d'où d'ailleurs la suppression de ces deux charges). Pourtant, la charge est lucrative : à l'amiral reviennent une partie des amendes et confiscations prononcées par les sièges d'amirauté, droit d'épave, droits d'ancrage et de congé, droit de naufrage, un dixième des prises de guerre, etc.

Il y a enfin des pouvoirs d'ordre juridique, comparables à ceux exercés par le connétable et les maréchaux : c'est la juridiction de la Table de marbre (siège de l'amirauté) à Paris. Il existe également un autre siège général, établi à Rouen, et des sièges particuliers sur les côtes (une cinquantaine environ). Ces tribunaux connaissent de la pêche, la course, les délits et les crimes commis dans les ports, etc.

L'amirauté de France est supprimée en 1627 par le cardinal de Richelieu qui était grand maître de la navigation (charge nouvellement créée) et qui voulait avoir l'ensemble du pouvoir naval à sa disposition. Louis XIV rétablit l'office par l'édit du 12 novembre 1669, mais plutôt comme une charge honorifique et lucrative : le premier nouveau titulaire est le comte de Vermandois, qui à l'époque a 2 ans. Par la suite, seul le comte de Toulouse va s'intéresser à sa charge (il va diriger par exemple le conseil polysynodique de la Marine).

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les amirautés passent complètement sous le contrôle des secrétaires d'État à la Marine

fineasse a écrit:
Citation :
Maréchal de France


Le maréchalat de France est la plus haute distinction militaire française. Le titre de maréchal de France, ou d'amiral de France – son équivalent pour les marins – constitue une dignité dans l'État. Dans la période étudiée, la France peut en compter 329.

Époque monarchique [modifier]

Maréchal de France est un terme formé à partir de celui de maréchal. Le titre de maréchal de France fut créée par Philippe Auguste, vers 1190, pour Albéric Clément.

Au siècle suivant, cette fonction devint un des grands offices de la Couronne, désignant un commandant militaire, subordonné au connétable. Après l'abolition de l'office de connétable par Richelieu en 1624, les maréchaux deviennent les chefs suprêmes de l'armée. Parfois le roi crée une charge de maréchal général des camps et armées du roi, qu'il confie au plus prestigieux de ses maréchaux.

En plus de leurs fonctions militaires, les maréchaux ont aussi la responsabilité du maintien de l'ordre dans les campagnes, par l'intermédiaire des prévôts des maréchaux, d'où le surnom de « maréchaussée » que l'on donne parfois à la gendarmerie.

Jusqu'en 1791, date de l'abolition de cette charge, il y eut 257 maréchaux de France.

Jacques a écrit:
organigramme:..... je le refais plus simple on ne vas pas faire des histoires juste pour un fond .
Suggestions importantes Organigrammero8

[...]


fineasse a écrit:
Citation :
L'office de lieutenant général de police concentrait sous l'ancien Régime les fonctions de police et de sûreté des grandes villes.

La police, définie par Joseph Guyot comme « l'ordre, le règlement établi dans une ville pour tout ce qui regarde la sûreté et la commodité des habitants », désigne également « la juridiction établie pour l'exercice de la Police. » Cette notion, qui rencontre un vif succès institutionnel et doctrinal de la fin du XVIIe au milieu du XVIIIe siècle, a fait l'objet du Traité de la police, ouvrage fondamental du commissaire au Châtelet Nicolas Delamare. Cet auteur attribue aux autorités responsables de la police onze champs de compétence :

* la religion
* les mœurs
* la santé
* l'approvisionnement et les vivres
* la voirie
* la tranquillité et la sécurité publique
* les sciences et arts libéraux
* le commerce
* la réglementation concernant les serviteurs, domestiques et manœuvriers
* les manufactures et arts mécaniques
* et la gestion de la pauvreté.

Les matières citées correspondent à la notion d'« administration », développée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Le champ actuel de la police, qui tend à se limiter à l'ordre public sécuritaire, ne doit donc absolument pas être confondu avec le domaine particulièrement large qu'on lui attribue à l'époque.
C'est pourtant cette préoccupation de sécurité publique, d'instauration d'un ordre public, qui déclenche la réforme de la police à la fin du XVIIe siècle à Paris puis dans le reste du royaume.
Lorsque Louis XIV accède au trône, la situation de sa capitale, ville la plus peuplée d'Europe , est véritablement catastrophique. Dix ans après la Fronde, la sécurité n'est pas assurée et les rues, dépourvues d'éclairage public, constituent des repaires propices au déploiement d'activités criminelles de toute nature. Des assassinats sont commis quotidiennement et il est peu sûr de sortir le soir sans une escorte armée . La ville est pleine de mendiants qui pratiquent le vol, provoquent des troubles et propagent des maladies épidémiques.



Cet état de fait se double de défaillances de la part des autorités parisiennes : de nombreux crimes ne sont pas poursuivis par les agents royaux qui se consacrent à leurs fonctions les plus rémunératrices et la justice est répartie entre des mains multiples.
Il en résulte une grande incohérence, lourdement préjudiciable à l'administration de la ville. Quelques années après son accession au trône, une fois l'ordre rétabli dans les finances du royaume, le roi prend conscience de cette situation et de la nécessité de réformer profondément la police dans ses villes. Louis XIV, qui désire « l'ordre en toutes matières » , est notamment persuadé de l'importance de la police de Paris pour la sûreté du royaume, alors que le Parlement est puissant et la ville capable des plus grands tumultes.
Le roi va tenter de remédier à ces périls en créant une administration rationalisée et efficace. Cette réforme, soutenue par Colbert, est significative des efforts de la royauté pour faire triompher la notion d'État au XVIIe siècle .

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