Olbrie s'ennuyait ferme dans la petite ville. Il avait cherché un tripot mais n'en avait pas trouvé. Une étuve mais elle était fermée. Un adversaire pour se battre mais nul n'avait voulu.

Alors, en cette matinée ensoleillée, il avait aperçu la forêt qui s'étendait par dessus le lac, roulant mollement sur les pentes qui s'elevaient depuis les faubourgs de la bourgade.

Et une idée de gamin lui vint. C'était la fin de l'été après tout, la saison des cueillettes, des glanages, des mures, des champignons. Et il y avait un fruit, en particulier, qu'il avait bien envie de décrocher de sa branche...

Aussi, il s'arreta devant la grille des De la Tour, et la secoua sans ménagements, sous l'oeil effaré mais pas tres courageux du valet de service.


Eloïse !!! Eloïse !!! Mettez vos bottes et venez ! Je vous enlève à cette baraque, on va prendre l'air !

Eloïse était rentrée quelques heures plus tôt dans la maison des de La , le temps de prendre un peu de repos et une légère collation.
La nuit avait été longue mais pleine de rebondissements.
Elle était assise près d'une fenêtre l'esprit occupé par d'agréables pensées quand elle entendit un vacarme effroyable.

Un bruit de ferraille assourdissant et des cris.
Elle ouvrit la fenêtre et un sourire illumina son visage quand elle reconnu l'auteur de ce raffût.

Eloïse !!! Eloïse !!! Mettez vos bottes et venez ! Je vous enlève à cette baraque, on va prendre l'air !

Eloïse lui adressa un petit signe de main

Olbrie! Attendez moi...J'arrive!

Elle dévala l'escalier, s'habilla plus chaudement et le rejoignit à l'extérieur légèrement essoufflée.

Alors, où donc m'emmenez vous?

Il sourit en la voyant arriver, juste un peu trop couverte. Il lui saisit la main pour s'incliner dans un baise-main impeccable.

Je vous emmene en foret si vous le voulez bien, j'ai envie de champignons ! Entre autres... Vous avez un panier ?

Il inspecta la cour par dessus l'épaule de la jeune femme, pour apercevoir un panier d'osier pendu à l'entrée d'une remise.

Celui là par exemple ?

Ëlle le prit, et il glissa son bras sous le sien, l'entrainant vers l'orée du bois.

Eloïse glissa son bras sous celui d'Olbrie et tous deux se mirent en route vers la forêt.
Ils traversèrent la ville fleurie, les coteaux recouverts de ceps arrivés à maturités et longèrent le lac...
Au passage, Eloïse chippa une grosse grappe de raisin doré par les rayons du soleil et dévisa avec Olbrie avant de lui en tendre un grain.

Goûtez moi cela! Cela va faire un grand cru! Les cépages champenois ne sont ils pas les meilleurs au monde?

Elle rougit de son chauvinisme avant de lancer un regard plein de malice à son compagnon.

Cela vous fera patientez...Les champignons sont meilleurs sautés à la poële!

Ils arrivèrent à l'orée de la forêt, dense et touffue...Heureusement un large chemin semblait serpenter en son travers

Allons y!!!
Votre gourmandise ne saurait attendre!

Il croqua dans le grain, un peu trop acide comme tout cépage à vin, et pouffa devant ses affirmations.


Certes, votre vin est le meilleur Champagne du monde... Et un des meilleurs vins. Mais.. Il est des pays de cocagne où l'on trouve de divins nectars...

Il repensa un instant à ses périples à travers la Bourgogne et la vallée du Rhône, alors qu'ils penetraient sous les frondaisons. Là, plus un souffle d'air, seuls quelques chants d'oiseaux, les craquements habituels des arbres melés, et le bruit de leurs pas sur le leger tapis de feuilles du chemin.

Ma chère, si nous voulons trouver des champignons, il va falloir sortir du sentier. Vous qui avez de bons yeux, je vous propose de marcher courbée en deux, moi je reste derriere et je vous guide, ca vous va ?

Il pouffa, incapable de garder son sérieux, en la regardant en coin.

Ma chère, si nous voulons trouver des champignons, il va falloir sortir du sentier. Vous qui avez de bons yeux, je vous propose de marcher courbée en deux, moi je reste derriere et je vous guide, ca vous va ?

Eloïse releva la tête et croisa le regard fripon d'Olbrie

Non mais quel coquin êtes vous donc monsieur! Pensez vous pouvoir admirer ainsi mon céant à votre aise!

Elle sourit, elle qui n'arrêtait pas de regarder les muscles de son voisin jouer sous sa chemise
Reprenant contenance elle ajouta

Je serais d'ailleurs bien en peine de reconnaitre un champignon comestible d'un vénéneux!
Penchez vous donc! Je vous guiderais

Elle rit doucement

Après tout, je connais bien la région

Réprimant un rire, il se pencha, à moitié résigné, et commenca d'avancer entre les troncs. Tres vite couvert de toiles d'araignées tendues entre les arbres, il crachouilla un peu de soie avant de chercher une solution.

Bon ! C'est vraiment pas bon ce truc là !

Avisant un baton au sol, il le saisit et le tendit devant lui, comme un balai.

Vous devriez faire comme moi, c'est efficace !

Ils s'enfoncèrent ainsi sous les frondaisons, jusqu'a ce que, soudain, il s'arrete brutalement.

Regardez...

Eloïse avait bien rit en voyant les cheveux d'Olbrie se recouvrirent d'un fin duvet blanc...Elle se retint de lui dire qu'il vieillissait vite!
Elle attrappa un bâtn et fit de même avançant derrière lui, un petit sourire aux lèvres.
Ils avançaient tranquillement quand soudain il s'arrêta net en criant

Regardez...

Eloïse sursauta et n'eut pas le reflexe de stopper et téléscopa Olbrie.

Oups...Pardon! Je suis désolée..je...Enfin je ne faisais pas attention

Elle rougit légerement et demanda

c'est quoi?

J’avais finalement apprivoisé Amra. Je réussi à la chevaucher et nous primes la direction de la forêt des aubelliers. C’est un coin que je ne connaissais pas. Il est vrai que je n’étais pas sortie beaucoup des alentours de l’auberge. J’appréciai grandement cette occasion. Le soleil venait de terminer sa course sous l’horizon, laissant place au crépuscule. La soirée s’annonçait magnifique, malgré la pluie qui sévissait quelques heures auparavant. Les nuages se dispersaient peu à peu. J’observai la découpe du feuillage sur le fond du ciel bleu nuit. On pouvait percevoir quelques points scintillants dans les trouées. Mes idées vagabondaient dans la rêverie.

Citation :

Belle forêt pour faire des balades non?Les sentiers sont assez larges,et c'est très calme.Ecoute les oiseaux,quelle espèce pense-tu que ce soit?

À la question je ne savais quoi répondre. Je n’avais pas fais attention au chant des oiseaux nocturnes. Je me retournai vers Matteo un peu embêtée. Je me rendais compte que je n’étais pas attentive à mon compagnon de balade. Je ne pus que lui rendre son sourire, un peu honteuse.

- Heu … désolée, je ne portais pas attention. J’étais hypnotisée par les ombres du couvert forestier sur le ciel. Il est vrai que cet endroit est tout désigné pour une cavalière peu expérimentée comme moi. C'est magnifique ici. – Je me mis à écouter les bruits environnants. Je perçus un hululement puis un cri plus strident. Je reconnaissais bien un hibou mais pour l’autre espèce … le néant. Je pensai à mon frère Enzo qui s’y connaît passablement en oiseaux.

- À part le hibou et les chouettes, je ne vois pas. Tu t’y connais en oiseaux ? -

Eloïse regarda Olbrie vaguement inquiète par son manque d'élan à répondre

Olbrie? Qu'est ce donc?

Elle le regarda en souriant et attendit sa réponse

Lugar dit à Matteo:

Heu … désolée, je ne portais pas attention. J’étais hypnotisée par les ombres du couvert forestier sur le ciel. Il est vrai que cet endroit est tout désigné pour une cavalière peu expérimentée comme moi. C'est magnifique ici.À part le hibou et les chouettes, je ne vois pas. Tu t’y connais en oiseaux ? -

Matteo lui sourit,tout en coninuant le chemin.Il contemplait les arbres,écoutait les oiseaux.Cela lui faisait énormément de bien de quitter le village,lui qui ne l'avait pas quitté depuis la disparition de son frère.

Non,à vrai dire je m'y connais pas trop en oiseaux,mais j'aime beaucoup leurs chants,c'est appésant.Ca me fait le plus grand bien de se promener comme ça,surtout en ta compagnie.

Il entendit non loin de là deux personnes parlant mais n'y préta ps attention.Il était plus occupé à parler à Lugar...

Mais parles-moi un peu de toi,je ne sais pas grand-chose de toi.

Il fixa Lugar...

Les chevaux marchaient lentement, côte à côte, à une cadence synchronisée. Le bruissement des feuilles accompagnait le ramage des oiseaux. Il était vrai que l’ambiance était apaisante.

Citation :

Non,à vrai dire je m'y connais pas trop en oiseaux,mais j'aime beaucoup leurs chants,c'est appésant.Ca me fait le plus grand bien de se promener comme ça,surtout en ta compagnie.

À cette dernière déclaration, je plongeai mon regard dans le sien, esquissant un sourire timide et une étincelle dans les yeux, lui exprimant que j’étais bien aussi en sa compagnie.

Citation :

Mais parles-moi un peu de toi,je ne sais pas grand-chose de toi.

- Tu veux que je te parle de moi ? Ben … heu … tu sais ma vie est somme toute assez banale. – Tranquillement je commençai à raconter ma vie.

- Je suis née et j’ai grandi à Alençon, sur une terre de plusieurs arpents. Mon père est un paysan maraîcher. J’ai 4 frères plus âgés. Et comme ils sont garçons … - Je rie d'affirmer quelque chose d'aussi évident. Reprenant mon sérieux, je poursuivis.

-… et bien ils auront la terre en héritage. Mes parents s’étaient entendus avec les voisins pour que j'épouse un de leur fils. Ça ne me plaisait guerre. Je n’aimais pas l’idée qu’on trace mon destin sans me demander mon avis. Et pour tout dire ce garçon ne me plaisait pas du tout. J’ai donc quitté le domicile familial avec pour seuls bagages un maigre baluchon et moi-même. J’ai séjourné quelques semaines à Paris question de me refaire une petite santé. La route avait été très longue. J’ai travaillé ici et là. J’ai même dû mendier et … - Là je rougis.

- … voler pour survivre. Trop orgueilleuse pour admettre que j’avais eu tord de quitter la maison, j’ai décidé de foncer dans la vie. Il y avait une connaissance de la famille à Reims alors je m’y suis rendu. À vrai dire je ne l’ai pas cherché et j'ai opté de filer mon chemin pour aboutir à Vertus. Et là j’ai rencontré … - Je marquai une pause et devins songeuse. Son souvenir refaisait surface. Je me ressaisis et poursuivis.

- … j’ai rencontré des gens bien aimables, dont messire Peredunod, à l’époque adjoint du maire. Il m’a donné ma chance en me proposant de tenir l’auberge qui était abandonnée depuis longtemps. J’étais loin de me douter que je m’y plairais autant.–

Me rendant compte que je bavardais beaucoup. Je terminai mon histoire personnelle, étant bien étonnée de m’être ouverte autant.

- Et le reste … heu je crois que tu le sais. – Je replongeai mon regard dans le sien toujours aussi souriante.

- Voilà tu sais presque tout. Mais je parle beaucoup trop. Par contre, puisque nous sommes dans les confidences, j’aimerais en savoir davantage sur toi, tes origines. -

Matteo écoutait attentivement Lugar,sa voix,le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles faisait qu'il se sentait reposé.Il écoutait Luagr,puis elle lui dit:

Voilà tu sais presque tout. Mais je parle beaucoup trop. Par contre, puisque nous sommes dans les confidences, j’aimerais en savoir davantage sur toi, tes origines.

Lugar le regardait dans les yeux,il lui sourit:

Si tu veux.Je suis né en Bretagne,puis précisément à Brest où j'ai grandi avant d'arriver à Vertus.Mon père était paysan,ma mère couturière d'origine espagnole,d'où mon prénom.J'ai deux frères et une soeur dont un est mort il y a quelques semaines. Il s'arréta quelques secondes puis reprit.J'ai eu une enfance assez joyeuse,ma grand-mère était également couturière et mon grand-père concevait les armures et les armes pour le duché de bretagne.Avant qu'il nous quitte,il m'avait offert une magnifique armure noire,avc une épée dont la crosse était noire et dorée.Mais un jour,j'ai eu des ennuis avec un puissant brigand de la ville,je me suis batu avec plusieurs de ses hommes de main mais n'ayant que 18ans,j'ai eu beaucoup de difficultés à les battre.C'est pourquoi,après la mort de plusieurs de ses hommes,je dut quitter le duché pour éviter de me faire tuer à mon tour.Sur ma route,un vieillard me raconta une légende sur le village de Vertus.J'ai donc choisi de m'installer ici.J'ai recontré Meganilo quelques jours après mon arrivée et il me confia plusieurs vilageois pour nous rendre à Reims car on pensait qu'il était arrivé quelque chose à la reyne.Tu connais la suite...

Il la regarda,lui sourit et se disait qu'il avait beaucoup parlé et se demandait si cela ne l'avait pas ennuyé.

Bon voila mon histoire,un peu étrange mais bon,on ne la choisit pas.

Il lui sourit attendant quelque réponse de sa part...

[HRP fiou, j'avais une copie cachée quelque part ]

Toujours mon regard sur lui, je ne me lassais pas de l’écouter. Je remarquai le contour de son visage découpé dans la pénombre. D’ordinaire assez peu expressif, son sourire l’illuminait. C’était une chance inouïe d’avoir pu prendre congé de l’auberge et de me retrouver en ce lieu, ma foi, enchanteur, et qui plus est en charmante compagnie. Je me laissai bercer par la cadence d’Amra, les murmures de la nature et sa voix. J’en profitai pour caresser le bout de la crinière de ma monture. Matteo s’arrêta un moment après avoir invoquer le souvenir de son frère. Il m’en avait glissé un mot à l’auberge. Je sentais sa tristesse. Je lui adressai un regard compatissant.

Lorsqu’il mentionna son armure noire, je le revis en mémoire vêtue comme tel. Je comprenais mieux d’où venait cette fière allure. Ensuite, il relata un épisode somme toute assez mouvementé. *Ça n’a pas dû être facile de se séparer de sa famille pour sa survie* pensais-je. *Mais disons que … Lugar on ne profite pas du malheur des autres.* me suis-je dit, chassant tout de suite l’avantage que je trouvais qu’il soit abouti à Vertus.

En écoutant le récit, je fus frappée par le fait que Matteo avait des origines espagnoles.

*Bah dis donc, nous avons un point en commun. Mon grand-père paternel est de Séville. Il y travaillait comme badaud. Il y est demeuré une bonne partie de sa vie avant de rencontrer sa mie. Ils sont venus s’installer à Alençon alors que mon père était tout jeune. J’ai donc hérité moi aussi d’un prénom et d’un nom espagnols. Il m’a tant raconté d’histoires toutes aussi invraisemblables les unes que les autres.– J’eus un petit rire au souvenir des soirées assise sur ses genoux.

- J’ai tant rêvé de voir l’océan ! C’est dans ma nature la rêverie. Ça aussi on ne choisit pas. Au fait, il n’y a pas un lac tout près d’ici ? À défaut de la mer, j’aime bien écouter le clapotis des vagues. On pourrait y faire un feu. Et j’ai apporté de quoi boire, question de célébrer ma première soirée de congé. C’est une chance que Mademoiselle Rosée ait croisé ma route aujourd’hui. En fait, c’est toi qui m’as dit cet après-midi que je trouverais de l’aide. Ça ne pouvait pas mieux tomber.-

J’eus une petite pensée pour Rosée. Je me demandais si tout se déroulait bien pour elle. Mais je remis mon regard vers Matteo. Je m’étais bien avisée de me détacher de l’auberge et de profiter de ces petites vacances.

Citation :

Ah...l'Océan...Quand j'étais plus petit j'allais le voir presque tous les jours!

Écarquillant les yeux d’envie, je m’exclamai :

- Oh c’est vrai ? Tu habitais non loin de l’océan ? Quelle chance ! Désolée, je n’ai aucune idée où est la Bretagne. En fait je ne connais que le trajet de Alençon à Vertus. Du haut de mes 17 ans, c’est quand même pas si mal ! Mes frères, plus âgés, n’ont jamais quitté la maison familiale. Et ne la quitteront probablement jamais. –

Citation :

Tu as eu beaucoup de chance mais je te l'avais dit que tu aurais de l'aide.Et la voilà!

Il avait cette façon de me regarder. Son regard était si doux. Je lui souris et lui fis un clin d’œil complice.

- C’est toi qui me porte chance !-

Le large sentier se rétrécissait devant nous. En jetant un coup d’œil à la cime des arbres, je compris que ce sentier menait vers une éclaircie. Sans doute que de l’autre côté se trouvait le lac dont Matteo parlait. Je tirai sur les rennes le laissant prendre les devants.

Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes sur la grève. Je vis un énorme tronc défeuillé, couché sur le côté, non loin de la rive. Des pierres disposées en cercle, vestige de l’endroit idéal pour s’installer. Je descendis donc de ma monture et laissa Amra tout près de cet endroit. Docile comme elle est, il n’y a pas de soucis, je suis convaincue qu’elle restera près de nous.

Je déposai ma besace près du tronc et me dirigeai tout de go vers le bord de l’eau. J’invitai Matteo à m’y rejoindre. L’eau miroitait le ciel. Je regardai un moment les flots si calmes. On pouvait entendre le chant, bien étrange, presque comme un hurlement, qui venait du lac. Mon frère m’avais déjà parlé d’un oiseau qui faisait ce genre de cri. Ça devait être ce même dont il m’avait parlé. C’était vraiment étrange mais très harmonique.

- C’est paisible n’est-ce pas ? Sûrement que la mer est davantage houleuse ? Si ce n’était pas si frais, je m’y baignerais. Mais là, je préfère déboucher cette bouteille et lui faire honneur avec toi. On amasse du bois ? Les vieilles branches jonchées sur la rive feront l’affaire je crois. -

Je fus surprise d’apprendre que le maire habitait non loin d’où nous étions. Il est vrai que mes notions géographiques sont assez pitoyables.

- Ah oui! Nous sommes au même lac que lors du souper chez Peredunod. Hey bien, vraiment, je préfère de loin jongler avec les chiffres que de m’orienter. – Je ris de mon incompétence en cette matière.

J’écoutai avec attention le récit de Matteo. Je savais que l’océan était en général magnifique mais il me rappela qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. Je fis une légère grimace à l’effet que la mer ait pris, selon les histoires de mon grand-père, une âme de plus.

- Hou! Ça a dû être un drame dans votre patelin. Chez moi, lorsqu’une tragédie du genre arrivait, tous les villageois étaient touchés. –

Citation :

Oui moi aussi je m'y baignerais,mais là le temps n'est pas terrible,on risque le rhume.Ah une bonne bouteille.Allons chercher du bois qu'on fasse un feu,ensuite j'ouvrirais cette bouteille que nous apprécierons ensemble!

-Bah ! Pour la baignade, on se reprendra en temps plus clément. Mais maintenant, va pour la bouteille ! Je te file un coup de main pour amasser du bois.-

Nous amassâmes suffisamment de bois pour un bon bout de temps. Matteo alluma le feu et m’invita à m’asseoir. Ce que je fis après m’être essuyé les mains sur le pan de ma robe. Je sortis la bouteille de ma besace et la lui tendis. Je pris ensuite les verres dans lesquels il y versa le breuvage. Je lui en donna un et je levai mon verre. Je lui souris.

-À cette soirée magnifique !-

Je pris une rasade sans le quitter des yeux.

-Je n’ai pas choisi mais j’ai pris le meilleur. Dis-moi Matteo, maintenant que j’en sais un peu plus sur ton passé … tu as des projets ? -