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 [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy

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lucyle

lucyle


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MessageSujet: [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy   [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy EmptyLun 1 Sep - 12:02

Ce jour… maudit jour… où j’allai devoir juger mon propre oncle… se rappeler pourquoi j’avais choisi de devenir juge… ne pas laisser l’affectif rentrer en jeu, surtout pas… Je devais faire mes preuves et croyez moi que cela allait être une véritable épreuve pour moi… Un garde vint me dire que tout le monde était présent, qu’on attendait plus que moi. Inspiration. Expiration. Rentrer en scène.

Il faut dire que je n’oublierai pas le bruit des tissus et des bancs dans un silence quasi monacal lorsque je suis entrée. Tous s’étaient levés comme il se devait. Je pris place. Puis je fis un signe suffisamment explicite pour que les gens se rassoient.

Une gorgée d’eau prise… éviter le regard de son oncle… un léger raclement de gorge.

Qu’il soit entendu que durant toute la durée de ce procès, toute intervention non autorisée par moi-même, Lucyle de La Tour, juge de ce tribunal, ne sera tolérée. Mesdames et messieurs, vous qui êtes venus assister à ce procès, je vous demande donc de respecter le silence sous peine d’encourir une procédure pour outrage à la cour, il en va de même pour l’accusation et la défense.

J’avais consciemment posé un ton autoritaire d’entrée car petit bout de femme j’étais et je savais combien cela pourrait être difficile pour moi si je n’imposai pas le respect immédiatement. Mais le respect ne s’acquiert pas que par l’autorité, il faut aussi le mériter et cela j’en avais conscience.

Que l’accusation et la défense se lève.

Premier regard à mon oncle. Il savait qu’aujourd’hui face à lui ne se trouvait point sa nièce qu’il considérait comme sa propre fille mais un juge. Baisser le regard. Boire une nouvelle gorgée d’eau. Devant elle son oncle mais aussi le régent en personne. Tenter de ne pas faire transparaître mes états d’âme… j’étais désormais une professionnelle… un juge avec tout ce que cela pouvait impliquer. Voix claire et directe se fait entendre.

Sire Charles Maurice de Talleyrand Périgord, vous comparaissez aujourd’hui devant la cour car vous êtes accusé de haute trahison selon l’article Ier, l’article II, l’article IV et l’article XIII des lois de nostre royaume. Je rappelle à la cour les lois qui ont été enfreintes :

-Article I :

Toute personne portant atteinte à la personne morale ou physique du Roy ou de ses représentants sera coupable de haute trahison.
Sont considérés comme ses représentants : les pairs de France, les ambassadeurs royaux et les comtes.

-Article II :

Toute personne portant atteinte à la personne morale ou physique du Pape ou de ses hauts dignitaires sera jugée par le haut tribunal de l'Inquisition.

-Article IV :

Toute personne portant atteinte à la personne morale ou physique d'une personne religieuse pourra être condamné à des peines allant de la peine capitale à 25 écus d'amende selon le rang de celle-ci et selon la gravité de l'infraction commise.

-Article XIII :

Tout port de titre non autorisé par sa Majesté le Roy sera puni par 500 écus d'amende.


Sire Charles Maurice de Talleyrand Périgord, Vous avez le droit de rester en liberté jusqu’à la fin du procès. Vous avez le droit de vous faire représenter par un avocat ou décider d’assurer vous-même vostre défense.


Je me saisis des feuilles présentes sur mon bureau… petit tas déjà bien ordonnée mais dont machinalement, je recadre afin qu’aucune feuille ne dépasse du tas.

En ce trente et unième jour d’août de l’an de grâce 1561, je déclare ouvert le procès de sire Charles Maurice de Talleyrand Périgord mise en accusation par Sa Majesté Jéhan de Vergy en personne.

Vous pouvez vous asseoir. Que l’accusation s’avance à la barre
.
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Jehan de Vergy
Roy de France
Jehan de Vergy


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Ville : Palais du Louvres - Paris
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MessageSujet: Re: [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy   [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy EmptySam 6 Sep - 2:24

Lundi, début de semaine et sûrement la fin d’une affaire qui commençait à l’agacer très grandement. Cela faisait déjà quelques temps qu’un dénommé Talleyrand avait fait son apparition dans la vie politique de France, peu longtemps après la sienne. La première fois qu’il avait pu entendre parler de lui, c’était lorsqu’il lui avait fait part de sa candidature au poste de Comte de Paris, poste qu’il ne regrettait pas du tout de ne pas lui avoir accordé. Depuis son arrivée, cet homme ne faisait que s’approprier des pouvoirs qu’il n’avait pas, s’il l’avait nommé Comte, qui sait ce qu’il aurait pu faire, peut être comme Agius, le traître, maintenant mort, dommage que ce ne soit au bout d’une corde…

Au bout d’une corde, si seulement cela pouvait être le sort réservé à ce Charles Maurice. Cet homme l’exaspérait au plus haut point, en s’appropriant tout ses pouvoirs qu’il n’avait pas, Talleyrand avait sûrement fait la plus grosse erreur de sa vie, il venait de tendre ainsi une perche au Régent, perche qu’il allait bien sûr prendre à son bénéfice et au malheur du premier. Si tel était le cas, il serait enfin débarrassé de ce gêneur, qui était un danger à la stabilité du Royaume.

Enfin… C’était le jour J, jour des procès de Talleyrand et de ses compagnons, le Régent n’avait pu se déplacer en Champagne et avait fait charger la Duchesse, Kheysa de Vareins, de le représenter auprès du tribunal champenois, il lui restait toujours à se présenter auprès de la Cour de Justice de Paris. Là-bas, son statut de Régent ne lui apportera que l’avantage d’être cru sur paroles. C’est donc de bonne matinée que le Vergy se présenta au tribunal, la salle encore peu remplie, ce qui ne tarderait pas à se faire. Il s’installa donc sur un fauteuil de tissu bleu, fauteuil présent ici uniquement pour ce procès et sa personne, un Régent ne pouvait être installé comme n’importe quelle autre personne.

Après quelques temps d’attente, le Régent n’ayant bougé d’un poil et la salle s’étant remplie petit à petit, toutes les personnes attendues étaient dans le tribunal, excepté la juge qui ne tarda à se montrer. Juge qui dès son apparition, commença à énoncer l’acte d’accusation. Le Régent l’écoutait attentivement, remarqua quelques erreurs qu’il ne prit la peine de faire remarquer, après tout, c’était un tout premier procès pour cette juge, on ne pouvait lui reprocher de faire des erreurs. Elle finit par déclarer le procès ouvert avant de lui accorder la parole.

Le Régent se leva donc pour la première fois depuis le début de l’audience, et s’avança donc à la barre. Il avait tenu à faire lui-même sa plaidoirie d’accusation, un Régent devait savoir se représenter seul, sans l’aide d’un avocat. De plus, il était trop hautain pour pouvoir demander à un simple avocat de venir défendre sa cause au tribunal, alors qu’il était Régent. Il n’y avait aucun doute pour lui, qu’il saurait mieux se défendre lui-même que n’importe quel avocat. Il commença donc à entonner d’une voix claire et haute, comme à son habitude, impassible, la plaidoirie.


« Vostre Honneur,

Si nous sommes ici, en ce jour-ci, et si nous avons fait le déplacement du Louvres, jusqu’à ce tribunal, c’est pour débattre d’un cas bien particulier, celui du Sire roturier Charles Maurice de Talleyrand-Périgord.

Cet homme qui il y a quelques temps, était encore inconnu de tous
*et qui aurait mieux fait de le rester*, a, en compagnie de plusieurs personnes, usurper les pouvoirs de la Très Saincte Église Tybaldique, ainsi que ses hauts postes, ainsi que des pouvoirs de la Couronne de France. Cet homme serait donc coupable de Haute Trahison envers la Couronne Françoyse et son représentant : Nous mesme. »

Le Régent s’arrêta quelques secondes, afin de pouvoir reprendre son souffle, et pouvoir de nouveau recommencer sa plaidoirie. L’on commençait à pouvoir sentir dans le ton de sa voix, la colère qu’il pouvait avoir contre cet usurpateur. Il haussait la voix lors de certains passages, pour accentuer leur importance dans cette affaire.

« Remémorons nous donc les faits. Le vingt-et-unième jour du mois d’août de l’An de Grasce MDLXI, circulaient dans tout le Royaume, des tracts d’une annonce écrite de la main de l’accusé, au Nom de la Très Saincte Église Tybaldique. Qui peut se permettre de parler au nom de l’Église, sans en être un des plus hauts dignitaires, nommés par les autorités compétentes ?! Personne ne peut se permettre tel chose ! Surtout pas un autoproclamé !

En effet, dans cette annonce, le triste sire, et ses complices, s’autoproclamaient à des hauts postes de la hiérarchie de l’Église, chose inacceptable ! De plus, dans cette même missive, ces hommes, reconnaissaient au nom de l’Église, chose que je rappelle une nouvelle fois, n’es pas en leur pouvoir, n’étant pas des représentant du Tybaldisme, les Ducs et Comtes de France. Seul le représentant de la Couronne Royale, donc Nous mesme, pouvons reconnaître les Comtes et Ducs de nostre beau Royaume.

Sur ce, Vostre Honneur, nous pensons avoir fini notre plaidoirie, et n‘avoir plus rien à déclarer pour le moment. »


Regard vers la Juge, puis son regard devint hautain afin de se poser sur Talleyrand, qu’il avait jusqu’à présent ignoré. Durant tout le temps qu’il avait parlé, il était resté droit comme à son habitude, d’une allure fière, bien que hautaine. Beaucoup lui reprochait cette apparence hautaine et froide qu’il se donnait, mais il se voulait intouchable, et sans cette apparence, cela aurait été impossible. Enfin, son regard se posa de nouveau sur la Juge, attendant une réaction de cette dernière.
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lucyle

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MessageSujet: Re: [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy   [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy EmptySam 6 Sep - 16:46

Le régent se leva pour s’avancer à la barre. Qu’est ce qui peut m’énerver celui-là avec ses airs supérieurs ! Bein oui, il a de quoi mais tout de même ! Quoi je m’énerve encore ?!? Vous voulez voir comment cela fait lorsque je m’énerve ! Allez oust ! J’ai un procès à présider !

Inspiration. Expiration. Se reconcentrer. Ecouter attentivement la plaidoirie… que des paroles… il ne fait pas allusion à une quelconque preuve tangible... à moins que l'annonce dont il parle ait été faite par écrit... il a beau être le régent, justice ne se fera pas parce que monsieur a dit !

Main sur le menton. Petite réflexion. Oui… attendons de voir ce que mon oncle va répondre à la plaidoirie du régent. Prendre son temps car savoir que Jéhan de Vergy attend après moi… et je vous avoue que cela m’est délicieux… Au bout d’un certain temps… léger sourire aux lèvres…

Vostre Majesté, Jéhan de Vergy, nous vous remercions. Veuillez vous asseoir.

Alors ça… mais c’est trop bon… moi, Lucyle, je viens de dire au Régent en personne ce qu’il a à faire ! Bein quoi ? Ce n’est pas ce que je viens de faire en toute légalité ? En tout cas, qu’est ce que c’est bon ! Oui oui je me reprends…

Regard vers son cher oncle… respiration… d’un coup se voir assaillir par une douleur intérieure…

Nous appelons Charles Maurice Talleyrand Périgord à la barre.
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Talleyrand

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MessageSujet: Re: [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy   [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy EmptyDim 14 Sep - 1:02

Le tribunal put voir les débuts de ce qui allait être, pour Talleyrand, une bataille avec la mort… Il avait sans véhémence demandé l’autorisation de ce retirée… immonde douleur qui lui nouait le ventre… chose qui lui fut accordée par sa nièce magistrate. Depuis ce lundi, qui restera gravé comme un jours de mansuétude, Charles Maurice de Talleyrand Péri gord souffrait…

Il revint pourtant deux semaines plus tard, pensant en avoir presque finit avec ces maux. L’assemblé fut en émoi lorsqu’elle vit ce vieil homme, égrotant, maigre, fermement tenu à sa canne et soutenu pas Jean, son fidèle domestique. En réalité, on aurait pu croire qu’il ne s’agissait guère du troublions, si le visage d’icelui n’était pas, comme toujours, vide et dénude de toute émotion.

Jean, lui relut l’acte d’accusation ainsi que la plaidoirie de S.M Jehan. Talleyrand le gratifia d’un geste de tête. Jean lui répondit par un sourire. Il existait une réelle complicité entre ces deux là… nul n’aurait put parler à Talleyrand comme le faisait Jean. Et nul maître n’aurait pu être aussi exigeant, et parfois méchant, que s’il n’avait été Charles.

Le carnidal se leva, non sans peine certes, mais il se tenait debout. Il était de petite taille mais une noblesse certaine émanait de ses airs… il avait quelque choses d’impressionnant, et de ridicule à la fois.


-« Vôtre honneur, nobles gens. La bienséance m’oblige à, avant toutes choses, m’excuser de mon départ d’il ya deux semaines… C’est un combat avec la mort que j’ai mené et qui m’empêcha de revenir céans, expliquer au monde combien la vie est cruelle. »

Talleyrand s’était tourné pour dire cela vers la salle qui avait sursauté. Cet homme qui ne payait plus de mine, qui semblait à l’article de la mort, avait toujours cette voix grave, haute et pénétrante.

Enfin, il posa son regard sur Lucyle. Elle avait un visage fermé et froid, un ton autoritaire et royal. Le seul regret de Talleyrand, fut a cette instant de faire souffrir celle qu’il considérait comme sa fille… Mais une fierté aussi lui vint. Elle avait fait la différence entre sa vie privée et publique. Et il la savait prête à le mener sur l’échafaud, si cela était nécessaire.


-« Ce qui est excessif est insignifiant ! »

Cette phrase, il prenait plaisir à la dire régulièrement. Ce n’était que de la provocation… une éternelle malice qui suivait ce Talleyrand que tous jugeaient néfaste au Royaume.

-« Oui je suis coupable » La salle soupirai avec soulagement « Coupable d’aimer Le Très Haut et la France ! ».Cette dernière compris, avec cette phrase, que ce ne serait pas un procès de tout repos.

- « Le Très haut, et ses dieux subordonnés, résident en chaque choses, chaque êtres, chaque arbres et chaque chiens… Mais iceux, souffrent des hommes… car ces derniers ne croient que dans la douleur, dans la peur, la faim et le vice !

Croire toujours par intérêt… C’est pour cela que nous formons l’église, pour que la parole divine puisse être constamment sur terre auprès des hommes, dans leurs cœurs.

Un clerc vaut mieux qu’un régent qui se croit roi ! »
Choquant de plus en plus… l’échafaud, il le voyait arriver.

-« Et si je ne savais pas Monseigneur Jehan peu soucieux des affaires religieuses, je l’aurait accusé d’hérésie. C’est hérésie que de dire, dans une missive, signée de son seing :

‘’Nous travaillons en ce moment a redressé la France, nommé un pair ecclésiastique n’est pas une priorité ‘’ . Et j’ai vôtre honneur cette lettre en main, et vous la livrai lorsque cela vous siéra. »


Spoiler:

Talleyrand marqua un arrêt, il voulait que tous réfléchissent à cela.

-« Qui a-t-il de plus important que Dieu et son Église ? Je pense pourvoir répondre, et ce sans détruire l’immense ego de sa Majesté peu royale, qu’il n’y a rien de plus important.

Que le bon Prince se doit de mettre tout en œuvre pour avoir une curia et un peuple pieux.

Que le bon Prince doit faire passer les intérêt du royaume avant les siens propres.

Or, je ne vois que règlements de comptes, le présent tribunal n’a nulle véritable raisons de m’honnir de la sortes. Et surtout pas, sur d’ obsolètes lois, écrites à la ‘’va vite’’ . »


Il se tourna vers Jehan.

-« Vous voulez m’écarter moi ? Alors pourquoi détruire toute une institution, qui fut reconnue durant des semaines et qui, du jours au lendemain devient symbole du crime lèse majesté par la faute d’un seul homme ? »

Puis de nouveau à l’assemblé :

-« La réalité est que cet homme à peur. Peur d’une église puissante, peur qu’un pontife majestueux lui interdise certaines choses… et notamment d’étendre son pouvoir comme le voulurent beaucoup de chefaillons, sur toute la Tybaldique.»

Il prit un ton moins vindicatif.

-« Mais cela ne m’ébaubis guère, cet homme est un Valois, un maudit Valois… les gens de sa race ont toujours coulé la France par leurs bêtise ! »

Un léger sourire vint orner son visage, cette fois, il en était sûr…

-« Les plus grands rois furent capétiens ! Au début du XIVème siecle, la France est le plus riche, le plus peuplé des royaumes d’Europe, tous craignent sont arbitrage et ses interventions… tous pensaient que le siècle serait Français. Qu’est ce donc qui fit, quarante ans plus tard, que cette même France est écrasé sur les champes de batailles par une nation cinq fois moins nombreuse, que sa noblesse se partage en factions, que sa bourgeoisie se révolte, que son peuple succombe sous l’excès de l’impôt, que ses provinces se détachent les unes des autres , que des bandes de routiers s’y livrent aux ravages et aux crimes, que l’autorité y est bafouée, la monnaie dégradée, le commerce paralysé ,la misère et l’insécurité partout installé ? Pourquoi cet écroulement ? Qu’est ce donc qui a retouné le destin »

De plus en plus, la malice se lisait sur le visage de Talleyrand.

-« C’est la médiocrité, vôtre honneur ! La mediocrité de quelques rois, leur infatuation vaniteuse, leurs légéreté aux affaires, leur inapritude à bien s’entourer, leurs nonchalance, leurs presomption, leurs incapacité à concevoir de grand desseins ou seulement à poursuivre ceux concus avant eux. »

Tous comprenaientt ce que voulait dire Talleyrand … mais nul n’osait le dire de peur d’attaquer la personne qui se croyait royale.

-« Rien ne s’accomplit de grand, dans l’orde politique, et rien ne dure sans la presence d’homme dont le genie, le carractere, la volonté, inspirent, rassemblent et dirriegent les les ennergies d’un peuple.

Tout se défait dés lors que des personnages insufisant se succèdent au sommet de l’état. L’unité se dissout quand la grandeur s‘éffondre

La France, c’est une idée qui épouse l’Histoire, une idée volontaire qui, à partir de l’an mille, abrite une famille régnant qui se transmet si opiniatrement de père à fils, que la primogéniture dans la branche ainé devint rapidement légitimité suffisante.

La chance, certes, y eut sa part, comme si le destin voulait favoriser, à travers une dynastie robuste cette nation naissante. De l’élection du premier Capetien à la mort de Phillipe le Bel , onze rois seulement en trois siècles et quart, et chacun laissant un hériter mâle.

Oh ! tout ces souverains ne furent pas des aigles. Mais, presque toujours, à l’incapable ou l’infortuné succède immédiatement, comme par grâce du ciel, un monarque de haute stature ; ou bien un grand ministre gouverne au lieu et place d’un prince defaillant.

La toute jeune France manque de périr dans les mains de Phillipe 1er , homme de petits vices et de vaste incompetence. Survient alors le Gros Louis VI, l’infatiguable, qui trouve à son avenement, un pouvoir menacé à cinq lieux de Paris, et le laisse, à sa mort, restauré ou établi jusqu’aux Pyrenées. L’incertains, l’inconsequent Louis VII engage le royaume dans les desatreuses aventures d’outre mer ; mais l’abbé Suger maintient, au nom du monarque, la cohésion et l’activité du Pays.

Et puis, la chance de la France, chance répétitive, c’est d’avoir ensuite, répartis entre la fin du XIIème siècle et le debut du XIVème, trois souverains de genies ou d’expections, chacun servi par une assez longue durée au trône, pour que son dessein principal devienne irréversible. Trois hommes de natures et de vertus bien differentes, mais tous trois très au dessus de communs des rois.

Philippe Auguste, forgeron de l’histoire, commence autour et au dela des possession royales, à asceller réellement l’unité de la patrie. Saint Louis, illuminé royale, l’unité du droit. Philippe le Bel, gouvernant superieur, commence d’imposer, autour de l’administration royale, l’unité de l’Etat. Aucun n’eut pour souci premier de plaire, mais d’être efficace et agsissant. Chacun dut avaler l’amer breuvage de l’impopularité. Mais, ils furent plus regretté après leurs mort, qu’ils n’avaient été, de leurs vivants, decriés ou haïs. Et surtout ce qu’ils avaient voulu se mit à exister.

Un patrie, une justice, un Etat : les fondements définitifs d’une nation ? La francee, avec ces trois suprêmes artisant de l’idée Francaise, était sortie du temps des virtualités.Consciente de soi, elle s’affirmait dans le monde Occidental comme une realité indispensable et rapidement prééminente.Quel autre pays peut se comparer, alors à la France ?

Certes, le peuple se plaint de sentir sur lui une main qu’il juge trop ferme ; il gemira bien plus quand il sera livrée à des mains trop molles ou trop folles.

Avec la mort de Phillipe le Bel, soudain, c’est la brisure . La Longue chance succossral est épuisée. Les fils du ‘’Roi de Fer’’ defilent au trône sans laisser de déscendance mâle. La couronne fut mise au enchère et aux ambitions de chacun.

Quatre rois au tombeau en l’espace de quatorze ans ! La France n’était point habitué a courrir si souvent à Reims.Le tronc de l’arbre capétien est comme fourdroyé. Et ce n’est pas de voir la couronne glisser à la branche Valois, la branche agitée, qui va rassuré personne. Princes ostentatoires, irréflechis, d’une présomption énorme, tout en geste et sans prfondeur, les Valois s’imaginent qu’il leur suffit de sourire pour que le royaume soit heureux. Leurs devanciers confondaient leurs personne avec la France. Eux, donfondent la France avec l’idée qu’ils se font d’eux mêmes. Après la maleditction des trepas rapides, la malediction de la médiocrité.

Le premier valois, Philippe VI, qu’on appellait le ‘’le Roi trouvé’’ , autrement dit, le parvenu, n’a pas su en dix ans assurer son pouvoir puisque c’est au bout de ce temps que son cousin germain, Edouard III d’Angleterre, se décide rouvrir la querelle dynastique ; il se déclare en droit roi de France, ce qui lui permet de soutenir, en Flandre, en Bretagne, en Saintonge, en Aquitaine, tous ceux,vills ou seigneurs, qui ont à se plaindre du nouveau regne. En face d’un plus efficace monarque, l’Anglais eu sans doute, continé d’hesiter.

Il restait a le France quels degrés a dscendre dans la ruine et la detresse ; ce sera la l’ouvre d’une autre Valois, Jean II, dit par erreur, le Bon.

Cette lignée de médiocre fut tout près de faire écarter, un systeme qui confiait à la nature de produire au sein d’une même famille, le détenteur du pouvoir souverain. Mais les peuples sont-ils plus souvent gagnant a la loterrie des urnes qu’à celle des chromosome ? Les foules, les assemblés même les colleges restreint ne se trompent pas moins que la nature ; et la providence, de toute maniere, est avare de grandeur ».


Inspiré de l’introduction à ‘’Quand un roi perd la France’’ Maurice Druon


Dernière édition par Talleyrand le Mer 17 Sep - 14:42, édité 1 fois
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Talleyrand

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MessageSujet: Re: [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy   [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy EmptyDim 14 Sep - 1:07

Talleyrand respira un grand coup, son introduction historique lui avait asséché la bouche. Sur son visage, trônait toujours la malicieuse expression. Jean avait rit à certains moments de la plaidoirie. Il était évident qu’il la connaissait lui aussi par cœur .

-« Voila pour ce que je nommerai le contexte historique. Je vais en venir maintenant au fond, en reprenant phrase par phrase, les accusations tenues à mon encontre.

Mais je tiens, avant cela, à dire, que je ne vois qu’en ce procès un règlement de compte pour une raison qui m’échappe. Ha si ! J’ai souligné lors d’une missive l’importance de l’église, et cela à du irrité le régent. Il est vrai que lorsqu’il parle, l’homme se doit de se tenir courbé. »


Talleyrand posa la missive devant lui.

Spoiler:

Je fais remarquer par ailleurs, que le régent m’écouta en anoblissant le Comte de Paris et la Duchesse de Champagne par la suite. Ceci réponds d’ailleurs à l’accusation sur l’article premier.

Quant à l’article second. Qui peut vraiment me dire qu’il y a un pape ? Ce Medici qui se cache dieu sait où en est il un ? Ne serait-ce point lui qui devrait être céans aujourd’hui ? Et ce pour manquement à son devoir ? »


Charles s’arrêta pour relire l’article quatre. Cette fois, il rit.

-« L’article quatrième est hilarant ! Sa Majesté devrait donc payer 25 écus d’amende ? »

Quelques rires et quelques cris d’indignations émanèrent de la salle.

-« L’article treizième est par contre, fort intéressant… et je vais en revenir aux capétiens, qui, vous l’aurez compris, me sont chères.

Philippe IV dit le Bel, avait entouré la personne royale d’un voile spirituel et religieux. Un sacre, à Reims, qui le faisait un des représentant de Dieu sur terre et mieux ! Roi par la grâce d’Icelui.

Seulement, il lui fallut l’accord du pape, Boniface VIII qui, même si le Roi était saint et descendant de saint, restait le descendant de Tybald. Et c’est là qu’est la subtilité, le pape devint roi des rois et, même si ledit souverain de France fut turbulent, restait chef et maître de la religion et des clerc. Il est donc le seul, avec ses subordonnées à avoir le droit d’élire clercs et laïcs.

Or, nôtre ‘’bon ‘’ Valois n’est, ni roi, ni sacré, il n’a donc aucune autorité sur le clergé. Et encore,le fut-il, que cela n’eut rien changé. Il fait ce qu’il m’accuse de faire : Il outrepasse ses droits.

Mais encore plus précis, et pour ne pas se référer toujours aux descendants d’Hugues Capet, l’article dit que c’est le ‘’roi’’ qui a droit d’entériné ou non un poste… Or, il n’est nullement question du régent. L’accusation est donc, sur plusieurs point désuète. »


Encore une fois, un long silence et Talleyrand qui se plonge dans ses papiers, une brève relecture de la plaidoirie du Valois.

-« J’ai usurper ! Oui j’ai usurper une couronne… à moins que ce ne soit une mitre. Ma mémoire défaille »

Encore une fois, des rires railleurs et d’indignations se firent entendre.

-« Nous comptons, parmi nos membres, trois personnes qui déjà, étaient des clercs reconnus, le Père Thoma, le Père Huon, et le récemment Père Lambert. Aucun des trois ne furent décriés d’ailleurs, et vous-même vîntes, fort brièvement, ce qui prouve vôtre degré d’intérêt aux choses des cieux, vous apportiez donc en quelque sorte, vôtre soutient au relancement de l’église.

Vous me reprochez d’avoir, au nom de l’église, reconnu les trois règnes principaux comme légitimes. Mais quoi de plus normal ? Combien de fois dans l’histoire, nôtre sainte institution ne c’est-elle pas assuré de n’avoir aucun hérétique à la tête d’une contrée ?

Au contraire, vous auriez dû nous encourager ! Mais vous avez, par un vaniteux orgeuil, decidé de nous honnir tous, et de détruire une institution qui se voulait vôtre chaland. »


Il regarda le ciel et soupira.

-« On connaît, dans les grandes cours, un autre moyen de se grandir : c'est de se courber»


Dernière édition par Talleyrand le Mer 17 Sep - 14:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy   [RP]Procès opposant Talleyrand à sa Majesté Jéhan de Vergy EmptyLun 15 Sep - 19:30

Deux longues semaines où je n’avais pu prendre de nouvelles de mon oncle… ma fonction m’interdisait, durant toute la longueur du procès, à avoir des apartés avec l’accusation ou la défense, d’autant plus qu’il était connu de tous que Talleyrand était mon oncle et les langues iraient vite à propager de fausses rumeurs sur mon intégrité face à cette affaire… Alors, je m’étais fait violence pour ne point le contacter afin de m’assurer de sa santé… adressant systématiquement une prière pour lui…

Je me souviens petite lorsque nous allions le visiter… mes parents ne l’aimaient guère, mes frères non plus… plus jeune, je ne comprenais point cela… mon oncle avait toujours été bon pour moi… il avait certes des opinions qui pouvaient choquer certains et surtout n’avait pas peur de dire ce qu’il pensait… peut être je tiens un peu de lui pour mon franc parlé même si j’ai la pondérance de l’autre branche de ma famille…

Lorsque je le vis entrer, j’eus du mal à ne point courir vers lui pour lui proposer mon bras… comme nous faisons lorsque nous nous promenons tout deux et que nul ne peut nous voir… car l’homme est fier et doit paraître… mais dans l’intimité, il m’avait toujours apporté un amour paternel sans faille… Je me sentis blêmir… le greffier vint discrètement m’apporter un petit soutien médicinal qui fit son effet…

Mon oncle savait parler… là était toute sa force… il me fallut un réel effort pour omettre l’inquiétude qui m’avait prise en le voyant aussi amoindri physiquement… il fallait que je me concentre sur sa plaidoirie… plaidoirie qui me fit serrer les poings à certains moments… puis à d’autres regarder d’un ton inquisiteur le régent… puis à nouveau fusiller du regard mon oncle qui de ses dires n’allaient point me laisser le choix… Quelques coups de marteau pour ramener le calme dans l’assemblée.

J’exige le silence dans l’assemblée, sinon je fais évacuer la salle ! Je ne me répéterai pas !
Que la défense s’assoit !


Un petit signe à un garde afin qu’il s’occupe de mettre un pichet d’eau et un verre à disposition de mon oncle et par la même occasion au régent.

Je me fis apporter les différents courriers que Charles Talleyrand avait amenés comme preuve. Pas de doute, le scel était officiel. Après une lecture approfondie, je les fis remettre le temps d’une lecture au Régent.

Que l’accusation s’avance à la barre. Je souhaite l’entendre au sujet des différents courriers que la défense a apporté icelieu.
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